KENNY&ANYA இ « I give you all of me »

J'avais raison, j'étais parti trop vite. Je m'en voulais, je voyais un peu de déception sur son visage alors malgré la fatigue j'avais espéré qu'elle prenne son pied aussi. Ce fut le cas, Anya prenait son pied et c'est à cet instant que je prenais conscience que rien était perdu. C'était débile de se dire ça alors qu'on venait de faire l'amour mais en voyant notre acte à nous, ce moment qui c'était annoncé si parfait et qui aurait pu prendre une autre tournure, tout me faisait croire que si je m'accrochais encore je pourrais aller mieux. Ma maladie me rongeait tous les jours un peu plus, je ne montrais rien comme en cet instant mais elle était dans ma tête, tout le temps même quand je voyais Alessia. Un sourire, Anya était capable de me sortir de cette morosité bien rapidement alors que je me touchais le cou. "Ouais bah moi non plus ! Pour deux raisons, un j'ai envie de te garder rien qu'à moi et deux comment je vais cacher ça ?" Je me mis à rire avant de faire une attaque de bisou partout sur son visage, je l'embrassais de partout même vers son cou pour lui en faire un aussi après tout c'était le juste retour des choses. "Comme ça tu auras son petit frère !" Je n'étais pas capable de faire aussi gros qu'elle vraiment pas. "J'ai pas ta bouche de poisson !" Je riais, oh oui finalement j'étais heureux vraiment heureux frissonnant en la regardant m'embrasser ma peau, elle était parfaite. Chiante mais parfaite. "Je t'aime aussi Kovalevski !" Les mots n'étaient pas étrange au contraire, ça sonnait tellement bien comme une douce mélodie alors que je me rapprochais d'elle pour l'embrasser avec une infini tendresse. "Si on retourne pas au bal, tu penses qu'on va voir notre disparition ?" Mon torse se posait contre sa poitrine, mon bassin se mouvait un peu en la regardant totalement joueur. Mort de fatigue je l'étais mais j'étais encore plus fort pour la chercher et la provoquer toute la soirée.

 Tu peux mettre un foulard , tu peux mettre un peu de font de teint ou alors te  pavaner en le montrant à tous, toute la soirée  et j'étais sûre que la dernière option était surement celle qu'il prendrait. Je savais qu'il était fier qu'on soit ensemble, tout comme moi. C'était comme avoir gagner au loto encore mieux, l'euro million. Je souriais à ses baisers, je fermais même les yeux parce qu'il me faisait des chatouilles, puis finalement, il allait vers mon cou pour me rendre l'appareil. J'ai pas une bouche de poisson, excuses moi d'avoir des lèvres charnues, pulpeuses  ... t'as pas l'air de t'en plaindre d'habitude lui dis-je en faisant courir mes doigts sur son ventre pour lui faire comprendre ce que je voulais dire et ensuite les remonter vers ses lèvres  Puis je sais que tu les aimes là, je sentais qu'il était en train d'aspirer ma peau, de me faire un suçon, chose qui me faisait frissonner et à la place de râler, je lui offrait même mon cou en éloignant un peu mes cheveux. Sa peau sous mes lèvres, j'embrassais enfin la paume de sa main d'homme aussi dure que tendre aussi viril que douce. Un sourire se formait sur mes lèvres à ses mots. Il était sien et elle était sienne.  Je suis certaine qu'on remarquera notre absence mais je m'en fou  lui dis-je entre deux baisers, depuis quand l'avis des autres m'importai ?  Heyyy  surprise, je le regardais faire à nouveau alors qu'il tentait de me provoquer ... et ça marchait. Je me mordait la lèvre inférieur avant de le faire basculer sur le côté. On se regardait un instant, alors que l'une de mes jambes passait au dessus et que l'autre se posait entre les siennes, restant toujours connecté à lui. Face à face, je le regardais dans les yeux en caressant sa peau peau de mes longs doigts fins pour lui retirer la neige encore une fois.  T'es beau ... j'ai de la chance de t'avoir

