Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitykithina ✗ remember me - Page 5
-67%
Le deal à ne pas rater :
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ (nouveaux clients / ...
4.99 € 14.99 €
Voir le deal


kithina ✗ remember me

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Encore une fois, je ressentais un mélange de sentiments contradictoires et de tous horizons ; j'étais soulagé parce qu'à priori, Athina se portait bien mieux, j'étais blessé au plus profond par nos propos, je sentais également en moi le regret, la douleur, l'envie de m'énerver à nouveau, et, dans tout ça, je ne pouvais pas dire ce qui était le plus intense. Peut-être la douleur. Je savais pertinemment que j'allais morfler comme pas possible pendant toute la durée de son voyage en Australie, parce que ouais, elle comptait y aller quand même en dépit de tout ce qu'elle me disait. Bien sûr. Et j'étais censé l'attendre sagement pendant qu'elle allait s'envoyer en l'air avec ce chien. Le pire, dans l'histoire, c'était que je ne pouvais rien dire. Ou, du moins, quoi que je dise, ça n'allait servir à rien, si ce n'était à relancer un nouveau sujet de dispute. Étions-nous vraiment à ça près ? J'avais fait complètement abstraction de son pauvre sourire et ne m'étais pas installé à ses côtés, ça aurait été nous rapprocher et la situation était légèrement inappropriée. Des promesses, encore. J'avais baissé la tête, et j'avais entendu ma voix se briser en fin de phrase. J'peux pas te croire Athina. Ça me foutait le cœur en miettes de dire ça, ouais, je me sentais horriblement mal. Mais ces derniers temps elle n'avait pas arrêté de me mentir pour je ne sais trop quelle raison, et pour une fois qu'on partait dans la franchise, ça me rendait encore plus malade. Comment j'aurais pu la croire au vu de tout ce qu'elle m'avait balancé ? C'était juste pas possible. J'veux pas me faire de faux espoirs, ça fait trop... Ça fait trop mal. Et comme, à priori, tu l'aimes... Si c'était pas le cas, pourquoi aller en Australie, alors, hein ? C'était juste pour me faire souffrir ou quoi ? Nan, nan, vraiment, j'pouvais pas la croire, je voulais pas la croire. La croire, ça aurait impliqué que j'allais l'attendre éternellement, et je ne voulais pas ça. En fait, je devais tourner la page. Passer à autre chose, Mina avait raison. Athina avait réussi à passer outre, je devais en faire autant. J'vais peut-être rentrer chez moi. Ouais, rentrer chez moi. Pour quoi faire ? Me défoncer la gueule. Oublier. J'avais le sentiment de vivre une rupture, en fait. Et pourtant, j'avais qu'une seule envie, c'était qu'elle me retienne. Enfin, il fallait que j'arrête avec l'espoir, parce que c'était lui le fils de pute le plus responsable de la détresse ; l'espoir, quand on sait que tout est fini.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Je navigue sur un océan de sentiments. Nan, mieux : je suis engloutie sous une montagne de sentiments. Enfin bon, vous saisissez l'image ? J'arrive pas à m'en sortir, mon cerveau est pris au piège et plus aucune pensée rationnelle ne peut y pénétrer. Il faut que je boive un verre. Ou plusieurs. Nan, je vais attendre que Kit parte. Mais je veux qu'il reste, ce serait pas raisonnable de me laisser dans cet état là, hein ? Je crois que je vais faire semblant d'avoir un nouveau malaise pour qu'il me reprenne la main. Je deviens totalement folle mais je ferai n'importe quoi pour qu'il me croie ! Le problème c'est qu'entre mes mensonges de l'autre soir et mes cris d'aujourd'hui, il arrive plus à faire le tri. Et moi aussi je me demande quand je suis sincère ou pas... Ce que j'ai réalisé par contre, c'est que je peux mettre un certain ordre dans mes sentiments. Vous m'auriez demandé il y a quelques jours, comme Danae l'avait fait, de dire qui j'aimais