KENNY&ANYA இ « I give you all of me »

En cet instant, je le détestai, le moment avait été parfait, sérieusement, j'étais comblé et heureuse mais là, j'étais en colère.  Ouai c'est ça déposes moi lui lâchais-je sur un ton un peu brute. Je le repoussais un peu quand il me disait qu'il m'aimait et qu'il allait me faire son bisous magique  Non Kenny c'est pas la peine, t'avais pas à faire ça ! Ca se fait pas. J'suis pas un objet qu'on trimballe, surtout à poil  ça lui arrivait de réfléchir un peu ? On était dans une université, le soir d'un bal, bien sûr que beaucoup d'étudiant trainé dans les couloirs. Il me plaquait contre les casiers pour m'embrasser, je tournais le visage pour qu'il ne touche pas mes lèvres en lui arrachant des mains ma robe.  Rends moi ma culotte lui dis-je en enfilant mon soutient gorge, puis ma robe, avant de tendre la main en attendant qu'il lui rende son bien. Voleur !

"ça va y a personne, j'ai regardé dans la petite fenêtre avant de sortir, je suis pas con !" dis-je en la regardant. Elle prenait la mouche, je ne savais pas quoi dire d'autre car son sentiment commençait à déteindre sur moi. Croisant les bras, je lui tendais sa culotte alors qu'elle avait mit son soutien-gorge et sa robe. "Non attend et si je veux pas ?" Je tenais toujours le petit bout de tissus dans la main faisant des pas en arrière, ça serait stupide de se prendre la tête pour des choses aussi futiles que ça, je suis de nature très jalouse alors elle croyait réellement que j'allais la faire sortir sans avoir regardé dehors ? "Ouais voilà en fait je refuse !" Je souriais, fourrant la culotte dans la poche de mon costume parfaitement taillé pour avancer. Mademoiselle refusait mes baisers, elle en payait le prix. "Je vais à la remise des prix !" Je m'éloignais, souriant un peu, cette soirée était sympathique vraiment, je m'amusais bien, je riais aussi pas mal, aucuns points noir et j'espérais qu'elle reste ainsi. "Tu viens ou tu ronchonnes et boude ici ?" Tournant un peu les talons, je la scrutais au loin, des étudiants passaient regardant Anastasiya et sa coiffure en pétard ainsi que la mienne. Alors là on était pas franchement discret pour le coup.

Il se croyait drôle vraiment, à me rire au nez comme si j'étais une enfant, une idiote qui ne pouvait pas se défendre. Comment vouliez-vous que je me défende face à Kenny qui me portait comme un sac à patate sur son épaule qui plus est complètement nue. Je trouvais pas ça drôle du tout, vraiment pas. Dans notre intimité, ça m'aurait fait rire, ouai, j'aurais même joué le jeu, mais pas en cet instant ou tout Harvard était susceptible de nous voir.  Je rigole pas Kenny !  fallait qu'il gâche tout, comme à chaque fois après un doux moment. Il ne savait pas les limites  Y'a des moments pour rire, et d'autre pour être sérieux, là t'aurais dû l'être  je t'entais d'attraper le bout de tissus mais il fourrait dans sa poche, endroit ou j'allais rapidement le chercher pour l'enfiler ensuite. Tu te fous de ma gueule sérieusement, ah oui c'est drôle de rire au nez des gens  putain, c'était la chose que je détestais le plus au monde, qu'on me rigole au nez quand je suis en colère. J'ouvrais un casier en tirant dessus de toute mes forces - heureusement qu'il n'était pas fermé - pour me recoiffer alors que des étudiants passés Je pensais que t'avais regardé ! Les gens ça vient, ça va, c'est pas parce que t'as regardé une seconde que c'était open. Imagines l'humiliation que j'aurais subie vraiment elle était énervée, ouai, lui il serait passé pour le héros qui vient de se taper sa copine dans l'université en l'exhibant ensuite, c'est ça le respect qu'il lui portait ?

