THEOLIA - you're totally an idiot (a)

Je ne lui laissais pas gagner quoi que ce soit comme terrain par rapport à ce que lui avait gagné. Il fallait dire que ce mec avait don quand meme de me foutre en l'air niveau désir mais bon, c'est pas grave, je resistais et je forçais à ce qu'il s'explique sur qui il était. je ne voulais pas etre la seule à me livrer alors quand il commença par donner son prénom déjà connu évidemment, je baissais les yeux du genre "tu es sérieux là ?" bien sur, il poursuivit avec des informations un peu plus intéressantes. Il me regardait et j'appréciais tout comme j'aimais ce qu'il me disait vis à vis de ses gouts en matière d'activités. Il aimait les balades ? que c'est ... romantique ! En tout cas, il fut surpris mais apprécia ce je ne sais quoi dans mon regard quand je le charriais en lui donnant un doux surnom, très princier c'est le cas de le dire. Je rougissais plus lègèrement de ses regards en fait parce que ça me touchait qu'il me regarde, c'est tout con mais c'est comme ça. « Je ne sais pas vraiment quoi te dire...Je suis né en Australie, je vis en Amérique depuis mes 12 ans, je suis un maladroit inné et j'aime faire le clown. Je suis en médecine et je crois bien que j'ai très envie de toi. » J'aimais ce qu'il me disait, ça me fit sourire meme rire doucement par instant tellement je le trouvais touchant. Je n'aimais pas trop comment il me fixait là de suite parce que je me sentais trop observé surtout que je battais des cils inconsciemment comme ayant une grande envie de le séduire encore plus vu la fin de sa présentation déjà bien séduisante mais encore plus folle avec sa fin. Je grimaçais puis laissa un sourire angélique apparaitre et je m'approchais doucement de lui, hésitante. Je reprenais notre précédente proximité sans provocation, sans jouer les pétasses et répondais à son envie de moi en exprimant ma perversité, mon envie par un seul regard désireux. Là, seulement, était la preuve de mon envie coquine. Je déposais alors mes lèvres sur les siennes laissant une petite violence dans mes gestes puis je reculais posant mes mains sur les muscles saillants de ses bras en disant : Tu veux aller voir tes amis ou on part maintenant ? Je souriais timidement montrant une autre Cordelia. Je bus d'une traite la fin de mon verre et coiffé avec stresse, doucement et discrètement, mes cheveux roux que j'avais laissé long. Là, je le regardais de nouveau captant son regard en glissant mes deux mains sur ses bras doucement, avec surement un esprit trop pervers et trop d'envie mais peu importe. Je tenais alors de mes mains ses poignets n'osant pas prendre ses mains de peur qu'il croit que je nous voyais en couple alors qu'il était clair que non puis j'embrassais sa joue telle une enfant en reprenant : On peut très bien retourner danser ou faire autre chose ? Dis-je pour prouver qu'il avait tout choix possible mais ma nature folle et provocante me fit rajouter d'une voix sensuelle : Néanmoins, sache que je ne tiendrais pas longtemps sans ton corps ... mon cher ! Dis-je avant de pouffer doucement.

