(+ Mina) new color for a new day

« C’est moi qui suis perverse ?? Première nouvelle tiens ! » lui tira-t-elle la langue avant de lui mettre une petite claque sur les fesses pour la peine. « En fait, tu as amené le sujet des fantasmes sur le tapis rien que pour pouvoir négocier et connaître les miens, c’est ça ? Ralala et c’est moi qui suis perverse… » Cela n’empêcha pas Bambi d’en rire et de serrer la main de Mina dans la sienne jusqu’à la guider à la fameuse maison. « Elle a vachement de gueule, tu trouves pas ? »

« J’aime te faire râler… » avouais-je avant de me mordiller la lèvre lorsqu’elle me remit une petite fessée. Dieu que j’aimais ça bon sang… Heureusement que je n’avais plus de petite culotte sinon, j’étais bonne pour en changer. « Bien sûr, qu’est-ce que tu crois, j’ai le sens du commerce mi amor… Alors, tu me les diras hein ? » lui demandais-je avant de mordiller le lobe de son oreille comme pour l’inciter à se livrer corps et âme à ma perversité. Je redevenais tout de même sage dès que nous fûmes dehors, bavassant avec elle le temps de rejoindre cette fameuse maison. « Ouaw… Elle est encore plus belle que sur les photos ! » murmurais-je totalement sous le charme. Elle était magnifique –autant dire que j’avais un véritable coup de cœur. « Dis… tu crois que tu pourrais forcer les serrures pour qu’on visite pépère ? »

« Franchement, tu aurais été VRP dans une autre vie que ça ne m’étonnerait même pas ! » rigola-t-elle bien volontiers avant d’esquisser une petite moue provocatrice. « Tout dépend combien tu me payes… » fit-elle en vue que Mina comprenne de son propre sens des affaires. Bambi était extraordinairement coriace et féroce en la matière, il ne fallait pas croire. « J’avoue cette maison est une bombe… mais tu es au courant que si on se fait choper, adios pour l’acheter ? »

"On a rien sans rien et je peux te dire que négocier des mètres de tissus te fait voir la vie autrement"plaisantais-je avant de regarder Bambi avec un air vraiment amusé collé au visage. "Est-ce que tu acceptes les paiements en nature? Non parce que je roule pas sur l'or" rigolais-je pour mieux rester scotchée devant la beauté de la maison. Je ne sais pas pourquoi, je nous imaginais de suite pouvoir vivre dedans. "Hey, j'achète pas une maison sans avoir fait l'amour dedans ! Allez, on va pas se faire choper et puis au pire, ça fera un bon entrainement pour Batman et Robin"

« Ouais sauf que là on ne parle pas chiffons mais de nos séants trésor, grosse nuance » fit-elle remarquer l’air de rien d’un air faussement innocent en prime. « Je crois t’avoir déjà dit que la maison ne fait pas crédit sauf pour les paiements en nature, mais faudra pas trop traîner hein » papillonna-t-elle des yeux pour mieux les écarquiller face au culot de Mina. « Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de ma fiancée ? N’empêche, le coup de faire l’amour dedans, tu viens de l’inventer non ? » leva-t-elle les yeux au ciel pour mieux prendre deux épingles dans ses cheveux et crocheter la serrure en dix secondes à peine. « Même pas drôle, je peux même pas frimer vu que c’est toi qui a eut l’idée. »

"Raaah mais non, c'est la même chose sauf que je préfère ton séant à des mètres de tissus" rigolais-je pour mieux afficher un air des plus coquins. "Quoi? Je suis une rebelle moi madame, je me rebelle même contre la rébellion" lâchais-je avec innocence. Il fallait vraiment que j'arrête de jouer à ce fichu jeu vidéo mais Thais m'en avait rendu accro. "En même temps, je te signale que ce n'est pas tous les jours que l'on achète une maison et puis, y a toujours cette fichue application à tester" lui dis-je avant de passer devant pour mieux m'extasier sur le hall de la maison. "Mi amor... cette maison est splendide et faudra que tu m'apprennes à crocheter des serrures, t'es trop bonne !"

« Bah j’espère sinon mon séant va pleurer des semaines ! » s’exclama-t-elle d’un air presque offusqué ou du moins légèrement feint. « Toi, tu joues un peu trop à ta maudite console, je vais me plaindre à une certaine irlandaise ! » grogna-t-elle légèrement avant de crocheter une serrure en deux temps trois mouvements pour mieux refermer la porte avec précaution. Pas d’alarme, pas de meubles non plus, la maison était bien à vendre. « Mon ange, va falloir attendre d’être rentrées pour l’appli, y’a même pas de lit… on va quand même pas se heurter le cul sur le parquet ! Puis on peut emménager très vite, en prime… ceci dit si je savais pas crocheter une serrure je serais dans la merde, tu crois pas ? »

"Hey laisse Titi en dehors de ça... C'est vraiment marrant, tu devrais essayer et puis j'ai pris un pokemon qui ressemble à une biche... Je l'ai nommé Bambi"avouais-je en toute innocence avant de me projeter dans cette maison. J'attrapais la main de ma fiancée pour commencer la visite. "Bon ok... on fera l'amour quand on emménagera... tu as un sursis !" plaisantais-je tout en poussant les différentes portes. "B. elle est géniale cette maison... C'est même la maison de mes rêves ! Regarde toute cette clarté et puis cet espace" m'écriais-je avant de me ruer dans le jardin avec une piscine qui me permettrait de faire quelques longueurs le matin pour me réveiller. "Elle est juste parfaite mais je sais pas si on en a les moyens, elle doit couter une blinde"

« Tu as donné mon prénom à un pokémon ? » s’étonna Bambi, ne sachant pas si elle devait être flattée ou désespérée. Nom d’un chihuahua enragé… « Comme si te faire l’amour était le bagne, sérieusement bichon ! » s’exclama-t-elle à la limite du désespoir pour mieux l’observer attendrie en la voyant évoluer dans cette maison absolument parfaite. Pour la jolie Mather, aucun doute : elles la voulaient, elles l’auraient. « Je me suis renseignée vite fait, elle coûte six cent mille. Parfaitement dans mon budget, fais-moi confiance. Considère que c’est un cadeau de mariage un poil en avance ? Surtout que la piscine est fabuleuse ! »

"Ben en fait, j'ai donné le prénom de tout le monde ou presque pour mon équipe ! "avouais-je en rougissant légèrement car j'avais fait en sorte que le pokemon corresponde un peu à l'image que je me faisais de mes amis. "J'ai pas diiiit ça !" lui dis-je néanmoins au sujet de me faire l'amour ou non. Pour la peine, je la plaquais rapidement contre un mur pour l'embrasser passionnément avant de me reculer pour reprendre ni vu ni connu, le reste de la visite. "600 000?! Oh god..."lâchais-je complétement estomaquée par le prix de cette baraque. Pour sûr que la piscine pouvait être fabuleuse vu le prix de la demeure. "Elle est bien trop chère mi amor"