Drew & Prue - I need moment to blow

« On sera deux alors dans ce cas chérie » Andrew effrayé. Ça serait bien la première fois que je le verrais avoir peur à cause d’une attraction. Heureusement, nous furent sauvé par les autres personnes qui se trouvaient au rez-de-chaussée. C’était beaucoup moins effrayant. Confiante, je continuais de déambuler dans les couloirs, oubliant même de rester sur mes gardes, lorsque soudain une vision cauchemardesque apparaissait devant nous. « PAR LE SANG DES GRECS !!! » Mon sursaut plus le juron d’Andrew me fit littéralement déguerpir en arrière. Je n’avais vraiment pas envie de rester ici. Revenant vers lui, je tirais sur son bras, le regard presque suppliant. « Tu veux pas qu’on sorte ? » J’étais prête à tout, mais pas ça.  

Andrew commençait sérieusement à se demander s’il avait eu une bonne idée de tester la maison hantée parce que ça faisait vachement flipper en fin de compte et alors qu’ils arrivaient enfin au niveau de l’étage et qu’ils déambulaient ensemble dans les couloirs, la vision la plus horrifiante qu’il n’avait jamais vue avait fait son apparition. Ce qui l’avait amené à pousser un puissant juron et par la même occasion, il vit Prue détaler comme une furie pour s’éloigner de la zone. Mais une fois que l’hologramme horrible eut disparu dans un nuage de fumée, elle revint vers lui pour lui tirer le bras et demander d’un ton assez suppliant s’il voulait qu’ils sortent. « Oui… Allons faire autre chose » répondit-il d’une voix saccadée… Son cœur ne tiendrait pas dix minutes de plus dans cet endroit. Il lui prit la main et la mena rapidement à l’extérieur avant de pousser un soupir de soulagement.

Je n’avais aucunement envie de rester ici. Cet endroit me fichait la trouille. Je ne serais dire, si c’était la décoration ou le fait que nous devions marcher dedans au lieu de naviguer dans des navettes. « Oui… Allons faire autre chose » Apparemment, Drew avait autant envie de sortir d’ici que moi. Je rebroussais donc chemin en le tenant toujours par la main. Une fois dehors, je pus respirer l’air libre. A nouveau, je me sentais bien. « Je crois que j’ai eu ma dose de maisons hantées » Je détestais les hologrammes. C’était flippant et cauchemardesque. A présent que nous étions de sortis de là, qu’est-ce que nous pourrions faire ? « On peut faire le palais des glaces ? C’est peut-être moins flippant pour toi. » Je me moquais un peu de lui pour le charrier. Espérons qu’il ne soit pas claustrophobe.

Lorsque sa petite amie avait proposé de sortir à l’extérieur de la maison hantée, Drew ne s’était fait prié deux fois pour accepter l’offre qu’elle lui tendait et sans rien dire d’autres, il l’avait entrainé avec lui jusqu’à l’extérieur de la Maison. Une fois à l’extérieur, il put respirer plus librement. Ça lui rappelait tellement son enfance et d’ailleurs, il semblerait qu’il ne l’avait jamais raconté à sa petite amie… Il n’était pas à proprement parlé Claustrophobe mais il ne pouvait pas rester longtemps dans des pièces trop sombres et surtout peu accueillantes comme la maison hantée qu’ils venaient de quitter précipitamment. Prue se moqua gentiment de lui en disant qu’ils pouvaient faire le palais des glaces parce que c’était peut-être un peu moins flippant pour lui ! « Eh… On se moque pas… Cette maison hantée m’a rappelé de très mauvais souvenirs en fait mais oui on peut aller au palais des glaces »

« Eh… On se moque pas… Cette maison hantée m’a rappelé de très mauvais souvenirs en fait mais oui on peut aller au palais des glaces » Quel genre de mauvais souvenir ? Je restais suspicieuse, alors que nous nous dirigions vers le palais des glaces. « Je suppose que je n’ai pas le droit de savoir de quels mauvais souvenirs il s’agit ? » Je lui jetais un coup d’œil discret pour tenter de savoir ce qi se passait dans sa tête. Entre temps, nous étions arrivés devant le palais des glaces qui était situé à quelques mètres de la maison hantée. Un emplacement assez stratégique quand on connaissait les points communs qui reliaient les deux lieux. Autrement dit, leur façon d’étouffer l’atmosphère, mais est-ce qu’Andrew le supporterait ?

