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kithina ✗ remember me

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Soulagement intense. Non, elle avait pas eu de robe. Enfin, du moins, elle n'avait pas eu à la revendre à une illustre inconnue, elle ne l'avait pas gardée pendant des jours... Parce que, sur le coup, je me voyais déjà bien totalement paralysé sur le canapé avec Thina qui allait me sortir une robe tout neuve, comme ça, soigneusement rangée dans un carton. Tellement glauque. Mais non. Au lieu de ça, j'étais "mon amour". Héhé. Même si j'émettais des réserves quand à notre actuelle... "Relation", ça me faisait bien plaisir qu'elle m'appelle comme ça. C'est pas un peu de mauvais goût de me montrer une robe de mariée que t'aurais bien voulu porter ? Je l'avais regardée, un air amusé et à la fois attristé sur le visage, avec un sourire en coin qui voulait tout et rien dire. Franchement, ça n'allait pas nous gêner tous les deux qu'elle me montre ça ? Enfin, si ça lui faisait plaisir... J'avais alors baissé le regard. J'veux dire, c'est pas sur un catalogue que j'aurais voulu la voir, quoi... Bon, mieux valait repartir sur une note plus joyeuse. On peut commencer par se mater des photos ! Regarde, y'en a au moins un million dans ce carton. D'accord, y'avait peut-être pas un million de photos dans ma boîte, mais y'en avait beaucoup. Souriant, j'avais sauté sur le premier album qui m'était tombé sous la main. Inutile de dire que rien n'était trié, mais j'avais regardé ces photos tellement souvent que je pouvais quasiment tout dater sans erreur. Tiens, là c'était à notre appart. Et puis là, c'était le soir où on avait fait les cons en bas de chez nous, tu te souviens ? Là, au parc, près de la fontaine, tu m'avais cassé les pieds ce jour là. Et j'étais parti en explications foireuses, sourire aux lèvres. Ouais, à ce moment là, y'avait tellement de souvenirs qui affluaient en même temps... De quoi faire oublier le moment présent pour ne vivre qu'à Glasgow.
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Je préfère éviter le sujet "robe de mariée" et le sujet "mariage" en règle générale. Ca me mets mal à l'aise de parler de ça, parce qu'au final y a rien eu, parce que ce mariage est un moment qu'on aura rêvé, c'est tout. Alors je suis contente que Kit refuse de voir ce fameux catalogue. Pourquoi je l'ai gardé ? Pour la même raison qu'il a gardé les catalogues de bagues, je suppose. Tout ce qui touchait à notre couple, j'avais été incapable de m'en débarrasser. Même si trainer au milieu de ses affaires, de nos affaires me tordait les tripes, je préférais encore ça que tout balourder ! D'autres auraient fait le ménage dans leur vie pour se soigner. C'était pas mon cas, j'avais besoin de ce passé... "T'as raison, c'est pas des plus intéressant en plus... Y a aucun intérêt à se faire du mal comme ça !" Alors je le vois sortir un album de son carton et je souris à la description qu'il fait des photos. Mes souvenirs de cette époque sont intacts et assis sur le canapé, l'un contre l'autre, on pourrait se croire dans notre appartement écossais. Je renchérie en désignant d'autres clichés : "Et puis là, tu te rappelles comme on avait fait les cons ce jour-là dans la rue ? Les gens nous prenaient pour des fous ! Ah sérieusement, on avait fait ce genre de photo ?" Je pointe du doigt une photo où l'on nous voit nous embrasser, ce devait être lui ou moi qui tenait l'appareil à ce moment-là... Un truc d'ado, mais n'est-ce aps ce que nous étions alors ?
