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kithina ✗ remember me

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J'avais le sang qui me montait à la tête, et c'était plutôt désagréable. J'avais pas à m'énerver comme ça, putain, du moins pas à ce point, parce que je montais en intensité à chaque parole que je prononçais. Et bordel, et s'était mise à pleurer, et ça, ça me fendait le cœur en deux. Enfin, mon cœur, il était déjà en mille morceaux, mais le peu qui restait, ça le bouffait encore plus. Je devais me calmer, je devais, mais j'y arrivais pas. Bizarrement, y'avait que contre Athina que je m'énervais. Devant personne d'autre, jamais. C'était là tout notre paradoxe ; j'crois qu'on s'aimait, mais on se faisait morfler. Je peux pas dire pourquoi, je peux pas. Je lui en voulais comme je n'en avais jamais voulu à qui que ce soit, et pourtant, j'avais ce truc en moi qui me criait, qui me hurlait que j'étais trop con parce que je l'aimais trop et que les choses n'auraient jamais du se passer ainsi. Mais là, tout de suite, je la détestais, je la détestais du fond de mes tripes. Du coup, j'étais travaillé par plein de sentiments contradictoires, j'avais une folle envie d'essuyer ses larmes, mais comme j'étais en train de craquer, j'avais encore plus envie de hurler, de lui faire ressentir la détresse dans laquelle j'étais. Ah d'accord. Parce que tu considères que tu peux te taper deux personnes à la fois ? Tu te prends pour qui, au juste ? Tu crois que c'est possible entre nous alors que tu sors avec ce connard ? Tu crois que c'est si simple, que tu peux claquer des doigts et que j'tombe à tes pieds ? Nan nan, c'est pas comme ça que je vois les choses, alors c'est simple, tu vois. C'est lui ou moi. C'est pas nous. Pigé ? Non, même si ça m'faisait mal, j'voulais pas être le second sur la liste. J'voulais pas passer derrière son Ruben de merde quand elle avait besoin de moi. C'était exclu, complètement. Alors je m'étais passé une main sur le visage, j'avais besoin de me faire physiquement du mal, mais là, j'pouvais pas. J'étais coincé, coincé entre ces murs et Athina, entre mes sentiments et ma raison. Putain, j'ai compris, merde, j'suis pas débile ! Tu veux pas le quitter, bah parfait, le quitte pas, mais n'attend RIEN de moi, parce que j'suis pas ton chien, et ça a visiblement du mal à rentrer. JE SUIS PAS A TES PIEDS. Ouais, ça, j'essayais de m'en convaincre, mais bien sûr que si, je l'étais. Je luttais en moi pour ne pas l'être, je faisais ce que je pouvais, mais si elle m'avait demandé de faire quoi que ce soit, je crois que je l'aurais fait. Parce que tout était flou, à nouveau, je savais plus rien. J'étais perdu. Elle arrivait à me perdre et j'étais incapable de trouver une échappatoire. Arrête, arrête tes conneries, putain. J'peux plus entendre de tels trucs, parce que si c'était vrai, on n'aurait JAMAIS eu cette discussion. Discussion, joli euphémisme pour dire qu'on se bouffait et que ce n'était pas prêt de s'arrêter. Bah me pardonne pas, écoute, j'm'en fous, j'peux rien faire de plus. Là, tu vois, j'peux pas changer les choses, alors si tu tiens à me rappeler ça tout le temps, lâche l'affaire, sinon je t'assure que je vais vraiment m'énerver. Tu veux que j'y fasse quoi, là, tout de suite ? Tu crois que j'vais me contenter de subir ça à chaque fois que t'as envie de m'en foutre dans la gueule ? J'veux dire, je m'en étais tellement bouffé les doigts, je m'en bouffais encore les doigts aujourd'hui, alors c'était bon, j'avais eu ma dose ! Pendant trois ans, trois ans j'avais essayé sans succès de ne plus penser à ça, j'avais essayé d'oublier, j'avais fait mon possible, et tout bonnement, j'pouvais pas supporter le fait qu'elle songe à potentiellement me le refoutre dans la gueule. D'accord, j'avais agi comme le pire des bâtards, mais sérieux, est-ce que ça devait nécessairement me suivre toute la vie ? Ouais, bah dis-moi ça, ouais, parce que c'est ce qui s'passe, là, tu vois, t'agis pas autrement. Alors ton mal tu te le causes toute seule. Là, par contre, je m'en voulais vraiment. Mais vraiment beaucoup. J'avais pas prononcé le mot "salope", mais ça voulait tout dire. Oh putain. En plus, elle commençait à sortir des bouteilles. Qu'elle se saoule, tiens, j'avais déjà vu ça chez moi. Alors comme ça, elle picolait ? Grande nouveauté. Bordel, qu'est ce que j'avais envie de la bouteille, là. Mais c'était pas correct, ni elle ni moi n'avions à fuir cette discussion. J'veux dire, on se crachait tout à la gueule, c'était les quatre vérités, on n'avait jamais été aussi sincères l'un envers l'autre. Ah ouais, tu crois que c'est le moment de picoler ? Tu tiens vraiment à finir comme chez moi ? En dehors de ça, j'avais pas fait un seul geste pour la retenir. J'voulais pas l'approcher, j'voulais pas la toucher, et en plus, je mourrais d'envie d'avoir sa bouteille dans les mains.
