Socrathina ~ So happy to see you here !

Bon. Le ridicule ne tue pas. Je crois que j'ai rarement dit quelque chose d'aussi embarrassant. Mais figurez-vous que je suis le genre de fille qui assume ses conneries. En règle général, j'ai même tendance à les continuer jusqu'au bout. J'aime pas avoir tort, vous voyez ? Socrate est visiblement gêné parce que je viens de lui dire. Mais en même temps, c'est vrai ! Enfin à mes yeux du moins, et pour ce que j'ai vu de lui pour le moment. Bon, peut-être ma vue est-elle biaisée par le whisky, mais je doute que ce soit au point de trouver un homme attirant alors qu'il est loin de l'être. Je me fais assez confiance pour ce genre de choses. "Heuuu, excuse-moi, c'était peut-être un peu... mal placé ou cru ou n'importe quoi... Mais en même temps, je..." Va au bout de tes idées Athina ! "Je dois dire que... Enfin, c'est mon avis." En gros je te trouve sexy, cherche pas plus loin, c'est comme ça ! Je me rapproche de lui mine de rien et mon genoux frôle le sien.

Parfois, j'avais envie de me frapper moi-même. De me demander pourquoi j'étais timide comme ça, pourquoi j'avais du mal avec la gente féminine ? Je m'étais même posé la question si je n'étais pas homosexuel. J'avais donc embrassé un garçon, mais je n'avais pas alors là pas du tout apprécié. J'aimais les femmes, mais je n'arrivais pas à passer à l'acte. C'était un problème. Elle me disait que j'étais sexy, j'étais devenu rouge tomate lui disant que je n'irais pas jusque là. Elle me disait que c'était son avis après avoir bafouillé quelque chose. Puis, elle se rapprocha, nos genoux se touchaient. Je restais stoïque, mais j'avais tellement envie de partir en courant. « Un... un autre verre ? », lui demandais-je après avoir bu cul sec le mien.

Je vais rentrer dans le jeu du rapprochement physique sous peu. Je le sens. Socrate me pait beaucoup, sa gêne est très mignonne. Je le vois qui bois son verre cul sec alors qu'il m'en propose un autre. Je l'imite alors et lui réponds : "Avec plaisir !" J'ai un peu la tête qui tourne, mon verre était quasiment plein quand je l'ai bu cul sec... Je me rattrape donc doucement à la cuisse de Socrate, lui pressant doucement la jambe, aux dessus du genou. Je retire prestement ma main, je sais pas s'il a vu que c'est parce que j'ai failli tomber... Dans le cas contraire, il va prends ça pour une avance, c'est sûr. Mais peut-être en est-ce une déguisée ? Je m'étonne moi-même de jouer à séduire un homme d'une trentaine d'année. D'habitude, je table plutôt entre 21 et 25 ans... Vous devez vous dire que je parle pas beaucoup de Kit. Je l'aime, mais je peux pas aller pleurer chez lui parce que j'ai cassé avec mon copain. J'ai pas envie qu'il me jette... Je préfère rencontrer des gens comme ça, autour d'un verre. Ils demandent pas que je les aime de tout mon être, ça me repose un peu en fait... On est resservis et je lui dis "Tu sais qu'on a trinqué à rien malgré tous les verres qu'on a bu ?"

Cela me faisait plaisir qu'elle accepte de boire autant de verres en ma compagnie, elle but d'ailleurs cul sec celui qu'elle avait. Sa main se posait sur ma cuisse, la pressent doucement avant de la retirer aussi vite qu'elle était arrivée. Je n'avais pas eu le temps de réagir, je rougissais de plus belle. Je préférais encore me taire, j'aimais bien ce contact physique même si je paraissais gêné, l'alcool rentrait en jeu. Nos verres fut à nouveau rempli et Athina déclarait que l'on n'avait pas du tout trinqué avec tout les verres que l'on avait bu. Je souriais, répondant alors : « A notre merveilleuse rencontre ? ». Je me surprenais moi-même, je combattais ma timidité et je fis un petit clin d'oeil à la rousse.

