Pour avoir été remplie de leurs soupirs, la place l’avait été bien au-delà des mots. Mallory peinait d’ailleurs à reprendre son souffle tandis qu’elle caressait le haut du torse de Declan, déposant çà et là des baisers d’une rare tendresse. « Je confirme, tu m’emmènes quand tu veux ici… mais on est où exactement ? » lui demanda-t-elle non sans éclater de rire car la blondinette aurait pu s’en inquiéter avant. « Je croyais que mes cris de plaisir étaient suffisamment clairs mais oui nounours, j’ai aimé au-delà de tout ce que tu peux imaginer… et toi tu as aimé ? »
Je rigolais, lui jetant un regard qui valait tous les discours de la terre. Elle venait de faire l’amour avec son mari devant d’autres hommes et elle s’interrogeait que maintenant du lieu où ils se trouvaient. « Un des sièges du clan. Dans l’autre salle, il s’agit des têtes pensantes. J’aimais bien venir ici pour les singer ou dire tout ce qui me passait par l’esprit à ma mère quand elle était présent » plaisantais-je en caressant sa longue chevelure. « J’ai adoré mais on ferait mieux de ne pas trainer ici ! » grognais-je car il nous fallait partir rapidement. « Dis-moi, ça te dirait d’aller au restau ? »
Mallory se redressa légèrement, les yeux exorbités. « C’est une salle pleine de mafieux ?? Nom d’un chien heureusement qu’ils nous ont pas entendu ! » s’exclama-t-elle pour mieux se redresser doucement, incitant Declan à faire de même. « Je suis partante pour le restau mon prince, je te laisse me conduire où bon te semble… » murmura-t-elle contre ses lèvres tout en cherchant à attacher sa robe. « Mamour tu peux m’aider ? »
« Et alors ?! Je t’aurais protégé ? Je te signale que je suis censé devenir le big boss »haussais-je les épaules avant de me relever pour me rhabiller. « Je connais un petit restaurant européen pas très loin d’ici » lui dis-je en m’approchant d’elle pour l’aider à fermer sa robe non sans déposer un baiser sur sa nuque. J’entourais son corps de mes bras, plongeant mon nez dans son cou. « Tu sais quoi Mme O’Malley… Je suis le plus heureux des hommes à cet instant précis… car tu es dans mes bras »
« Mais c’est vrai c’est toi qui va devenir le big boss… didiou ils vont tous trembler et moi je vais avoir du mal à me retenir de venir te rendre des petites visites surprises si tu vois ce que je veux dire… » le taquina-t-elle en ponctuant ses paroles d’un clin d’œil on ne peut plus taquin. Mais ça n’empêcha pas Mallory de frissonner violemment alors qu’il l’embrassait dans le cou et de caresser longuement ses bras enserrant son corps. « C’est moi la plus chanceuse et la plus heureuse parce que tu t’es retourné sur moi et que tu m’as laissé la chance de t’aimer, Monsieur O’Malley… »
« Hey pourquoi te retenir ?! C’est un peu comme le soir lorsque tu penses que je dors et que je t’entends filer avec ton maudit bout de plastique… Hors de question que tu te retiennes » grognais-je car je ne voulais pas bouder mon plaisir de la posséder à toute heure de la journée comme de la nuit –surtout que j’avais commandé de nouveaux jouets rien que pour nous. « Je crois que nous sommes aussi chanceux l’un que l’autre et puis techniquement, comment ne pas tomber amoureux de toi au premier regard ?! » lui souriais-je alors que je la conduisais à l’extérieur du bâtiment non sans faire un joli doigt d’honneur à la caméra de sécurité : petite souvenir.
« Mais je ne vais pas me retenir ! Et merde tu m’entends ? Rigole pas mon coincoin m’a punie, il a rendu l’âme ! Mais j’ai peur de te réveiller et que tu manques de sommeil lors d’un contrat… faut dire que j’ai souvent des… montées d’hormones » lui expliqua-t-elle avant de le suivre main dans la main à l’extérieur du bâtiment. « Comment ne pas tomber amoureux de moi ? Oh il doit sûrement y en avoir puisque je suis restée vierge jusque tard ! »