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kithina ✗ remember me

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On en venait à la fin, je le sentais, on commençait à s'épuiser tous les deux, on ne savait plus quoi dire, on en avait marre, et même la colère n'avait plus une si grande emprise sur ma personne. D'accord, je lui en voulais toujours, et j'allais à coup sûr lui en vouloir pour un bon moment, mais là, tout se calmait un petit peu. J'étais complètement flingué de l'intérieur, mais le pire était passé, notre colère avait atteint son point culminant depuis longtemps, et en s'en allant, elle allait laisser deux cadavres derrière elle. C'était ce que nous étions, maintenant ; deux cadavres, épuisés et blessés d'avoir gueulé, de s'être craché tant de venin à la figure. Même Athina ne rétorquait presque plus rien, si ce n'était pour me dire de la fermer. Enfin, ce que je voyais surtout, en dépit de son quasi-silence, c'était qu'elle ne semblait pas dans son assiette du tout ; elle avait l'air de se sentir carrément mal, en fait, et quelques instants après, elle s'effondra sur le sol. Immédiatement, toute trace de colère ou d'amertume s'était envolée, et là, je flippais comme une fillette. J'étais censé faire quoi, au juste ? Merde ! Athina ? Oh putain, Ahtina ! Après être resté une demi-seconde bouche-bée et sans rien faire, passé le cap de la surprise, je m'étais rué sur elle. Qu'est-ce que je devais faire, au juste ? J'avais jamais rien compris à ces histoires de premiers secours, je savais pas comment réagir un cas de situation urgente ! D'accord, quand j'voyais un pote qui consommait trop et qui risquait l'overdose, je le faisais dégueuler, mais là, elle n'avait rien pris et j'ignorais complètement la cause de sa chute. Alors, je m'étais penché sur elle, et sans savoir vraiment ce que je faisais, je lui avais mis des petites claques sur les joues pour tenter de la réveiller. Athina ? Réponds-moi, s'il te plaît, reste avec moi, dis-moi un truc, n'importe quoi ! Tu m'entends ? Athina, bordeeeel, me laisse pas ! J'étais aussi paniqué que le jour de mon arrestation, en fait, c'était dire. Alors, même si ma main tremblait comme jamais, j'avais saisi mon téléphone portable et j'avais commencé à composer le numéro des pompiers. Qu'est-ce que je pouvais bien faire d'autre ? J'avais rien d'autre en tête que de lui sauver la mise, et même si j'étais pas franchement à l'aise avec les numéros d'urgence, j'avais véritablement que ça à faire, parce que je devais rester à côté d'elle. Bordel, mais s'il lui arrivait quoi que ce soit ? Je ne m'en remettrais jamais.
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Cette dispute m'a pris me peu de forces que j'avais. La faute à mes nuits blanches, alcoolisées. Je sais pas si mes colocs m'entendent boire en cachette dans ma chambre, mais je pense pas, elles me laisseraient pas faire. Enfin, ce qui s'est passé, c'est qu'à un instant j'ai la tête qui tourne, je perds pied et me retrouve au sol, sans rien pour me retenir, et l'instant d'après, je suis dans un cocon. Un endroit doux, où il fait bon, ni trop chaud, ni trop froid. Y a des escaliers. Alors je monte, je passe ma main sur la rampe en bois, mais je sens pas vraiment. Le seul problème, c'est que mes perceptions physiques sont flous et comme engourdies. Même la vue, si bien que je dois plisser les yeux pour distinguer la silhouette qui m'attend avec un sourire aux lèvres en haut des marches. Je le vois, il est là et il m'a toit pardonné, il me dit qu'il m'aime et il me prend dans ses bras. Je me sens protégée, mais je sens faiblement des fourmillements sur ma joue. J'essaie d'occulter cette sensation et je savoure le moment, je veux pas partir. Les fourmillements s'arrêtent et je relâche Kit. Il a l'air paniqué et je comprends pourquoi en regardant ma main. Elle disparaît et je disparais entièrement. Je hurle : "Kit !" "Kit ! Retiens moi, reste avec moi !" J'émerge dans la réalité, péniblement. Je veux tendre les bras vers Kit, il est debout, il a un téléphone à la main. Bon sang, pourquoi mes membres sont-ils si lourds ? Pourquoi ma voix est-elle si faible ? Il m'entend pas, alors je me racle la gorge et les paroles qui en sortent sont à la fois plis claires et plus cohérentes... "Kit, mon amour... Kit, reviens, s'il te plait...J'veux pas que tu partes, reste !" Il est debout, il s'en va c'est sûr. La perspective de le perdre me fait plus de mal et me panique plus que celle de rester paralysée sur le sol de la cuisine.