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Au moins, j'étais assez satisfait. J'avais réussi à éviter le sujet de notre mariage, car franchement, je n'avais pas du tout envie d'y revenir. J'veux dire, on en avait tous les deux rêvé, et même si cette perspective était effrayante à Glasgow, l'excitation avait fini par prendre le dessus. Alors, là, ça allait nous foutre tous les deux mal à l'aise, d'autant plus que si tout s'était passé normalement, nous serions à l'heure actuelle mariés... Bref, je n'avais pas vraiment voulu y revenir, ça aurait été était également revenir sur un échec monumental. En effet, comme Thina le disait, ça ne servait à rien de se faire du mal. Je m'étais contenté de hocher la tête en signe d'approbation. La suite était bien mieux ! Ouais, j'me souviens de tout ça. C'était... C'était génial, quand même. C'était génial, ouais. J'aurais donné n'importe quoi pour pouvoir me dégoter un genre de DeLorean et pouvoir remonter dans le temps, dans le temps Glasgow. Au lieu de quoi, j'étais là, dans le salon de Thina à remémorer tous les souvenirs que j'avais par tous les moyens cherché à oublier. Et au lieu de quoi, elle faisait tranquillement sa vie avec un autre, et comptait même partir en Australie avec lui. Mais j'étais quoi, pour elle ? On peut y retourner, si tu veux, on peut s'barrer à nouveau, Harvard c'est pas pour nous. On peut retourner à Glasgow, ou même ailleurs ! Faut juste que... J'avais soupiré puis j'avais détourné le regard. Fallait juste qu'elle largue son mec, ouais. Mais si elle l'aimait, hein ? J'étais quoi, le bouche trou quand le connard partait embrasser Isadora ? D'accord, d'accord. Je savais bien que je n'avais pas mon mot à dire, et j'pouvais pas lui reprocher d'avoir refait sa vie. Mais je lui reprochais de m'y laisser revenir, et de foutre le bordel dans mes sentiments, mes pensées, mes relations, parce que c'est exactement ce qu'elle faisait : elle foutait un bordel sans nom dans ma vie.
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Nous voilà plongés dans les photos, après avoir gentiment enterré le sujet "mariage" qui nous met mal à l'aise, face à notre échec, face à notre occasion manquée. Je peux pas m'empêcher d'essayer de m'imaginer à quoi notre relation ressemblerait à ce moment-là si nous avions sauté le pas... Serions-nous toujours fous amoureux à Glasgow ? Aurait-il fait des efforts avec la weed pour moi ? Ai ça se trouve, on aurait un gosse ? Nan, trop effrayant, je recommence : si ça se trouve, on aurait un chat ? On aurait pu l'appeler Kithina, ça ferait un nom de chat super mignon, très neuneu, mais chouchou quand même ! Enfin bon, je divague... "C'est clair, on s'amusait comme des fous !" Je regarde les autres photos et je sens mon ventre se serrer... Tout ça, c'est du passé qu'on essaie de faire revivre un temps, mais faut qu'on s'y fasse. On est plus dans la même situation qu'à Glasgow... On est plus ces jeune ados qui vivaient d'amour et d'eau fraiche. Ca me fait du mal de l'admettre, mais avec le départ de Kit, j'ai jamais pu tourner la page de cette époque, et y a que maintenant que je peux voir Kit dans mon futur - au moins jusqu'à demain - que je commence à ne plus vivre dans mes souvenirs idéalisés... Kit aussi divague un peu, ça aurait pu être drôle, mais ce qu'il ne dit pas me résonne dans la tête... Faut juste que "tu quittes Ruben." C'est ça qu'il veut me dire, mais il ose pas... Et à ce moment-là, je me hais de tout mon coeur. Je suis une vraie conne... C'est pas croyable. Alors, comme si ça allait arranger les choses, j'embrasse longuement Kit. 1) parce que j'en ai envie 2) parce que je l'aime et que c'est ce que font els amoureux 3) parce que je veux lui couper la parole et lui faire oublier ce dont il parlait.