"C'est bon ! J'ai compris !" dit-je en faisant marche arrière. Elle prenait son sous-vêtement dans ma poche, je me laissais faire après tout ça servait à rien de lutter, Anastasiya était en colère, trop en colère, ça m'énervait tellement moi aussi. Silencieux, je revenais encore plus à sa hauteur. "tu as pas fini de me parler comme de la merde ? ça va ok, y a rien eu, on t'a même pas vu nue alors tu pourrais juste laisser l'eau couler et cesser de crier non ? Parce que si j'ai commencé à gâcher ce qu'on a fait, toi aussi tu l'accentues !" Je la regardais une dernière fois avant d'aller de nouveau dans la salle de sport, j'avais complètement oublié ma veste et ma cravate et en plus je ronchonnais. Elle ne lâchait jamais prise, Anya était tellement… en fait elle me fatiguait en cet instant, elle m'aurait fait un coup similaire, j'aurais pas forcément râler autant mais elle en faisait tout un plat, j'étais si heureux tout à l'heure. Prenant ma cravate, je l'attachais, du moins j'essayais, j'y arrivais presque jamais, c'était juste un coup de bol la plupart du temps et le coup de bol bien il avait décidé de ne pas venir. Râlant encore plus je préférais enfiler ma veste au moins ça c'était largement plus facile.

Bien sûr qu'il était con. Qu'il se mette à ma place un instant. Puis il aurait dit quoi s'il avait apprit que l'une de ses soeurs, se faisait trimballer, à poil, sur l'épaule d'un mec dans tout Harvard ? Non, il ne voulait pas reconnaître parce que c'était lui. A vrai dire je ne l'écoutais même pas, surtout lorsque j'avais vu les deux autres étudiants venir vers eux. A quelques secondes près, si elle n'avait pas piqué sa crise... Elle y serait passé. Non j'ai pas fini ! T'es con, tu sais pas t'arrêter, ça y'est t'as trois verres dans la tête et tu sais fait n'importe quoi, quand on sait pas boire, on s'abstient  j'étais totalement remonté. La porte du casier claquait sous mes doigts, puis je retournais dans la salle ou nous étions tout à l'heure pour prendre ma pochette mais surtout mes chaussures, ouai, encore une de ses idées de génies. Il était là, lui aussi. Je voyais très bien qu'il avait du mal avec sa cravate, mais personnellement, en cet instant, je m'en fou. Alors je disais rien. J'avais tout fais ce soir. Je mettais changé parce que monsieur n'aimait pas, je nous avais fait un nid romantique.... je vais pas en plus m'excusait alors que c'est moi qui ai subit le préjudice. Putain mais elle était où ma chaussure droite ?

"trois ? Ta raison on va resté sur ce chiffre !" Il était plus glorieux que les 7 verres que je m'étais envoyé tout à l'heure après ma dispute avec Mallory. J'étais déboussolé un peu de perdre ma sœur de cœur par des conneries et là je risquais encore de me fâcher avec ma fiancée, j'étais décidément le mec le moins doué de tout l'univers. Enfilant ma veste, Anastasiya revenait cherchant ses chaussures après avoir prit sa pochette. "Elle est sous le canon à neige !" dis-je en voyant sa chaussure droit. Quoi ? Je devais m'excuser ? Je le savais et je l'avais déjà fait à moitié en reconnaissant que j'étais con, maintenant ce n'était pas comme si j'avais tué un homme fallait pas abuser non plus, elle pouvait oubliée, à moins que l'alcool dans son sang lui jouait aussi des tours. Silencieux, je partais vers la sortie pour aller à la remise des prix, elle ne comptait pas abandonner et moi j'avais remplit ma part de marcher en m'excusant à moitié maintenant c'était terminé, je voulais finir la soirée tranquillement et surement seul du coup.

