(+ Caleb) Dessert, vous avez dit dessert ?

« Hey tu ne m’as pas battue, je suis en un seul morceau amour de ma vie tu sais ! » s’exclama-t-elle en embrassant le bout de son nez, sa joue puis ses lèvres pour le rassurer sur le fait qu’elle allait bien et que Caleb n’avait donc aucun souci à se faire. En revanche, elle apprécia particulièrement le moment durant lequel ils se rhabillèrent, s’offrant des caresses d’une rare tendresse et un véritable torrent de baisers. « Je suis toujours décoiffée avec toi… je vais finir par de plus me coiffer du tout ! » rigola-t-elle non sans réclamer un tendre câlin au passage.

« Tu seras toujours aussi belle à mes yeux même pas coiffée » rigolais-je en l’attirant dans mes bras pour un câlin. N’empêche, il fallait que j’apprenne à maitriser ma passion lorsque nous faisions l’amour car je ne l’avais pas battu mais bon, elle allait conserver la marque de mes doigts pendant une petite heure au moins. « Je crois que nous avons baptisé mon bureau…Dis-moi, tu veux bien me rendre un service, si elle te dit, au revoir Miss O’Donoghue… Dis-lui, non mon nom est Thais Weyss… J’ai envie de voir sa tête se décomposer » plaisantais-je.

« Heureusement car comme ça, je ressemble encore plus à un épouvantail tu sais ! » rigola-t-elle de bon cœur pour mieux ronronner littéralement entre les bras de Caleb. Qu’est-ce qu’elle pouvait s’y sentir bien et en sécurité, il n’avait tout bonnement pas idée. « Serait-ce que tu deviendrais sadique avec cette pauvre Clarisse ? Avant de rentrer, je peux chercher quelque chose pour faire à manger ce soir, aussi… tu aurais envie de quelque chose, dis moi tout amour de ma vie ! Je te rassure tout de suite, je prends juste quelque chose en passant et je rentre ! »

« Cela tombe bien, j’aime les épouvantails blonds »plaisantais-je en parsemant son visage de baisers pour mieux réfléchir à sa question. « On pourrait faire un petit apéro dinatoire ? Qu’est-ce que tu en penses ? Il suffit de prendre quelques cochonneries sympathiques… Ce soir, je me sens d’humeur conciliante et puis, tu as mangé pas mal de légumes cette semaine donc tu as le droit de faire quelques écarts ce soir » répondis-je avant de pencher la tête sur le côté. « Concernant cette nana, ouais, je suis un peu sadique mais en même temps, elle me casse les couilles »

« Ton épouvantail blond t’aime tout fort, fort, fort !! Je vais aller faire deux ou trois courses pour cet apéritif dinatoire, alors… » fit-elle en lui offrant un dernier baiser d’une rare passion pour mieux esquisser un petit clin d’œil taquin avant de quitter le bureau de Caleb. Effectivement, quand la fameuse Clarisse la salua en l’appelant par le nom qu’elle avait énoncé en entendant dans la galerie, elle répliqua comme promis à Caleb : « à vrai dire, mon nom est Thaïs Weyss, mademoiselle… et ne collez pas trop mon mari sinon je risque de revenir et il ne vaut mieux pas que vous m’y poussiez… » fit-elle avant de quitter la galerie pour mieux aller chercher de quoi leur faire un apéritif en bonne et due forme, attendant Caleb devant la porte avec une pinte de bière allemande fraîche une fois qu’elle eut entendu la voiture se garer devant la maison. Pour l’occasion, Thaïs avait même revêtu son petit tablier lui donnant des airs de véritables épouses. « Bonsoir mon amour… ça s’est bien passé la fin de ton après-midi ? »

« Ton Zorro t’aime tout autant chaton » lui souriais-je avant de me retenir de rigoler quand quelques instants plus tard, après un baiser des plus passionnés, elle remis à sa place ma collègue et la tête qu’elle fit à ce moment-là était juste impayable. Le reste de l’après-midi fut assez calme, je pris d’ailleurs le temps de discuter avec mes mariées préférées avant de retourner à mon bureau où Clarisse me laissa en paix. Amen mon frère. Il me tardait tant de rentrer à la maison que je quittais la galerie bien dix minutes avant sans trop craindre des remontrances et quand bien même mon patron m’en ferait… Cela me laisserait totalement de marbre. « Hey bonsoir ange de ma vie » saluais-je ma femme qui m’attendait avec une pinte de bière à la main. « Oui c’était parfait grâce à toi… Que me vaut cet accueil ? » lui demandais-je non sans l’embrasser avec tendresse.

« Ange de ta vie, graouh j’adore ! » s’exclama-t-elle avant de lui tendre la pinte de bière bien fraîche. « Allemande, bien sûre ! Et rien de spécial, j’avais envie de te faire plaisir alors j’ai tout préparé pour un apéro dinatoire aux chandelles ! » Thaïs avait dressé une table aux petits oignons, fait toute une décoration de plusieurs assiettes de nourriture avec beaucoup de goût, preuve que si elle ne savait pas cuisiner, elle avait quand même du goût. « L’autre andouille ne t’a plus emmerdé j’espère ? »

Je souriais, heureux d’être accueilli de la sorte par ma femme qui visiblement, c’était donné beaucoup de mal pour nous préparer une soirée aux petits oignons. « Tu sais que tu es un amour d’épouse ? J’en connais plus qu’un qui tuerait père et mère pour avoir une femme aussi merveilleuse que toi à leurs côtés » répondis-en buvant une gorgée de bière. Un délice ! Une pure allemande comme je les aime. « Non, elle s’est retranchée dans son bureau et je ne l’ai pas vu de l’aprem. Tu sais que j’ai adoré ta manière de la rembarrer ?! J’ai bien cru que j’allais te courir après pour te refaire l’amour tant tu étais graou » plaisantais-je en glissant mon bras autour de la taille pour aller m’asseoir avec elle dans le salon.

Thaïs n’était pas peu fière de ce travail lui ayant demandé un certain temps, il fallait dire ce qui était, mais plus encore de la réaction de Caleb en le voyant. « Père et mère carrément ? Rhoo n’exagère pas, ce n’est même pas moi qui ai cuisiné ! Tu me fais des plats bien plus délicieux que ça… » fit-elle remarquer pour ne pas enlever au bel allemand tout son talent en matière de merveilleux époux. « Oh mais moi ça ne m’aurait pas déplu, dommage ! Puis je t’avais dit que j’allais faire pipi pour établir mon territoire, c’est ce que j’ai fais et la preuve, c’était efficace… » fit-elle valoir avant de lui voler un baiser on ne peut plus tendre une fois assise sur le canapé.

« Ce n’est pas qu’une question de cuisiner. Tu t’es donnée du mal pour nous préparer cette soirée et même si ce n’est pas toi qui as cuisiné, tu as quand même mis du soin dans la présentation etc. Ne t’enlève pas du mérite chaton » rétorquais-je non sans déposer un baiser sur sa joue. Thais avait pris du temps pour organiser tout cela, allant même jusqu’à m’attendre avec une bière. Je crois que dans le genre épouse parfaite, elle se posait en championne. « Oui, tu es la meilleure et c’est efficace… Crois-moi, cela ne m’aurait pas déplu non plus mais fallait que je bosse un peu »rigolais-je avant de m’asseoir et de l’attirer sur mes genoux. « Je te veux dans mes bras »