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En temps normal, cette fille avait la faculté de me faire oublier instantanément tout ce que je gardais en moi. Mais pas cette fois, ça ne pouvait pas marcher à tous les coups. Et puis, cette histoire me travaillait trop. J'veux dire, même si le baiser était agréable, ça ne changeait rien, et j'arrivais pas à m'enlever son connard de copain de la tête. J'arrivais vraiment pas à passer outre, et le fait qu'elle se jette sur moi de la sorte... Ça prouvait bien qu'elle évitait les questions gênantes. Pourtant, fallait crever l'abcès. Et aujourd'hui. J'voulais être fixé une bonne fois pour toutes. Je l'avais donc laissée m'embrasser, mais je n'en redemandais pas, même si j'en aurais eu bien envie ; nous avions autre chose à régler. Athina, j'ai besoin de savoir. Tu comptes rester avec lui ou pas ? Si, quand je lui posais la question indirectement elle faisait semblant de ne pas comprendre, je n'allais plus passer par quatre chemins. J'veux juste un oui ou juste un non, j'veux pas de discours, ça sert à rien de tourner autour du pot. J'avais qu'une seule envie, tout de suite, au delà de celle de vouloir la garder pour moi toute la vie ; être au clair sur ses sentiments, ses vrais sentiments, ne plus vivre dans le doute qu'elle allait m'abandonner pour son Ruben de merde. Alors, même si j'avais été sec, tant pis. Quoi que tu me dises, en tout cas ; je t'aime. Et puis, si elle comptait rester avec lui, tant pis, je m'en irais et puis basta. J'voulais bien rentrer dans sa vie à nouveau, mais seulement si elle le voulait pleinement elle aussi. J'voulais vraiment pas être la roue de secours.
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J'essaie tant bien que mal de noyer le poisson avec Kit... Un baiser pour éviter un sujet sensible... Mais je sais bien qu'il n'est pas dupe ! Il se doute bien de ce que je tente de faire là : technique qui avait fait ses preuves par le passé... Mais mon petit Kit a, paraît-il, acquis de la ténacité : il ne lâche pas le morceau. Même s'il me rends mon baiser, il ne cherche pas à aller plus loin. Alors qu'il sépare nos lèvres, je redoute le moment qui va suivre. Ca y est, il me demande d'être honnête... Et bizarrement, j'ai pas envie de mentir. J'en ai marre, ça fait plusieurs nuits que je ne dors plus, que je bois pour oublier ma connerie. C'est pas intelligent, même pas cool, ni rien. C'est juste une marque de ma faiblesse légendaire ! Faiblesse qui m'a conduite à dire à kit que je voulais larguer Ruben pour lui... Sauf que je n'en ai pas l'intention du tout ! C'est vrai, j'ai "refait ma vie" et mieux que ça, je suis amoureuse ! J'aime mon australien, son sourire, son humour à toute épreuve... Je prends mon courage à deux mains, je m'apprête à lui sortir une tirade pour cacher la vérité, un truc qui l'embrouille... Mais il me demande un oui ou un non. "Non." En tout cas il m'aime, je ne sais pas ce que ça implique... Est-ce qu'il va vouloir me laisser vivre mon amour avec Ruben en se "sacrifiant" comme les héros pourris dans les romans ou les films à l'eau de rose. Un truc du genre de "Va, je ne te hais point" de Chimène... (même si la situation ne correspond pas du tout) Ou alors voudra-t-il rester avec moi, dans cette relation ambiguë ? Je le regarde en me mordant la lèvre stressée.
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Je venais de me prendre un coup de poignard. Une douche froide. J'étais comme pétrifié, la respiration s'était bloquée, et inutile de dire que je me sentais à cet instant très mal. J'y croyais pas. Cette question, limite, elle était juste pour me rassurer. Pour qu'elle me dise que j'étais le seul dans sa vie, parce que je pensais que les choses étaient doucement en train de s'arranger entre nous. Apparemment, j'avais tord. Et j'étais bien incapable de répondre, partagé entre la stupeur et la solitude intense. J'étais rien. C'était fini. Sa réponse avait le mérite d'être claire. D'accord. J'avais plus rien à foutre ici, alors je m'étais levé, et j'avais commencé à me diriger vers la sortie. J'étais même pas énervé, j'étais plutôt choqué, en fait, je réalisai pas, ou alors j'avais pas envie de réaliser. C'était fini, point. C'était son choix, y'avait rien à comprendre, juste