le plus entre Ruben et Kit que j'aurai été incapable de répondre. Tandis que là, je suis sûre de moi. Ruben je l'aime vraiment et j'aurai du mal à me remettre de notre rupture, mais Kit... Kit c'est mon passé, mon présent aussi et je le veux dans mon futur. Toute ma vie depuis 4 ans tourne autour de lui, j'ai plus de souvenirs avec lui qu'avec n'importe qui d'autres, alors qu'il a été absent pendant 3 ans. S'il part, je meurs. Mais pas de la mort qui est la fin de toute souffrance, non, de la mort des vivants. Celle que tu traînes chaque jour de ta vie, et dont tu ne guéris jamais. Je m'en remettrai pas, je le sais. C'est Kit et ça l'a toujours été... Je m'apprête à lui dire ça, mais j'ai peur qu'il le prenne mal, qu'il ne comprenne pas, qu'il ne me fasse pas confiance. Du coup je reste silencieuse, mais quand il émet le souhait de partir, je me lève comme une furie et je le prends dans mes bras. Je m'accroche à lui parce que sinon, je vais tomber -tête qui tourne- et je réfugie ma tête dans son cou, là où est sa place en définitive. "Non ! Restes ! Je te le promets, c'est juste une question de temps, je lui dis dans l'avion, je m'en fous des conséquences, mais il saura avant de poser le pied sur le sol américain.T'as ma parole... Reste..." Et voilà que je me remets à pleurer... Je supplie Kit de rester, je peux pas le lâcher, je le lâcherai plus. Et je me fous qu'on me traite de salope, j'ai déjà perdu toute crédibilité. Sa copine là, Mina, me prends pour une pute, au Lord Hobo, on me traite comme si j'étais la plus conne des nanas du campus. J'ai plus rien à perdre à part la seule chose qui compte vraiment à mes yeux. Cette personne que je tiens dans mes bras.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Qu'est-ce que je devais faire, à la fin ? J'étais tiraillé, ô combien tiraillé par des envies contraires et contradictoires. J'avais juste envie de me barrer, parce que je ne me sentais vraiment pas bien. Mais vraiment pas bien du tout. J'voulais me tirer, rentrer chez moi, oublier, parce que tout virait petit à petit au cauchemar. Mais de l'autre côté, je pouvais purement et simplement pas laisser Athina derrière moi, pas comme ça. Enfin, vu ce qui s'était passé, notre engueulade, nos cris, était-ce judicieux de rester ? Bordel, mais qu'est-ce que je devais faire ? Ma raison était ailleurs, mon cœur était en miettes, j'avais rien à quoi me raccrocher, j'pouvais pas me fier à quoi que ce soit, j'étais livré à ce qu'il restait de moi-même, j'étais... Perdu. Complètement perdu. Athina et moi, on faisait un bon drame shakespearien. On aurait pu être des personnages de théâtre, on était une sale histoire à nous deux, et tout le malheur du monde me semblait parfois s'abattre sur nos épaules fragiles. Qu'est-ce que j'avais, dans la vie, au juste ? Plus vraiment de famille, quelques amis, j'étais tourmenté par les addictions, mes combines foireuses, j'étais hanté par mon passé, j'avais affreusement peur de la suite, alors qu'est-ce qu'il me restait, sinon Athina ? Je me maudissais, d'autant plus qu'elle s'était ruée dans mes bras et mise à pleurer. J'étais... Brisé. Complètement détruit. Des rêves ? Envolés. Un avenir ? Aucun. J'avais même pas pu lui rendre son étreinte, je restai bras ballants, ne sachant quoi faire. Et des promesses. Est-ce que je voulais rester ? Est-ce que j'avais quelque part ou aller ? J'avais les larmes aux yeux, la voix brisée, comme si je venais d'apprendre une très mauvaise nouvelle, un décès ou autre. En fait, je réalisais petit à petit quelles horreurs on s'était dites. J'suis désolé, Athina. J'suis désolé. J'suis vraiment désolé. Tu l'as dit, j'suis un salaud, j'suis mort, j'devrais même pas être là. J'avais l'impression que c'était un coup de grâce. Je lui faisais faire n'importe quoi de sa