ANASTASIYA&KENNY ► Got my head spinning, no kidding, I can't pin you dow

Je la trouvais belle quand elle râlait comme ça. Je suis bizarre définitivement et alors qu'elle s'installait un peu plus loin de moi qui était posé au milieu, la seule et unique chose que je regardais c'était son corps dans cette tenue. Divine, incendiaire, je prenais chaud rien qu'en quelques secondes et même quant elle parlait de la sorte, j'avais envie de l'embrasser de nouveau avec autant de fougue et de passion que tout à l'heure. Je me levais, mon jogging tombait un peu dévoilant mon V sur ma taille, mon torse dénudé, je regardais machinalement mon tatouage proche de mon cœur ou nos initiales étaient gravés. "Plus tu râles, plus ça me plait !" Mes mains se posaient sur ses joues, je lui volais un chaste baiser pour prendre mon téléphone sur la table avant de me reposer sur le canapé. "Et plus tu es loin, plus je suis encore en colère…" Après tout je lui lançais des perches, elle retournait la situation désormais, c'était pas vraiment malin ça aurait pu m'énerver, vraiment m'énerver mais j'étais amoureux d'elle, j'étais faible mais pas assez pour lui lancer une troisième perche, si elle ne les prenaient pas alors j'en déduisais qu'elle n'avait pas tant que ça envie de se réconcilier avec moi.

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Assise sur l'accoudoir, un peu loin de Kenny je l'affrontais du regard tandis que lui aussi semblait le faire. Je lui tirais la langue quand il me disait que plus je râlais, puis je lui plaisait. Je levais mes yeux sur son visage quand il déposait un baiser sur mes lèvres. Je relâchais un peu mes épaules en suivant ses mouvements. Oh mon dieu ce que j'aimais voir ce V si bien dessiné sur son bas ventre. Il me disait qu'il était en colère parce que j'étais loin de lui. Je grimaçais un peu tout en levant les yeux au ciel. Je posais mes mains sur le canapé puis je marchais vers lui à quatre pattes puis je m'asseyais sur lui, les jambes pliés autour de son corps. T'es plus en colère contre moi là ? lui demandais-je en posant mes lèvres dans son cou, puis en remontant sur sa mâchoire pour finalement descendre sur son torse. Mes mains attrapait les siennes pour les poser sur mes cuisses.  Parce que je peux encore me rapprocher  lui dis-je en me collant totalement à lui

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Elle venait à moi, voilà ce qui me faisait craquer, c'était une nouvelle facette d'Anya que je ne connaissais pas vraiment, la femme qui était capable de se dépasser pour que je lui pardonne. Alors qu'elle marchait à quatre pattes, je la regardais d'un coin de l'œil avec un petit sourire sur les lèvres jusqu'à ce qu'elle se pose contre moi. Mes mains se renfermaient autour d'elle presque instantanément alors que mes yeux se posaient dans les siens, amoureux plus que jamais. "Là non… Je suis moins fâché…" Cela ne signifiait pas que je n'étais plus en colère mais la faire mariner m'amusait je dois reconnaitre. "Répète-moi les mots que tu m'as envoyé par message tout à l'heure !" dis-je en ne lâchant pas une seule et unique secondes ses yeux. J'attendais, je voulais entendre de sa bouche les mots qu'elle avait pu écrire sur un écran tactile, ce qu'elle avait osée m'envoyer même si ça avait l'air d'être sur le ton de la blague.

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J'étais enfin assise sur lui, il ne semblait plus me faire la tête j'étais soulagée. Je lui prenais les mains pour qu'il les poses sur mes cuisses, je les faisais remonter doucement et alors que je lui faisais clairement des avances en lui disant que c'était possible que je me rapproche encore plus de lui il me disais qu'il était moins fâché. Prends toi encore un vent ma vieille. Sauf que la suite me laissait un peu perplexe. Je me reculais un peu en me penchant en arrière pour le regarder.  Je comprend pas ce que tu veux là ... Il voulait qu'on se dispute ? Il voulait que je lui dise qu'il avait besoin d'une pilule pour me donner du plaisir ? C'était un peu étrange, surtout que c'était une blague au départ. Juste que ça me rappelait la France et je pensais que lui aussi ça lui rappellerait ce genre de souvenir qui était leur quotidien avant qu'ils ne se mettent ensemble