à accepter. Mais une fois devant la porte, je me ravisai et retournai sur mes pas ; on n'avait pas crevé l’abcès. J'avais trop de trucs à dire, y'avait encore trop de trucs en moi que je pouvais pas garder, sinon j'allais finir très mal. Pourquoi tu m'fais ça ? Encore debout, je l'avais regardée, complètement flingué. Mon ton, je crois, était même quelque peu suppliant. Et puis, je m'étais énervé. Je gueulais, c'était trop pour moi. Pourquoi tu m'as dit tout ça, hein ? Ça te fait si plaisir que ça de te foutre de ma gueule à ce point ? J'avais fait quelques pas dans la pièce, j'voulais me calmer, encore, j'voulais casser un truc, mais cette fois-ci, y'avait pas de bouteille de rhum. Rien. Je soupirai, je soufflai, je tentais de retrouver mes moyens. Mais j'avais la gerbe, en fait. Toute cette mise-en-scène, Athina, tu me dégoûtes. Ouais, l'aprèm souvenirs, et vas-y, déterre tout ce qu'on a vécu, et dis-moi que tu veux pas de moi. Putain, t'es écœurante. Comment tu peux oser me dire ça en portant cette putain de bague ? Ouais, j'avais vraiment la gerbe. Elle m'avait tellement fait espérer, et puis, nan, j'étais rien, finalement. Que dalle. Putain, et dire que je m'étais laissé avoir. Evidemment qu'elle n'allait pas m’accueillir à bras ouverts, j'avais été si con de penser ça. Au lieu de quoi, elle m'aimait un coup sur deux, et une chose était sûre, elle ne voulait pas de moi. Alors pourquoi, pourquoi tous ces espoirs ? Pauvre connard que j'étais.
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 Je dirais que je n'ai pas été délicate. Aucun tact dans ma réponse qui ne peut guère en contenir puisque composée d'un mot un seul. "Non". Mais voilà, je voulais surtout rentrer dans son jeu, si j'avais pas été face à ce dilemme, j'aurai fait une belle tirade qui nous aurait rassurés tous les deux... Au lieu de ça, il me demande un oui ou un non. En fait, j'aurai très bien pu dire juste "oui", ç'aurait été mentir... Mais mentir en tissant un florilège de mensonges c'est beaucoup plus facile que avec un seul mot. D'où mon honnêteté ! Je regarde Kit se lever et je sens le manque m'envahir. Putain, me dites pas qu'un mot de trois lettres peut autant foutre la merde ! Je reste prostrée sur le canapé par son manque de réaction en fait. Je voudrais me lever, lui courir après dans mon appartement, lui dire que je me suis embrouillée à cause du français et de l'anglais qui se mélangent dans ma tête... Pas crédible. Au contraire, je reste là, la place vide qu'il a laissé sur le canapé n'est rien comparé au vide qui prend possession de mon corps entier. Kit me complète et son départ est un déchirement. Je ne doux retenir plus longtemps les larmes qui m'assaillent... Puis il revient pour me demander pourquoi je lui fais ça. J'en ai aucune idée mon pauvre garçon ! "Je sais pas pourquoi Kit, parce que je te veux toi, parce que quand tu pars j'ai l'impression que je vais plus jamais te revoir et que c'est comme si on prenait un morceau de moi ! Mais merde ! J'essaie de me cacher que je ressens des sentiments forts pour Ruben, mais j'y arrive pas... C'est le premier depuis Glasgow, Kit. Eh je regrette d'être avec lui, et en même temps non. Il m'a aidée à redevenir moi, sans toi y avait plus d'Athina, il lui a redonné vie." Et puis je suis paumée, paumée à mort... Putain, il parle de mise en scène, comme si j'avais planifié de lui briser le coeur... "On en parle de la mise en scène, monsieur Je-me-fais-passer-pour-mort-une-semaine-avant-d'épouser-ma-fiancée ? Parce que je crois que tu décroches un prix !" Je veux pas foutre la merde, mais il a pas le droit de tout me mettre sur le dos comme ça. Je suis pas Atlas qui soutient le globe du ciel sur ses épaules, on est tous les deux en train de le porter ce foutu ciel ! Je porte ma main à la bague, toujours à mon doigt. J'aurai pas dû la remettre, c'est clair. Elle porte la poisse... "Je m'en veux, je me déteste et je sais que ça n'excuse rien. J'arrive tout bonnement pas à faire un choix, et on peut pas dire que tu en fasse un toi non plus ! Tu te reposes sur moi pour fuir tes responsabilités ! C'est trop facile, je peux pas choisir à ta place. Je te choisis si tu me choisis." En clair, agis un peu mon gars, montre-moi, dis-moi que je compte pour toi...