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J'ai toujours été sûre d'une chose dans ma vie, c'est que l'amour et la haine ne sont pas contradictoires. On oscille entre l'un et l'autre au grès des événements. Alors quoi de plus normal que ceux qui suscitent le plus d'amour en nous provoquent aussi ces élans de haine ? En ce qui nous concerne, Kit et moi, notre relation est caractérisée par un amour indéfectible, une passion dévorante mais qui de change en ces excès de violence, de larmes et de cris. Kit est la personne à laquelle j'ai balancé le plus de saloperies, er c'est lui qui m'a dit les choses les plus méchantes que j'ai jamais entendu. On est comme ça : on se fait autant de bien que de mal. Er on y peut rien. Nous sommes plus qu'impuissants face à cette situation. Nos corps sont attirés et repoussés en même temps. J'ai envie d'aller me blottir dans ses bras, lui dire que tout est fini, qu'il a gagné, qu'il peut faire de moi ce qu'il veut et puis fuck tout le reste. Mais la seule chose dans laquelle je finirai par me blottir sont es limbes de l'ivresse. Comment j'en suis arrivée là ? Trop de problèmes, trop de sentiments. L'alcool a ceci de particulier qu'il élimine catégoriquement et sans aucune discrimination la plupart des sentiments qui nous travaillent l'esprit. La vie est plus simple quand on est bourrés. "Et ce que tu me demande c'est simple peut-être ? Tu prétends que t'es prêt à disparaître de ma vie. Mais maintenant qu'on sait qu'on vit dans la même ville, qu'in fréquente la même fac, comment veux-tu qu'on s'ignore ? L'indifférence ne peut pas exister entre nous Kit. Ne te fais pas passer pour plus con que tu ne l'es !" Oui, j'élude complètement sa question, j'ai pas de réponse à lui fournir. Il est peut-être pas à mes pieds, mais moi je suis aux siens. Le moindre geste, la moindre demande et je lui obéirai, sans réfléchir. Il peut me demander tout et n'importe quoi. Qu'il me le dise seulement et je m'exécute. C'est ma faiblesse, Kit est ma faiblesse, parce qu'il est le seul qui puisse me faire renoncer à mon indépendance, c'est-à-dire le principe auquel je tiens le plus -le seul en vérité. On s'enferme mutuellement dans une cage dorée qui nous donne une illusion de liberté. Mais mes gestes sont suspendus à ses lèvres, je n'y peux rien. "T'es un connard Kit... Vraiment. Toutes ces années passées à attendre un connard... Faut qu'on arrête de se voiler la face, je suis une salope, t'es un connard." Oui, je viens de l'insulter, mais il l'a fait aussi indirectement. Je suis pas très subtile pour le coup, mais j'ai un peu du mal alors que je gueule dans cet appartement. Je ne relève pas le sujet de la pseudo-mort de Kit, y a rien à ajouter... Je me sers mon verre, il ne me retiens même pas. Je le remplis aux 3/4 et en vide la moitié cul-sec. Je sens mon esprit partir, mais il revient vite, trop vite à mon goût dans la réalité. Je crois que Kit est choqué, c'est normal, je buvais pas à Glasgow, j'ai commencé après. Mais je suis pas alcoolique dans le sens où je ressens jamais l'envie de me saouler quand je vais bien. Chose rare ces trois dernières années. "Viens donc m'en empêcher ! Je suis sûre que t'en a autant envie que moi !" Chez lui ça avait bien tourné au final, la drogue et l'alcool aidant. Mais je déteste me dire que si on s'est embrassés, si on a fait l'amour, c'est à cause de ça. J'ai comme l'impression qu'on a chacun profité de l'autre. Et ça me plait pas.