Socrate paraît gêné lorsque je lui touche brièvement la cuisse. Ca ça veut dire qu'il a pas vu que j'étais à deux doigts de me casser la gueule... Du coup je rougis aussi. Je crois qu'on fait un concours de rougissement. Mais là, je dois avouer que le contrôle de mes pensées est désactivé. Ce qui me passe par la tête à cet instant ? Le genre se chose qui fait rougir. On est resservis et je lui demande à quoi on trinque, il me dit à notre merveilleuse rencontre. Ooooh, trop mignon... Il a bien dit le mot "merveilleuse" ? Ça veut peut-être dire que l'attirance est réciproque ! Bon cela dit, je n'en doute pas trop, il aurait déjà eu au moins deux occasions de me le faire comprendre sinon... "A ton livre aussi, sinon j'aurai pas réussi à trouver quoi dire pour t'aborder !" J'entrechoque doucement nos verres avant de boire une gorgée du mien. Revenons sur un terrain moins piegeux. "D'ailleurs, tu comptes en écrire d'autres ?" Je m'y intéresse pour de vrai et je m'accoude au comptoir tout en sachant qu'il peut ainsi facilement profiter de la vus sur mon léger décolleté.

Elle était extrêmement charmante, l'alcool que je buvais m'empêchait de bien réfléchir. J'avais juste envie de passer une bonne soirée, et c'était en charmante compagnie que cela se faisait. On trinqua également à mon livre sans quoi elle ne serait jamais venue me parler, disait-elle. Bon, ça m'énervait un peu sans mon livre, elle se serait pas intéressée à moi en gros. Je bus quand même mon verre et elle me demanda si j'allais en écrire un nouveau. « Oui, j'en ai un en cours. Mais, je garde toute informations secrètes. », répondis-je. Je finissais mon verre assez rapidement, posant mon regard par la suite sur la rousse. « J'ai besoin de prendre l'air, ça te dit ? », lui demandais-je.

Je bois tranquillement moi verre, tandis que j'attends la réponse de Socrate. Je le regarde attentivement : il a les yeux un peu brillants sous l'effet de la boisson, mais il ne perd en rien son charme. J'ai peur de l'être un peu mal exprimée avec cette histoire de bouquin... Ce que je voulais dire, c'est que ça m'avait donné une excuse pour venir le voir. Sans quoi, je serai peut-être venu, mais j'aurai rien eu pour engager la conversation... Il me dit qu'il en a un autre en cours. "Eh bien j'ai hâte de le le lire alors !" Il boit son verre cul sec. Il a quand même une sacrée descente... Et il me demande si je veux aller prendre l'air. C'est vrai que l'atmosphère est un peu étouffante ! Je finis mon verre et je dis : "Volontiers !" Je lui souris et me lève. Je chancelle uk petit peu. Ne jamais boire assis. Du coup, je m'appuie sur le comptoir, attendant qu'il vienne. Et je retrouve un peu mon équilibre. Je parviens à tenir debout sans trébucher.

Elle accepta ma proposition de prendre l'air, ça me faisait plaisir qu'elle accepte de rester avec moi. Je vis qu'elle avait du mal à se mettre debout, surement à cause de l'alcool, alors je posais ma mains sur son bras afin de l'aider à se maintenir debout. Moi-même, j'avais la tête un peu chancelante, mais j'arrivais à me tenir. « On a peu trop bu j'crois... », avais-je dit. J'avais arrêté de bégayer, l'alcool m'avait donné une confiance en moi que je n'avais pas lorsque j'étais sobre. Nous sortîmes du bar sans encombre, ce n'était pas blindé. L'air frais faisait vraiment du bien. « Tu habites où ? », demandais-je curieux.

Je titube un peu au comptoir alors que Socrate paie l'addition. Il pose sa main sur mon bras pour m'aider à tenir debout. Il remarque qu'on a un peu trop bu... Je rigole et je lui réponds : "Tu crois ?" Après quoi nous nous retrouvons dehors dans l'air frais revigorant. Je passe mon bras autour du sien et je souris quand il me demande où j'habite. Il veut venir chez moi ? "Pourquoi ? Tu veux venir chez moi ? C'est pas trop loin d'ici, Harvard square... Et toi ?" Moi je dis pas non à ce qu'il me raccompagne, je suis même totalement pour ! Mais avec deux colocs, l'intimité.... C'est pas tout à fait ça dirons nous ! On marche dans la nuit et je m'appuie légèrement sur lui, plus pour sentir son contact que pour ne pas tomber. L'air frais m'a un peu réveillée !

On marchait dans la rue, son bras autour du mien. Je lui demandais alors où elle habitait simplement par curiosité. Je riais lorsqu'elle me demandait si je voulais venir chez elle, sans l'alcool j'aurais rougi et je n'aurais même pas pu répondre. Mais là, j'avais énormément bu et je riais. « Du tout, je demandais ça comme ça. Je suis à Centre Square pour ma part. », lui avais-je répondu. Elle s'était approchée un peu plus de moi, et je m'arrêtais.« t'sais.... toi aussi, t'es sexy. », avais-je simplement dit. Elle me l'avait dit, et l'alcool me l'avait fait dire à l'instant. Je le pensais aussi.