THEOLIA - you're totally an idiot (a)

Je sais pas pourquoi je fais ça, pourquoi je veux tant ces lèvres mais c'est avec un plaisir féroce qu'elles se collent aux siennes tout en le regardant avec provocation. Je continue les provocations et je me rend alors compte de tous ce que ça risque d'engendrer ici maintenant tout de suite dans la violence et l'incompréhension des alentours par des cris et des bruits. Je rigole intérieurement suite à mon imagination débordante qui créer toute sorte de scène en avance. Il semblait totalement déstabilisé par mes dires, mes provocations et mes désirs évoqués par la simple action. Je sens le désir grimpait mais je tente de résister, et je compte bien le faire pour qu'il ait plus que faim lorsque nous allons partir chez moi. Il se délectait de mes gestes tandis que j'attendais des réactions choques de sa part mais lui aussi été un joueur si bien qu'il vint à moi, portant ses lèvres près de mon oreille en chuchotant quelques mots doux, quelques mots sensuelles, quelques rêveurs : « Comment tu marches, comment tu bouges, comment tu parles, tu me rends fou. Tes longs cheveux, ton odeur, tu me laisse sans voix. Je te suivrais toute la nuit si tu veux... Je suis de nature émotionnelle, j'ai déjà des sentiments pour toi. » Il me regarda d'abord se reculant finalement pour ne plus rester près de mon oreille et pouvoir retrouver la vision d'avant puis il prit son verre et le but cul sec. Attendait-il quelque chose ? Surement, la fin était un présage de cela et il tentait de me demander d'assouvir une envie mais je n'étais pas fille facile alors je me contentais de continuer mes provocations glissant mon doigt sur son torse tout en me collant à nouveau à lui comme si j'étais sa petite femme et que tout m'était parmi descendant dangereusement avec une discrétion qui montrait mon talent. Je lui disais alors : Tu sembles si peu intéréssé mon cher ami ... avais-je d'une voix ironique et provocatrice comme cherchant à ce qu'il dévoile ses envies tout de suite avant de déposer un baiser au coin de ses lèvres.

Et ma main glissait le long de son corps magnifiques, qui ne pouvait m'exciter que plus. Un appel aux vices, un appel à tant de choses que je ne voudrais pas vous conter. Je ne savais pas si il était bon de le provoquer ainsi mais je sentais par ces signaux que c'était en tout cas, totalement apprécié par son subconscient quoiqu'il en dise. Trouvant presque son entrejambe à l'intersection suivante, je fus interrompu par l'homme choqué qui préférait faire dévier ma trajectoire et je me reculais carrément de lui, séparant nos corps en palpitation constante. Il me menaçait qu'un non arrêt de mes douces caresses me mène vers quelques soucis si bien que sa main vint attraper la mienne pour empêcher toutes représailles. Je souriais timidement , rougissant quelque peu de cet arrêt soudain. « Faudrait pas que tu regrettes quoique ce soit ensuite. » Je souriais beaucoup plus attendrie alors que sa main vagabondait sur ma joue tendrement. Son regard était bien trop bizarre, étrange comme trouvant mille et une idée derrière mais je ne voulais pas croire qu'il était à ce point excité par deux trois descentes et rien d'autres pourtant. Là, je restais en recul pour qu'il ne puisse plus me toucher, histoire de l’embêter et je bus dans mon verre fraichement servi en disant doucement, d'une voix suave : Au pire, ça voudra dire qu'on sera tous les deux que tu as trafiqué tes capacités de séduction et sexuelles la fois dernière mon tout beau ... avais-je dit en lui faisant un petit clin d'oeil provocateur. La nuit en pleine rue de la dernière fois avait terminé ainsi, le défi, la provocation alors je lui remémorais cela, juste pour lui donner envie de me vendre ce rêve tant attendu après le bal.

On n'était là en face à face, tous les deux, dans une grande simplicité. Nous n'avions pas besoin des autres autour, juste de lui et moi, nos regards, nos caractères éclectiques, nos allusions, nos provocations et je ne voulais rien y changer. Il me vendait un rêve et je n'étais plus étonné de rien venant de lui ; l'étonnement, il m'y avait déjà habitué tant il avait su le pratiquer ce soir. D'abord, il se sentit déstabilisé par un soudain manque de rapprochement puis par mon sens provocateur, il comprit que rien n'était perdu que je m'étais éloigné parce qu'il m'avait arrêté simplement mais que ce serait pour mieux le toucher après. Là, il me provoquait de ces mots m'expliquant qu'il avait bien compris que j'avais trouvé quelques capacités tout de meme, il avait su lire entre les lignes. Il était flatté ? Mais ne le sois pas trop, je risque de rétrograder mon avis sur toi sinon, tu ne seras plus mon officier mais le sous officier de mon désir simplement. Il riait et en regardant, sa bouche, ses lèvres, écoutant son rire, je fus encore plus séduite par ce nouvel homme connu que je tentais d'apprivoiser encore et encore en cette douce soirée. « Bon et si nous en profitions pour faire plus ample connaissance ? Qu'en dis-tu ? Tu pourrais un peu me parler de toi ? » Et là, je suis en mode choquée mais totalement éblouie parce que ça fait bien longtemps qu'un mec ne pense pas qu'à mon cul et demande de me connaitre : Mon dieu, Théo tu peux me connaitre comme tu veux ou tu veux. Je suis fanatique là, ça ne durera peut etre pas mais là, tu me le vend ton rêve. Ouais, je pensais vraiment à des trucs bizarres ce soir surtout que je pensais tellement négatif d'habitude quand son nom résonnait dans mon crane. Je souriais et trempais les lèvres dans mon verre fraichement servi avant de planter timidement mes yeux dans les siens, capturant toutes les émotions que je pouvais y trouver. Pfff ... je ne sais pas trop quoi te dire ... dis moi ce que tu veux savoir ? Dis-je en rougissant gêné de savoir qu'il voulait me connaitre plus réellement que ce qu'on croyait connaitre. Pourquoi tu as choisi la médecine déjà ? dis-je en montrant mon interet et surtout que j'avais bien appris qu'il faisait parti de cette section. Héhé moi number one !