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Nous étions à cet instant à mi-chemin entre l'amour et la haine, je le sais, ça ne pouvait pas en être autrement avec tout ce qu'on se balançait. Et pourtant, je restais dans son appartement. J'veux dire, j'aurais très bien pu claquer un grand coup la porte, me casser, ne rien dire, tenter de l'oublier à nouveau, mais voilà, j'étais resté. On se prenait la tête, certes, mais comme je l'aimais, ça m'énervait, et j'avais pas envie de la quitter, c'était violent, c'était intense, mais je pense que c'était nécessaire. Sans quoi, si ça n'avait pas explosé, y'aurait toujours une part d'ombre et de non-dits dans notre relation. Au moins, à cet instant, nous pouvions être fixés, même si tout n'était pas agréable à entendre -rien ne l'était, en fait. Toujours était-il que, je devais bien lui accorder ça, elle avait mis le doigt sur un problème important. Ouais, maintenant, elle savait que j'existais, alors comment faire ? Bien sûr que non, j'allais jamais pouvoir la snober, j'allais pas pouvoir faire semblant, comme je lui avais dit la dernière fois. Mais même si s'ignorer allait s'avérer être impossible, non, je voulais pas la voir rouler une pelle à quelqu'un d'autre. C'était juste exclu, ni plus ni moins. Si, si j'peux t'ignorer. Parce que tu crois que ce sera vraiment plus agréable pour moi de te voir avec l'autre pute ? Nan, j'préfère encore te rayer de ma vie une bonne fois pour toutes. Je te l'ai dit, c'est MOI ou LUI, mais pas les deux. T'arrives à comprendre, ça, bordel ? Evidemment que c'était des mensonges. Bien sûr que non je n'allais pas la rayer de ma vie, mais j'voulais lui faire croire. Que ça fonctionne ou pas, peu m'importait, je voulais juste lui montrer que j'avais pas besoin d'elle. Certes, il n'y avait rien de plus faux, mais j'étais si énervé que je n'étais vraiment pas d'humeur à lui accorder le moindre point. Et plus je l'entendais, plus j'avais envie de foutre un coup dans le mur. J'voulais me péter les phalanges, finir à l'hosto, en finir avec cette après-midi de merde, retourner chez moi, évacuer comme j'pouvais, fumer un truc et m'endormir. Au lieu de quoi, je contenais ma rage de mon mieux, parce que si j'explosais vraiment, je devrais lui repayer un appartement. Ouais, j'suis un connard, t'es une salope. Contente ? On fait la paire, nan ? En attendant, le connard, il fait ce qu'il peut pour la salope, mais ça marche pas, alors le connard, tu vois, je sens qu'il va vite se casser d'ici parce que la salope lui casse les couilles bien comme il faut. A ma connaissance, je crois qu'on ne s'était jamais insultés. Chouette, on venait de franchir un nouveau cap dans notre relation. Les insultes. On en était là, maintenant, on s'insultait. Par le passé, on s'était déjà bien évidemment pris la tête, mais les insultes, jamais. On avait du respect l'un pour l'autre, mais là, le respect, il était parti, et je savais pas s'il allait revenir un jour. Putain, elle me voyait déjà que comme un drogué, et maintenant, j'étais le connard de tox. Merveilleux. Quant à moi, est-ce que je la voyais comme une salope ? Pour le coup, je crois bien que oui. Mais j'étais pas dans mon état normal, je perdais mes moyens, sinon, jamais j'aurais osé lui dire ça. Enfin, on n'était pas forcément à ça près, maintenant. Putain, mais vas te faire foutre, Athina. Va te faire foutre. J'en revenais pas. Nan, sérieux, j'en revenais pas. J'avais exprès fait des efforts pour aujourd'hui, j'étais venu tout à fait clean, et là, elle me disait que je voulais picoler. Ouais, j'en avais envie, mais j'avais fait tellement d'efforts que là, me foutre une bouteille sous le nez, je trouvais ça dégueulasse. Ça revenait à me dire que j'valais pas mieux que ça. C'est quoi ton but, là, c'est de me montrer à quel point j'peux pas faire sans boire ? Je t'emmerde, Athina, mais si tu savais à quel point j't'emmerde. Nan, il était hors de question que je boive la moindre goutte d'alcool, c'était exclu, parce que je savais que j'pouvais valoir mieux que ça. J'étais pas alcoolique, et l'alcool, c'était qu'une solution de facilité. Or, j'aimais la facilité, mais pas aujourd'hui. Alors, je m'étais approché, je lui avais choppé la bouteille des mains -vu qu'à priori, elle me demandait de l'en empêcher parce qu'elle pouvait pas se réprimer toute seule-, et j'avais vidé le contenu de la bouteille dans l'évier. Rageusement, je m'étais retourné vers elle. Putain mais t'as douze ans, ou quoi ? Son attitude me sidérait. Viens donc m'en empêcher ! J'étais sa nounou, ou quoi ? Bon, au pire, même si elle m'engueulait d'avoir foutu en l'air sa bouteille, je ne m'en voulais pas ; je ne tenais pas spécialement à la voir picoler, ni devant moi, ni devant personne, mais ça, j'comptais pas lui dire, ça aurait été admettre que je tenais à elle, et là tout de suite, j'en avais pas envie.
