we can walk through the feels ~ joshua

La jeune femme tapa des mains comme une gamine. « Jaloux, t'as dit jalouuuuux. Bouuuuuh ! » Joan enfonça un doigt dans le ventre du Quincy en riant. Elle laissa sa main sur son ventre. « Dis, tu pourrais pas dégager, j'aimerai bien vivre mon histoire passionnelle avec ton estomac. » La brune soupira en fermant les yeux. Ne pas dormir, oui, mais alors elle avait ses revendications elle aussi. Lui aussi devait passer par la torture du chewing-gum, puisqu'elle avait fait l'effort de le faire il fallait qu'il le fasse. Bah oui, sinon ça ne servait à rien qu'elle est l'haleine mentholée et fresh fresh so fresh si il sentait le poisson. Enfin le fromage, puisqu'ils n'avaient pas pris d'anchois. « Oooooh my stomaaaaach, my darliiing I've hungered for your touuuuuch a loooong lonely tiiiiime .  » Elle ouvrit un œil, puis l'autre, se redressa. « Vas laver ton estomac et on s'occupe pour éviter que je m'endorme. » Tu parles les menaces à deux balles. À vrai dire, elle se sentait tout à fait capable de rester toute la nuit éveillée. Puis la pizza ça donne de l'énergie, mon vieux ! Ou peut-être que tout dépendait de la personne avec qui elle partageait la pizza. Elle avait toujours de l'énergie quand elle mangeait une pizza. Sûrement parce qu'elle ne faisait ça qu'avec des gens qu'elle aimait … bien.

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« Jaloux, t'as dit jalouuuuux. Bouuuuuh ! » Je sentais son doigt s'enfoncer dans mon ventre avant de laisser sa main reposer dessus. Mh, d'accord. Ouais j'ai dit jaloux et quoi ? J'suis du genre possessif comme mec. Genre.. si elle allait malencontreusement embrasser son ex sur la bouche avec la langue, ça passerait pas. « Dis, tu pourrais pas dégager, j'aimerai bien vivre mon histoire passionnelle avec ton estomac. » Je hochais la tête en la regardant, petit sourire en coin. « Oui bien sûr, attends que j'appelle mes potes chirurgiens pour qu'ils retirent mon estomac afin que vous ayez plus d'intimité tous les deux. » Chewing gum en bouche, elle mâchouillait bien, allongée sur le lit les yeux fermés. Et puis tout à coup, elle se mit à chanter sans que je comprenne vraiment pourquoi. « Oooooh my stomaaaaach, my darliiing I've hungered for your touuuuuch a loooong lonely tiiiiime . » (j'épargne le smiley qui défigure tout (a)) et, se redressant en ouvrant les yeux - c'est mieux pour me voir - elle s'adressait à moi. « Vas laver ton estomac et on s'occupe pour éviter que je m'endorme. » Je regardais mon estomac après avoir reposé la croûte de ma pizza qui restait dans ma main et je relevais le regard sur ma copine. « Laver mon estomac ? Il est propre mon estomac, il a juste plein de pizza dedans mais c't'un petit détail de rien du tout, pas de soucis à se faire. » disais-je avant de repousser doucement la pizza sur la table de chevet afin d'avoir le lit pour nous.