vie, et je menaçais encore de l'abandonner. J'étais qu'un enfoiré, mais je supportais pas de la voir pleurer. Je n'aspirais qu'à rentrer chez moi. En fait, je fuyais, je fuyais comme je le pouvais, mais j'pouvais pas faire autrement. Là, y'a trop de... Y'a trop de trucs en moi, je sais pas ce que je dois faire ou pas, je sais pas de quoi j'ai envie, je sais pas ce que je dois croire ou pas, je suis... Je suis lessivé, Athina, je dois... Ouais, j'dois rentrer et me shooter. C'était tout ce dont j'avais envie. Bien sûr, je mourrais d'envie de rester avec elle, mais j'avais rarement été aussi bas. Peut-être que j'étais rancunier, encore. Peut-être que je lui en voulais. Mais j'avais pas à lui en vouloir, c'était moi le connard, dans l'histoire, et je venais foutre la merde dans sa vie. Comment pouvait-elle vouloir que je reste ? A sa place, je... J'en sais rien. J'm'en veux tellement, j'aurais jamais du dire tout ça, t'es presque tout ce qu'il me reste, j'ai rien sans toi. Et ça, c'était vrai. Sans elle, pendant trois ans, j'avais véritablement fait n'importe quoi. Je m'en sortais pas, sans elle, j'étais tombé plus bas que terre, et ça m'avait plu. Je crois que j'adorais aller mal, en fait. Alors, j'avais quand même mis mes bras autour de son dos pour lui rendre son étreinte, mais bon sang, fallait que je me casse de là.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Comment est-il possible que je lui jette toutes ces insanités à la figure et qu'un malaise plus tard je le prenne dans mes bras ? Je veux plus le lâcher et je murmure "restes" dans un souffle qui se perd dans son épaule et mes larmes viennent se poser sur son t-shirt. Je ne le lâcherai plus, c'est décidé, on va rester comme ça pour toujours. Je souffre de ne pas le sentir me rendre mon étreinte... Je souffre de le perdre, qu'il m'échappe. Il est tout ce que je veux, tout ce que j'ai toujours voulu. Ma vie ne mérite d'être vécue qu'avec lui. Le besoin de Kit est trop impérieux, il me régit entièrement. Je ne suis qu'une poupée de cire dans ses bras, il peut faire de moi ge qu'il veut pourvu que je sois avec lui. Je me rappelle encore quand j'ai annoncé à mes parents que je l'aimais. Sa réputation l'avait devancé chez moi et ma mère le voyait plutôt comme un sujet d'étude pour son livre censé aider les drogués à s'en sortir. Et mon père le détestait. Autant dire qu'il etait le bienvenu dans mon appart luxueux où je le faisais rentrer en douce avec la complicité du gardien de l'immeuble. Complicité moyennant un peu de la marchandise de Kit. Je sortais en douce pour le retrouver, qu'on aille s'enfiler des bières dans les parcs publics dans lesquels on entrait pat effraction. Ce que j'ai aimé en premier chez Kit ? L'adrénaline. Le danger, braver les interdits. Il représentait l'interdit suprême et à notre premier baiser, j'ai eu l'impression de dépasser une limite et j'ai continué à m'écarter du droit chemin, la dernière étape fut Glasgow. L'adrénaline, l'amour, c'est ce qui faisait mon quotidien avec lui. Et j'aimais ça. J'aime ça. C'est peut-être pour ça que je le veux encore aujourd'hui : dépasser la prohibition de l'infidélité pour rester de l'autre côté de la ligne ? Non, y a plis que ça... Des sentiments aussi forts ne peuvent pas provenir uniquement du sentiment de danger. Je l'écoute à peine jacasser parce que je sens que je vais faire une connerie. Et j'ai pas envie de me contrôler. C'est un domaine où je n'ai jamais excellé. Donc je prends le visage de Kit entre mes mains et me hisse sur la pointe des pieds et dépose un baiser passionné sur ses lèvres. Mon coeur s'enflamme, c'est pour ce baiser que je brûle depuis qu'il est là. Et j'en profite à mort, passant la main dans ses cheveux blonds, caressant son torse, mais je décolle bien vite nos lèvres. Et je lui dis : "Pars si telle est ton envie." Mais j'ai les larmes aux yeux.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

