THEOLIA - you're totally an idiot (a)

Son odeur m'enivrait et je me demandais si c'était une bonne idée que je reste là, dans son cou, comme ça, je risquerais de devenir accro et c'était très très mauvais. Il m'avait gentiment remercié ce qui n'était pas habituelle entre nous de mon premier compliment mais très vite, alors qu'on dansait, je lui en avais offert un second. Si bien qu'il devait bien être étonné ! Je sentais des choses étranges se passer là, je ne sais pas où dans mon ventre, dans mon cœur, dans ma tete par rapport à ce mec. Cela lui allait droit au cœur ? J'étais bien étonnée de ces mots encore une fois et un sourire dissimulée par la position de ma tete sur son épaule put s’afficher sans honte ou perte de fierté. Il se mit à caresser ma chevelure rousse et je me sentais tomber dans un rêve à l'image de la belle et la bête à la histoire éternelle quoi. Trop beau ! Je ne savais pas ce qui se passait mais c'était bien dangereux. le pire arriva quand il me complimenta par deux fois : « Je t'apprécie de plus en plus tu sais...Lorsque nous ne sommes pas en conflit, je découvre une nouvelle toi..et ça me plaît. Mais j'aime encore plus lorsque tu es..méchante. » Il aimait les deux mois, il m'appréciait ; mes yeux formèrent presque des cœurs ; bordel la honte ! Je me cachais bien n'osant plus me relever mais je dus le faire par logique et respect. Je me retrouvais en face à face avec ce mec que j'avais tant détesté pendant près de deux ans bientôt, dès mon arrivée en somme et j'avais les yeux qui brillaient : non mais pardon, là, je dis stop, c'est une perte de fierté. Théo ... tu n'es pas obligé de te forcer à etre gentil avec moi tu sais ! Avais-je dit avec sincérité avant de sourire.

Il ne semblait pas apprécié mon allusion sur le fait qu'il se forçait. J'étais pourtant sincère clairement, je voulais pas qu'il ne fasse des compliments que dans le but de me faire plaisir ou de me les retourner si bien qu'il dut me confirmer en expliquant bien comment il était avec les gens qu'il ne voulait pas voir, histoire que je comprenne bien qu'il se forçait guère. Un sourire crâneur, ça me fit sourire, j'aimais aussi ce coté de Théophyl Cameron. J'aimais bien ce type de plus en plus, il avait l'air beaucoup moins insupportable de jour en jour en fait. Il regardait ailleurs et je me demandais ce qu'il cherchait. Il observait les couples, surement les filles, je ne sais pas mais je ne relèverais guère. « Toi, tu n'as pas à te forcer à être gentille avec moi au contraire. Je mérite amplement une sacrée punition pour avoir manquer à mes devoirs de cavalier. » Je rigolais doucement en entendant cela et comme dans un élan de consolation envers lui, je venais déposer un baiser sur sa joue presque au coin de ses lèvres en bonne allumeuse en lui disant : Tu n'as plus à être puni maintenant que tu tentes au moins de me vendre du rêve ! Je tentais la gentillesse tout en le provoquant sachant qu'il appréciait totalement. Je continuais de danser, caressant doucement l'arrière de son cou auquel j'étais habillement accrochée pour notre moment dansant puis je reprenais : Et toi, tu as rencontré de belles demoiselles ce soir ? Dis-je faisant mine que je m'en foutais ou que ça me ferait plaisir alors qu'en réalité, ça m'attristerait trop, je pense, bizarrement.

Théo se montrait souriant et sous un nouveau jour aujourd'hui, cela me réjouissait au plus haut point. Il jouait certainement les gros dragueur mais peu importe, il n'en restait pas moins charmant. La musique continuait tout comme nos corps bougeaient au rythme de la musique ambiante. Je savais que mes gestes dans son cou qui plaisait tout comme mes propos auxquels il rajoutait quelques fantaisies. Bien sur, il ne s'effrayait guère de quelques sous entendus et questions gênantes :« Quelques-unes...Mais j'ai emmené la plus intéressante avec moi ici ce soir. » Je souriais, rougissant presque en le regardant, ne voulant lacher son cou entouré par mes mains qui le caressaient par instant. Je n'osais rien répondre alors que déjà ii me retournait la question; Il serait donc malvenu de t'avouer que tu viens de me piquer ma réplique ... dis-je les yeux birllants d'émotions vives ce soir. Je ne comprenais pas du tout ce qui se passait mais ça me plaisait bien. Un sourire, je reprenais la parole : J'apprécie énormément ce moment Théo crois-le ... dis-je en montrant une envie certaine de rester sincère.

