THEOLIA - you're totally an idiot (a)

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Diego me posait plusieurs questions sur mon passé. Apparemment, il avait entendu certaine chose à mon sujet, et je ne pouvais que lui expliquer la vérité afin de démentir ce qu'il avait entendu. Quand le sujet sur les confrérie commença son entrée, je lui demandais si lui aussi faisait parti d'une confrérie. « Aucune. J’suis pas branché confrérie » Je marquais un petit haussement de sourcils. « Ça te déplaît l'idée de faire partie d'une confrérie ? » Certain n'aimait pas vraiment ça et préférait être libre, c'était normal. « Ça sert à rien. Ou peut-être qu’ils essaient de vous rabibocher » Je me mis à rire avant de boire une gorgée de bière. « Je crois. Mais sans souvenirs, c'est très difficile. Bon et toi ? Une amourette à m'raconter ? »

« Ça te déplaît l'idée de faire partie d'une confrérie ? » Je n’avais rien contre ces dernières. Du moins, je n’étais pas au point de faire partie d’un mouvement anti-confrérie. Disons simplement, que je n’étais pas fait pour vivre en communauté. « J’suis pas un pro des relations communautaires » Sans compter, que je me prenais vite la tête avec les gens, à cause de mon caractère solitaire et bagarreur. Mon psychologue pouvait en témoigner ! « Je crois. Mais sans souvenirs, c'est très difficile. Bon et toi ? Une amourette à m'raconter ? » Subtil changement de sujet. La question que posaient toutes les personnes en couple ou les personnes qui voulaient changer de sujet. Manque de chance pour lui, je n’avais rien à raconter là-dessus. Je n’étais pas du genre à me mettre en couple et je n’avais jamais de chance en amour. D’ailleurs, je ne me souvenais pas avoir aimé quelqu’un. A force, je me disais que ce n’était tout simplement pas pour moi. « R.A.S . ça m’intéresse pas vraiment »

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - « J’suis pas un pro des relations communautaires » Ah ? Monsieur était-il misanthrope ? Total j'esquissais un petit sourire. « Alors les campings ou tout simplement faire la queue tranquillement, ça ne te plaît pas ? » Je me mis à rire, car ma question était tout à fait bien débile. Puis, je vins à lui demander si il avait une quelconque amourette à me faire partager. « R.A.S . ça m’intéresse pas vraiment » Il n'était pas gay au moins ? Dans tous les cas, je tournais la tête dans sa direction en fronçant les sourcils. « Ça ne t'intéresse pas ? Comment ça se fait ? Monsieur aime donc être seul ? » Je rebus donc un trait de ma bière avec un sourire narquois.

« Alors les campings ou tout simplement faire la queue tranquillement, ça ne te plaît pas ? » J’avais une tête à faire du camping avec toute une fraternité ? Non. Il fallait vraiment que je m’entende bien avec les personnes pour que j’y arrive. « T’as tout compris » Puis, nous venions à parler du sujet épineux : les amours. Le truc qui me faisait clairement chier. « Ça ne t'intéresse pas ? Comment ça se fait ? Monsieur aime donc être seul ? » Les filles finissaient toujours par être trop collante. De plus, je n’étais jamais tombé sur une femme qui sortait du lot. Une nana différente qui la rendrait indispensable à mes yeux. Et ça, ça ne m’étais encore jamais arrivé. « J’suis pas un ours non plus » Je riais légèrement, avant de reprendre. « J’apprécie la compagnie des femmes. C’est juste qu’elles veulent toujours plus »

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Le jeune homme que j'avais donc à mes côtés et qui était aussi le cousin de ma cavalière m'avoua alors implicitement qu'il était misanthrope. Charmant. « T’as tout compris » À la bonne heure ! Puis reprenant un trait de ma bière, la conversation la plus banale au monde refit surface. « J’suis pas un ours non plus » Alors qu'il riait légèrement, je ne pouvais que l'accompagner. Sans trop savoir, son allure me faisait plutôt penser à un homme des cavernes des temps modernes. Mais plutôt me pendre que de lui avouer au risque de me prendre un sacré coup. « J’apprécie la compagnie des femmes. C’est juste qu’elles veulent toujours plus » Il avait là aussi tout compris. « Que veux-tu...C'est compliquée une femme. Comme ta cousine tu vois. Un coup elle est hyper méchante, un coup elle est hyper gentille. » Rebuvant un trait de ma bière avec un hochement de tête, je n'allais pas non plus tout lui raconter. « Sinon, t'es assez proche d'elle ? »