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A dix secondes près, j'allais appeler les pompiers. J'aimais pas, j'aimais vraiment pas ça, mais c'était nécessaire. J'avais aucune idée de comment réveiller quelqu'un qui comatait, et me connaissant, j'allais probablement faire une connerie et la paralyser à vie. Or, cette perspective ne m'enchantait pas vraiment. Mais, quelques secondes avant que j'appelle, elle avait manifestement récupéré un peu de moyens, et elle m'avait parlé. J'avais pas tout à fait compris ce qu'elle disait, mais j'avais entendu mon prénom. Alors, laissant mon appel de côté, je m'étais accroupi près d'elle, et je lui avais pris la main tandis qu'elle continuait à parler comme elle pouvait. Mais oui, t'inquiète, je suis là, je suis à côté de toi, je pars pas, t'inquiète, tout va bien. Bien sûr que non, tout n'allait pas bien, mais je devais la rassurer, ça servait pas à grand chose de lui avouer que je paniquais et que je ne savais pas quoi faire du tout, si ce n'était déjà de lui montrer que j'étais avec elle. Du coup, je lui avais serré la main encore plus fort. Hey, Thina, tu m'entends ? J'suis là, ça va aller, ça va aller, j'vais m'occuper de toi. Ouais, bon, encore une fois, j'avais aucune idée de comment m'occuper de quelqu'un qui venait de faire, à priori, un malaise, m'enfin, elle n'avait pas besoin de le savoir. Mais y'avait pas une connerie comme quoi, dès qu'on faisait un malaise, fallait rester couché et lever les jambes ? Raah, mais j'pouvais pas lui demander ça, non plus. Euuuh, j'crois qu'il faut que tu manges. Attends, bouge pas, reste là. Je m'étais levé, j'étais allé chercher un coussin que je lui avais placé sous la tête et j'étais en train de chercher de la bouffe dans ses placards. J'étais tombé sur une boîte de gâteaux, parfait. Puis, je m'étais de nouveau assis près d'elle et je lui avais repris la main. C'est bon, j'suis à côté de toi. Quand t'iras un peu mieux, tu mangeras ça, j'pense que ça t'aidera. Mais bon, fallait quand même peut-être que je rappelle les pompiers, juste pour être rassurés, quoi... Enfin, si y'avait aucune amélioration, c'était sûr que j'allais le faire.
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Je suis revenue à la réalité, la lumière de la pièce m'aveugle, mes oreilles bourdonnent. Mais la seule chose à laquelle je pense, c'est pas la bosse qui est en train de se former à l'arrière de mon crâne, non, la seule chose que je pense, c'est à Kit debout, qui téléphone. Quand il m'entend l'appeler d'une voix faiblarde, il s'accroupit près de moi. J'ai le coeur qui a des ratés alors qu'il le prend la main, je le détends. Je le regarde me dire que tout va bien, il a l'air paniqué, mais il a pas l'air de vouloir partir, alors je lui souris. Je retrouve peu à peu mes forces et je lui serre doucement la main en retour. "Merci... Merci de pas m'abandonner..." N'allez pas penser que j'ai oublié notre engueulade ante-malaise, non au contraire... Mais le voir si près de moi, si concerné, ça efface tout ce qu'il m'a dit, tout ce que je lui ai balancé aussi. Je me sens un peu repartir, mes yeux se ferment mais il me rappelle à la réalité. Peu à peu, la pièce arrête de tourner devant les yeux, enfin la pièce... Le plafond et Kit. Les forces que j'ai perdu me reviennent un peu. Mais Kit me lâche la main et la panique me reprends, j'essaie de me calmer et il me dit qu'il va me chercher à manger. Je lui dis doucement : "Bien sûr que je bouge pas, je peux pas faire autrement de toute façon." Je rigole faiblement et il revient avec une boute de gâteau, me disant que je pourrai manger quand j'irai mieux. Je hoche la tête puis lui lâche la main à mon tour. Je m'appuie sur mes coudes et je m'assois péniblement. Je pose ma main sur sa joue chaude, il est proche de moi, ça me fait du bien. Je prends un gâteau dans la boîte et je mords dedans. Y a des pépites de chocolat et je sens que ça me redonne mes esprits. "Merci, t'es mon ange Kit..." Y a quelque minute, je le traitais de tous les noms et maintenant je fais que de le remercier.
