TG FREESTYLE ✏ Let's lose our minds

Tu étais tout de même surpris qu'elle ait déjà eu l'idée de ta maison rien qu'en te voyant. Était-ce si évident, avais-tu la dégaine d'un artiste ? Il ne te semblait pas pourtant, le qualificatif le plus souvent utilisé étant "coincé"... et les artistes n'étaient généralement pas des coincés de la vie. Mais c'était peut-être parce qu'elle faisait partie des Lowell, elle savait peut-être voir de futures recrues, non ? 7 ans qu'elle y était... Elle devait savoir ce qu'il fallait pour y entrer. Le fait qu'elle fasse une année supplémentaire par envie t'étonna cependant... jusqu'à ce que tu comprennes que ce n'était pas réellement un choix, plus une obligation. Tu ne pouvais que compatir, surtout que cela semblait être sa dernière année. Ouille, désolé alors. Pas trop dur à avaler ? A ton avis idiot ? Tu aurais accepté sans soucis de redoubler toi ? Non, alors tu ferais mieux de te taire une bonne fois pour toute. Mais tu fis tout de même un peu la moue alors qu'elle n'annonça qu'elle allai sûrement en partir pour déménager en ville, semblant même regretter qu'elle ne puisse pas te voir aussi facilement. Tu ne savais pas comment le prendre, donc tu le pris... à ta manière. Oh, au pire, le campus est grand, on s'y verra bien.Tout en gentillesse et délicatesse quoi.

Iris se retourna et j’affichai un grand sourire en voyant que c’était elle que j’avais touché. '' Toi... ! '' Je m’emparai rapidement d’un ballon de poudre colorée, mais elle me devança d’un ballon d’eau sur le torse. J’éclatai de rire avant de me jeter sur elle, lui balançant la peinture en plein sur la tête. « Prend ça chérie! »

'' T'as pas l'droit! '', dis-je en riant après avoir fait mine de bouder. En une fraction de seconde, je me ramassai avec les cheveux remplis de peinture en poudre. Raaaah! Pourtant, j'allais pas me laisser faire et puis, pourquoi pas s'amuser un peu? Je m'armai de bombes d'eau et de ballons de peinture en poudre et les lui lançai un à un, soit trois en ligne. '' T'es pas mal comme ça... Ça te donne enfin un style! '' Ouais, j'aimais bien le faire chier, le provoquer un peu quoi. Parce que c'était Marshall, quoi.

'' T'as pas l'droit! '' Ah non? Et qui a dit que je n’avais pas le droit? Mais elle riposte rapidement la petite brunette et PAN je m’en prend plein la gueule, sans pouvoir m’empêcher de rire. Ouais, j’ai bien fait de venir ici. '' T'es pas mal comme ça... Ça te donne enfin un style! '' Je ris de plus belle, m’approchant d’elle comme un prédateur et la prend subitement dans mes bras, collant son corps au miens et ainsi la marquant de toute cette poudre que j’ai sur le corps. « Tiens comme ça on partage un style unique! » que je lui susurre à l’oreille

"Tu manques pas une occasion d'me toucher, vilain! Je sais qu'tu m'veux...", dis-je en lui accordant un clin d'oeil, alors qu'il se serrait contre moi pour me partager toute la peinture qu'il avait sur lui. Je rigole en prenant un autre sachet de peinture en poudre que je met dans mes mains, puis je viens attraper une fesses à Marshall en souriant, pour le provoquer toujours. Maintenant, il est même coloré sur le cul!

"Tu manques pas une occasion d'me toucher, vilain! Je sais qu'tu m'veux..." Dans le mile ma belle! Mais j’suppose que ça prend pas la tête d’un génie pour comprendre ça, pas vrai? Iris prend une nouvelle balle de poudre et vient l’écraser sur ma fesse. Oh, vraiment? « T’es certaine que t’es prête à jouer à ça avec moi? » Je souris à nouveau, prend un ballon d’eau et vient l’écraser directement sur sa poitrine que je ne me gêne même pas pour palper ensuite.

