TG ouvert à tous ✿ Cinéma en plein air

"Bonne question. Parce qu'ils sont tous super intelligents et j'aime qu'on me surprenne. Et aussi parce que je crée des applications et que ça me permet de créer d'office un bon réseau avec d'autres éventuels congénères." Une femme intelligente qui aimait la spontanéité. Que demander de plus ? Décidément, les femmes d’Harvard étaient différentes de celles que l’on pouvait voir à Princeton. « Quoi comme genre d’application ? » J’étais curieux de savoir ce qu’elle avait créé. Qui sait, j’avais peut être téléchargé une de ses applications. "Anthropologie et sport ? Pas commun comme choix. Et tu fais quoi comme sport ? Si ça se trouve on s'est déjà croisés sur les courts de tennis." En effet, les deux filières n’avaient pas vraiment de choses en communs, mais pour moi, l’université était l’occasion d’apprendre des choses. Pour tout dire, je ne savais pas ce que je voulais faire plus tard et ma famille avait suffisamment d’argent pour que je sois toujours à l’abri. Parcourir les routes m’attirais un peu plus. « C’est ce qu’on me dit à chaque fois. » disais-je en riant légèrement. « J’en conclue que tu fais du tennis. Ça fait longtemps ? Sinon, je pratique le football américain » C’était un moyen de contrôler ma colère et ma violence, selon mon psychologue.

Diego était curieux, il était le premier à lui demander quelles appli elle avait conçues. D'habitude les gens se contentaient de cette information. "Eh bien maintenant qu'Apple en a fait l'annonce je suppose que je peux te le dire. J'ai conçu une application capable de collecter et rassembler toutes les données quotidiennes sur le mode de vie et la santé, combien de calories on dépense, le rythme cardiaque, la tension, ce genre de de choses. Tim Cook l'a rachetée à un certain prix et ils l'ont développée pour l'intégrer à l'iWatch à la fin de l'année. C'est un exemple d'application entre autres. Je conçois aussi des réseaux pour certaines personnes ou entreprises." Elle signait des accords de confidentialité quand une grosse firme multinationale rachetait ses produits, même si désormais ça passerait par un contrat avec sa start-up. En ce qui concernait ce rachat en particulier, la close avait sauté puisque lundi dernier tout avait été révélé. "Oui c'est un peu une tradition familiale, je suis Anglaise, alors avec Wimbledon, tout ça, chez les Dickins ça compte ! On m'a collée une raquette dans les mains alors que je savais à peine marcher, tu vois le genre." Et oui, et dix huit ans plus tard, elle était devenue une excellente joueuse, ce qui enchantait d'ailleurs son cher père. "Tu fais partie du club d'Harvard ? Je ne connais pas trop la discipline pour être honnête mais je pourrais peut-être venir voir un de tes matchs pour me faire une idée !"

Leyna avait conscience d'avoir été trop loin avec ce qu'elle venait de cracher au visage de Prue seulement voilà c'est ce que ça donne quand on la met en colère. Si cette dernière ne c'était pas gênée pour révéler au grand jour ses secrets alors elle ne voyait pas pourquoi elle ne lui lancerait pas une pique de retour. Pique qui lui avait aussi valu également une gifle. Mais Prue n'avait pas tord, jamais miss Carlson ne comprendrait ce qui se tramait entre elle et James et franchement sur le coup ça ne l'intéressait pas non plus. Elle était trop en colère. Voilà pourquoi elle ne tenta pas de lui courir après pour la rattraper, accompagner du fait que Théo la tira de force vers le buffet. Il était gentleman quand même à vouloir aider sa pauvre petite joue endolorie avec ses glaçons... Merci. Et un peu moins avec ses questions. Quel genre de réponse il attendait exactement ? Parce que franchement Ley' n'en avait pas trop à donner, il croyait que sa signifiait quoi ces deux crises de jalousie en une soirée ? Qu'est-ce que tu crois que c'était ?

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Je ne pouvais pas voir sur le visage de la jeune femme si jamais les glaçons que je venais d'étaler sur sa joue lui faisait du bien au non, car elle semblait bien trop énervée. «  Merci. » Néanmoins, je la regardais avec un regard préoccupé. Je me sentais un tant soit peu responsable de ce qu'il venait de se passer entre elle et Prue, je devais l'admettre. D'ailleurs, je ne pus m'empêcher de lui demander ce que tout cela voulait dire. Elle venait quand même de se disputer avec une de ses meilleures amies à ce que j'avais compris. « Qu'est-ce que tu crois que c'était ? » Reposant la poche de glace remastérisé avec un soupir, je prenais conscience que je n'aimais pas du tout le fait que la jeune femme eut été frappée sous mes yeux. «  J'aurais pu empêcher ça..quel con. » Relevant une nouvelle fois son menton, je regardais toujours sa joue, avant de la lâcher comme si elle m'avait brûlé. «  Je ne sais pas Leyna. Justement j'aimerais bien comprendre. Il faudrait que j'envisage que tu ai des sentiments pour moi pour comprendre réellement ce qu'il s'est passé, hors tu m'as bien fait comprendre que ce n'était pas le cas. Alors que se passe-t-il que je ne mérite de savoir ? » Deux crises comme ça dans la même soirée et limite un truc sauvage contre le buffet, j'étais un peu largué.