La neuneu derrière son écran qui s'imagine la scène de Joan essayant de regarder Joshua les yeux fermés. Elle rigole toute seule devant son ordi. « D'ailleurs, il y a vraiment des salles de garde comme dans Grey's Anatomy dans les hôpitaux ? Ça a l'air tellement bien ce truc. Tu crois qu'on pourrait manger des pizzas dans une salle de garde un jour ? Faudrait que j'enfile une blouse bleue comme Christina pour me glisser dans les couloirs de l'hôpital. J'ai toujours aimé les films d'actions. » C'est bien connu : GA c'est le meilleur film d'action … Non sans blague, ça bouge trop dans cette série, trop de gens meurent, trop de gens vivent, c'est le bordel. Elle lui lança le paquet de chewing-gums, crachant le sien dans un mouchoir en papier qu'elle prit sous son oreiller. C'est le meilleur endroit pour ranger ses mouchoirs, en particulier quand on est une enrhumée chronique. « Tu sais quoi ? Ce soir je vais me contenter de toi ce soir. Donc aère-toi la bouche homme. » Joan se tortilla et roulant sur le ventre, posant sa tête entre ses mains, attendant tranquillement qu'il termine son petit bazar. Limite, j'aurais dit qu'elle saurait être patiente. Pour une fois. Elle se tut – si si ça arrive – ils n'avaient pas d'horaire, aucun ex à rejoindre après. Ils pouvaient faire tout ce qu'ils voulaient. Elle commença à tirer sur un fil qui dépassait du pantalon du brun. Patiente ok, mais son jean allait finir en lambeaux à ce rythme-là. Et couturière ne faisait pas partie des talents de Lindley, elle avait juste les bases pour savoir recoudre un bouton et en principe, le bouton ne tenait pas longtemps.

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« D'ailleurs, il y a vraiment des salles de garde comme dans Grey's Anatomy dans les hôpitaux ? Ça a l'air tellement bien ce truc. Tu crois qu'on pourrait manger des pizzas dans une salle de garde un jour ? Faudrait que j'enfile une blouse bleue comme Christina pour me glisser dans les couloirs de l'hôpital. J'ai toujours aimé les films d'actions. » Okay, ça popupait comme ça de son esprit, narmol. Mais ça ne me dérangeait pas plus pour autant, vu que ça parlait de pizza. « Faut que tu viennes vérifier par toi-même. J'te procurerai la blouse et puis tu feras ton petit tour incognito. Et comme ça tu ramènes la pizza et j'viens te rejoindre quand j'ai une pause. » Mais après, elle mentionna le fait de laver mon estomac et c'est à ce moment là que j'ai plus vraiment compris grand chose. Alors je le lui disais explicitement pour qu'elle m'éclaire un peu plus. C'est mieux pour voir de quoi il en retournait. « Tu sais quoi ? Ce soir je vais me contenter de toi ce soir. Donc aère-toi la bouche homme. » J'attrapais la boite de chewing gum et j'en prenais un pour avoir une haleine fraîche et qui sent bon. En fait ouais, il s'agissait de ma bouche et pas de mon estomac. T'façon, il aurait pas osé me tromper avec elle. « T'sais que si tu continues à tirer sur ce fil, j'aurais plus de pantalon et si j'ai plus de pantalon, j'peux plus sortir d'ici. » C'était peut-être le but qui sait, j'en sais trop rien. M'enfin, je m'attelais à bien rafraîchir ma bouche et puis j'chopais un mouchoir pour le foutre dedans. Le regard rivé sur ma copine, sourire en coin. « J'suis touuuuut à toi. »

La jeune femme hochait la tête, totalement convaincue que leur plan était parfait. La brune avait presque envie de lui faire croire que c'était son but de déchirer son pantalon, mais Joan n'était pas comme ça, nan, elle préférait quitter les vêtements. Si elle déchirait le pantalon de Joshua, elle se sentirait obligée de lui en racheter un autre après. C'était pas son genre d'acheter des pantalons à son petit copain, après s'il en avait vraiment besoin elle disait pas non. M'enfin, il ne fallait pas qu'il compte sur elle pour lui acheter des fringues à son anniversaire. « Tu auras qu'à rester là alors. » Elle sourit de nouveau. Tout à elle. Niark, il allait en baver, et il n'était même pas question de délires S&M. Il avait trop pas une tête à s'appeler Christian. « Ah ! Et ben enfin une bonne nouvelle. » Bon, maintenant qu'ils avaient tout les deux une haleine acceptable, qu'ils étaient rassasiés, qu'ils étaient ensemble et qu'ils étaient sur le lit de Joan … On mange un kebab ? Héhé. Non, c'était pas son genre non plus ça. Ils allaient jouer au monopoly. Elle était imbattable à ce jeu, probablement parce qu'elle trichait à chaque fois. On parle on parle, mais pendant ce temps, la Quincy se pencha sur le brun pour l'embrasser, en profitant pour montrer au jeune homme ses talents de coiffeuse en passant sa main sur son crâne d'homme de cromignon.