"Va pour la dernière option !" J'étais trop fier de sortir avec Anastasiya pourquoi cacher ce qu'on venait de faire. Le menton un peu haut, je décidais de l'attaquer comme signe de représailles. Câlin était le mot d'ordre. Si ce matin on avait pas eu le temps de se voir ou de passer du temps a deux, ce soir c'était vraiment parfait, je ne pouvais pas rêver mieux. "Je constatais âpres se plaindre c'est peut être un grand mot !" J'essayais de me rattraper en suivant la trajectoire de son doigt. Sa bouche était parfaite vraiment, en fait j'étais tout le temps émerveillé par elle même maintenant. La douceur de son cou. Divin. J'aspirai, elle rendait les armes. Je poussais presque un râlement de plaisir reprenant du poils de la bête sentant mon membre reprendre vie. "C'est vrai on s'en fou ! Je te lâche plus..." Des baisers volés, c'était mignon, a vrai dire Anya faisait pas aussi souvent ce genre de gestes tout comme les mots, elle était plus réservés que moi, j'avais appris a vivre avec et contrairement a ce que j'aurai pu penser ce n'était pas frustrant seulement voilà quand elle faisait ça j'étais tout content. Pire qu'un enfant le matin de Noël. "La présidente de la Eliot house s'envoyait en l'air avec son fiancé ! Ça va faire les gros titre !" Je plaisantais, j'étais d'humeur très joueuse tellement que je lui donnais un coup de bassin. "Quoi? J'ai dérapé !" Innocent cette tête m'allait tellement bien. Je prenais même les yeux qui allait avec alors que mon acte était bien délibéré, tellement que je recommençais a vrai dire c'était de sa faute. Le visage d'Anya se déformait à chaque dérapage donc ça ne faisait que renforcer mon envie de l'embêter. "Ça va mon..." Même pas le temps de finir qu'elle prenait le dessus, mes mains la caressaient de haut en bas. Sa silhouette, ses hanches, ses cuisses. On était pareils a se regarder droit dans les yeux, l'amour transperçait dans chacun des regards échangés. "Ma chérie !" Je fondais, j'aimais vraiment. Je l'aimais vraiment. "Je t'aime encore et encore un peu plus chaque jour ! Rappelle toi de ces mots parce que pour rattraper nos paroles un peu niais mais vrai je vais t'embêter tout le temps Kovalevski !" Je l'appelai ainsi comme si nous étions mariés tous les deux alors que ce n'était pas prêt d'arriver vu qu'on ne se mettait jamais d'accord sur une date.

Je savais que ça lui ferait de montrer cette marque .. c'était le contraire de moi, parce que j'étais plus réservé sur mes sentiments. Sauf que j'étais tellement bien en cet instant, je voulais tellement lui appartenir que je m'en foutais pas mal. Il pouvait me marqué partout sur le corps que je le laisserai faire, que je l'encouragerai même, c'est pour dire si je me sentais bien et que j'aimais cet homme.  Oui donc t'es en train de me dire que j'ai une bouche de poisson et tu te fiances avec ?  lui dis-le, la bouche en coeur, en faisan justement le poisson. Sérieusement, je le prenais pas mal, sans prétention, je sais que je suis parfaite (aa)  Oui enfin si on pouvait éviter les gros titres, ça serait pas mal ... Ouai, j'ai pas tellement envie qu'on me regarde de haut en bas, que des rumeurs trainent sur notre dos ou même que ce genre de chose reviennent aux oreilles de nos parents. J'ai beau avoir 23 ans, ce genre de chose c'est intime. Oui et tu ... je gémissais sous son nouvel assaut avant de lui donner une petite tape dans le dos viens de recommencer  puis-je enfin finir. Pour la peine, je prenais le dessus, sans me décoller pourtant, parce que cette sensation m'enivre totalement. Nos peaux collés était une sculpture, de celles qu'on trouve dans les musées, de celles que crées les plus grands artistes. Il me caressait, laissant ses mains glisser sur mon corps. Je frissonnais, appréciant ce geste comme à chaque fois. Bordel, qu'est ce que j'aimais ses mains virils. T'es pas obligé de m'embêter tu peux me faire plaisir aussi , c'est pas mal comme option aussi Je me rapprochais de lui pour poser ma tête contre son torse, alors que nous étions face à face. Dans ses bras, je me sentais en sécurité, c'était le plus bel et le meilleur endroit au monde, mais rien que pour moi. C'était mon havre de paix. Mon index faisait le tour de son tétons, alors que je remontait un peu plus ma jambe sur la sienne, c'était limite si je le chevauchai pas. J'ai envie d'essayer tout un tas de nouvelle chose avec toi  soufflais-je contre sa peau pour finalement y déposer un baiser dessus et le regarder droit dans les yeux, des yeux de biches.