J'avais un peu l'impression de flotter, maintenant, comme si tout avait été parfaitement irréel. Je ne savais plus trop ce que je faisais, je ne savais plus trop ce qu'il se passait, alors je me laissais vivre dans un état à moitié mort, je laissais les choses se faire parce que je n'étais plus maître de moi-même. Je n'arrivais clairement pas à réaliser, ou alors, c'était précisément parce que j'avais réussi à réaliser que je n'arrivais plus à faire grand chose. J'étais estomaqué devant les événements, et je ne savais comment réagir face à eux, tellement, en l'espace d'à peine une demi-heure, j'avais senti des montagnes russes de sentiments s'emparer de moi. Mes émotions connaissaient des sommets et des abîmes en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, et j'étais là, perdu, perdu et noyé au milieu du déroulement des choses. Et puis, soudainement, sans que j'aie bien compris pourquoi, Athina attrapa ma tête dans ses mains et m'embrassa d'une façon passionnelle. De toute ma vie, j'avais rarement eut le droit à ce baiser de cinéma, et c'était bien regrettable ; l'espace d'un instant, j'avais tout oublié, tout, absolument tout, je n'avais eu d'yeux que pour elle, je me retrouvais presque dans un compte de fée, comme si nous étions toujours à Glasgow, comme si on ne s'était jamais quittés, ou plutôt, comme nous aurions du vivre nos retrouvailles. Et puis, lorsqu'elle avait cessé de m'embrasser, je l'avais regardée dans les yeux, bouche bée. Je ne savais pas quoi dire. Mais après ça, comment voulait-elle que je parte ? Ce baiser était sans conteste l'un des meilleurs qu'il m'ait été donné d'avoir, et, bordel, il me rappelait à quel point je l'aimais, cette fille, à quelle point elle était ma vie entière et à quel point j'étais un gros con de tout avoir gâché. Alors, sans réfléchir, j'avais à mon tour saisis sa tête, et c'était à moi de l'embrasser, à présent. On avait craqué, on faisait fi du reste, en s'en foutait du monde entier. C'était ça, entre Athina et moi ; il n'y avait que nous, on se suffisait, on s'aimait, on se détestait, mais c'était nous contre le monde. Du temps où nous étions ensembles, on en avait vu, des gens nous critiquer. On en avait vu, des gens s'opposer à notre relation, que ce soit de la famille ou des amis. Et pourtant, personne n'avait pu nous séparer. Aujourd'hui encore, j'avais la preuve que rien ne pouvait nous atteindre ; nous aurions pu être tous les deux sur deux continents différents comme ça avait été le cas un temps, mais non, nous nous étions retrouvés par le plus grand des hasards. C'était pas un signe, peut-être ? Je t'aime, je t'aime tellement Athina, j'm'en fous de ce qu'on s'est dit, j'm'en fous de ce qui peut arriver, de ce qui va arriver, d'accord ? Je t'aime, c'est tout ce qui compte, je t'aime trop, beaucoup trop. J'avais dit cela rapidement alors que j'avais encore sa tête dans les mains,  j'avais les doigts qui tremblaient et ça m'indifférait bien. Et puis, je l'avais encore embrassée, parce qu'elle m'avait manqué, elle m'avait trop manqué. C'était un véritable baiser de cinéma, le genre qu'on ne vit qu'une fois dans sa vie et que l'on ne peut pas oublier. Ce moment, il était inoubliable, en somme. Ouais, elle est moi, nous étions incapables de nous tenir tête longtemps. C'était trop fusionnel. Je ne songeais même plus à rentrer chez moi, y'en avait plus que pour elle, elle et son être tout entier.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