Toujours au bal, je me faisais clairement chier. Il fallait le reconnaitre. Spencer avait disparus et je ne savais pas où elle se trouvait et surtout avec qui. Sans compter que mon verre se vidait rapidement. Ne sachant plus trop quoi faire, je me dirigeais vers le bar pour me commander un verre de whisky. C’est avec surprise, que je découvrais ma cousine Cordélia, vêtue d’une très belle robe. C’était la première fois que je la voyais ce soir. Je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas me parler. Si ça se trouve, elle ne savait même pas que j’étais venue. Je ne me rappelais plus de lui avoir dit. Le col de ma chemise déboutonné, je me dirigeais vers le petit couple qu’elle formait avec un jeune homme. C’est en me rapprochant, que je découvrais Théo ! « Qui voilà ! Un petit joint ça vous dit, pour passer le temps ? » J’étais pratiquement sûr que cela agacerait ma cousine et que Théo ne le prendrait pas mal. D’ailleurs, on s’en était bien fumer un l’autre fois.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Je n'avais même pas honte d'avoir dit à la jeune femme que je pensais avoir très envie d'elle. Sur le coup et avec le jeu qui s'était instauré entre nous, c'était quelque chose d'assez normal pour moi. Je lui montrais juste que je savais être honnête. Bien que je ne sois absolument pas en train de l'inviter à me suivre dans un endroit glauque pour assouvir mon désir, loin de là. Comme je l'avais pensé lorsque nos chemin s'étaient recroisés, j'avais envie de la séduire. Mais d'une manière nouvelle, non sexuelle. Et puisqu'elle avait envie de savoir des choses sur moi, je lui répétais les capitales. Celles que je jugeais nécessaires pour qu'elle puisse apprendre à me connaître et savoir qui j'étais réellement. Si sa grimace après mes révélations ne me disait rien qui vaille, le sourire qui prit sa place m'arracha mon propre sourire. Ce qui la rendait différente à mes yeux, la rendait encore plus belle. Et cette différence était que sous une forte carapace existait une douceur extrême que j'apprenais à apprécier. Et alors que j'étais un peu perdu dans mes pensées, je ne réalisais pas tout de suite que la jeune femme s'était rapprochée de moi et lorsque ses lèvres touchèrent les miennes, je fronçais les sourcils, soudain très emballé par notre proximité. «  Tu veux aller voir tes amis ou on part maintenant ? »  Comment ? Ses mains sur mes bras me poussaient à me demander si elle était réellement sérieuse ou pas. « Euh..Je ne sais pas... » Avais-je envie de la suivre et tout gâcher ? Me délaissant quelque secondes pour finir son verre et boire, elle revint prendre mes poignets entre ses fins doigts. « On peut très bien retourner danser ou faire autre chose ?  Néanmoins, sache que je ne tiendrais pas longtemps sans ton corps ... mon cher ! » Comme elle riait, un sourire s'arracha sur mes lèvres et rompant un lien poignet-main, je plaquais cette dernière sur sa joue et je l'embrassais à mon tour, comme unique réponse. « Qui voilà ! Un petit joint ça vous dit, pour passer le temps ? » Pardon ? Relevant mon visage et tournant celui-ci, je découvrais Diego près de nous. Me passant le pouce sur les lèvres pour essuyer toute trace de baiser, je me sentais comme prit la main dans le sac. Allait-il me faire la peau à cause de ce qu'il venait de voir et interrompre? Je grimaçais. « Diego ! Comment tu vas ? » Je n'allais pas répondre positif à sa demande de joint, pas devant la jeune femme. Puis soudain, le drame. «  Alors ma biche, je t'ai manqué. J'ai interrompu quelque chose ? » Aaron. Fermant les yeux un bref instant, je me souvenais du texto que je lui avais envoyé et qui ne s'était pas envoyé à cause du manque de réseau. Peut-être l'avait-il juste reçu rien que maintenant ? Oh merde. « Aaron, voici Cordélia et Diego. La jeune femme que tu vois là est ma cavalière. » Je lui souriais après notre baiser un peu trop court à mon goût mais perdis instinctivement ce sourire quand il réouvrit la bouche. « Alors tu as changé de cible depuis la dernière fois que je t'ai vu ? » Le con. « Oui, désolé, j'en avais assez de mater ton petit cul. » Riant, j'espérais que les deux autres ne se méprenne pas quand à mes préférences sexuelles.

