Bambi éclata de rire. « Tu penses que tu es la seule au monde à avoir une grand-mère qui s’appelle comme ça ? » Eh oui, expliquer le principe des mots clés à Mina, c’était tout un parcours du combattant quand on y regardait bien. Mais la jolie Mather était plus amusée qu’autre chose. « J’appelle la baby sitter sur le champ et en rentrant on cherchera ensemble cette fameuse recette ! »
« Noooon mais quand même, il pourrait faire un effort » boudais-je car les torts ne pouvaient provenir que de cette boite métallique de malheur. « Voui je veux bien car j’ai envie de te faire ce gâteau et puis, il faut que je songe à tout un buffet pour l’anniversaire de Thaïs ! Caleb m’a demandé deux services : trouver des idées de repas qu’il pourrait cuisiner et comment dire, une tenue un peu spéciale pour lui »pouffais-je de rire car je savais par avance qu’une certaine demoiselle allait apprécier l’initiative.
« Bah tu te rends compte tout ce qu’il emmagasine déjà le pauvre ? Tu lui en demandes beaucoup là ! » s’exclama-t-elle avant d’appeler la baby-sitter en deux coups de cuillère à pot pour mieux laisser ses lèvres s’étirer dans un sourire on ne peut plus taquin. « Il réfléchit déjà à l’anniversaire de Thaïs ? Mais c’est pas en août ? En tout cas dis-moi ce qu’il t’a commandé comme tenue, je veux savoir ! »
« Et alors ?! Je voulais juste une recette moi… Arrête de défendre ton amant ou je vais être jalouse comme une tigresse »plaisantais-je en mimant un graou de circonstances. Je laissais Bambi s’occuper de la babysitter avant de lui répondre. « Tu connais Caleb, si c’est pas carré, il recommencera jusqu’à ce que ça le soit ! En fait, je dois m’inspirer de son ancienne tenue d’apparat de flic pour en faire une version disons nous facile à enlever à la mode chippendales » lâchais-je mutine.
« Mon amant… alors celle-là, on me l’avait jamais faite ! » se gratta-t-elle légèrement la tête, perplexe. Bambi ne voyait même pas comment Mina pouvait considérer l’ordinateur portable comme un potentiel ennemi, m’enfin… elle en était quasi hilare tout de même. « Il y a des dizaines de recettes que tu peux trouver ceci dit, je te montrerai. Sérieux, il va jouer les chippendales ?? Excelleeeeent ! J’en connais une qui va kiffer avoir vingt-cinq ans tiens… »
« Bien sûr ton amant : tu crois que je te vois pas le tripoter dès que j’ai le dos tourné ?! Tu aimes toucher ses touches hein, avoue le »lui dis-je en haussant les sourcils de manières suggestives avant de tout simplement éclater de rire. J’aimais ma connerie ! « Attends, mieux que ça ! Il va le faire en apesanteur ! » continuais-je de rigoler avant d’aller voir Jack non sans lui mettre une main aux fesses. « Y en a qui ont de la chance »sifflotais-je innocemment.
Bambi esquissa une petite moue provocatrice avant de reprendre sur le même ton plaisantant : « oh que ouais, ses petites touches sont tellement douces, miam… » Elle éclata bien sûr de rire dans la seconde, afin que Mina n’aille pas s’imaginer des trucs pas nets, avant de sursauter légèrement lorsqu’elle lui mit une main aux fesses. Chose qu’elle s’empressa de lui rendre… « Serait-ce que ma petite femme est jalouse du fantasme de Thaïs ? »
« Cara mia, rien n’est plus doux que mon cul ! J’ai une peau de bébé » lui tirais-je la langue répondant à cette provocation. J’aimais ce petit jeu qui détendit davantage l’ambiance entre nous. « Hummm il se pourrait bien mais pas du coup de l’apesanteur… Disons qu’on a tous des fantasmes qu’on aimerait bien voir se concrétiser mi amor »soufflais-je en dandinant bien du popotin. Je revenais quelques minutes après, Jack changé et endormi dans son petit lit pour voir la babysitter dans le salon. « Cool ! On va pouvoir y aller »sautillais-je après l’avoir salué.
« Vrai que plus douce que ta peau, c’est pas possible… comment crois-tu que tu m’as rendue accro ? » leva-t-elle faussement les yeux au ciel avant de lui embrasser le bout du nez. « Et quels sont les tiens, alors ? » s’intéressa aussitôt Bambi, souhaitant avoir une carte à jouer niveau fantasme au cas où l’envie de lui faire plaisir plus que de coutume lui traversait l’esprit. « Allez c’est parti ! On prend pas la voiture, on y va à pieds ? » demanda-t-elle après avoir salué à son tour la baby-sitter.
« Je savais bien que c’était avec mes fesses que je te retenais… perverse va » rigolais-je en m’éloignant rapidement non sans remonter ma jupe pour qu’elle ait une vue prenante sur ce fameux séant. « Si t’es sage, un jour, je te les dirais mais je veux en échange connaitre les tiens ! » m’exclamais-je avant de rentrer dans la chambre de notre fils pour le changer, revenant bien des minutes après. « Moi ça me va ! »lui dis-je avant de faire des recommandations à la babysitter comme toujours en bonne mère poule. Une fois dehors, je glissais ma main dans la sienne, me laissant guider.