Ley' était triste de s'être pris la tête avec l'une de ses meilleures amies seulement tout a deux côtés dans la vie, regardez ça lui permettait de jouer au garde-malade avec Théo. Putain ce qu'il était à croqué comme sa aux petits soins ! Et il s'en voulait qu'elle se soit fait frappée. Tuez moi quelqu'un. Arrête... Souffla-t-elle d'une voix limite inaudible. Lorsqu'il leva son menton, elle se surprit à l'observer dans les yeux jusqu'à ce qu'il la lâche comme si d'un coup un éclair lui était tomber sur la main. Il revint alors au sujet précédent à savoir pourquoi elle agissait aussi bizarrement sans avoir le moindre sentiment pour lui. Décidément le petit Théo était aveugle en plus d'être amnésique. Je sais pas okay ? Voilà la colère qui remonte d'un coup et qui repars en long soupir de détresse. Bon dieu faites quelque chose pour protéger son pauvre coeur qui veut se mettre nu. Je sais pas pourquoi j'ai agis comme ça, je sais pas si c'était un mensonge quand je t'ai dit que je n'avais pas de sentiments pour toi, je sais pas pourquoi j'ai agis comme une pauvre fille jalouse. Ce que je sais c'est que je veux pas que tu sois avec d'autres filles.C'est égoïste seulement voilà c'est la seule réponse que j'ai à donner pour l'instant. Que je te veux rien qu'à moi comme avant.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Je m'en voulais, et je le faisais bien comprendre à la jeune femme. Elle venait de se faire frapper par une autre fille certes, et je ne touchais pas violemment les filles mais bon quand même. La tenant par le menton pour analyser sa joue, je la lâchais comme si elle m'avait brûlé au son d'un faible arrête que prononça la jeune femme. «  Je sais pas okay ? » Non, je ne pouvais plus supporter les cris. Plissant les yeux et pinçant les lèvres, je croisais mes bras sur ma poitrine tout en observant Leyna. «  Je sais pas pourquoi j'ai agis comme ça, je sais pas si c'était un mensonge quand je t'ai dit que je n'avais pas de sentiments pour toi, je sais pas pourquoi j'ai agis comme une pauvre fille jalouse. Ce que je sais c'est que je veux pas que tu sois avec d'autres filles.C'est égoïste seulement voilà c'est la seule réponse que j'ai à donner pour l'instant. Que je te veux rien qu'à moi comme avant. » Je restais littéralement sur le cul. Vraiment ? Bon, ok. J'avais pas compris trois mots sur cinq mais ça ce n'était pas ma faute. « Tu ne sais plus ce que tu dis...tu es en colère.. » C'était la seule explication possible. Mange du pain Théo t'es trop heureux qu'elle soit jalouse pour toi ! Secouant la tête, je repris. « Mais en effet, c'est égoïste. Tu m'as imposé que ni l'autre ne devions retomber amoureux. On devait juste être...enfin tu vois. Rien n'incluait la monogamie non-officielle. On a pas signé pour appartenir l'un à l'autre si mes souvenirs sont exacts. » J'y allais un peu fort en tentant de la raisonner mais putain ce que j'avais envie de l'embrasser là..

Leyna ignorait ce qui avait pousser Théo à retirer sa main aussi de vite de son menton. Pourtant elle était si douce, si complémentaire à la sienne. Et que dire de ses yeux. Elle se perdait dedans à chaque fois. Seulement alors que ça aurait pu être simplement un petit moment niais à ajouter à leur liste, il fallait que le jeune homme gâche tout ça en lui demandant davantage d'explications. Le pourquoi du comment elle agissait de manière aussi... désespérée disons le. Et Leyna lui répondit franchement : elle l'ignorait. Avait-elle menti en disant ne pas avoir de sentiments pour lui ? Était-elle juste égoïste à un point tel qu'elle voulait le garder pour elle même s'ils ne seraient pas ensemble ? Ça restait un mystère. Mais comme Théo le lui mentionnait, le faits qu'ils se voient de temps en temps pour coucher ensemble ne signifiait pas qu'ils se devaient fidélité et donc ça excluait toute scène de ce genre. Bein c'est ce que je suis Théo, égoïste. Alors je vais pas m'empêcher de gifler toute les filles qui poseront leurs mains sur toi, je vais pas mentir en te disant que tu peux aller t'envoyer en l'air et en faisant semblant que ça me va. Je vais pas m'excuser d'être moi. C'est à prendre ou à laisser. Ne me laisse pas je t'en prie, ça ferait trop mal au petit coeur de la pauvre Leyna qui est déjà au fond du gouffre. Il ne supporterait sans doute pas un nouveau rejet, c'est beaucoup trop demander. Elle espérait que le Winthrop voyait la détresse dans ses yeux, la peur de tomber encore une fois.

J’étais impression par ce qu’elle avait su concevoir. « Impressionnant. Je la téléchargerais peut-être » Honnêtement, je me fichais de savoir combien de calorie, je pouvais perdre. Néanmoins, cela pouvait m’être utile durant les examens sportifs. Par la suite, nous en venions à parler sport et honnêtement, j’étais ravie d’avoir une sportif en interlocutrice. Ça me changeait des filles qui étaient le cliché même de celles qui ne voulaient pas se casser un ongle. « Je vois très bien le genre » Personnellement, mes parents ne m’avaient jamais forcés à faire quelque chose. Chez les Jimenez, on pouvait pratiquer l’activité que l’on désirait. « Oui, j’ai intégré l’équipe d’Harvard. Sinon, je fais de la boxe. Et toi, à part le tennis, une autre discipline ? »