L'amour est plus fort que tout. Je n'ai jamais hésité quant à la vérité de ce topos, de ce cliché. Il est évident que Kit et moi, ensemble, on est plus forts que tout. Rien n'a de prise réelle sur notre conscience que nous. La seule chose qui a réussi à nous séparer est Kit, c'est comme si on formait une entité, une forteresse qui ne peut être vaincue que pat l'intérieur. En somme, nous sommes les seuls artisans de notre malheur ou de notre bonheur. J'ai cru que Ruben m'avait guérie de cette intensité, je l'aime parce qu'il m'a sortie du trou où je me trouvais... Il m'a tendu la main comme peu de gens savent le faire, il m'a portée à bout de bras ces derniers mois, attendant le moment parfait pour sa déclaration, choisissant les endroits les plus romantiques, s'efforçant de me faire oublier les autres hommes qui avaient croisé mon chemin, y compris Kit. Il n'y est pas arrivé, apparemment. Même si quand je passe du temps avec lui, j'ai l'impression que la vie est plus douce, plus authentique. Mais comme je l'oublie vite dès que je retrouve Kit ! Alors que lui... Je ne l'oublie pas, j'en suis incapable. J'ai embrassé Kit avec une intensité rare et il m'a rendu mon baiser, m'embrassant encore. J'ai perdu toute consistance, toute faculté cognitive dans ses bras. Je suis sur un petit nuage : il n'est pas parti ! Il reste ! Quel bonheur, quelle joie incommensurable ! "Ok... Donc tu t'en fiches que mes colocs vont pas tarder à rentrer ? On peut aller dans ma chambre, elles ne viendront pas nous y déranger." Je me mords la lèvre, la main sur son épaule. Je ne tiens pas à ce que Quinn ou Eloïse gâchent ce moment... Mais bon, c'est les règles du jeu quand on vit en colocation. Je le serre plus fort contre moi et dépose des petits bisous tendres dans son cou et sur sa joue. Je veux le retrouver pleinement, sobre aujourd'hui. Si tant est que je puisse vraiment être dans état de sobriété quand je suis avec Kit. Sa simple présence m'enivre. J'imagine assez bien la scène : Quinn ou Eli qui débarquent et nous surprennent, leur choc. Ca me fait rire doucement, elles garderaient le secret, j'en suis sûre. Le seul hic, c'est que Quinn est assez proche de Ruben. Donc jouer double-jeu... Peut-être le ferait-elle pour moi ? Sans vraiment laisser à Kit le temps de réfléchir, je lui prends la main et l'entraîne vers ma chambre. Je mets la musique fort, du rock. Le premier truc qu'il y a dans ma chaîne hi-fi en fait. Ca me rappelle quand il venait chez moi, je mettais la musique à fond pour couvrir le bruit de nos conversations, mes parents ne se doutaient de rien. Je lui dis : "Ca te rappelle pas Boston ? Dans ma chambre ?" Je suis aux anges.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

D'accord. Donc, c'était officiel ; j'étais complètement, mais alors complètement perdu. Athina était, je crois, la seule personne qui pouvait m'égarer de la réalité à ce point, me faire perdre du vue mes envies et mes objectifs. Elle avait un genre de pouvoir sur moi, elle avait cette faculté de mettre mon cerveau sans dessus dessous, de faire faire à mon cœur des solos de batterie plus ou moins agréables, elle pouvait me faire perdre entièrement le fil de mes pensées et faire naître en moi des sentiments d'une complexité incroyable. En fait, pour résumer, elle m'avait tout entier et j'étais incapable d'émettre la moindre résistance très longtemps. Bien sûr, j'essayais de réfléchir, de prendre du recul sur notre situation, mais je n'y arrivais pas. Athina, c'était... C'était vraiment cette personne qui avait comme le droit de vie ou de mort sur moi. Un mot, un seul, et j'atteignais des cimes ou des abysses. Et encore maintenant... Ses colocs, merde, je les avais oubliées, elles. Putain, manquait plus que ça. Que ses colocs débarquent. Alors du coup, si, ça me dérangeait, j'voulais pas foutre encore plus le bordel dans sa vie et avec son Ruben d'amour. Ouais, mais en fait... Bah, si, je m'en foutais, à la réflexion, s'ils cassaient, c'était tant mieux pour moi. Pour