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Mes mains parcouraient son corps sans vraiment que je le veuille, mes yeux regardaient ce délicat trajet alors que mes envies étaient de plus en plus forte jusqu'à ce que je lui demande de répéter les paroles qu'elle avait dit par SMS, c'est limite si elle lâchait mes mains, elle fronçait même les sourcils avant que je lève les yeux au ciel. "Rien…" J'avais juste envie qu'elle me dise qu'elle avait envie de moi, qu'elle voulait que je lui fasse l'amour enfin des paroles que j'aimais entendre de sa bouche, j'avais pas envie de savoir qu'Anya pensait que pour avoir envie je devais prendre des pilules, en plus elle devait sentir le contraire en dessous ses cuisses. "Rien…" répétais-je en souriant un peu. Le commentateur se mit à crier, mes yeux se braquaient sur la télévision. "Ton équipe perd !" dis-je tout content, pour une fois j'ai envie de dire. Mes mains toujours sur les cuisses de la russe, je caressais lentement ces dernières en regardant sa nuque qui me faisait drôlement envie. La marque du suçon du bal était encore présente d'ailleurs, c'était drôle de voir que je pouvais lui laisser un tel souvenir après plus de 3 jours.

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Je frissonnais en sentant ses mains sur mon corps. Mon dieu depuis tout à l'heure j'en avais envie sauf que j'étais perplexe quand il me demandait de répéter ce que j'avais pu dire par sms. Il voulait dire quoi par là ? J'étais vraiment surprise. Lorsqu'il me disait que mon équipe perdait, je tournait mon visage vers la télévision, comme un moyen d'échappatoire. Sauf que je me reconnectais vite à la réalité en sentant Kenny. Mon nez se posait contre sa mâchoire laissant mes lèvres glisser vers son oreille  Depuis le début de l'après midi j'ai envie que tu me fasses l'amour Kenny et là j'en peux vraiment plus alors si tu le fais pas dans les secondes qui suit je te jure que je t'arrache ton pantalon  lui soufflais-je doucement. Mes mains ne lui laissait même pas le temps de faire un quelconque mouvement que je baissais déjà son jogging sauf qu'une alarme me détournait de mon but.  oh merde tes gâteaux dis-je en me redressant rapidement, tellement rapidement que je manquais de tomber au passage. Je me rattrapais rapidement à la table basse pour courir dans la cuisine. J’attrapais un torchon pour ouvrir le four et là une vague de fumée venait m'asperger. Je toussais en jetant le tissus par terre.  TES GÂTEAUX MERDE  

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J'avais attendu que ce genre de mots, je crevais d'envie d'entendre ce genre de phrase encore et encore sans que cela s'arrête, savoir que malgré tout Anya me voulait. "Pas besoin d'avoir recours à la violence, je peux très bien obtempérer…" murmurais-je tendrement à son oreille, je m'apprêtais à l'embrasser quand l'alarme se mit à retentir. Anya criait, les gâteaux, les gâteaux et je me levais d'un bond à mon tour, manquerait plus qu'on fasse cramer la maison parce qu'on ne savait pas se tenir. "Eloigne toi ma chérie !" dis-je en toussant un peu. C'était mauvais, très mauvais pour moi, déjà que j'avais des difficultés respiratoire du au traitement, je me la jouais cow-boy en sortant les gâteaux du four pour les jeter dans l'évier. La fumer envahissait la pièce en quelques secondes, au moins y avait pas d'incendie. "Ouvre les fenêtres et sort dehors…" je mis ma main devant mon nez alors que j'ouvrais l'eau pour arroser les gâteaux complètement raté et rejoindre ma belle dehors. "Ils avaient l'air bon en plus c'est dommage…" ça sentait fort, vraiment, la baie vitrée était tellement grande que dans quelques minutes l'air deviendrait plus respirable et j'arrêterai de tousser un peu, ça m'avait hérité la gorge cette histoire.