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Bordel, j'étais quand même bien soulagé. Je la voyais qui reprenait petit à petit des couleurs, qui s'animait toujours plus, qui parlait de façon plus intelligible... Bref, si la pensée d'appeler les pompiers ne me quittait pas, au moins, il n'y avait à priori plus aucune urgence, et c'était tant mieux. Enfin... Finalement, j'avais le sentiment que notre engueulade n'était que partie remise, du coup. Forcément, oui, toute colère s'était évaporée, mais il y avait encore un soupçon de rancune en moi, qui me disait que même si nos accès de violence s'étaient atténués, ils n'en étaient pas finis pour autant. Et puis, je continuais à culpabiliser quand elle m'avait remercié de ne pas l'abandonner. J'aurais bien voulu lui répondre un truc, mais tout me renvoyait à Glasgow et à mon... Abandon. Rien ne sortait, je m'étais contenté de sourire tristement. En fait, je savais plus quoi lui répondre du tout, et je ne rétorquais rien à ce qu'elle me disait. Je me sentais... Vide, comme si notre engueulade m'avait ôté toute force, et j'savais pas quoi dire. J'avais plus rien envie de dire. Je savais vraiment plus où j'en étais, ce que je ressentais ou pas, ce que je voulais ou ce à quoi j'aspirais. J'étais juste là, assis dans son salon, à ses côtés, en train de la regarder manger un gâteau. Mouais... J'étais son ange ? Quoi ? C'était un peu tout l'inverse de ça, j'croyais, surtout compte tenu de ce qu'on s'était balancé à la tête. Alors j'avais détourné le regard. En fait, j'avais l'impression que, assis par terre, nous étions les deux seuls survivants à un champ de bataille, posés au milieu des ruines. J'vais... J'vais peut-être appeler les urgences, au cas où, non ? A vrai dire, maintenant qu'elle allait mieux, je me sentais à nouveau dévasté, et une gêne s'installait. Je ne savais pas comment elle vivait ce moment, elle, mais moi, ça me foutait mal à l'aise, parce que maintenant qu'elle récupérait ses esprits, notre engueulade ne me sortait pas de la tête. J'allais sans doute m'assurer qu'elle allait bien, et puis me casser. Enfin, c'est que je voulais, ça.
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Je récupère doucement de mon malaise. Quelle faiblesse... Que je tombe dans les pommes quand on s'engueule ne s'est jamais produit auparavant. Mais je suis assez avancée dans mes études médicales pour reconnaître un choc affectif. Ouais, je l'auto-diagnostique, c'est pas beau ça ? Me donner à manger était la meilleure chose à faire et je reprends des forces et des couleurs. Je suis contente qu'il n'ait pas appelé les secours et que ce soit lui qui s'occupe de moi. Mais il a un sourire triste, il repense à notre dispute sûrement. Mon coeur se sert dans ma poitrine alors que j'y repense aussi. On était au bord du gouffre, au bord d'une rupture inédite. Une rupture plus importante que sa pseudo-mort. C'est vous dire si on était en,mauvaise posture. Mais bizarrement, mon malaise nous a rapprochés et je suis encore un peu dans les vapes, assez en tout cas pour lui caresser la joue sans me poser de question. Je finis mon gâteau et je fais non de la tête quand il me propose d'appeler les secours. "C'est pas la peine, t'es là toi !" Je peux plus l'imaginer partir et me laisser. Je suis trop paniquée, j'ai trop peur sans lui. En témoigne mon malaise : je ne peux pas supporter qu'on se bouffe comme c'était le cas tout à l'heure. Moi rêve me revient en mémoire : les escaliers, Kit en haut. Notre étreinte, son regard paniqué alors que je disparais. Je crois que les rêves ont un sens, qu'ils proviennent des tréfonds de notre subconscient. Ce rêve témoigne de ce que j'ai envie, je veux juste qu'il me prenne dans ses bras. Je suis le genre de fille très tactile et qui a besoin de sentir le contact de la personne qu'elle aime pour être rassurée. Ca n'a jamais posé de problème à Kit jusqu'à présent. Enfin au moins jusqu'à à sa disparition... Il ne me repoussait jamais quand je voulais l'embrasser, lorsque je saisissais sa main, que je posais ma tête sur son épaule, que je l'encerclais de les bras... Et là, je manque cruellement de lui, de son contact... Mais j'ai peur de le faire fuir, il semble tendu à l'extrême et je veux pas qu'il s'en aille. "Je suis désolée pour tout à l'heure... Cz que je t'ai dit... J'en pensais pas la moitié de ces paroles..." Quand je vous disais que j'allais flancher la première...