nous. Et puis, de toute façon, elle avait l'air de n'en avoir rien à foutre puisqu'elle ne m'avait même pas laissé le temps de répondre qu'elle m'avait déjà entraîné vers sa chambre. Et elle avait balancé du rock. Comme quand on était ados... Si, bien sûr que si ça me rappelle Boston... J'avais eu ce sourire triste sur le visage, ce sourire nostalgique d'un passé qui me semblait vraiment lointain. Mais oui, bien sûr que oui c'était Boston, c'était le temps où on faisait les cons et qu'on s'en foutait, c'était le temps où rien n'avait de prise sur nous, c'était le bon temps... Mais qu'est-ce qui avait changé, finalement ? On était toujours ces deux jeunes paumés, et moi, moi, j'étais un indésirable à Boston vis à vis de ses parents et j'étais un indésirable aujourd'hui vis à vis de son fils de pute de copain... C'était comme avant. C'était interdit, entre elle et moi, personne ne voulait nous voir ensemble. Sauf que ma mère t'accueillait pas avec une kalachnikov. Ouais, ma mère, elle l'aimait bien, elle lui faisait des gâteaux et était contente pour moi. Je m'étais mordu la lèvre, un sourire amusé sur le visage. Encore une fois, c'était comme avant ; elle pouvait venir chez moi, mais moi, j'pouvais pas venir chez elle. Sauf que là, c'était plus son père avec une kalach', c'était son copain. Cool. On voulait pas de moi, nulle part, pour sûr...
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Une fois dans ma chambre, je me mets à me déhancher légèrement au rythme de la musique. Qu'est-ce qu'on a pu faire les fous lui et moi dans ma chambre... On mettait le son à fond, je lui faisait mes petits spectacles de rock star en play-bac, l'aguichant pour l'amuser. Et mes parents dans le salon qui se doutaient pas de la présence de mon amoureux indésirable dans ma chambre. Diana, ma soeur, nous couvrait aussi. C'était salutaire. Bref. Cette après-midi, j'ai l'impression de revivre cette époque insouciante. Alors je m'approche de Kit et je continue de me déhancher et en le regardant dans les yeux, je braille les paroles de la chanson qui passe. Et devant l'incongruité de la situation, je réalise celle plus générale de ma vie. Je dois être lunatique, ou bipolaire ou je sais pas quoi... Parce que depuis le retour de Kit je passe ma vie sur des montagnes russes qui ne font pas que de monter. Et je me demande comment ce garçon, ce petit blondinet si craquant, ce mec que j'aime plus que tout, arrive à me faire passer par des sentiments si contradictoires ? Il jongle avec moi coeur distraitement, avec nonchalance. Il a pas l'air de se rendre compte qu'il a ce pouvoir que moi... D'aucuns pourraient être effrayés d'être à ce point à la merci de quelqu'un, mais pas moi. Je suis résignée, je peux rien y faire : Kit est ma plus grande force et ma plis grande faiblesse. Je me sens jamais aussi invincible et vaincue qu'avec lui. Et ce tourbillon de sensations, je le chérie de tout mon coeur. Ca lui rappelle aussi Boston. Il a un sourire triste, empreint de nostalgie. Je m'approche encore plus de lui quand il parle de sa mère. Je pose ma main sur sa joue et je lui dis : "Tu sais quoi Kit ? On s'en four du passé. Des autres aussi on s'en moque, d'accord. Je veux que toi, que nous deux maintenant. On est bien ici, non ?" Je lui souris parce que je sais que je ne suis pas totalement désarmée face à lui et qu'il ne résiste pas beaucoup à mes baisers en règle générale. Y a qu'avoir nos plus récentes entrevues ! Du coup, je l'embrasse encore, le poussant contre le mur de ma chambre avec douceur. Je crois que je pourrais passer ma vie à l'embrasser.