Je ne lui disais pas merci pour ma chaussure pour la simple et bonne raison qu'il m'énervait. Le pire dans l'histoire c'est qu'il ne s'était même pas excuser (et oui baby il a juste dit qu'il n'était PAS con ). Je lui avais demandé de me lâcher mais non, il n'en avait fait qu'à sa tête en me prenant en suite pour une conne pour se faire pardonner, ou encore en jouant à : " non tu l'auras pas " avec ma culotte, et il était censé être le plus adulte ? Lui ? Je sais pas, y'a des limites pourtant. C'était assez dégradant ce genre de position et surtout humiliant si quelqu'un les avait vu. Elle était nu, sur l'épaule de son fiancé, il était conscient de ce que les gens aurait pu voir ? Ses fesses mais aussi le devant, son centre. Kenny partait en la laissant ranger. Ouai c'est ça casses toi et surtout t'excuses pas !  pauvre con. Le pire dans l'histoire c'est que tout allait bien entre eux et la moindre dispute la faisait replongé dans leur mauvaises passes.

J'avais la mémoire qui flanchait, j'étais fatigué et énervé un cocktail qui n'était vraiment pas bon. Marchant jusqu'à la porte, je me retournais en l'écoutant me dire ça. "Tu crois que ça m'amuse ? Tu crois que partir en étant en froid me dérange pas ? ça m'emmerde Anya et tu sais pourquoi je m'excuse pas ? Parce que j'en ai marre ! J'en ai marre d'être désolé pour tout! Désolé d'avoir fait tomber Alessia, désolé d'avoir oublié d'aller un rendez-vous, de t'avoir cacher cette putain de bobonne d'oxygène, désolé, désolé ! J'en ai marre ! Il y aura toujours des désolés avec moi tant qu'elle sera dans ma tête, ça n'a plus de sens ce mot, ça me met constamment en position d'infériorité ! Et je suis fatigué, j'avais envie de jouer, je voulais penser à quelque chose d'autre alors oui ce n'était pas prudent, c'était même nul à chier et je suis sur que j'aurais tabassé le mec qui t'aurait regardé mais l'espace d'une soirée, je voulais juste me sentir… bien et libre pour la première fois je n'avais aucunes douleurs, presque aucuns symptômes !" Je fermais les yeux, j'en avais marre clairement de me sentir tout le temps mal, de me dire dans ma tête que j'étais désolé d'être malade alors peut être que j'étais tout le temps entrain de penser à ma maladie mais elle faisait partie de mon quotidien, c'était un foyer à quatre. Moi, Anya, Alessia et cette merde qui écrasait mon cerveau. "Tu devrais faire attention, tu as ta fermeture éclaire mal fermée…" dis-je en regardant un peu son dos. "Je vais le faire, tu y arrivera pas…" Me raclant un peu la gorge, je lui fermais sa robe, posant mes mains sur ses épaules l'espace de quelques secondes. "J'ai passé une bonne soirée tout de même… Merci !"

J'étais énervé parce qu'il ne faisait jamais attention aux conséquences de ses actes, le pire dans l'histoire c'est qu'il partait sans me présenter des excuses et ma pudeur dans l'histoire ? C'est à ce moment là, qu'il se mit à parler. Je l'écoutais attentivement, c'était dur ce qu'il disait. C'est vrai que ça devait être compliqué pour lui. Je m'en rendais compte certes, mais est-ce une véritable raison pour faire ce qu'il lui plait ? De me mettre en péril par la même occasion ? Cette maladie le bouffait et me bouffais. C'était pas facile pour moi aussi tous les jours et ça j'avais l'impression qu'il l'oubliait. Il subit, mais moi aussi. Kenny ... je sais que c'est difficile pour toi chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde, mais ça l'est aussi pour moi et par moment faut aussi que tu fasses attention, tu peux pas tout mettre sur le compte de la maladie. Tu sais très bien que je prendrais jamais ta maladie pour un signe de faiblesse, si tu peux pas faire quelque chose... c'est pas grave, je suis là et j'essaye de t'épauler comme je peux mais quand tu me dis tout ça, j'ai l'impression que je sers à rien peut être que ça pourrais le soulager de se confier à moi ou même de me délesté un peu de sa charge, j'ai les épaules larges, faut pas croire. Je le laissais faire, pour finalement me retourner en posant mes mains sur ses joues. J'aimerais que se soit toujours comme ça et t'as pas à me remercier lui dis-je en baissant un peu le visage. je veux que tu puisses t'appuyer sur moi