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« Tu auras qu'à rester là alors. » Il ne fallait pas me dire ça parce que je peux être pire que la poussière. Je m'installe et je pars tout simplement pas. Même quand on tente de me pousser vers la sortie, je trouve le moyen de rester et de refaire mon nid à ma guise. M'enfin, j'avais usé le chewing gum jusqu'au noyau pour rafraichir mon haleine afin que ma petite amie puisse m'embrasser comme elle l'entend et dès que je l'avais enfin placé dans un mouchoir, je me laissais être à son entière disposition. « Ah ! Et ben enfin une bonne nouvelle. » Je me mis à sourire. Il était temps de commencer les choses sérieuses voyez-vous, de concrétiser notre mise en couple, l'exclusivité de notre relation. Il n'y avait plus d'ex dans l'équation. C'était juste elle et moi, et les boites de pizza. Et les chewing gum, mais ils étaient optionnels ceux là. Ouais donc c'était elle et moi, et nos lèvres collés les unes aux autres. C'était ce qu'elle faisait là d'ailleurs, elle m'embrassait en passant une main dans mes cheveux, surement dans le but de me décoiffer. Certes, je m'en fichais. J'pensais pas sortir dans l'immédiat donc j'aurai le temps de me recoiffer en effet décoiffé. Je passais alors ma main dans sa nuque, montant un peu plus mes doigts dans sa chevelure afin qu'elle continue à m'embrasser comme elle le faisait. Evidemment, j'y répondais à ce baiser, j'veux dire c'était normal. Et en fait, je voulais juste pas qu'il s'arrête. Je l'attirais avec moi pour que je m'allonge et qu'elle s'installe sur moi, gardant nos lèvres scellées, sinon c'est pas drôle.

Ça ne devait pas s'arrêter. Elle voulait bien rester longtemps, même très longtemps. Ils pouvaient hiberner en été ici s'il voulait. La brune aurait facilement dit qu'elle bien que là. Plus d'ex, oui. Plus que Joan Lindley et Joshua Dwight. La jeune femme se sentait même un peu triste. De toute façon, tout ce qui était mignon ou beau la faisait pleurer. Pas de panique, Joan n'allait pas se mettre à pleurer maintenant, mais elle se sentait nostalgique déjà. Comme si ça ressemblait déjà à un souvenir. Elle savait qu'elle y en aurait d'autres, elle se débrouillerait pour. Il ne devait pas en être autrement de toute façon. Après avoir essayé tout type de relations, la grande Joan du haut de son mètre soixante savait que si elle relâchait la pression, une autre fille allait se mettre au milieu de ça et tout gâcher. Et si quelqu'un devait gâcher leur relation, ça ne pouvait être qu'un des deux Quincy. Personne d'autre n'avait le droit de les laisser s'éloigner. Elle assumerait ses conneries si elle en faisait, elle n'assumerait pas celles des autres. Elle se détacha de lui le temps de faire passer le tee-shirt du jeune homme par-dessus sa tête, elle le roula en boule elle le fit tomber à côté du lit. Ses lèvres retrouvèrent celles du brun rapidement, alors que ses mains glissaient sur son torse. Lindley se souvint l'époque où ils ne faisaient que ça, se disant qu'ils avaient été bien cons. Ils avaient raté un temps incroyable pendant lequel ils auraient pu être ensemble.