Je lui roulais une putain de galoche à ce petit con adorable quand tout à coup, Diego se ramène en fanfare. He merde, il allait tout gâcher comme d'habitude ! Ce petit merdeux me pourrirait toujours la vie alors ? Il venait gâcher un super moment, je suis trop dégoutée et je lui montre ma haine par un regard qui signifie tout. Il propose un joint et je lâche Théo en m'éloignant timidement et passant ma main sur mon front, choqué. Je ne veux pas avoir la honte pourtant c'est ce qui semble pour le moins obligatoire. Je ne sais pas trop quoi faire alors je regarde les deux gars échanger quelques paroles sans aucun mots. Je vois un autre type arriver et venir saluer Théo et lui, il est bien encombrant. Je suis gênée et je ne sais quoi faire. Je m'efface peu à peu restant juste accroché au bras de Théophyl. Là, mon cavalier nous présente, mon cousin et moi, je fais un tendre sourire mais je me sens super mal comme étant trop dans son cercle d'ami, trop proche de lui alors qu'on se détestait tant alors je souris timidement et cherche une parade pour fuir. Étonnamment, la remarque de Aaron sur les conquetes de Théo me rende un peu jalouse et c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase malgré l'humour du rouge qui tente de faire oublier les dires du bleu. Je recule et dit gentiment aux jeunes gens : Bon, je vais vous laisser entre mecs ! Je me met sur la pointe des pieds et embrasse tendrement la joue de Théo d'humeur coquine avant de m'éloigner après avoir vaguement entendu quelques mots bien plaisants à mon oreille.

« Diego ! Comment tu vas ? » me disait Théo après avoir roulé une énorme pelle à ma cousine. Je ne savais pas qu’ils étaient aussi intime ces deux-là. Puis, un autre jeune homme fit son apparition. Il avait l’air relativement proche de Théo. Vu la tête que tirait ma cousine, nous venions d’interrompre quelque chose. En réalité, j’en avais pleinement conscience, mais je n’en avais que faire. Cordélia n’avait aucune excuse pour m’avoir zappé toute la soirée. Puis, je me faisais vraiment chier ici. Fallait bien que je m’occupe, non ? C’était légitime ! « Bon, je vais vous laisser entre mecs ! » Quoi, elle s’en allait déjà ? C’était étrange de la voir se comporter de cette façon. Cordélia n’avait jamais eu de mal à trainer avec des hommes, alors pourquoi ce revirement de situation ? « T’es sérieuse ? » Madame préférait embrasser le Théo, avant de se casser. Soit. « Depuis quand tu te la tape ? »

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« Déjà c'est très vulgaire, tu devrais dire: depuis quand tu passes d'agréables moments en sa compagnie et là je te répondrais, depuis pas longtemps. » J’arquais un sourcil en ricanant. « C’est toi qui me dit ça ? » Je ne le connaissais pas vraiment, mais je doutais de sa politesse lorsqu’il s’agissait de dire quelque chose. Ne cherchez pas à comprendre pourquoi je pensais cela, c’était mon intuition. « Ça te pose un problème ? » Pourquoi est-ce que l’être humain, était toujours sur la défensive quand il s’agissait de certains sujets ? « Aucun mon pote » Je me penchais vers le bar pour passer une commande au barman. « Trois bières Puis, je reportais mon attention sur le jeune homme en face de moi. L’autre semblait s’être perdu dans une contrée lointaine avec les Hobbit. Il devait avoir fumé, sinon, pourquoi afficher une telle tête ? « T’es sûr qu’il va bien ton pote ? » disais-je en désignant le gars du regard.  

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« Probablement. » C’était limite gênant de le voir dans cet état-là. Bref, passons à autre chose. Le barman nous ramenait nos bières et enfin, je pus m’assoir pour boire quelque chose de simple et sans paillette. Le champagne et le vin : très peu pour moi. « Et toi ? T'es en mission commando solo ce soir ou bien ? » Comme si je pouvais venir seul. En parlant de ma cavalière, je ne savais même pas ou elle était passée. « Je suis venue avec une jolie blonde, mais faut croire que j’ai réussis à la perdre » Comme si ça me faisait quelque chose ! Après tout, nous étions seulement venus ensemble. En aucun cas, nous avions prévus de passer la soirée entière ensemble. En plus de ça, je ne pouvais rien espérer d’elle. Je l’avais sauvé d’un possible viole une nuit et depuis, elle devait être toute chamboulée. Je buvais une gorgée de ma bière. « J’sais pas, mais il aurait pu faire un autre thème. Je m’emmerde » Sérieusement, j’avais l’air con dans cette tenue. Ils auraient pu choisir un thème qui sort de l’ordinaire.