(+) Quand l'amour est plus fort que la raison w/ Elisandra

« Il faut croire que j’ai encore quelques secrets pour toi » répliquais-je avec un sourire séducteur à moins que cela ne soit cette ambiance liée à notre mariage qui me conférait une humeur plus libérale. « Il faut croire que nos cerveaux sont siamois » plaisantais-je au sujet de notre envie commune d’avoir une petite fille puis, nous saluâmes rapidement le petit comité avant que je ne me tourne vers elle. « Prêt ! Nous pouvons y aller. Xavier, vous pouvez appeler Mona pour faire garder Archi ? » lui demandais-je tout en tirant ma femme par la main.

« Tu sais que j’ai hâte de les découvrir tous ? » En espérant qu’Elisandra soit également encore capable de le surprendre car il n’y avait pas de raison de faire dans le sens unique. « J’appelle tout de suite Mademoiselle Mona pour y veiller Monsieur Holmes » lui assura Xavier avant que la jeune femme ne lui fasse une bise sur la joue pour mieux suivre son mari. « Tu sais que je t’ai toujours trouvé super sexy en pilote ? Garde ton uniforme une fois qu’on sera arrivés, je veux te l’enlever moi-même ! »

« Dois-je craindre que tu m’attaches et que tu m’interroges jusqu’à ce que je craque ? » répondis-je avec un léger sourire avant de saluer tout le monde et surtout de donner des instructions à Xavier car autant le dire, Archi s’était habitué à Mona depuis le temps et l’appelait même mamie Mona. « Donc j’en conclue qu’il faut que l’on rentre à la maison pour que j’enfile l’uniforme? Je n’ai pas porté ce truc depuis que j’ai été diplômé »grimaçais-je car je n’étais pas un grand fan des costumes, je dois bien l’avouer.

« Tu me prêtes de ces réflexes violents sérieux ! Même pas vrai, je vais te torturer tout en douceur d’abord… » fit-elle en lui tirant la langue pour mieux éclater de rire à ses propos, surtout maintenant qu’elle était soulagée de savoir Archie entre de très bonnes mains. « Si tu veux pas le mettre c’est pas grave, t’es sexy avec ou sans » répondit-elle en ponctuant ses paroles d’un clin d’œil.

« Hum peut-être que je te connais et que je sais que tu ne rendras pas les armes tant que tu ne m’auras pas fait tout avouer »plaisantais-je avant de secouer la tête. « Cela ne me dérange pas si tu as envie que je le porte et puis de tout de manière, il faut que l’on rentre pour que tu puisses te changer. Tu ne vas pas rester dans ta robe éternellement. Ce n’est pas très confortable pour rester dans le cockpit » la taquinais-je avant de l’embrasser.

« Tu adores que je te torture à ma manière, ose prétendre le contraire ! » Disons que les gémissements d’Hippolyte parlaient pour lui, et quand bien même souhaiterait-il lui mentir, Elie connaissait déjà la vérité. « Vrai, tu marques un point… tu veux que je m’habille comment, dis-moi ? Si tu mets ton uniforme spécialement pour moi, faut bien que je te rende la pareille quand même ! » répliqua-t-elle non sans l’embrasser à son tour au passage, ayant un mal fou à se défaire de ses lèvres.

« Je ne ferais pas l’affront de prétendre le contraire, tu serais encore capable de te mettre en tête de me prouver que tu as raison et là, nous serions pas près de décoller » rigolais-je doucement pour mieux réfléchir à la tenue qu’elle pourrait mettre. « Eh bien, j’aime beaucoup la petite robe noire que tu as dans l’armoire alors je serais pas contre de te voir la porter »avouais-je. Après une robe blanche, une robe noire… C’était toute une logique dans ma tête.

« Pas faux… après tout, tu sais quand je commence mais rarement quand je termine, pas vrai chéri ? » le provoqua-t-elle doucement en frottant tendrement son nez au sien façon bisou eskimo. « Je vois tout à fait la robe dont tu parles ! Va pour cette dernière alors… on sera bientôt à la maison alors tu auras tout le loisir de me voir avec jusqu’à la piste de décollage mon ange ! »

« Oui… Alors vaut mieux se la jouer prudents et attendre d’être sur l’île. A ce moment-là, tu pourras me torturer autant de temps que tu voudras » lui affirmais-je avec un sourire attendri. L’avantage d’avoir parlé de nos tenues, c’est qu’à peine étions-nous à la maison que nous nous changions, préparant notre sac mais surtout, câliner notre fils que Mona ne tarda pas à venir chercher. Une heure et demie après notre mariage, j’allumais les moteurs de mon jet privé, ma femme sur le siège passager. « Tu veux jouer aux hôtesses de l’air ? »lui demandais-je tout en attendant l’autorisation de décoller par la tour de contrôle.

« Je compte bien ne pas te faire quitter mes bras là-dessus tu peux compter ! » fanfaronna-t-elle à moitié pour mieux le suivre en vue des derniers préparatifs, s’assurant bien évidemment qu’Archie soit bien aux mains maternelles de Mona avant de se rendre à la piste de décollage, où le jet privé d’Hippolyte les attendaient bien sagement. « Je sais pas trop comment on fait à moins que tu n’aies besoin d’un rafraîchissement mon Commandant ?? »