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Psychologiquement, à ce moment, j'allais vraiment très mal. J'voulais rentrer chez moi, me shooter, oublier, boire, pleurer, prendre un bain, me shooter, me casser le bras, oublier, bouffer des somnifères, dormir, me shooter, oublier, picoler et me shooter. Un programme bien chargé, en somme, qui allait me permettre de fuir la réalité comme il se devait, et ne plus penser à ces derniers instants qui me rongeaient de l'intérieur. J'arrivais même pas à y croire, je pouvais pas y croire, c'était surréel, on n'avait pas pu se balancer de telles insanités... Mais si. J'suis pas médecin, moi... D'accord, mes activités m'avaient appris à piquer une veine et à doser sans trop de risques, à être en mesure d'aider un mec qui en avait trop pris et à reconnaître divers composés chimiques, mais aider une personne ayant fait un malaise... Là, clairement, c'était pas dans mes cordes. Et puis, c'était surtout que je cherchais par tous les moyens un prétexte pour pouvoir rentrer à la MH et mettre en oeuvre tout ce que j'avais prévu de faire sur la liste ci-dessus. C'était pas que je ne voulais plus d'Athina, mais là... J'avais besoin d'être seul, de broyer du noir dans mon coin, parce que là, j'étais ni plus ni moins abattu, comme si une tempête m'était passée dessus. Au vue de ce que je venais d'entendre, j'avais plus la force de quoi que ce soit, même si elle m'assurait qu'elle ne pensait pas la moitié de ses paroles. Ouais, donc elle pensait au moins l'autre moitié... Génial. Laisse tomber, c'est rien. Bien sûr que non, c'était pas rien, c'était tout. J'avais l'impression de me retrouver à l'école primaire et d'avoir dix ans, je me sentais comme un gamin qui s'excuse après une dispute, je me sentais faible et honteux, je détournais la tête et je ne pouvais plus sourire. Sauf que moi, est-ce que j'avais pensé ce que j'avais dit ? Bah ouais... Même si j'essayais de me persuader du contraire... Je lui avais sorti ce que je pensais vraiment. De quoi me foutre encore plus mal à l'aise. Bordel, je me détestais, comment j'pouvais penser tout ça d'elle ? J'étais une véritable ordure, alors, ça me motivait encore plus à vouloir rentrer. Du moins, je rentrerai quand je serai sûr qu'elle irait vraiment mieux.
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Allez savoir pourquoi, mais ce malaise, ou plutôt cet après-malaise, me rend euphorique. Un peu comme après un manège, quand on est plein d'adrénaline, ou après avoir couru longtemps ou fait un effort physique intense avec les neuromédiateurs du bien-être qui se libère. J'aurai bien voulu me laisser envahir par cette sensation et n'en faire qu'à ma tête, au lieu de quoi je me contiens. Vaut mieux pas que je tente un geste vers lui, vu comment il me fuit du regard déjà. Peut-être qu'il sent que je lui raconte des bobards. Parce que ouais, ce que j'ai dit -ou plutôt hurlé- tout à l'heure... Et ben, je le pensais en très grande partie. C'est pour ça que je me sens libérée d'une certaine manière. Mais je me sens aussi très mal parce que je lui ai balancé de vraies horreurs... Il me dit qu'il est pas médecin. "Peut-être, en attendant t'as eu les bons réflexes. Tu m'aides à me lever, Kit ?" Je lui prends les deux mains, j'ai besoin qu'il tire sur mes bras pour que je puisse tenir debout et voir ce que ça donne. Il abandonne trop facilement. Ça m'étonne, je pensais qu'il allait encore m'en foutre en pleine gueule. Mais mon état m'en dissuade. Ca c'est une bonne chose, je sais pas ce que je suis en mesure de supporter. Je lui souris faiblement, trouvant rien à redire devant son regard fuyant. Il s'en veut, moi aussi... Mais on y peut plus rien, on peut pas effacer ce qu'on a dit... C'est le genre de moment où je voudrais bien avoir le retourne-temps d'Hermione dans Harry Potter pour revenir en arrière et corriger mes erreurs. Je changerai tout ce que j'ai dit de méchant à Kit.