J'avais un poste en or qui m'attendait dans la boîte que je rêve d'intégrer depuis que j'ai six ans et qui me passe sous le nez parce que je n'ai pas réussi ces foutus examens pour lesquelles je me suis donnée comme une malade toute l'année, en oubliant presque de vivre. Non, c'est vraiment passé comme une lettre à la poste cette nouvelle, je t'assure. T'avais serré les dents tout du long, pour enfin finir ta phrase sur un ton plus qu'ironique. C'était dur à avaler, mais tu n'avais pas encore réalisé. La preuve, tu étais là à papoter avec cet homme. En réalité, tu avais préféré rejoindre le petit moment festif plutôt que de rentrer à la Lowell House et te morfondre pendant des heures sur ton petit lit, insultant quiconque t'adresserait la parole. Alors là, tu t'étais enfermée dans une petite bulle qui éclaterait dès que tu quitterais le parking. Face à sa réponse, tu esquissas un sourire en coin, t'approchant un peu plus du garçon à petits pas. J'espère oui. Au pire, je passerais plus souvent à la LH que je ne l'aurais pensé.. dis-tu en haussant les épaules, innocemment.

Effectivement, cela avait été difficile à avaler apparemment. Ne pas pouvoir aller dans la société de ses rêves juste à cause d'une année à redoubler, cela devait faire très mal. Tu ne pouvais pas dire que tu comprenais, car tu ne l'avais jamais vécu. Tu n'avais jamais redoublé une seule année de ta vie, et tu n'avais pas d'attente particulière pour la suite, ne planifiant pas réellement ton futur professionnel. Comment le pourrais-tu, de toute façon, en étant dans l'Art ? Désolé de la question alors.. Voilà, il te fallait bien calmer le jeu quoi. Mais elle semblait au moins relativiser en ce moment même où l'on parlait des Lowell, ta potentielle future maison. C'est vrai qu'il était dommage que vous n'alliez que vous croiser finalement, mais tu ne cherchas cependant pas à saisir le petit sous-entendu... que tu ne captas même pas de toute façon. Je serai content de te voir en effet.

Il était désolé de la question, mais finalement tu avais réussi à penser à autre chose assez rapidement. Les visites que tu feras à la LH pour voir plus souvent le garçon. Lorsqu'il te dit qu'il serait aussi content de te voir, tu roulas doucement des yeux, un sourire en coin. Soit il comprenait rien à tes petites allusions, soit c'est toi qui n'était vraiment pas douée. Tu savais pas pour quoi opter, mais quoi qu'il en soit tu te dis qu'il fallait que tu passes à la vitesse supérieur. Alors, en t'approchant doucement de lui, tu fis semblant de te tordre la cheville - tellement t'avais l’habitude d'être maladroite, ça ne pouvait que sembler réel -, te rattrapant à lui. Une main sur son torse, l'autre sur son épaule. Puis, tu ne bougea pas quelques instants, avant de te relever tout doucement, ta tête juste en dessous de la sienne. Merci. T'aurais pas été là, j'crois que j'ressemblerais à une crêpe.. une crêpe jaune. Ta main qui était sur son épaule se posa sur une mèche de tes cheveux avec laquelle tu te mis à jouer, l'entortillant tout autour de ton doigt. L'autre main, sur son torse, elle était bien où elle était.

Pourquoi roulait-elle donc des yeux lorsque tu dis que tu serais heureux de la revoir ? N'était-elle pas d'accord finalement, malgré sa demande ? Ce n'était pas si grave que cela pour toi, tu la connaissais à peine après tout... Mais tu ne comprenais jamais ce genre de situations. Tu n'eus cependant pas le temps de lui poser la question qu'elle voulut s'avancer vers toi et tomba. Heureusement que tu étais là, effectivement, vu qu'elle réussit de justesse à se rattraper à toi, grâce à ta chemise et à ton épaule plus précisément. Tu étais soulagé cependant, cela serait dommage qu'elle se fasse mal aussi bêtement. Tu l'aidas d'ailleurs un peu à se relever, tant bien que mal sachant qu'elle t'avait écrasé une épaule tout de même. Tu me diras, une crêpe, c'est généralement jaune, non ? Par contre, tu avais un peu de mal à comprendre pourquoi elle s'amusait avec tes cheveux, et qu'elle gardait cette main contre ton torse. Cela te mettait un peu mal à l'aise, même si ce n'était pas forcément déplaisant. Bon, ok, tu pris une teinte légèrement colorée avant de réussir à parler, d'un ton assez peu assuré. Tout va bien Jackie ?. Tu aurais pu reculer cela dit, mais tu n'osais pas, ne sachant la réaction qu'elle aurait... et si elle pouvait t'expliquer pourquoi elle faisait ça, cela pourrait t'aider à comprendre tout de même.