Socrathina ~ So happy to see you here !

J'apprécie marcher dans la rue comme ça aux côtés de Socrate. La nuit, j'adore ça ! Y a eu une époque où j'avais l'impression de voir plus la nuit que le jour et bizarrement, j'ai un peu l'impression de redevenir un être nocturne ces derniers jours. Ouais, quand je vous dis que ma vie craint sans Kit ! Mais là, je suis en charmante compagnie, très charmante même. Il rigole quand je lui demande s'il veut venir chez moi. Lui vit à Central Square. Comme Ruben. Bon, je vais pas éviter tous les endroits où j'allais avec lui non plus ! Il s'arrête pour me dire que je suis sexy. Je pique un fard et je reprends contenance en lui souriant. J'ai envie de faire quelque chose. J'hésite. Mais après tout, on s'en fout des conséquences non ? Alors je me mets face à lui et sur la pointe des pieds, je dépose délicatement mes lèvres sur les siennes. Je l'embrasse doucement et mets fi rapidement à ce contact pour jauger sa réaction. Je viens d'embrasser un prof !

En réalité, je ne tenais pas du tout l'alcool et je n'en buvais que très rarement. Pourtant, j'avais eu envie de me lâcher ce soir et boire était un bon moyen pour se libérer socialement, tout le monde le savait. Alors, j'avais bu. Et là, je venais de dire à une élève qu'elle était tout simplement sexy. Un mot cru. Je n'avais jamais qualifier une fille de telle. Je venais juste de le faire. Ma réponse ? Un baiser. Ouais, elle m'embrassa. Court laps de temps. Mon corps était brulant de désir et mon coeur battait la chamade, c'était bon d'embrasser. Je n'en avais pas souvent l'occasion. Elle s'arrêta, et nous nous regardâmes. « Je... j'ai.. euh... », tentais-je de dire. Oh et puis zut ! De mon bras droit, je pris la taille de la rousse et l'approcha de moi, je l'embrassais. Merci whisky !

Ok. J'ai fait des conneries dans ma vie. J'ai pas toujours agi comme je l'aurai dû, je me suis laissée aller dans des trucs pas nets. Mais embrasser un prof ? C'est bien la première fois que ça m'arrive ! Mais bon, il n'est pas exactement mon prof. Je n'étudie pas l'histoire, donc c'est pas trop une bêtise ? Si ? Non. On est majeurs, des grands adultes et on a bu. Beaucoup. Alors que j'arrête de l'embrasser, il bafouille puis se ravise, prenant ma taille pour m'embrasser encore. Cette fois-ci, je profite vraiment du baiser, je noue mes bras autour de son cou en rapprochant encore mon corps du sien. Je sens diverses sensations en moi : la nostalgie parce que ce n'est pas Kit, mais le désir aussi parce que Socrate est vraiment attirant. Le désir prend le dessus. "Tu veux pas qu'on aille chez toi ? Chez moi il y a mes deux colocs..." lui murmuré-je au creux de l'oreille.

Le baiser fut prolongé par la rousse qui se colla plus à moi et entoura ses bras autour de mon cou. Un baiser court mais tellement intense. Je n'avais pas l'habitude de donner des baisers, mais je tentais de faire du mieux que je pouvais. Je m'écartais légèrement, passant ma langue sur mes lèvres. C'était tellement bon, j'avais envie de passer ma nuit à l'embrasser. Elle me demandait d'aller chez moi, car chez elle, il y avait ses deux colocataire. « Oui. A pied ou on prend le taxi ? », lui demandais-je alors que je me mis à ses côtés. Je souriais, content de la soirée.

Hourra ! Socrate veut bien qu'on aille chez lui. J'aime le tour que prend cette soirée et je suis bien décidée à en profiter, d'autant plus que le beau professeur a l'air d'apprécier notre baiser. C'est vrai que j'avais peur de pas être à la hauteur, je suis une gamine comparée à lui. A bien des égards ! Mais bon, ce soir -whisky aidant- j'arrive à passer outre la différence d'âge. Je réponds donc : "Vu notre état, un taxi serait le plus judicieux, non ?" D'ailleurs, y en a un garé pas très loin. Je lui fais signe et on prend place à l'arrière. Je pose ma main sur la cuisse de Socrate, attendant qu'il donne l'adresse se notre destination au chauffeur. Rassurez-vous, je ne vais pas me jeter sur lui durant ce trajet, je tiens pas à me donner en spectacle devant une tierce personne. Et puis, je sais -du moins j'essaie-un minimum me contenir !