Drew se sentait mieux maintenant qu’ils étaient sortis de cette fameuse maison hantée qui comme il venait de l’expliquer à sa petite amie, qui se moquait gentiment de lui par rapport à cela, ça lui rappelait de vieux et mauvais souvenirs d’enfance avant de dire qu’ils pouvaient effectivement se rendre au palais des glaces. Et pendant qu’ils marchaient en direction de la nouvelle attraction, Prue disait qu’elle supposait qu’elle n’avait pas le droit de savoir de quels mauvais souvenirs il parlait. Il ne répondit pas dans l’immédiat, sentant une grosse angoisse remonter en lui alors qu’ils s’approchaient de plus en plus du palais des glaces. C’était tout aussi étouffant que la maison hantée, on aurait dit mais cette fois, il tiendrait parce qu’il ne voulait plus craquer. Néanmoins avant qu’ils ne rentrent dans l’attraction, il embrassa sa petite amie pour se donner du courage et sans quitter ses beaux yeux verts, il dit d’une voix faussement posée : « Quand j’étais petit, je me suis retrouvé coincé dans une vieille cave de notre Bredford Castle et c’était juste horrible, j’entendais des grincements, des bruits et il y avait d’horribles sensations… On m’a retrouvé que le lendemain et depuis ce moment, j’ai peur d’être coincé dans des endroits mal famés… Souvent j’évite les maisons hantées pendant les fêtes foraines mais aujourd’hui, je voulais voir si ma peur était toujours présente… Il semblerait que oui »

Après un baiser, Andrew se confiait à moi sans que je sois obligé de le forcer. Il me racontait être resté enfermé dans une des caves de son château et qu’il y avait ressentie d’étrange sensation. Voulait-il parler d’esprit ou était-ce autre chose ? Je restais à son écoute, lui serrant un peu plus la main. « Je suis désolé. De quelles sensations tu parles ? Celle lié à la claustrophobie ? » Etait-ce pour ça que la maison hantée lui avait fait vraiment peur ? Serrant un peu plus sa main dans la mienne, je me rapprochais un peu plus de sa personne. Etant curieuse de nature, j’attendais qu’il m’en dise un peu plus, mais encore une fois, je ne l’y obligeais pas.  

Jamais il ne s’était autant confié à quelqu’un mais en fin de compte, il se sentait soulagé de le faire parce que ce quelqu’un actuellement s’appelait Prudence Rothschild et il s’agissait de la fille qu’il aimait donc il se devait de tout lui confier. Il ne voulait vraiment plus de secrets entre eux donc après l’avoir embrassée afin de prendre son courage à deux mains, il lui avait avoué les raisons de sa peur. Sa petite amie lui serra plus fortement avant de se rapprocher un peu plus de lui et lui demander de quoi il parlait et si c’était liées à la claustrophobie. « Ne sois pas désolée ma Princesse. C’est moi qui ait voulu qu’on se fasse la Maison… Sinon Oui… Et on a diagnostiqué que j’étais claustrophobe mais pas tout le temps »

« Ne sois pas désolée ma Princesse. C’est moi qui ait voulu qu’on se fasse la Maison… Sinon Oui… Et on a diagnostiqué que j’étais claustrophobe mais pas tout le temps » Il trouvait le moyen de s’excuser, alors que ce n’était pas de sa faute. « C’est pas grave. » Me hissant sur la pointe des pieds, je déposais un baiser sur ses lèvres. « Ça veut dire que ce n’est pas une claustrophobie aiguë. C’est déjà ça » disais-je avec tendresse. Je n’avais vraiment pas l’habitude de me comporter de cette manière. Aussi, je me surprenais moi-même. « On y va ou tu préfères quelque chose de plus calme ? »   

Pourquoi s’excusait-il toujours à ce point en ce moment ? C’était comme s’il se reprochait de quelque chose, mais quelle était donc cette fameuse chose ? Seul Dieu le savait normalement, qu’importe, il se sentait mieux maintenant qu’il avait tout dévoilé à sa petite amie. Elle lui répondait que ce n’était pas grave avant de l’embrasser tendrement, baiser qu’il lui rendit avec autant d’intensité. Elle prononça des mots avec une telle tendresse qu’il en fut légèrement surpris. Il la prit dans ses bras avant d’enfouir son visage dans son cou restant ainsi quelques secondes tandis qu’elle demandait s’il y allait ou s’il préférait quelque chose de plus calme. « Non allons-y. Je veux faire toutes les attractions avec toi-même celle-ci. Allons-y » parvint-il à dire avec sourire tout en lui serrant tendrement la main.