TG FREESTYLE ✏ Let's lose our minds

J'avais finalement décidé d'agresser Roxanna avec tout ce que je tenais. Directement, j'étais partie me cacher derrière une voiture, pensant qu'elle allait se venger mais ce n'était même pas le cas. Je soupirais de soulagement. Sauf qu'au même moment, je sentais quelque chose me frapper sur le côté. Je lâchais un petit cri, voyant que j'étais toute rouge. Je me tournais alors et repéra le sourire satisfait de Diego. Oh celui-là! Je lui lançais un regard noir avant de courir vers le stand pour me munir de nouvelles munitions. Et à l'attaaaaaque! Je les jetais donc tous sur mon colocataire. Il l'avait cherché après tout.

(j'suis tout autant perdu, et j'ai l'affreuse flemme de tout lire )

Alors que tu t'apprêtais à répondre à ce jeune homme, Devyn, une bombe d'eau atterrit sur le pied alors que tu ne t'y attendais même pas. Le visage surpris, tu te tourne vers une jolie demoiselle Olympe qui te regarde, tout sourire, s'amusant de toi d'un simple oups. Oups ? dis-tu en attrapant à ton tour, le regard amusé de vengeance une bombe d'eau, t'apprêtant à lui lancer sur son tee-shirt déjà bien trempé. Finalement, tu te ravises devant son imploration de l'aider à colorer un autre type, Emrys. Du bout des doigts, tu attrapes un ballon d'eau mais la scène sous tes yeux est bien trop rigolote pour que tu n'intervienne. Des chatouilles, puis de l'eau, puis de la poudre verte. Devyn lui était intervenu. Et puis tout s'enchaîna et tu n'avais pas bougé tes fesses de la table. En fait si, tu t'étais décalé d'un pas sur le côté pour éviter d'être visée. Finalement, tu décides de rentrer dans le tas et d'envoyer ce ballon d'eau. Sauf qu'Olympe avait filé, Devyn aussi.. le pauvre Emrys reçu le ballon en plein dans les jambes. Pas d'bol. Je suis là ! fit-elle en agitant les bras à l'intention de Devyn qui semblait la chercher après avoir jeté un regard désolé à Emrys et haussé les épaules timidement.

Alors que je laisse tranquille ma première proie et jolie découverte (Olympe), je suis tout heureux parce que je découvre beaucoup plus de personne depuis que je me suis ouvert. Là, je la quitte et me balade tranquillement jusqu'à des munitions ; couleurs rouges, couleurs vives, petites eaux. Hop, je pars à la recherche d'une proie tel un tigre le ferait et je cherche bien sur un solitaire. Quel n'est pas ma surprise lorsque j’aperçois ma chère meilleure amie, Roxanna, enfin seule entrain de chercher sa proie ! Je cours vers elle en essayant de me la jouer petit chat tout fou, tout discret et je lance une bombe rouge : CESTLATOUTALE ... tou es trop sexual ma roxxyyyy ... avais-je dit en me moquant d'elle tout en venant lui faire des câlins tout tremper de la tete au pieds.

L'apocalypse en version humide et colorée était tombée sur le parking d'Harvard, et tu ne t'en remettais pas. Tu en avais même du mal à retrouver Jackie alors que vous étiez encore côte à côte il y a quelques instants. Sans doute l'adrénaline de cette petite bataille t'avait fait te déplacer plus que tu ne l'avais pensé... Toujours était-il qu'il fallut qu'elle agite les bras et t'appelle pour que tu la voies et ne retourne vers elle. ça va, tu as conservé ta chevelure poussin et moi mes bandes, tout roule !

Devyn se retrouva à nouveau à tes côtés tandis que les autres continuaient de se jeter de l'eau et divers poudres colorés. Le bitume du parking était un véritable arc-en-ciel. Ne parlons pas des pauvres voitures qui se trouvaient juste à côté. Elles se sont un peu effacés tes bandes.. attends.. Tu attrapes un petit sachet de poudre orange et humidifie ton doigt sur ton tee-shirt avant de redessiner doucement les jolies bandes oranges qui décoraient son visage. Voilà ! T'es parfait comme ça. Tu lui souris après avoir sautillé sur place et reposé le sachet de poudre orange.

