(+ Caleb) Dessert, vous avez dit dessert ?

« C’est vrai ? J’adore faire criser tes prétendantes, j’avoue » ajouta-t-elle dans un sourire provocateur on ne peut plus vif avant de s’asseoir confortablement sur les genoux de Caleb, qui la fit frissonner en frôlant son séant au travers de sa jupe. « Je vois bien mieux, vous êtes parfait Monsieur Weyss, très prévenant ! Vous avez l’air d’avoir une belle collection en plus de posséder des genoux confortables » avoua-t-elle d’une voix sensuelle pour mieux murmurer plus discrètement : « il y a autre chose que j’aimerais bien tenir entre mes mains, également… » fit-elle en frôlant l’entrejambe de son mari de sa main libre, toujours très discrètement.

Je souriais, amusé. Elle pouvait faire criser toutes les femmes de la planète si elle le désirait, je n’allais pas me priver de ce spectacle des plus alléchants. « Mes genoux vous en remercie Miss O’Donoghue mais appelez-moi donc Caleb »lui demandais-je non sans caresser sa cuisse le plus discrètement possible alors que je faisais mine d’être bien concentré même si des yeux avertis auraient pu remarquer mon léger tressautement quand Thais se mit à effleurer mon entrejambe. « Laisse-moi deviner, cela commence par Ju et ça termine par nior ?! Remarque, il y a un endroit que j’aimerai bien taquiner à mon tour »murmurais-je à son oreille. « Cette œuvre devrait vous intéresser mais il est assez ardu de la trouver. Il y a beaucoup de demandes pour ce tableau »

« Je vous appellerai Caleb uniquement si vous m’appelez Jenny. C’est à prendre ou à laisser Monsieur Weyss » fit-elle en goûtant les joies de l’ultimatum coquin, chose qu’elle n’avait jamais expérimentée avant aujourd’hui. Dieu que c’était délectable… « Tu as tout compris et d’après ce que je sens, tu n’es pas insensible à mes arguments » reprit-elle à voix basse pour mieux poursuivre sa caresse au travers de son pantalon, non sans jouer avec le bouton de ce dernier pour le provoquer. « Y aurait-il un moyen pour que vous me mettiez une option dessus ? Je suis déjà folle de ce tableau » fit-elle en se mordillant la lèvre de façon sexy.

« Alors je vous appellerai Jenny » répondis-je avec un sourire séducteur comme si elle était réellement une femme que je convoitais –ce qui était ma foi le cas. Ce petit jeu de séduction n’était pas pour me déplaire et elle le comprit rapidement. Je ne restais pas en reste de mon côté, infiltrant ma main un peu plus loin sous sa jupe jusqu’à effleurer du bout des doigts sa féminité. « Ce petit jeu à l’air de te plaire, tu es toute trempée » murmurais-je d’une voix rauque avant de me racler la gorge. « Cela va être difficile Jenny, il faudrait payer un acompte de départ et.. » continuais-je avant d’entendre trois coups à ma porte. « Caleb… J’ai l’impression que la photocopieuse est bloquée ! » tenta ma collègue et je lui lançais un regard peu amène. « Je suis en rendez-vous, cela ne peut pas attendre ? »

« A la bonne heure Caleb » dévoila-t-elle un regard de braise comme si Thaïs se réincarnait en déesse de la séduction, elle qui était si gênée et timide d’ordinaire. Autant dire qu’elle ne serait jamais capable de se lâcher avec quelqu’un d’autre que son mari… « Tu n’imagines pas à quel point il me plaît mais ça a l’air d’être le cas chez toi aussi ! » fit-elle remarquer avant de se tourner vers Caleb et de murmurer : « oh et il n’y a pas moyen que je vous face une avance à vous… et rien qu’à vous ? » tenta-t-elle pour mieux soupirer face à l’essai d’intrusion de la stagiaire. « Monsieur Weyss viendra à votre secours s’il y a besoin de la photocopieuse, pour leur notre négociation ne peut pas attendre car je suis pressée ! »

« C’est le cas… Je suis déjà particulièrement tendu »murmurais-je avant de me retenir de rire en la voyant jouer son rôle à la perfection. Heureusement qu’elle négociait avec moi sinon j’aurais du souci à me faire ! « Eh bien, cela dépend Jenny, voyez-vous, il vous faudra vous montrer très convaincante » déclarais-je d’une voix suave avant d’être interrompu mais rapidement Thaïs comme moi, renvoyons l’impudente dans ces buts. « Bon sang, elle me lâchera jamais !.... Pardonnez ma collègue pour son intrusion où en étions-nous ? » lui demandais-je alors que subtilement, je glissais mon index en elle, en mimant l’acte sans la quitter du regard, la défiant de rester stoïque.