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  On s'était jamais engueulés à ce point. Jamais jusqu'à en venir aux insultes... Par le passé, nous avions eu des petites querelles, mais ça se calmait souvent très vite. Tandis que là, j'ai le sentiment que Kit se retient de pas foutre mon appartement en l'air. Je lui en voudrait pas, après tout on a bien renversé du rhum dans le sien. Je parie que ça doit encore embaumer... Son coloc a morflé, pourquoi moi les miennes. Soudain, je me dis qu'elles vont peut-être revenir... Mais je me rassure : les cris doivent s'entendre dans le reste de l'immeuble. Donc si elles rentrent, elles vont sûrement faire demi-tour... Je sais pas jusqu'où peut aller notre colère, je sais pas ce qui va nous arriver. Un instant, j'ai même peur qu'on en vienne aux mains. On a jamais été violent l'un envers l'autre, mais il semblerait que cette dispute soit inédite... Je suis tellement dépassée par les événements, je ne me reconnait plus. J'ai peur de plier sous ses coups verbaux, d'implorer son pardon, de lui jurer des choses que je regretterai. Je veux être forte, ne pas me laisser abattre. Mais c'est si dur... "Tu veux que je te le dise combien de fois merde ! Je peux pas choisir. Je peux pas ! Donne-moi une raison, Kit, dis-moi POURQUOI c'est toi et pas lui ?" Tu peux tout me demander, ai tu me le dis je le ferai. J'aimerais ne plus avoir le choix, ce serait plus simple. Cette responsabilité me détruit. Tout comme le fait de faire autant de mal à Kit, d'avoir l'atroce impression de jouer avec ses sentiments... Kit essaie de me faire croire qu'il peut me rayer de sa vie. Mais ça n'est pas aussi simple... On est liés : si on ne l'était pas, ça ferait longtemps qu'il aurait pris le fuite... Ca ferait longtemps qu'il serait parti se réfugier dans la drogue... Mais il est là, encore. Ça veut bien dire ce que ça veut dire. "T'as vraiment l'impression de faire ce que tu peux pour moi, Kit ? T'as vraiment pas l'impression de te foutre de ma gueule quand tu dis ça ? Je dois te rappeler qui a fait quelque chose pour NOUS ? Toi t'étais trop occupé à t'en vouloir pour agir. Putain, je t'ai toujours tout pardonné, passé la moindre de tes incartades, fermé les yeux sur ton activité de dealer. Tu sais pourquoi ? PARCE QUE JE T'AIME PUTAIN !" Oui, il me traite de salope et je lui réponds que je l'aime, tout à fait logique... Quoi qu'il en dise, il ne se casse pas. Il reste encore. " Tu es incapable de faire face à tes sentiments, tu t'es toujours caché derrière quelque chose. Pour une fois, inversons les rôles !" bois la fin de mon verre et je m'apprête à m'en servir un autre quand il vient et m'arrache littéralement la bouteille des mains. Un moment, je crois qu'il va boire au goulot, mais il la vide dans l'évier. "Merde Kit ! T'as idée de combien ça coûte une bouteille de bourbon ?" Le prix de ce truc, je m'en balance pas mal. Je suis juste frustrée qu'il ne me laisse pas boire comme j'en ai envie. Mais au final, c'est pas une preuve qu'il tient à moi ? "Espèce d'enfoiré !" Je lui en veux, je lui en veux de me crier de telles insanités et de me faire comprendre le contraire par ses actes. Si seulement il était vraiment con... Je pourrai faire mon choix.
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Depuis que je l'avais revue, j'avais gardé en moi la crainte permanente de perdre Athina. Et là, c'était ce que j'étais précisément en train de faire ; je la perdais. Du moins, j'en avais l'impression. On s'éloignait de plus en plus, plus on criait et plus on s'écartait l'un de l'autre, alors que l'autre soir, ben on peut dire ce qu'on veut, tout n'avait pas été rose, mais nous n'avions jamais été si proches. Et là, nous n'avions jamais été si loin. Parce qu'en plus, non seulement je l'aimais et je la détestais à la fois, mais ça me faisait pareil à propos de moi ; je m'en voulais beaucoup trop mais je continuais parce que ça me soulageait étrangement. Alors, pourquoi moi plutôt que l'autre ? Parce que ton copain est un pédé qui s'tape une autre meuf, ça te va comme réponse ? Et parce que toi et lui, ça sera JAMAIS comme toi et moi, c'est impossible et tu le sais très bien, arrête de faire comme si t'étais heureuse avec lui, je te connais, putain ! Mais qu'est-ce que j'en savais, au juste ? Rien du tout, que dalle. Enfin, si elle se mettait à picoler, je me doutais un peu qu'elle n'allait pas forcément très très bien. Et en dépit de ma colère, j'avais quand même envie de la croire quand elle me disait qu'elle m'aimait. Je voulais la croire, certes, mais je voulais pas l'accepter. J'arrêtais pas de me convaincre que c'était que des mythos, qu'elle se foutait de moi royalement. Mais, d'un autre côté, je me persuadais qu'elle allait mal avec son copain. Les paradoxes... Attends, mais t'as l'impression de me faire une faveur ? Quand t'es sortie avec moi, tu savais dans quoi tu t'engageais, merde ! Putain, mais c'est pas comme si je m'étais conduit comme le pire des salauds, Athina, bordel ! Tu crois toujours que j'ai rien fait pour nous, ou quoi ? Je t'ai demandée en mariage, MERDE, tu crois que ça m'a pas demandé de prendre sur moi ? Bah j't'assure que si, ça me faisait flipper comme pas possible, mais j'étais avec toi alors j'm'en foutais, putain ! D'accord, on connaissait tous la fin de l'histoire, mais j'avais jamais prévu que ça se passerait comme ça. On me l'aurait dit une semaine avant mon arrestation, j'y aurais jamais cru. Bon, elle allait sûrement me le refoutre dans la gueule, mais bon, ma demande, je la considérais quand même comme une preuve d'investissement suffisante pour nous. Et arrête de dire "nous" comme s'il y avait encore un "nous", vu que tu comptes rester avec ce fils de pute. Clairement, je pouvais même plus concevoir qu'un jour, elle et moi nous remettrions en couple. Ça me semblait totalement impossible. Et puis, si c'était pour qu'on s'engueule tout le temps, j'en avais vraiment pas envie. Enfin, si, mais j'allais morfler monstrueusement si ça se faisait. Mais ça ne se ferait jamais, alors la question était réglée. Quoi ? Bien sûr que si je sais faire face à mes sentiments ! Mais tu crois quoi, que "mes sentiments", c'est une partie de plaisir, c'est ça ? Nan, pas vraiment, si ça peut te rassurer. Alors nan, y'a pas de rôle à inverser, arrête de picoler, putain, c'est pas le moment ! Merde, pour une fois, j'avais l'impression qu'on faisait preuve d'une honnêteté extraordinaire l'un envers l'autre, et voulait se bourrer la gueule. Ben bien sûr, c'était facile, comme ça. J'tenais pas gueuler après une Athina complètement torchée, ça allait servir à quoi ? Bordel, mais si elle recommençait à boire, non seulement j'allais l'engueuler sévère, mais en plus, j'allais vraiment me barrer, inutile de perdre du temps à parler à un mur. Ouais, c'est ça, gueule, tu me remercieras demain. Si tant est qu'on se parle demain. Ou après demain. Ou qu'on se reparle tout court, parce que pour l'instant, ça me semblait bien compromis.
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Tout se casse la gueule. Mes espoirs, mes rêves, nous... Je veux ce nous, je le veux de tout mon coeur. Je veux que Kit s'avance vers moi, me prenne dans ses bras, qu'il me dise qu'il m'aime et je voudrais rester là dans ses bras... Je me sens vide, sans rien à l'intérieur. En fait, je crois que mon mal-être est pire que quand j'ai cru qu'il était mort... On a jamais été aussi proches de la fin, aussi loin l'un de l'autre... Même quand il a disparu, je croyais en cette étincelle entre nous, cet amour indéfectible. Mais là, ça part tellement dans toutes les directions possibles et inimaginables que je sais plus quoi en penser, je le perds. Je le perds et ça me fait peur, et ça me fait mal. Mais je peux pas m'empêcher de lui gueuler dessus, je peux pas. C'est une force supérieure qui s'est emparée de moi et s'il ne fait rien pour arranger les choses, je ne bougerai pas un petit doigt non plus. Le pire c'est qu'il a raison. Ruben et moi, ça n'atteindra jamais les sommets qu'on atteint avec Kit. Ça sera jamais aussi passionné, aussi intense. Mais hors de question de l'avouer. Il bluffe totalement, hors de question que je lui donne raison. "Mais tu peux pas t'imaginer à quel pont c'est BON avec Ruben... Je m'éclate comme pas possible et il m'aime, avec douceur et simplicité. Et il me trompe pas. Je sais pas d'où tu sors ça, je te pensais plus averti Kit, je pensais pas que tu croyais ces rumeurs..." C'est vrai ? Quelle source a-t-il ? Mais ces accusations me foutent un affreux doute. Et si Ruben me mentait aussi ? Si j'avais pas le monopole de la malhonnêteté ? Je pourrai pas le supporter, c'est sûr. Déjà que je passe pour une conne avec cette histoire de baiser non réciproque au Lord Hobo... "Ouais, c'est sûr que pour le coup, t'avais fait preuve de courage ! Bravo, je te félicite." Je tape dans les mains, ironiquement. "Mais c'était pour mieux fuir après !" Reculer pour mieux sauter comme on dit, hein ! Je lui refout ça dans la gueule, il tend le bâton pour se faire battre en même temps. Reviens pas sur le passé Kit, t'es perdant sur ce terrain-là. Il insulte Ruben, mais je ne relève pas ! J'ai pas cinq ans et pas l'envie de mener une bataille aussi vaine. Pour ce qui est du picolage, je décide de me calmer. Je voulais surtout le provoquer, voir comment il allait réagir devant ma fuite. Je compte pas être saoule, je tiens à pouvoir lui tenir tête. Si je suis bourrée, je lui pardonne tout, et je lui fais des promesses impossibles à tenir sans faire attention. Comme l'autre soir. "Je voulais voir quelle impression ça fait d'être lâche. Mais il effectivement, t'as raison c'est pas facile à vivre. Par contre c'est plus simple que de te faire abandonner..." Au fond, peut-être que j'essaie de me venger ?