Il voulait réellement me connaitre ? Ça me faisait tout bizarre. Apparemment, il voulait tout savoir parce que il prit les choses et commença évidemment à m'expliquer ce qu'il me demandait et tout. Je devais avouer que je ne m'attendais pas du tout à ça et si lui, se trouvait innonder de question, c'est une chose similaire pour moi. Je passais la main dans mes cheveux pensive face à ce qu'il me demandait, ne sachant par où commencer. Que devrais-je dire franchement ? Il me prenait pour le genre de fille qui sait trouver sa vie, ce qu'elle est intéressant ;: là est tout mon soucis, je ne me trouve pas intéressante, je ne suis qu'une nulle banalité. Je le regardais, sourire en coin, totalement mal sur le coup et je tentais de commencer à répondre ; Je suis bien ici meme si je ne suis pas là depuis des années comme beaucoup j'ai remarqué mais seulement un an et demi... j'ai pu continuer comme à Oxford alors c'est parfait quoi la mode comme toujours et la danse donc forcément, ça me plait ... Mais l'avantage pas de séparation sauf avec mon cousin qui est comme un frère, Diego peut etre tu le connais ... après je suis fille unique ! Je marquais une pause le regardant pour voir une réaction et entre temps, j'avais pensé à une question sur la médecine. Il semblait tout étonné que je sois au courant de ça mais savait-il que je m'intéresse toujours à mes ennemis pour mieux les atteindre et surtout que bah j'appréciais bien son boul tout en le détestant. Je rougissais avant de l'écouter me demander comment je savais et me touchais avec sa réponse en disant qu'il voulait sauver des vies, aider des gens et apprécier le corps des femmes. Je pouffais doucement avant d’acquiescer de manière à ce qu'il voit que j'appréciais sa réponse et que j'étais bien émue. je poursuivais ensuite : tu m’impressionnes ... donc que j'aille au bout comme tu le souhaites ... dis-je en faisant la saouler de toutes ces questions. Mes parents sont de très grands avocats, très réputés disons ... ils s'appellent Alberto Carlos Jimenez et Adela Beatriz Martinez, donc je suis une pure espagnol, hein ! je voudrais poursuivre dans le stylisme parce que j'adore ça, que j'aime créer et imaginer puis mes sous-vêtements, je dis rien car tu dois le découvrir par toi-même dis-je aguicheuse avant de lui faire signe du regard qui voulait tout dire en disant : Bon, je te retourne la question mais en plus, je veux savoir... qu'est-ce qui fait que tu sois aussi ... intéresse soudain par moi ?

Je me plaisais à lui faire découvrir la personne que j'étais mais il fallait qu'il comprenne que ce n'était pas à sens unique tout ça, je ne le tolérerais pas. Simplement, il semblait trop intéressé par moi pour bouger et dire ce que lui était, ce que je pouvais découvrir et savoir. Le mec me regardait et semblait réellement m'écouter, en pensant à son identité, je restais bouche bée, clairement. J'écoutais ses paroles et j'avais donc fait en sorte de montrer, dire le plus intéressant par rapport à moi bien que au fond, je n'étais pas convaincu faisant croire au contraire que je me trouvais génial. Il crut connaitre Diego et en me le décrivant, je ne pouvais que lui répondre en riant : Description totalement parfaite de mon frère exactement ! J'éclatais de rire en le regardant toujours dans les yeux ne pouvant quitter ce regard qui me faisait plonger au tréfonds de beaucoup de choses magnifiques. Là, je vis à ses yeux que je devais poursuivre ma présentation et l'intéresser mais je n'étais pas forcément doué pour passioner les gens par ma présentation. Je ne savais pas trop comment faire alors j'allais au feeling et le tout fut conclu par un sifflement de félicitation, montrant un intérêt et une grande écoute de la part du Winthrop. Je rougissais littéralement et pour la première fois, impossible de le cacher. Je montrais une vraie moi, une plus grande partie de moi mais tant pis, c'était ainsi. « Une pure espagnole, hein.. ? Ça se voit. » Je rigolais alors que déjà, je lui en demandais plus sur lui pour ne pas me faire avoir et lui tapais l'épaule en voyant la taquinerie sur mon caractère fort. j'étais très taquine et tendre avec lui surement trop mais je ne pouvais autrement. Il continuait de le charmer par ses sourires, ses paroles et ça ne fit que s'aggraver quand il parla du fait que j'étais intéressante et que je l'avais à mes pieds mais tututut ... hors de question que je me laisse prendre au piège. Je voulais aussi le découvrir. Je buvais donc un bon coup de mon verre avant de le regarder les yeux brillants et impatiente en disant ; Alors ... qui es tu Théo ? dis moi ... Une voix sensuelle, une voix intéressé, les doigts tapotant doucement comme sur un piano mais sur le bar qui était à nos cotés. Je le bouffais des yeux mais montrant que je ne le laisserais pas échapper à la présentation imposée. Je souriais et dit : Tu n'y échapperas pas meme en m'allumant sache-le beau prince ! Dis-je en rougissant de l'avoir tant complimenté.