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En soi, en un sens, le malaise d'Athina avait été -et j'ai carrément honte de dire ça-, une bonne chose. Non pas que je lui souhaitais le moindre problème de santé, mais au moins, il avait eu le mérite de calmer notre colère, voire de l'éradiquer complètement. En effet, si elle ne s'était pas effondrée, j'pense qu'on serait encore en train de se prendre la tête bien comme il fallait. En somme, ça avait été un mal pour un bien, puisque dès l'instant où elle s'était écroulée, je n'avais eu plus que pour seule envie de la "sauver". Des bons réflexes, vraiment, je pouvais avoir des bons réflexes ? Surprenant. Enfin bon, c'était elle qui faisait de la médecine, pas moi. Alors, je l'avais aidée à se relever. Attention, ça va ? Tu tiens debout ? Je la soutenais à moitié, et j'étais prêt à la rattraper. Là encore, je préférais prendre des précautions. Je n'étais absolument pas sûr de moi, et je ne tenais pas plus que ça à appeler les urgences. Ouais, de manière générale, je n'aimais pas les gens qui portaient des uniformes, donc les pompiers compris. Mais je chassai bien vite cette pensée de ma tête quand je vis Athina, si proche de moi... J'étais partagé, j'étais comme fendu en deux entre le désir de la prendre dans mes bras et celui de continuer à lui en vouloir. Finalement, j'avais plutôt opté pour la deuxième solution. Tu ferais peut-être bien de t'asseoir, nan ? Savait-on jamais. Juste par mesure de précaution. Et puis, quelques instants après, j'avais estimé que nous n'en avions pas fini. Enfin, c'était le cas, finalement. On s'était crachés des horreurs à la gueule, mais est-ce que ça faisait avancer la chose ? Rien n'en était moins sûr. J'avais soupiré, et encore détourné le regard. Pire, même, je m'étais passé une main dans la nuque, preuve évidente de mon malaise. Alors... J'ai plus rien à attendre de nous, hein ? Ouais, au vu de notre discussion, qu'est-ce que je pouvais attendre de nous ? Y'avait plus rien, non ? Comment quelque chose aurait-il pu être encore possible ? Je voyais pas, j'étais comme prisonnier de sa volonté, en fait.
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Au sol, je suis encore un peu nauséeuse même si cette sensation tend à disparaître. Vous savez ce qui me ferait du bien ? Un câlin made in Kit... Mai je ne peux pas le prendre raisonnablement dans mes bras, même s'il s'est apaisé... Je doute que toute sa colère se soit évaporée, vu ce qu'on s'est balancé... Mais je veux pas le laisser partir avec cette rancoeur, je veux qu'on se réconcilie, même si c'est très compromis. On peut pas faire comme s'il ne s'était rien passé. Et moi... Je ne peux pas aire les sentiments que j'ai pour lui, je l'aime trop. Trop parce que ça me pousse à faire des choses malhonnêtes, parce que ça va me pousser à blesser Ruben, trop... Mais est-ce que j'y peux quelque chose ? Non, je ne peux pas agir contre mon coeur et mes sentiments, en vérité je suis tout bonnement incapable de me contenir. Quand j'aime quelqu'un -et à plus forte raison Kit- la raison n'a plus de prise sur moi, c'est plus la peine d'espérer suivre la voie de la rationalité.... Pour l'instant, Kit m'aide à me relever, je m'appuie sur ses mains pour me mettre debout. J'ai la tête qui tourne légèrement, mais je reprends rapidement mes esprits. Kit me soutient pour pas que je tombe et je suis hypnotisée par son regard, ses yeux à quelques centimètre des miens, son visage, son corps... On est proche et je veux ressentir le contact de sa peau contre la mienne. Mais je peux pas, alors je hoche la tête quand il me demande si je tiens debout : "Oui, ça devrait aller, je pense." Je me sens mieux mais je le sens surtout fuyant et je déteste ça, merde ! J'ai envie de lui crier de me regarder, "regarde comme je t'aime Kit ! Regarde moi, merde !" mais m'écouterait-il seulement ? Je me laisse tomber sur le canapé après quelques pas hésitants, je me retiens de lui désigner de nouveau la place côté de moi. C'est là qu'on a commencé à cracher notre venin tout à l'heure. "T'as raison, je suis mieux là" Je tente un sourire timide. Après quoi je me demande comment dissiper la gêne qu'il y a entre nous, je me mords la lèvre inférieure, gênée. J'écoute sa question et je le regarde résignée. J'envisage de lui dire que oui, y a plus rien. Mais rien n'est plus faux ! Du coup je recommence avec mes promesses, sauf que là, je suis sûre de moi. Je ne lui mens pas, espérons qu'il me croit. "Si, laisse moi attendre la fin du voyage en Australie, je te promets qu'à notre retour, je lui dis la vérité, je lui dis que c'est fini entre nous. Crois-moi, y aura plus que toi et moi.." Bon sang Kit, crois-moi s'il te plaît... Je ferai n'importe quoi pour toi, tu le sais...
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