Ses mains sur mon corps me faisaient vibrer de désir, de plaisir, de ... je ne serais dire, je ne crois pas vouloir croire que je ne le désirais pas sexuellement à cet instant. Il aimait aussi, je crois, l'effet de mes mains dans sa nuque et mes quelques mots. Je ne croyais pas parfois qu'il voyait un petit truc dans mes yeux, du trouble. Il m'écoutait étonnamment bien sans aucune remarque et c'est ça qui m'étonnait. Oui, nous avions l'habitude de nous affronter, de ne pas nous écouter. Il poursuivait ses flatteries de plus belles me faisant monter le rouge aux joues : « Certes...Mais que veux-tu, ta beauté m'enlève tous les bons mots de la bouche. » Pourtant à mes mots, son sourire s'effaça partant surement dans le néant. Qu'avais-je dit de mal, je ne savais pas ! Je ne savais qu'une chose ; mon désir pour lui ne faisait qu'augmenter et le coller dans mon lit ce soir serait une alternative à ne pas oublier bien que chaque soir ne serait pas non plus mauvais. N’appréciait-il pas lui ? Parce que vu sa tete, je ne pensais guère mais je compris que c'était de la pudeur car peu de temps après, son front venait toucher le mien, comme un choc de deux esprits perturbaient. Le petit sourire revenait et je fondais alors qu'il poursuivait d'une voix suave, enfin je suis si perdue que je ne serais plus dire : « Et si maintenant, nous allions prendre un verre ? » Sa main me touchait et je frissonnais sentant mon cœur prendre une drole de virée, je ne comprenais guère le sens de ces émotions pourtant là, rien n'avait spécialement changé entre la nuit de sexe dans la rue et maintenant... a part notre gentillesse, l’arrêt du conflit si ...Il m'annonçait que je devais lui suivre barrant le passage à chacun sur ma traversée et on arrivait au bar, là, je serrais sa main plus encore. Je m'appuyais contre le bar, lui souriant, un air béat ce qui ne m’arrangeait guère pour le coup puis je lui dis les yeux en cœur sans vraiment le vouloir mais ne pouvant maitriser la chose : Est-ce que tout ça s'annulera après le bal Théo ? Je voulais savoir, je ne voulais pas gâcher la soirée mais je savais à présent qu'il n'était pas débile et pouvait comprendre ma question sans la prendre mal puis je venais me coller doucement contre lui tandis qu'il nous commandait deux verres. Je lui souriais et reprenais : Tu sais ... ma proposition tiendra toujours pour l'après bal ... dis-je avec un petit sourire, sachant qu'il l'aimait particulièrement et je passais ma main dans son cou avant de laisser discrètement mon doigt glisser là où je connaissais son tatouage.

Appuyée contre le bar, je la regardais d'une manière poétique comme rêvant d'un jour prochain ensemble si bien que je secouais la tete nerveusement : ça va pas Cordelia ? Je le regardais tandis qu'il semblait redevenir indifférent car je ne le captais plus entrain de me regarder et carrément, me fuyant du regard. Je restais déçue sur le coup alors que déjà, il semblait perturbé par ma question ne sachant quoi répondre je suppose. Je regardais à présent les autres danser perturbée de tant d'indifférence par son regard pourtant il voulait que je sois en tord et montra un certain intérêt, ou du moins, l'envie que je m'intéresse à nouveau en me disant d'une manière énigmatique: « Je ne sais pas, à toi de me le dire. » C'est là, qu'une fois encore, sa douceur me troubla, m'encourageant à venir coller mon corps contre lui, comme cherchant une certaine tendresse alors que je laissais ma seconde Cordelia se montrer pour surement un petit plaisir à Théophyl. La Cordelia provocante se contentait de lui rappeler a quel point il était toujours convié à partager mon lit ce soir pour le meilleur comme le pire. Je n'avais pas spécialement répondu à sa première réponse concernant à nos changements après ce bal mais je m'en fichais car l'important était de voir sa réaction par rapport à mon invitation réitérée. Là, il ne m'étonna pas du tout en ayant un petit rire presque nerveux, c'était là le but en fait. Je souriais donc timidement tout en laissant apparaitre dans la lueur de mes yeux, cet air candide mais aussi de rebellion et provocant par instant avant de sentir ses bras autour de moi me faisant frisonner à l'instant où il me répondait excité lègèrement par mon doigt sur son tatouage : « Bien..Qui dois-je remercier ? Dieu ou le Père Noël ? » Cette fois, ce fut à mon tour de rire doucement en le regardant dans les yeux, brisant les barrière tandis que je ne réfléchissais pas à une réponse mais à ce que je pouvais penser de tout ça en général et avant que je réponde, il déposa un baiser sur mes lèvres et mes joues ont lègèrement rosées alors je me suis empréssée de prendre un air sur et provocant pour répondre à son oreille, dans un murmure : Moi, evidemment ! Je lui fis un petit sourire narquois et provocateur, à la limite du pervers comme pour lui donner un état des lieux de ce que je voulais comme remerciement puis à mon tour, je me mis à caresser son bras qui était le plus proche du bar avant de l'embrasser plus profondément, plus longtemps surtout. Je ne sais pas si j'ai le droit de faire ça mais je le prend tant pis ... Avais-je dit en rigolant. Je le regardais les yeux en l'air tout en prenant mon verre et buvant, gardant un air très sexy tout en dégustant le breuvage qu'on venait de me servir. On n'avait pas pris la meme chose, moi, c'était un cocktail et en bonne provocatrice, je passais ma langue sur ma lèvre avant de la mordre comme faisant style de vouloir récupérer chaque coté sucré ou gout de mon cocktail.