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J'avais déjà entendu dire que les émotions atteignent leur point culminant pendant une durée de sept secondes, pas plus. Alors pourquoi ça faisait une éternité que j'étais au taquet ? Je faisais face à l'incapacité de me calmer. En général, les rares fois où j'étais réellement hors de moi, je prenais un truc. De l'herbe, de l'alcool, des médocs... Mais là, j'avais rien. J'étais livré à moi-même, et vu le déroulement des événements, j'avais encore bien du progrès à faire en self-contrôle. Sauf que, d'un côté, j'avais aucune envie de réprimer ce que j'avais sur le cœur, parce que ça m'avait pesé trop longtemps, alors pour une fois que j'avais l'occasion de tout laisser sortir, j'allais pas non plus tout réprimer. Mais là, je me prenais vraiment un coup de poignard énorme. Gigantesque. J'avais pas répondu tout de suite, parce qu'en fait, pour être honnête, j'avais juste envie de chialer, puis de la cogner un grand coup contre le mur, en fait. Je te fais la liste de toutes les filles avec qui j'ai baisé, ou ça ira ? T'as envie de l'entendre ? Bah moi c'est pareil, tu vois, alors tu vas la FERMER immédiatement sur le sujet sinon j'me casse, et ce sera définitif. Sérieux, mais comment elle pouvait me dire ça ? On traversait déjà une mauvaise passe, et tout ce qu'elle me disait, c'était à quel point son copain était génial. J'avais envie de vomir, en fait, ça m'foutait la gerbe de penser à ça, j'voulais rien entendre et rien savoir, d'autant plus que son mec avait l'air de se comporter comme un vrai fils de pute. J'l'avais vu une fois, et si je le recroisais, ce mec, j'allais lui refaire le portrait. Je détestais ces accès de violence que j'pouvais avoir, mais là, elle abusait carrément. Déjà qu'on se prenait la tête à cause de son mec, mais si en plus, elle me disait qu'elle était bien avec lui... Ah, c'est moi qui manque de clairvoyance ? Ben écoute, je vais te laisser méditer sur le sujet. Inutile d'en rajouter une couche, si elle voulait jouer à l'autruche, tant mieux pour elle. Mais comme tout finissait par se savoir tôt ou tard -ce que j'avais appris y'a peu quand j'avais croisé Athina, en fait-, c'était pas moi qui allais me prendre la plus grande claque dans les dents. Sauf que quand t'auras compris tout ça, compte pas sur moi pour te ramasser à la petite cuillère. Tu te démerderas. J'avais même envie de la gratifier d'un élégant va te faire foutre, mais là, ça devenait vraiment trop vulgaire. J'avais du mal à lui sortir ce genre de saloperies, tout de même. Qu'elles sont géniales, tes leçons de morale ! En attendant, c'est pas moi qui "sait pas choisir entre deux hommes". Ma pauvre fille, va, t'as vraiment pas d'bol dans la vie, dis-moi. T'arrives encore à tenir debout, tiens ? Donne-moi ton secret. Ouais, parce que moi aussi j'pouvais jouer sur le terrain de l'ironie. Elle m'en foutait dans la gueule, j'pouvais faire pareil. Hors de question de me laisser faire, c'était donnant-donnant. Et cette situation pénible durait depuis trop longtemps. Et puis, cette remarque, c'était quoi ? Je devais la prendre personnellement ? Mais tu sais quoi ? Va te faire foutre, tout simplement ! Et on en revenait au même point. C'était une boucle, on avançait pas, on allait rester coincés dans ces propos toute la vie. Cette situation, elle était inextricable. Il fallait qu'elle fasse un truc, ou que j'fasse un truc, peu importe qui, mais merde, on ne faisait que se renvoyer l’ascenseur. Et le pire, dans l'histoire ? J'aimais bien ça. Parce qu'au moins, je me sentais libéré, soulagé d'un poids. Même si, paradoxalement, ça me flinguait complètement.