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Et voilà, on y était. On retournait quelques jours en arrière, en train de picoler dans mon appartement et de s'envoyer dans la gueule tout ce qu'on contenait, on s'engueulait, c'était exactement comme à la MH. La seule différence, c'était que j'étais pas défoncé et surtout, que j'comptais plus la toucher. Du tout. J'voulais même plus l'approcher. Parce que, en résumé, voilà la situation ; Je réapparais, elle me laisse entrer dans sa vie, mais seulement quand elle en a envie, parce que madame est bien décidée à rester avec son copain qu'elle aime. Et du coup, moi ? Bah rien. Ouais, elle veut qu'on se voit, elle dit qu'elle peut pas vivre sans moi, et pourtant, elle aime tellement son Ruben de merde qu'elle reste avec. D'accord. Oui, j'étais remonté. Pour qu'elle me dégage comme ça, d'un grand coup de "non" et ce, qui plus est, tout en portant notre putain de bague de fiançailles, ça passait pas. J'pouvais pas tout encaisser et tout avaler non plus. Ah ouais, ça te fait ça quand je pars ? Alors tu m'expliques pourquoi tu me dis que c'est pas possible, si ça te fait tant de mal que ça ? Nan, attends, j'veux même pas le savoir, tu vas encore me déballer des conneries et j'vais te croire parce que j'suis un pauvre con. J'voulais plus la croire. Nan, nan, ça me faisait trop de mal, je voulais vraiment plus, c'était fini est basta, je devais accepter la situation, et surtout, ne pas regarder en arrière. Mais voilà, elle arrivait quand même à me faire culpabiliser. Ben voilà, maintenant t'es de retour grâce à ton Ruben, j'suis super content pour toi, alors reste avec. Je soupirai. Pfff, content pour elle ? Plutôt crever, ouais. Donc ce mec lui avait redonné vie. Par extension, ça voulait dire qu'elle avait pas besoin de moi. De mieux en mieux. Et après, j'devais pas m'énerver. Ouais, mais là, c'était mort, j'avais pas été aussi en rogne depuis longtemps. Peut-être même que j'étais en colère contre moi-même, allez savoir. Arrête avec ça direct. PUTAIN ATHINA. Je me suis excusé, d'accord ? Je t'ai proposé de me casser la gueule, je t'ai proposé de ne pas rentrer dans ta vie à nouveau, je t'ai proposé de DISPARAÎTRE, BORDEL. Et c'était y'a trois ans, merde ! J'ai fait de la taule, tu te rends compte ou pas ? Tu crois que je me sentais comment, que c'était une partie de plaisir ? Putain, j'ai tellement pris mon pied, si tu savais. Tu vas comprendre que j'étais paniqué, ouais ? Bon sang, mais si on en était là, c'était parce qu'elle avait voulu que je revienne dans sa vie, nan ? Et ma "mise-en-scène", c'était pas juste dans le but de la faire souffrir. Fallait qu'elle m'oublie, c'était mieux pour elle, point. Et puis, ce qu'elle m'avait dit m'avait choqué. Attends, mais d'où j'ai un choix à faire, moi ? J'ai le choix, ah ouais ? Première nouvelle. C'est quoi, je dois choisir entre me faire prendre pour un con ou non ? C'est ça, c'est un choix, sérieusement ? Parce que tu crois que cette situation me fait kiffer, d'accord. Bah ouais, tu savais pas ? Putain, mais j'ai quel choix ? Et d'où je fuis mes responsabilités ? J'ai tout reconnu, tu sais tout, et tu veux que j'fasse quoi de plus, hein ? Que j'remonte le temps ? T'sais quoi, j'aimerais bien mais j'peux pas. Tu crois que je te choisis pas, peut-être ? Nan, nan, n'inverse pas les rôles, tu viens de me dire que tu voulais pas de moi. TU VEUX QUE J'FASSE QUOI DE PLUS ? Dis-moi, bordel, mais dis-moi ! Pfff, j'avais jamais été si énervé. Et pourtant, j'aurais pas du. J'étais pas en droit, j'étais pas blanc comme neige, mais voilà, j'étais tout bonnement en train de craquer. Je pétais un plomb. Psychologiquement, j'crois que ça supportait plus, j'avais trop de trucs à porter et j'avais pas le mental pour. Plus je parlais ou plus je l'écoutais, plus j'avais envie de hurler à la gueule du monde entier. Ouais, c'était ça, en fait ; je craquais. J'aurais pas aimé être en face de moi à ce moment là, ça devait être moche à voir.
