Socrathina ~ So happy to see you here !

Jusque là, tout se déroule à merveille... Je suis rarement allée chez un homme si poli avec moi et j'en suis très flattée. Remarquez, je suis jamais allée chez un homme mûr. Donc ceci explique peut-être cela... Je me suis assise à califourchon sur lui, il pose ses mains sur mes hanches et il semble hésiter à dire quelque chose. Je le regarde en souriant et en caressant doucement sa nuque du bout des doigts. Il me dit que je lui plait et je souris encore plus tout en me penchant sur lui pour l'embrasser doucement, avant de lui répondre : [/b]"Tu me plais aussi Socrate...[/b] Après quoi, je ne peux m'empêcher de l'embrasser encore, comme si ces mots étaient une autorisation pour moi à aller plus loin. Je passe mes mains sur son torse, au dessus de sa chemise, et je commence à déboutonner deux de ses boutons tout en l'embrassant encore.

Elle me plaisait, je lui plaisais. C'était simple, mais quelque chose me bloquait. On ne connaissait pas du tout, elle était élève en plus. Bon, c'était la fin de l'année mais peu importe. Elle m'embrassait, et elle commença à déboutonner ma chemise. Et, je me laissais faire. Je me prêtais au jeu et j'enlevais le haut qu'elle portait. Elle était vraiment top. Je reposais mes lèvres sur les siennes, et je me laissais guider par mon instinct seulement. Je n'étais pas du tout habitué à ce genre de situation.

J'analyse plus tellement ce que je fais. Comme si ça m'arrivait dans ces situations là... Je l'embrasse et ça fait tellement du bien de le sentir répondre à mes baisers... J'occulte de mon esprit tous mes problèmes sans trop de mal. Je crois que c'est presque aussi efficace que l'alcool. Mais nettement plus agréable ! Il m'enleve mon haut et je continue de déboutonner sa chemise. Je caresse son torse, et mes mains se retrouvent à nouveau dans ses cheveux, alors que je l'embrasse. J'ai envie d'aller plus loin, c'est sûr. Je suis le genre de femme assez entreprenante. Mais je le laisse décider de la suite des événements.

Elle était là à califourchon sur moi et en soutien gorge, moi je me retrouvais dominé par cette femme et à torse nu à mon tour. Elle me plaisait vraiment, mais je n'y arrivais pas. J'avais l'impression de dessaouler et de penser trop rapidement. Je devais tout stopper avant que cela ne dégénère. J'écartais légèrement la demoiselle afin de me lever et de remettre ma chemise. « Je-je... désolé, sérieusement... Je ne peux pas... », avais-je dit en bégayant. Ma timidité revenait, mais je n'arrivais pas à passer cet acte. Je lui tournais le dos, je n'avais pas envie d'affronter son regard.

Je l'embrasse en pressant mon corps contre le sien, essayant de faire les choses bien. Je veux pas qu'il me voit comme une gamine, je veux lui montrer que je sais ce que je fais. Mais soudain, il m'écarte et se lève pour remettre sa chemise en s'excusant. Il peut pas ? Il peut pas ?? Alors là. C'est bien la première fois qu'on me dit ça... Je reste comme une conne sur la canapé. J'attrape mon t-shirt et le renfile, les joues toutes rouges. Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? "Je...c'est... La différence d'âge ?" Je vois que ça pour expliquer ce revirement de situation. Je suis déçue, vraiment, encore plus qu'il me tourne le dos comme ça. C'est comme si y avait quelque chose qu'il voulait pas assumer... Donc je me lève et vient me poster devant lui, bras croisés et je le force à me regarder par un regard intense.

Je me sentais mal, trop mal. Je lui avais tourné le dos, je ne savais pas du tout quoi faire, je me sentais coupable. Mais coupable de quoi ? De perdre ma dignité ? Je n'arrivais pas à aller jusqu'au bout. Elle me demandait si c'était la différence d'âge. Athina s'était positionné face à moi, et me regardait. Nos regards se croisaient, et je n'arrivais plus à détourner le regard. Mes yeux voulait s'enfuir à tout vitesse. « J-je... attends... Non, pas du tout... Je... Je sais pas..», balbutiai-je alors. Je ne savais pas quoi dire... je baissais les yeux.

Y a anguille sous roche, c'est sûr. Il est peut-être gay, ou je sais pas... Peut-être qu'il a pas envie de moi en fait. Ca c'est carrément vexant pour moi. Vu ce qu'on a bu, dans un bar peu éclairé, me voir en pleine lumière l'a peut-être dégoûté de moi. Nan, mais jr suis pas degueulasse comme nana, merde ! Je sais faire les choses correctement, j'ai eu plusieurs amants dans ma vie et personne n'a jamais rien trouvé à redire. Pour là où on en était en plus... J'ai presque envie de pleurer tellement j'ai la honte. J'ai attrapé son regard, il semble gêné. En général, je pense que quand on jette une fille comme ça, on la vire de son appart après, non ? Lui il semble carrément mal à l'aise. Putain, mais quel est le souci ? "Socrate... Est-ce que c'est de ma faute ? Je... Je suis allée trop vite ? Je peux faire les choses plis lentement si tu veux." Je me suis rapprochée de lui et j'i posé mes mains sur ses bras, toujours en le regardant dans les yeux. Je me suis peut-être trop emportée, le fait que je mène la danse lui a déplu ? Je peux comprendre, mais je l'ai pas empêché de pendre les commandes, au contraire même...

Comment lui dire que je n'avais jamais eu de relations sexuelles avec une femme ? Comment lui faire comprendre qu'à trente ans passés je n'avais jamais touché le corps d'une personne du sexe opposée ? Je ne pouvais pas, mais je ne pouvais pas mentir, je mentais que trop rarement pour pouvoir tenter d'être crédible. Je bougeai ma tête négativement. « C'est pas ta faute.. ce ... c'est la mienne, je suis désolé vraiment », avais-je réussi à dire.

Je suis mal à l'aise, mais je veux comprendre... C'est mon petit instinct Quincy, je veux toujours aider les autres. Et visiblement, Socrate a un souci... Apparemment, ce n'est pas de ma faute, mais de la sienne. Ok. Mais là je le suis pas... C'est une histoire de principe alors ? Oh merde, maintenant je vais passer pour la salope qui essaie d'attirer les faveurs d'un homme, d'un professeur qui plis est ! Je suis encore plus honteuse et je baisse les yeux. Je voudrais m'en aller, mais je peux pas. Il faut que je comprenne. "Je te suis pas Socrate, qu'est-ce qui ne va pas ? Tu sais, tu peux me le dire, je te jugerai pas..." En fait, normalement, les gens me font confiance pour me raconter ce qui ne va pas. J'espère que ça va marcher avec lui...

Un long soupir, je passais ma main dans mes cheveux les poussant en arrière. Je ne savais pas vraiment où me mettre, je devais donner une fin à tout ça alors que la rouquine me questionnait sur ce qui n'allait pas. Encore une fois, je ne pouvais pas dire que j'étais puceau et que je n'avais eu aucune relation sexuelle avec une femme. Je préférais me taire et garder cela secret. « Je préfère que tu partes, Athina.... Désolé. », avais-je réussi à dire sans bégayer.