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Mes gâteaux étaient fichus , c'était ma rédemption. Je savais qu'il adorait ça alors autant dire que je m'en voulais pas mal de les avoir loupés. Je m'apprêtais à sortir mes immondices du four, quand Kenny arrivait pour le faire tel un chevalier servant. Je sortais dehors en toussant un peu moi aussi. Je regardais les bougies presque éteintes et merde j'avais vraiment tout fichu en l'air. La bouche en coeur je fronçais les sourcils en le regardant avant d'éclater de rire en passant mes bras autour du cou de Kenny Non je suis certaine qu'il aurait été immangeable .... mais au moins on va pouvoir faire se dont tu as toujours rêvé .... je prenais une grande inspiration avant de me reculer d'un pas pour le regarder. On va pouvoir camper dans le jardin dis-je avec beaucoup moins d'enthousiasme. Je sais pas planter une tente ...  lui dis-je en posant une main sur ma hanche et je devais certainement pas avoir la dégaine pour en cet instant. Ce soir on va pouvoir profiter de la ... nature ?  lui dis-je avec une petite voix aiguë.

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"Je suis sur du contraire !" dis-je en posant mes mains sur ses hanches. Je n'y pouvais rien mais je trouvais que toutes les intentions qu'elle avait vis-à-vis de moi était toutes plus belles les unes que les autres et je me doutais pas de la suite quant elle se poussait. "Rêver ?" Je tombais dénue, je savais pas quoi dire, sérieusement elle voulait qu'on dorme dehors tous les deux faire du camping. "Tu m'arnaques c'est ça, je suis sur qui a une embrouille, tu vas me laisser en pleine nuit !" Je me mis à rigoler un peu me reculant pour prendre la tente que j'ouvrais, à vrai dire l'idée ne me déplaisait pas. "Mais je m'en moque, je prends le risque !!" J'étais excité, on entendait au son de ma voix, j'étais même entrain d'ouvrir la tente prêt à l'installer jusqu'à ce que je me stop. "Du coup, même si on compte dehors, j’attends toujours que tu fasses ce que tu m'as promis !" Oui je le voulais ce câlin en fait je crois que je commençais à en faire une histoire de performance et de démonstration plus qu'une histoire de sentiments mais ça c'était aussi du à Anya, on allait pas se mentir depuis que j'avais compris à demi-mots ce qu'elle attendait de moi. "Tu as les sacs de couchages ou on prend carrément un matelas pour mademoiselle ?" Oui n'oublions pas que c'était ma princesse.

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Du camping, dans quoi je m'étais lancé ? Jamais de ma vie je n'avais fait ce genre de chose. Je le regardais faire sans être dans la possibilité de l'aider. D'habitude quand j'arrivais , tout était fait, je n'avais jamais vraiment dû lever le petit doigt. Non je vais pas partir dans la nuit si toi tu pars pas, je veux pas que tu me laisses seule au milieu des milles et une bêtes dis-je en regardant la pelouse verdoyante. Une fourmis grimpait sur ma chaussure je la remuai pour la faire dégarpir, lui faire faire le voyage de sa vie. Tu l'as déjà monté ?  lui demandais-je un peu surprise tout de même, alors c'était vrai l'histoire des trois secondes ? Puis pourquoi j'avais une tente ? Ca devait surement être celle de Kenny, oh oui, c'était certain. Je te promet que je vais faire ce que je t'ai promis mais ... sur un matelas c'est clair et net  je n'allais pas dormir à même le sol quand même, j'étais une princesse. Je vais t'aider à le prendre lui dis-je en montant avec lui dans la chambre d'amis pour prendre le matetas Mais ... mais c'est trop gros  Oh non ça voulait dire que ça voulait dire ? Damn.... Ça existe pas les matelas de tente ? J'avais surement l'air d'une cruche mais c'était tout nouveau ce monde là pour moi.
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