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Les larmes m'ont quittée, j'ai un autre moyen d'évacuer à présent. Et ça consiste à gueuler mes tripes à Kit. Hurler, crier me libère, c'est une colère gratuite en fait... Y a pas vraiment de raisons. Quand je pense à comment l'après-midi a débuté. Idyllique, pour des personnes qui se cachent... Mais le fait qu'il fasse la gueule parce que je l'embrassais pas spontanément aurait dû me mettre en garde... On avait déballé ces photos, ces souvenirs. Mais le passé est derrière nous, on peut pas le retrouver, même si on court après. Il est parti, faut qu'on se fasse une raison. J'ai envie de le gifler, là tout de suite, je sais pas comment je fais pour me retenir. J'ai l'impression que si j'en viens à la violence physique, on va franchir une limite... Et j'ai pas envie de creuser la faille entre nous. C'est ça, on peut faire une métaphore géologique de la situation. Je dirais que notre engueulade est un tremblement de terre de magnitude 9 sur l'échelle de Richter et que l'épicentre est juste entre nous deux. A mesure qu'on crie, la faille s'agrandit de plus en plus et nous sommes de plus en plus loin l'un de l'autre. Je veux tendre le bras pour le retrouver, mais il est trop loin. Apparemment, mes remarques sur ma relation avec Ruben ne lui plaisent pas. J'aurai pu lui balancer plein de détails s'il ne m'avait pas menacé de me faire la liste de ses exs... Me connaissant, j'aurai été tentée de leur foutre une droite. Je suis pas violente en règle générale, mais plutôt impulsive, ce qui est sensiblement différent. "Garde pour toi ta liste de plans culs, merci !" Est-ce que je sous-entends qu'il a jamais eu de sentiments pour une autre que moi, alors que je suis passée au-delà de ça ? Oui, je suis peut-être un peu narcissique, mais me sachant en vie, Kit a sûrement eu du mal à tourner la page. Ç'aurait été mon cas à sa place... J'ai bien envie de lui dire de se casser s'il le veut, mais je veux pas qu'il m'échappe en claquant la porte. Par contre, cette histoire de tromperie me travaille et je pince els lèvres en l'entendant le faire comprendre que j'ai peut-être tort de faire confiance à Ruben. "Ferme-là Kit, merde !" Je lève les yeux au ciel en croisant les bras. Jusqu'à présent, j'etais sur la défensive mais je commence à me détendre au fur et à mesure qu'on rentre dans le jeu subtil des sarcasmes et de l'ironie. "Je crois que t'aurais dû te défoncer avant de venir, ça t'aurait empêché d'être aussi con...Ca va, tu te regardes encore dans le miroir après m'avoir laissée tombée alors que t'etais la seul chose qui comptait un tant soit peu à mes yeux ?" On y revenait toujours à cette pseudo-mort... C'est mon attaque de prédilection en vérité. On a tous les deux des torts aujourd'hui, et on s'attaque là-dessus sans vergogne ! "Change un peu de disque : tu me l'as déjà dit. Par contre, je t'ai pas encore traité de salaud, tu permets ?" Je prends la fausse autorisation de l'insulter. Et puis soudain prise d'un élan, j'enlève la bague de mon doigt et la lui lance à la figure. La baugue rebondit sur son torse et va s'écraser par terre. "Reprends-là ta merde !"
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En quelque sorte, c'était un match à mort. On pouvait même plus compter les points tellement on se balançait de trucs dans la gueule, mais là, des deux côtés, c'était blindé. Sauf que là, je sentais le K.O approcher. J'voulais pas m'avouer vaincu, certes, mais c'était ça, notre nouveau jeu, du coup ? On regardait qui craquait en premier, on se bouffait jusqu'à plus en pouvoir, jusqu'à être gavés et à finir dans nos coins respectifs ? Ouais, c'était ça. Un combat, juste un combat verbal, mais ô combien douloureux. J'pouvais plus, j'voulais plus, plus maintenant, parce que ce qu'elle disait me faisait trop mal, mais j'arrêtais pas parce que ça aurait été équivalent à être un lâche et cette perspective ne me réjouissait pas. En fait, tout simplement, on jouait à "qui souffre le plus entre toi et moi". Et il était difficile de déterminer un vainqueur. Alors bon, j'avais rien à rajouter. Si elle passait sous silence les détails de sa merveilleuse vie de couple avec le salopard, je gardais pour moi la liste de mes "plans cul". A ce moment, j'aurais bien aimé rétorquer que j'avais pas eu que ça, mais en fait, si. J'veux dire, moi, j'avais jamais pu trouver quelqu'un d'autre. Si c'était son cas, tant mieux pour elle, mais en tout cas, j'm'en foutais des autres filles ou des autres mecs, j'avais pas arrêter de penser à Athina, et même si j'étais sorti avec plusieurs personnes, rien n'avait été sérieux, pour la simple et bonne raison que j'avais pas su passer outre ma relation avec cette