Tu étais bien là, avec Jackie, assis contre la table de munitions pendant que les autres se couraient derrière. Là, au moins, vous étiez relativement au calme. Te tournant vers la jeune femme lorsqu'elle se remit à parler, tu haussas les sourcils lorsqu'elle te dit que tes bandes avaient en partie disparues, ce qui était bien dommage. Après tout, tu avais tout fait pour en prendre soin, et tu pensais réellement que cela aurait pu fonctionné, hélas sans succès Tu n'étais pas un grand maître es bandes de poudre, le grand drame que voilà. Tu la laissas même te les redessiner, avant de la fixer.Pour toi, ça va, ça a bien tenu, tu es toujours aussi chou comme ça.. Oui, tu retournais un compliment qui datait, mais c'était toujours mieux que rien, non ?

A vrai dire, les bandes sur son visages ne s'étaient pas réellement effacées. Elle n'avaient même pas bougées. Mais c'était pour toi une petite occasion de te rapprocher de lui. Tu parles d'une technique aussi, lui dessiner des bandes sur le visage. Woowoo ! D'un côté, ça venait d'accentuer la couleur orange fluo et ça lui allait beaucoup mieux, tu étais fière de toi parce qu'il était top canon avec ça sur la tronche. Heureusement que toi ça n'avait pas bougé, en même temps.. tu n'avais pas beaucoup bougé. Merci bien ! fis-tu en repositionnant tes cheveux derrières tes oreilles. Dis moi, comment ça s'fait que je ne t'ai jamais vu à la Lowell House ? Il ne t'avais pas dit qu'il était chez les Lowell, tu n'en étais même pas sûre. Tu ne savais même pas s'il était étudiant. Mais il avait une tête à être chez les Lowell - peut-être l'effet bandes oranges sur les joues - alors tu avais tenté, espérant ne pas te tromper.

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Je marchais dans le secteur depuis une bonne vingtaine de minutes déjà. Au début, c'était calme, puis des cris et des rires commencèrent à s'élever. De nature curieuse et pas gênée pour le moins du monde, je décidai de me diriger vers la provenance de ce brouhaha, soit dans le parking de l'université, qui était d'ailleurs, immense. En y arrivant, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une bataille d'eau et de... peinture en poudre. Waouh, y'en a qui s'amusaient ici... J'allais repartir lorsque je sentis un truc m'éclater et m'asperger de plein fouet dans le dos. J'étais pleine d'eau! Je me retournai en fronçant les sourcils en découvrant Marshall devant moi. '' Toi... ! '' J'étais restée bête, mais je finis par éclater de rire. Sans même attendre, je voulais me venger, alors j'attrapai un ballon et le lançai en plein sur son torse. Il explosa de suite! Tiens, ça!

Jackie semblait coquette, et c'était bien une caractéristique féminine qui pouvait t'amuser. Pensait-elle réellement que replacer ses cheveux aurait une quelconque influence ? Ah, que tu avais du mal à les comprendre... Mais cela ne faisait rien. Sa question, par contre, était bien plus intrigante : pourquoi te pensait-elle chez les Lowell directement ? Peut-être parce que je ne suis pas de la maison ? Tu avais esquissé un léger sourire, avant de continuer ta réponse, car elle n'avait cependant pas eu totalement tort. Par contre, je compte y entrer à la rentrée, c'est la maison me correspondant le plus. Tu es chez eux toi ?

Comme quoi les apparences étaient toujours trompeuses. Il venait, avec un sourire ravissant, de suggérer qu'il ne faisait peut-être pas partie de la même confrérie que toi. Tu arqua un sourcil, attendant la suite. Bah ouais, t'avais visé en plein dans le mile. D'un autre côté, tu l'aurais mal vu chez les Winthrop par exemple.. Ou chez les Eliot. Quoi qu'il avait une bonne tête de richouille quand même. Bref, analyser les gens c'était pas ton dada, mais t'étais quand même contente d'avoir vu en lui un artiste. Excellent choix ! Tu pouvais pas tomber mieux ! Tu lui souris, avant de reprendre. J'suis chez les Lowell depuis sept ans.. et tellement j'm'y sens bien, plutôt que d'aller vivre mon rêve à Los Angeles, j'me retape une année avec les violets ! Tu lèves les pouces en l'air, un sourire ironique sur les lèvres. Ca te faisait chier d'avoir louper tes exams et de devoir faire une année supplémentaire à Harvard.. Le poste qui t'attendait si tu obtenais ton diplôme ne t'attendrait certainement plus l'année prochaine. Zut. J'pense quand même quitter la maison, j'ai un ami qui me prête un appartement donc j'en profite. Dommage, on s'verra pas beaucoup. Tu fais une petite mou, avant de relever les yeux et de lui faire un sourire des plus malicieux. Tu n'sais pas ce qui te prenait, mais ça te prenait.