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Paumé, j'étais paumé depuis bien trop longtemps avec Thina. Le truc, en fait, c'était que j'avais aucune idée de ce qu'elle voulait de moi, de ce qu'elle pouvait attendre de moi. Je lui aurais bien dit de renoncer complètement à ma personne parce que ça devenait vraiment compliqué, mais en fait, j'avais aucune envie de renoncer à elle. Et réciproquement, certainement. Enfin, j'osais l'espérer. Bref, toujours était-il que j'essayais de m'en foutre au possible, de faire genre que j'étais pas complètement perdu, de faire comme si de rien n'était, et je galérais un peu. Mais j'avais eu assez vite fait de me changer les idées quand je l'avais vue se mettre à danser devant moi, comme à Boston, dans sa piaule. Alors, forcément, j'avais souri. Bon sang, qu'est-ce qui tournait pas rond, avec nous ? On changeait d'humeur plus vite que n'importe quoi, c'était assez hallucinant. Sérieusement, devait y avoir un truc qui clochait, c'était la seule option. Enfin. Fais le vide, Kit, fais le vide, pense plus à ça. Et puis, elle avait posé sa main sur ma joue, et là, c'était officiellement bon, le vide était fait. Ouais, on s'en foutait des autres. Ouais, y'avait plus que nous deux. Ouais, ouais, elle n'avait que trop raison. On est bien, on est bien. Souriant, j'avais hoché la tête. Plus de passé, plus d'avenir, plus de présent, que dalle, juste nous deux dans sa chambre. Qu'est-ce que je pouvais vouloir de plus ? Ouais, Ruben. Boarf, détail, passons. De toute façon, je n'eus pas bien le temps de songer à toutes ces conneries puisque sans que je comprenne trop pourquoi et comment, j'étais contre le mur de sa chambre à l'embrasser. Tu m'fais vraiment faire n'importe quoi, tu sais ? J'avais dit ça à moitié dans un éclat de rire, un peu comme si j'avais été ivre. Ouais, en un sens, j'étais ivre d'Athina, et ça ne me dérangeait pas plus que ça, en fait. Pour sûr, j'étais complètement dingue d'elle au point où elle pouvait me faire tourner la tête et tout oublier. Franchement, j'étais bien dans ses bras, et même si j'croyais pas trop en dieu, je priais pour que ça ne s'arrête jamais.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Faut vraiment que j'aille voir un psy. Ouais, j'ai vécu une grande partie de ma vie avec une psy, je sais m'auto-analyser. Mais là, je ne me comprends plus... Bon ok, c'est pas nouveau, ça vient de Kit tout ça... C'est en le rencontrant que mon cerveau a commencé à faire des siennes, mon coeur à battre de manière désorganisée... Je suis toute chamboulée -ouais, ça fait très cliché- quand je suis avec ce garçon. Je ne réponds plus de rien et même si je fais comme si je pouvais le "manipuler" un peu, en vrai, c'est lui qui me fait faire n'importe quoi ! Si la gent masculine a ce pouvoir de me faire agir bizarrement et sans réfléchir, Kit a un super-pouvoir, décuplé de manière impressionnante ! Et je suis comme un pantin désarticulé entre ses bras, sans volonté, je suis mon instinct ! Kit est d'accord : on est bien. Plus que bien, ouais ! Et mon instinct me pousse à l'embrasser, passer ma main dans ses cheveux, me presser un peu contre lui. Je suis accro à ce garçon et je pourrai être sur une île déserte avec lui, je m'ennuierai pas ! Maaaais, faudra peut-être un peu de weed pour lui. Sinon, avec le manque et tout... M'enfin, ce genre de chose peut se trouver sur une île, non ? Ah ouais, c'est ça qu'il faut qu'on fasse ! "Eh ! Je sais ce qu'il faut qu'on fasse toi et moi ! On va sur une île déserte. On s'installe tous les deux là-bas, on construit une cabane, on élève des cochons sauvages et on mange des noix de coco tout le temps ! Moi ça me plairait." Ouais, mais moi je suis bizarre dans ma tête ! Je rigole avec lui quand il dit que je lui fais faire n'importe quoi. "Ah ouais ? Et moi alors, tu crois que ce que je fais, ou ce que je dis est logique ?" Définitivement non. Nein. No. Je le regarde dans l'expectative de sa réaction.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)