putain de rousse. OK, j'la ferme si tu me dis que tu l'ouvriras pas quand t'auras découvert la vérité sur le grandiose sac à merde qui te sert de copain. Bon, bien sûr, même si elle me disait oui, je savais bien que ça allait encore être des mensonges, mais c'était pas ça l'important ; elle jouait sur mes cordes sensibles, alors je jouais sur les siennes, c'était aussi simple que ça. Tout était une question de points faibles, et chacun de notre côté, on trouvait ceux de l'autre pour appuyer dessus comme des malades. Dans le fond, pour en venir à là, nous devions être vraiment tous les deux un peu malades. Ouais, ça va, mon miroir se porte bien, merci de t'en inquiéter. Et ça recommençait. Encore le même sujet, encore et toujours. Mais merde, quoi, ça me faisait mal, maintenant. D'autant plus que de parler de ce que je pouvais potentiellement consommer, ça ne m'aidait pas. Putain, mais bordel, j'avais vraiment des soucis avec ça, je m'en sortais pas, et j'faisais vraiment mon possible pour être clean quand je la voyais, et là, elle se permettait de me balancer ça. Alors, en tout cas, si j'étais pas venu défoncé, je savais ce que j'allais faire en rentrant, et là, ça serait géant, parce que j'allais pas me cantonner à un petit joint de merde. J'devais bien avoir de l'exta quelque part, voire même un peu de LSD. Et j'aurais peut-être du te laisser boire, en tout cas, ça t'aurait évité de te conduire comme une pétasse. Ouais, parce que là, elle enchaînait point sensible sur point sensible, et qu'est-ce que je pouvais dire ? On avait chacun nos torts, mais on en avait déjà fait le tour. Là, c'était plus que de la redite parfaitement gratuite. On tournait en rond. Ah, et puis, je devenais le salaud. Pfff, franchement, j'étais pas à ça près, alors j'avais même pas relevé. A quoi bon, de toute façon ? Et on y venait. Elle m'avait balancé à la gueule la fameuse bague. Ma merde. D'accord. Ben écoute, fous la à la poubelle, tu veux que j'te dise quoi ? J'sais pas, balance la dans l'évier, j'crois que ta picole se sent seule. Bordel, ça, ça faisait vraiment mal, par contre. D'accord, qu'elle la porte, je trouvais que c'était purement et simplement du foutage de gueule. Mais qu'elle me la jette, là, c'était plus du foutage de gueule, c'était symbolique, et clairement, c'était pas plaisant.
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J'ai mal au coeur, littéralement. Je veux dire, non seulement cette situation me donne la gerbe, mais en plus elle me détruit. J'ai l'impression que ce sera au premier qui cédera, au premier qui déposera les armes. J'ai plus envie de me battre avec lui, je veux reboucher le trou qu'il y a entre nous... Je veux colmater la faille avec des excuses, des pleurs et des supplications. Je veux le prendre dans mes bras, parce qu' j'ai besoin de son contact. Je regrette trop notre dernière soirée. Je regrette trop qu'on soit dans cette situation. Mais je peux pas revenir en arrière. Je peux pas effacer les horreurs que je lui ai balancées d'un revers de la main... On s'est fait du mal par le passé, mais jamais à ce point et j'ai peur que ce soit ma règle entre nous : on se prend la tête puis l'un craque. Je ne dois pas être celle qui craque en premier ce soir, encore. Il en va de mon image ! Mais, vous me connaissez, je suis incapable de résister à Kit. Je l'aime trop et je sens ma poussée de haine retomber. Faut croire qu'il gagne encore. Quelle loque je fais ! Mais je me décide à tenir le coup encore, le laissant continuer avec ses horreurs. Je sers la mâchoire alors qu'il continue la joute verbale. Il me balance encore des trucs sur Ruben, j'en ai vraiment marre. Alors je soupire et je balance : "Ta gueule Kit !" C'est a seule répartie. Je suis à bout de force, moralement et physiquement. Faut croire que je somatise, c'est ma spécialité. Tout ce que je ressens de mauvais dans mon esprit se traduit sur mon corps. Et je suis assaillie par des bouffées de chaleur, et des frissons. Je commence à avoir al tête qui tourne, mais je me concentre sur un point de la pièce et pose discrètement la main sur l'évier de la cuisine derrière moi qui pue le bourbon à plein nez. Je relève pas son ironie, je me contente de lever les yeux au ciel. C'est le mieux que je puisse faire dans mon état. Il croit pas si bien dire en disant qu'il aurait mieux fait de me laisser boire. Au moins j'aurai pas été à deux doigts de tomber dans les vapes. Après le lancer de bague, il me dit de la jeter à la poubelle, qu'il s'en fout. Je m'apprête à riposter quand tout se met à tanguer sérieusement autour de moi et je me retrouve par terre en un clin d'oeil avant de perdre connaissance.
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