TG ouvert à tous ✿ Cinéma en plein air

Lorsque ses lèvres remuèrent pour me débiter ses raisons, plus aucun son ne pénétra dans mes oreilles. C'était comme si la panique d'entendre ce que je ne voulais pas entendre bloquait toutes paroles de mon interlocutrice. Le temps s'arrêta lorsque je repris conscience et compris que ce en serait pas possible. Malgré tout, elle finit tout de même sa phrase comme à sa grande habitude, en me disant que je ne serai jamais qu'un simple ami. J'esquissai un sourire forcé, déviant mon regard sur ses jambes. Je pris un court lapse de temps pour réfléchir à mon tour. « Pourquoi tu ne pourrais pas faire ça à Max alors qu'en ce moment, tu ignores complètement ou il se trouve et ce qu'il fait... Tu lui fais entièrement confiance? Tu n'as aucune crainte envers lui, aucun doute? » Je sais que créer une méfiance envers quelqu'un n'était pas quelque chose de bien gentil, mais je voulais la faire réfléchir, essayer de mettre toutes les chances de mon côté. Peut-être que c'était déjà perdu d'avance, mais si je n'essaye pas, je ne le saurai jamais.

(Invité)

Alors comme ça je ne devrais pas m’abaisser au niveau des Mathers ? Dommage qu’il y en ait une représentante à côté de nous. Mais Drew essaya de se racheter en complimentant Alexys. Non, je n’ai pas honte de toi si telle est la question, je suis contente que ce soit toi plutôt qu’un autre. Tu veux officialiser ? Pour m’intenter un procès dès que ce sera fait ? Tu me déteste Andrew, tu ne peux plus me voir même en peinture. Ma fille, c’est tout ce que j’ai de plus précieux, ainsi que notre amitié. Si tu me la retires, je… Je… Je ne pouvais rien ajouter, les mots se coinçaient dans ma gorge. Il n’avait pas le droit de faire ça. Mais s’il voulait officialiser, alors je le suivrai sans problème : il avait le droit d’être son père, Aliénor devait avoir un modèle comme Andrew. J’étais sûre qu’il ferait quelqu’un de bien dans ce rôle. Assied-toi, je t’en prie, Andrew. Moi-même je me remis face à l’écran, les jambes repliées, mes bras les ceignant et le menton posé sur les genoux. Je regardais le film sans le comprendre, je pensais à tout autre chose.

(Invité)

le cinéma c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière

Je voyais bien que ma réponse était loin de le satisfaire mais que pouvais-je dire d'autre? Je ne pouvais quand même pas juste me jeter dans ses bras, ce n'était pas mon genre. Et surtout, quelle genre de fille ça ferait de moi hein? Je ne voulais pas devenir une de ces filles qui trompaient leur petit ami simplement parce qu'elle manquait d'attention, ou parce qu'un homme de son passé revenait à la charge. Néanmoins, ses questions me firent réagir. Je faisais confiance à Max mais est-ce que je n'avais aucune crainte? Si... Des doutes? Oui, aussi. Je connaissais son passé, je savais qu'il n'avait jamais été du genre à rester dans une relation. Alors oui, j'avais peur. Je ne parvenais à rien dire, parce que je n'arriverais pas à mentir en affirmant que je n'avais aucune crainte. Parce que ce n'était pas vrai. Et mon silence le montrait bien. Alors, je ne fis que baisser mon regard.

Son silence me fit un mal fou. J'étais furieux de voir que j'avais raison et que malgré cela, Elysia restait accroché à ce Max. Ça n'avait aucun sens à mes yeux, mais je respectais son choix même si ça me dévastait de la voir si malheureuse. Je passai ma main sur son visage, relevant son menton pour que je puisse replonger mon regard dans le sien, puis je caressai sa longue chevelure. « Je serai toujours là moi... Quoi qu'il advienne, peu importe tes choix. Et si jamais un jour il te blesse... » Je pris une grande respiration pour mon contrôler avant de poursuive: « Sache que je serai le premier à le lui faire savoir. » Je voulais qu'elle voit qu'avec moi, elle n'aurait jamais de problème, qu'elle serait constamment en sécurité à mes côtés et surtout... Qu'elle serait aimé.