L'alcool me faisait faire des choses que je n'aurais jamais pu faire si je n'avais pas bu. J'avais embrassé une élève et j'avais fait cela comme si c'était normal, en fait. Elle me proposait de prendre le taxi vu notre état d'ébriété et j'avais accepté logiquement. Nous montâmes dans le taxi et je donnais l'adresse au chauffeur. Sa main se posait sur ma cuisse, et je rougissais à nouveau. J'avais décidé de prendre de l'avant, et ma main se posa également sur sa cuisse, et je la remontais légèrement. On fut arrivés en une dizaine de minutes, je payais le chauffeur et je fis monter Athina dans mon modeste appartement. « Bienvenue chez moi, fais comme chez toi.... Tu veux quelque chose à boire ? », disais-je tout en prenant le manteau de la rousse pour le ranger.

Dans le taxi, Socrate donne son adresse au chauffeur et il pose également sa main sur ma cuisse et ce contact me fait frissonner. J'aime les hommes entreprenants et si il paraissait un peu timide au bar, depuis que l'on est sorti, il prend beaucoup d'initiatives et j'adore ça ! Le trajet n'est vraiment pas long, une dizaine de minutes nous suffisent pour rejoindre le lieu de vie du beau jeune homme. Nous montons les escaliers qui mènent à son appartement. Quand nous rentrons dedans, il m'enleve mon manteau, me proposant un truc à boire. En ce qui me concerne, j'ai eu mon quota de boisson, mais pas mon quota de baiser... Du coup je refuse poliment l'offre de mon bel hôte : "C'est gentil de me proposer, mais non merci. Je crois que j'ai déjà assez bu comme ça..." Je m'approche de Socrate et pose une main sur son torse tout en l'embrassant à nouveau. Bon sang, il fait ça vraiment bien ! Du coup, je m'applique à lui rendre la pareil niveau bisou.

J'avais soif encore, et j'avais proposé un verre à la fille que j'avais ramené chez moi. Elle refusa poliment, et elle avait bien raison. On avait assez bu pour cette soirée. Athina s'approcha de moi et m'embrassa. L'alcool devait faire qu'elle me trouvait attirant et que j'embrassais bien. Je n'avais pas vraiment l'habitude. Je fis comme j'avais vu dans les films et ma main se colla au dos de la femme et je la serrais de cette main là tout en continuant à l'embrasser. Je m'écartais légèrement d'elle, et je m'asseyais sur le canapé. « Tu veux manger quelque chose peut-être ? », lui demandais-je.

Est-ce que je suis vraiment bourrée ? Je pense pas, non. Je pense que je le suis juste assez pour me croire invincible, irrésistible, bref sûre de moi. Je n'i jamais eu une confiance aveugle en ma capacité de séduction, parce que je suis pas d'un naturel narcissique. Mais ce soir, j'ai juste l'impression que tin ne peut me résister ! Lorsqu'il met fin à notre baiser, il s'assit dans le canapé en me demandant si je voulais manger quelque chose. Moi tour ce que je veux manger, c'est ses lèvres : l'embrasser à en perdre mon souffle. Embrasser quelqu'un a le même effet sur moi que l'alcool : ça me fait oublier. Même si le spectre de Kit est dans tour ce que je fais. Putain, pourquoi c'est pas lui, là ? Je voudrais tellement être avec lui, juste le regarder, l'écouter parler, passer ma main dans ses cheveux blonds, lui dire mille fois que je l'aime plus que tout. Et comme j'ai envie de pleurer en pensant à ça, je rejoins Socrate sur le canapé, en me mettant à califourchon sur lui, mes mains sur sa nuque. "En fait, j'ai pas spécialement faim... Mais si tu manges quelque chose, je t'accompagnerai !" J veux pas l'empêcher de manger s'il a faim...

Je m'étais assis sur le canapé, et j'avais demandé à la rousse qui se trouvait chez moi si elle avait faim. Je n'avais pas spécialement faim, mais c'était par politesse que je demandais cela. Elle se posait à califourchon sur moi et me disait qu'elle n'avait faim. Je souriais, j'étais content et gêné à la fois. Mes mains se posèrent au niveau de ses hanches, j'ouvrais la bouche mais aucun son ne sortit. « Tu me plais vraiment.. », avais-je murmuré, et ce malgré la différence d'âge.