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Ce qui avait commencé comme une après-midi souvenirs placée sous de beaux auspices est en train de tourner en règlement de compte. Comme quoi, même si on choisit de vivre dans le passé, on est toujours rattrapés par le présent... Les larmes ne s'arrêtent plus de couler de mes yeux, et je n'ai plus qu'une seule envie, échapper à tout ça : aller dans mon lit, me coucher toute habillée, prendre une bouteille de chépakoi et boire en fumant une clope, m'endormir, me réveiller avec un mal de tête lancinant et avoir la gueule de bois toute la journée... Ça, c'est mon remède contre la douleur. Je m'en prends plein la figure, et même si un torrent tombe en cascade depuis mes glandes lacrymale jusque sur mes joues, je reste stoïque. Je ne bouge pas, je n'ai aucun élan vers lui. Je subis, je suis plus capable d'agir. J'écoute ce qu'il me dit en fermant les yeux. Je veux pas y croire, il me fout la faute dessus et me fait dire ce que j'ai pas dit. "Ah ben putain ! T'es le champion toi quand même ! D'où tu sors que j'ai dit que c'est pas possible ? J'ai jamais dit ça. En fait, si t'écoutes un peu, j'ai juste dit non. J'ai répondu à ta question honnêtement..." Je suis étrangement calme alors qu'il explose. Je ne veux pas opposer la violence à la violence alors je reste assise sur la canapé et je m'efforce de composer des réponses intelligibles et posées, "Kit... Je ferai tout pour que ce soit possible entre nous. Mais pas ça, je peux pas le quitter. Parce que oui, quand tu pars y a un vide et il le comble pas. Mais il laisse sa cicatrice en moi aussi..." Je ne rajoute pas le fait que celle de Kit est plus profonde que celle de Ruben. Il sait laquelle me fait le plus souffrir. "Oh steuplaît, tu crois vraiment que je vais mieux ? Putain Kit, ça fait trois ans que je suis comme morte à l'intérieure. Il fait crépiter une étincelle de vie, mais tu rallumes le feu en moi..." Oui, j'aime Kit plus que Ruben. Mais cela n'empêche que je ne peux pas lâcher Ruben. Je l'ai déjà trompé, je peux pas en plus de ça le jeter... Pas après la rumeur avec Isadora : ça serait comme en reconnaitre la vérité. Je m'y refuse. "Ecoute, je crois qu'on a tous les deux attend des sommets de souffrance ces dernières années, toi et moi. Je conteste pas les tiennes, mais je t'ai dit que j'aurai du mal à te pardonner." En gros assume, et laisse moi remettre ça sur le tapis quand j'en ai envie. En posant cet avorton d'ultimatum à Kit, j'espérais qu'il me fasse une déclaration, un truc du genre. Je pensais pas déclencher cette réaction. Et puis là ça fait trop. Mon semblant de calme, ma maitrise de moi-même me quittent et je me lève d'un bond. "Je t'ai pas JETÉ et c'est ça le problème, tu le sais comme moi ! Si j'avais pu te foutre une gifle en te demandant de disparaître... Mais je peux pas, même ma raison me dit de pas le faire. Et tu veux que je te dise quoi, moi ? Que je suis une salope, que je te fais du mal, que je suis égoïste, profiteuse ? Ok, si tu veux. Mais le mal que je te fais Kit, je me me fais aussi !" Mes larmes de tristesse se transforment en larmes de rage... Je les essuie rageusement et je fais ce que je veux faire depuis le début de cette conversation. Je fuis : je prends cette bouteille de bourbon qu'il y a dans mon placard, un verre et je commence à me servir. A voir s'il m'empêchera de me réfugier dans le boisson.
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