(Invité)

Après avoir dit ce qu'il pensait et toujours en attendant une réaction de la part de Jorden et d'Alexys afin que ces deux-là cessent de se chamailler, il regardait calmement son ex Evanna pendant que celle-ci réagissait à ses dires à lui et ses paroles ne plaisaient pas du tout au jeune PDG de KW Industries mais il la laissait finir de parler parce qu'il était né avec une éducation parfaite et il savait mieux que personne qu'il ne fallait pas couper la parole même si la tentation existait. Bref il cherchait désormais les mots qu'il devrait employer... Elle pensait vraiment que si jamais il officialisait ses liens avec sa fille, il irait jusqu'à intenter un procès pour avoir la garde permanente. Il inspirait calmement alors qu'elle lui demandait désormais de s'asseoir, ce qu'il fit docilement mais alors qu'il tâchait de fixer l'écran, il ne put guère le faire parce qu'il voulait réagir à ce qu'il venait d'entendre donc inspirant lentement il dit d'une voix bien trop calme comme toujours : " Pourquoi diable penses-tu que j'irais jusqu'à cette extrémité qui ne me plait pas le moins du monde ? Je veux assumer mes responsabilités en tant que père donc voilà pourquoi je veux qu'elle soit officiellement NOTRE fille à tous les deux... Le procès ? Je ne le ferais que si jamais tu venais à me faire une chose impardonnable... Il faudrait simplement qu'on voit pour la garde. Pour le bien de notre enfant, on doit apprendre à se tolérer et tout d'abord, je ne te déteste pas ! Tes comportements actuels ne me plaisent pas tout simplement parce que je pense à Aliénor et elle ne mérite pas que sa mère fasse des conneries... "

(Invité)

le cinéma c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière

Rien de tout ça ne serait arrivé si j'étais restée, si Maximilian n'était pas venu, si on en avait seulement parler. Mais avec des "si", on pouvait changer le monde. Sous son geste, je relevais mon visage. Ses yeux semblaient tristes et savoir que c'était ma faute... Je n'aimais pas ça. Je détestais ça même. Mais je ne pouvais rien y faire. Ses mots me touchèrent. Pourquoi fallait-il toujours que nous, les filles, nous nous accrochions à un homme qui nous faisait du mal, alors qu'un parfait était à nos côtés? Oui, nous sommes masochistes... Je ne le méritais clairement pas, et pourtant, il était toujours pas. « Merci. » Je ne savais pas quoi lui dire d'autre... « J'comprends pas pourquoi tu fais tout ça... j'te mérite même pas... » Si je le savais mais... pourquoi est-ce que je posais la question alors? Sans doute pour l'entendre me le dire, à défaut de l'entendre de la bouche de mon propre petit-ami.

« Marshall est irremplaçable. » Vraiment ? Alors, pourquoi ne se battait-elle pas pour lui ? Théo tentait de calmer le jeu, mais cela ne servait à rien. Le mal était déjà fait. « Ouais j'ai lu le résumé ça m'a l'air génial ! C'est le film où je parle à Andrew de cette petite histoire de tête entre les cuisses de sa copine et qu'elle se fait larguer à la fin hein ? » Leyna, briseuse de ménage et depuis quand ? Elle n’était pas mieux que moi, à propos de certains agissements. Je riais en me moquant ouvertement de ce qu’elle me disait. « Tu te rabaisserais à ça ? Je t’en prie, fais toi plaisir. De nous deux, ça ne sera certainement pas moi, la plus pathétique » Elle n’y étais pas du tout, mais peu importe, elle m’avait pris comme une concurrente et cela avait eu le don de m’agacer, alors autant m’enfoncer pour mieux l’humilier.

(Invité)

J’avais invité Andrew à s’asseoir. Il voulait parler en personnes civilisées ? Je l’attendais. Il inspira profondément. Je savais d’avance que j’allais encore m’en prendre plein la tronche… Quand Andrew prenait ce type de respiration, ce n’était jamais bon signe. Mais il m’obéit et s’assit face à l’écran. Il reprit la discussion que je venais de clore. Il se demandait pourquoi je disais qu’il irait aussi loin pour sa fille alors que ça lui déplaisait, et il m’assura vouloir exercer ses droits paternels sur Aliénor. Il ne ferait le procès que si je faisais une chose impardonnable. Autrement dit, j’étais sur une corde raide. Il ne voulait pas que j’ai u quelconque lien avec Dante, et encore moins qu’il approchât Aliénor, ce qui était compréhensible pour la seconde partie, mais pas pour la première. Dante n’avait rien fait, il ne m’avait pas blessé, il ne me mettait pas en colère, il ne m’avait pas forcé à frapper un meuble. Au contraire, il m’avait épaulé et s’était inquiété pour moi. Aliénor ne mérite pas que sa mère fasse des conneries… répétai-je. Pour lui, tout ce que je faisais était une connerie ? Andrew, pourquoi tu es venu nous voir ? Pour me faire comprendre que j’étais une mauvaise mère ? Je le sais. Une mauvaise copine ? Je le sais. Que mes choix en matière d’amant sont douteux et dangereux à long terme ? Dante m’a prévenu dès le premier jour où nous nous sommes vus. On a longuement parlé de sa réputation, mais j’ai l’impression qu’avec moi, il est différent d’avec les autres. Alors de quoi voulais-tu vraiment me parler ? De la garde partagée d’Aliénor ? J’accepte. Depuis le début, j’accepte tout venant de toi, mais c’est comme si tu ne voyais rien. Je te veux comme père pour elle, elle a besoin de toi, elle te ressemble et elle a besoin de son papa, son seul et unique papa. Je suis sûre que tu feras un bon père pour elle, tu as la fibre paternelle. J’étais démoralisée et perdue. Je ne savais pas, je ne comprenais pas ce qu’Andrew me voulait au final : m’adresser des remontrances, me protéger ? Là, je nageais en eau profonde.