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Faudrait être complètement cinglé pour stopper un moment comme celui là. On avait les bouches propres, on avait envie d'aller un peu plus loin que manger simplement des pizzas alors pourquoi s'en priver ? Les pizzas ont été mises de côté et les chewing gum dans mes mouchoirs pour pas se transférer d'une bouche à l'autre pendant l'échange de salive. Nan, plus rien ne nous empêcherait d'avoir notre moment à tous les deux. Pas d'ex, pas de colocataire enfermée dehors, pas de télé qui s'allume toute seule. Non c'était elle et moi et fuck le reste. Je lui rendais son baiser avec plaisir et je m'allongeais en gardant ses lèvres collées aux miennes en faisant en sorte qu'elle s'installe sur moi. Gymnaste ? Je ne lui connaissais pas ces talents, mais en tout cas elle s'en sortait pas trop mal, faut bien l'avouer. Elle était bonne strip teaseuse aussi, sur les mecs. Elle venait de me retirer mon t-shirt avec habileté et rapidité. Comme quoi, elle a de multiples talents, c'est indéniable. Mais moi j'voulais ses lèvres à nouveau et, tel un bébé qui a besoin d'être nourri, je me délectais du contact dès qu'il fut de nouveau opérationnel. Avec subtilité, je venais à mon tour glisser les mains au niveau de ses hanches et puis je laissais mes doigts venir toucher sa peau sous son haut qui méritait de se retrouver lui aussi en boule en compagnie de mon t-shirt. Tel un robot qui répétait les actions, je me mettais à lui enlever son haut pour qu'elle en soit débarrassée elle aussi. En plus je lui faisais une faveur, il faisait chaud mine de rien. « Au fait, t'as c'qu'il faut..? » Valait mieux prévenir que guérir, je voulais pas être stoppé en plein élan, non merci.

Pfu pfu pfu, le prétexte de la chaleur, mon œil oui. Mais ce n'était pas quelque chose dont Joan allait se plaindre. Si quelques minutes avant, la jeune femme se sentait d'humeur taquine et qu'elle s'amusait à taquiner Joshua sur tout et rien, elle n'était plus dans cet état d'esprit. La brune était trop concentrée sur ce qu'elle faisait, ou bien au contraire, son cerveau était à moitié déconnecté. Fort heureusement pour elle, le jeune homme avait l'air plein de bon sens. Crise de panique. Hiii. « Merde attends. » Joan se leva, manqua se faire une cheville au passage. La Quincy râlait intérieurement, ce qui se traduisait par un espèce de bourdonnement de vieux papy. Demain matin elle lui demanderait de l'amener chez Ikea, pas parce qu'elle adorait manger dans leur cafét' ni parce qu'il y avait une salle de jeu trop cool, mais elle pourrait éventuellement acheter une table de nuit avec un tiroir. Elle tira la porte du cagibi qui lui servait de salle de bain, cherchant la petite boîte bleue, condition non négociable pour s'envoler vers le ciel, les oiseaux et les papillons avec son copain. Elle poussa un soupir très élégant lorsqu'elle vit enfin la boîte magique. Victorieuse, elle rejoignit Joshua, posant son butin à côté d'eux. « Tada ! » Elle reprit là où elle en était, souriant à moitié lorsqu'elle l'embrassait.

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J'étais étudiant en médecine, j'étais du genre très précautionneux et du coup, quand je voyais que les t-shirts commençaient à valser dans la pièce, il était temps de se préoccuper dès maintenant des protections effectives ou non, quitte à casser le moment. Je voulais pas m'retrouver papa ou alors porteur d'une MST - non pas que Joan en ait une mais on sait jamais. « Merde attends. » Je me retrouvais comme un con tout seul sur le lit pendant qu'elle allait faire des petites recherches dans ses affaires. Faites qu'elle en ait, faites qu'elle en ait. Je la regardais, sentant le stress monter petit à petit. Autant dire tout de suite que je voulais qu'elle ait ces putains de préservatifs. Mais vu le temps qu'elle mettait, je commençais à douter. Finalement, je la voyais revenir avec une boite bleue et le sourire aux lèvres. « Tada ! » ; « Gooood lord merci mon dieu ! » m'exclamais-je avant que ses lèvres s'emparent de nouveau des miennes, le sourire collé dessus. Je glissais alors mes mains le long de son dos avant de redescendre petit à petit jusqu'à ses fesses et ses cuisses. Dire que ça maintenant, c'était à moi, c'était quand même cool. J'avais c'te fille pour moi et ça m'rendait heureux, j'crois c'est le bon mot ouais. J'me méfie quand même de l'ex, parce qu'un ex comme le sien a du pouvoir, sauf que je ne me laisserai pas faire. Si avant je n'avais pas vraiment mon mot à dire, maintenant c'est le cas et ça va se passer selon mes règles.