« Que veux-tu...C'est compliquée une femme. Comme ta cousine tu vois. Un coup elle est hyper méchante, un coup elle est hyper gentille. » Je riais de bon cœur en l’entendant parler ainsi, de Cordélia. C’était tout elle. Il fallait toujours qu’elle dramatise, sinon, elle s’ennuyait. « M’en parle pas ! Après, c’est une question d’habitude avec elle » Que ce soit clair, j’aimais ma cousine comme un grand frère et je serais toujours la pour elle, mais je me devais de reconnaitre certains défauts chez elle. « Sinon, t'es assez proche d'elle ? » Je le trouvais bien curieux à son sujet. Il avait pourtant le droit, vu que c’était sa cavalière, mais je ne savais pas qu’ils étaient proches. « Assez. Sauf durant ses dernières années » disais-je amèrement, alors que je buvais une nouvelle lampée de ma bière.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Heureusement lorsque je mentionnais le fait que Cordélia était comme une moto avec moi, c'est-à-dire un coup, normale et un autre coup pas vraiment très normale, il se mit à rire et je souriais à mon tour derrière ma bière. Évidemment j'allais éviter de mentionner le fait que je l'avais prise sauvagement contre un mur juste pour me venger. « M’en parle pas ! Après, c’est une question d’habitude avec elle » D'habitude ? « Je sais pas si j'ai envie de m'habituer à ce genre de fantaisie de sa part. » Dans tous les cas, elle était très câline et j'aimais ça. Je lui demandais ensuite s'il était plutôt proche de sa cousine. « Assez. Sauf durant ses dernières années » Je fronçais les sourcils, je voulais maintenant en savoir plus. « Comment ça se fait ? »

« Je sais pas si j'ai envie de m'habituer à ce genre de fantaisie de sa part. » Personne ne pouvait lui en tenir rigueur. Cordélia, n’était pas toujours facile à cerner. « Libre à toi » Ce n’est pas, parce qu’elle était ma cousine, que je devais casser la figure à un type qui ne voulait rien de plus avec elle. Tant qu’il restait courtois, ça m’allait. Peu après, il me demandait si nous étions proches. Je lui répondais avec honnêteté, mais peut-être étais-je allé trop loin dans mes révélations. « Comment ça se fait ? » J’aurais dû m’attendre à cette question, mais je n’étais pas sûr de vouloir y répondre. S’il y avait bien une chose que je détestais, c’était parlé de moi. « Je ne l’avais pas vu depuis un bout de temps. On va dire, que j’suis venu vivre en Amérique avant elle » Pourquoi en dire plus ? Je ne voulais pas parler d’une période de ma vie. Du moins, pas celle où j’avais été envoyé dans un pensionnat de redressement. C’était une expérience que j’avais mal vécu et qui avait été difficile.  

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« Pourquoi l'Amérique et non l'Europe si je puis me permettre de te demander ceci ? » Il était curieux et je ne pouvais lui en vouloir. Je connaissais ce type que depuis quelques jours et étrangement, ça avait plutôt bien collé entre nous. Je ne veux pas dire, que l’on va devenir les meilleurs amis du monde, mais pour un type de confrérie, il sort du lot. « Nos parents bossent à New-York et les miens voulaient que je les rejoigne » Comment dire les choses, sans en dévoiler trop. « Dans tous les cas, vous vous ressemblez absolument pas. » Je ne sais pas si je devais le prendre bien ou pas. J’adorais ma cousine et depuis petit, nous évoluons comme des frères et sœurs. « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » On ne peut pas dire, qu’on se connaissait depuis longtemps, alors pourquoi cette conclusion ? J’étais curieux de savoir.