(Invité)

Il attendait la réaction d'Evanna tout en regardant le film d'un oeil distrait. Mais il ne parvenait pas à suivre, il avait donc tourné la tête en direction du groupe composé de Prue, de Leyna et de Monsieur le vice président des Winthrops... Leur conversation bien qu'il ne pouvait pas les entendre semblait aussi animée que celle qu'il entretenait actuellement avec Eva et comment dire, il sentait les effets progressifs de la jalousie se transformaient en une colère noire... Il devait se calmer ! Ne pas penser ! Il était un Kenworth, un descendant des Tudors ! Nouvelle inspiration tandis que sa compagne parlait et comment dire, ses paroles n'arrangeaient en rien la colère du jeune homme mais il se gardait bien de le montrer. Il était impassible, comme si rien ne l'atteignait actuellement ! " Ne monte pas sur tes grands chevaux. Je t'ai dit que tu pouvais faire ce que tu voulais avec ton... Je m'en fiche, je considère cette histoire comme révolue tant qu'il ne s'approche pas de notre fille... " commença-t-il doucement tout en faisant des respirations relaxantes parce qu'il sentait la colère vouloir se déverser, puis une fois qu'il retrouva un semblant de calme, il reprit d'une voix qui se voulait neutre : " Quant au but de notre visite actuellement, c'était simplement pour comprendre votre association Eliot/Mather, rien d'autre mais si tu veux allons-y, discutons de la garde partagée... Et s'il te plait, inutile de me lancer des fleurs si tu n'y penses pas un mot... ". Oui il ne la croyait pas ! Il ne croyait en plus rien en fait ! Depuis la trahison de sa famille, le jeune homme était presque seul... Il ne faisait plus confiance aux gens...

(Invité)

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Vous sentez ce que je sens ? Cette douce odeur de roussi qui prévient qu'une grosse dispute est sur le point d'éclater ? Non ? Ben moi oui et pour le coup, je n'avais rien à faire d'autre que de me pincer l'arête du nez avec le pouce et l'index tout en secouant la tête les yeux fermés. Apparemment, je n'avais pas encore eu mon compte d'engueulades pour la soirée. « T'en fais pas t'as pas à t'expliquer, on est pas ensemble alors tu mets ta tête où tu veux. » Leyna m'en voulait. À mort. Qu'elles ne laissent ma tête tranquille pitié. Quand Prue prononça le nom de Marshall, je relevais mon visage. C'était quoi ça maintenant ? « Marshall est irremplaçable. Ouais j'ai lu le résumé ça m'a l'air génial ! C'est le film où je parle à Andrew de cette petite histoire de tête entre les cuisses de sa copine et qu'elle se fait larguer à la fin hein ? » Oh putain. Je tentais alors une petite distraction. « Ah non, l'histoire c'est pas du tout ça, c'est celle d'un mouton et d'un papillon qui volent... » Mais je ne fus pas à même de continuer que Prue repartait au quart de tour. « Tu te rabaisserais à ça ? Je t’en prie, fais toi plaisir. De nous deux, ça ne sera certainement pas moi, la plus pathétique » Dieu, si vous m'entendez, arrêtez le massacre. J'aurais pu danser avec un ukulélé qu'elles n'auraient probablement pas fait attention à moi. « Non personne ne se rabaissera à rien, mais c'est quoi votre délire là ?! » J'allais finir par m’énerver et ça allait mal finir. Prions pour que ledit Andrew n'entende rien.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)