"J'y peux rien j'ai encore dérapé !" je faisais le parfait innocent, une mimique piqué à Anastasiya, limite c'est elle qui l'avait inventé tellement elle était douée et que je la croyais presque quand elle jouait de moi. Nos corps toujours imbriqués, nos peaux se collaient, je crois que jamais auparavant je n'avais ressenti ça. Je me sentais bien, juste bien, généralement il y avait toujours un truc qui trainait dans ma tête. Le boulot, Alessia, la maladie ou la dernière dispute qu'on avait pu avoir là rien juste le vide total, j'appréciais ce moment d'accalmie, espérant qu'il dure encore et encore. "Mouais, je sais pas trop si te faire des bisous, te prendre dans mes bras et tout c'est une bonne option mais je peux éventuellement réfléchir à ça !" Je lui adressais un magnifique sourire des plus tendres que j'avais en réserve alors qu'elle se blottissait contre moi. Les câlins après l'amour, j'aimais bien aussi, c'était si joyeux et doux, en plus elle s'occupait de moi et je reconnais qu'être son bébé à elle me plaisait particulièrement, ça me faisait rappeler quand Alessia n'était pas là, que j'étais le seul et l'unique à ses yeux. Ses doigts parcouraient ma peau, frolait mon téton, une zone particulièrement sensible, si certains étaient des amoureux des orteils et prenaient leur pied avec un massage, moi c'était cet endroit. "Comme ?" Intrigué, j'espérais qu'elle me laisse un petit laps de temps avant de reprendre l'acte, j'étais vraiment fatigué, même si la machine était un peu en marche, elle risquait de me lâcher en cours, c'était frustrant, j'étais malade et ce fut dur à accepter. "En fait, je crois que toi et moi on a fait pleins de trucs ensemble seulement j'aimerai un truc bien particulier, j'aimerai vraiment qu'on enregistre une mélodie tous les deux !" Je l'avais enfin avoué à haute voix, Anya parlait surement de quelque chose de plus intime mais ce bonheur m'aveuglait me faisait dire mes envies à voix haute sans complexes. "J'aimerai aussi te prendre sur la table de mixage en passant autant lier mes deux passions: la musique et toi !"

J'adorais qu'il me fasse des câlins après un moment aussi doux. Sa peau m'appelait en cet instant. Certes, ce n'était pas mon genre en temps normal, mais là, tout était parfait. Je lui disais que je voulais essayer de nouvelles choses avec lui, en restant évasif, pour le laisser s'enfoncer si jamais il devait le faire. A entendre ses paroles, il ne tombait pas dans le piège, cependant, je fus un peu surprise.  Enregistrer une mélodie ? Genre tu veux que je chante ?  c'était absurde, je chantais pas aussi divinement bien que lui, j'étais une chanteuse de douche ça s'arrête là Si c'est la partie violon ... ça me dérange pas  ouai, c'était mon instrument ça et il avait pu le constater en Russie. Hey, je parlais pas de sexe !  il était enfin tomber dans le piège.  Sur une table de mixage sérieusement ? ouai, c'est pas lui qui allait se prendre tous les boutons dans le dos ...  Quoi ? Je suis pas ta première passion ? Je suis déçue ...  lui dis-je avec une petite moue sur le visage avant de déposer un baiser contre son nez et de me retirer enfin. Non, je veux qu'on puisse faire de nouvelle chose à deux ... comme prendre des cours de danse, ou faire une activité ça peut être pas mal ... la natation par exemple oui j'avais une petite idée en disant ça  Jor maintenant ! Tu sais que j'ai les clés de tous Harvard, le pouvoir c'est jouissif et on dit merci aux eliots pour m'avoir élus si le doyen savait ..  Puis t'as jamais eu envie de voir le bureau du Doyen de plus près quand il est pas là ?  j'arquais deux fois de suite les sourcils avant de me relever à la recherche de mes sous-vêtement tout en buvant une gorgée de champagne pour finalement tendre la bouteille à Kenny.

"Oui le violon et les refrains aussi !" Je sifflotais espérant que ça passe, déjà que la dernière fois j'avais réussi à la faire chanter au téléphone pour soi-disant calmer notre princesse qui ne pleurait absolument pas seulement Anya avait une voix que j'adorai, elle chantait vraiment bien en plus. "Bah moi je parle de sexe ! Je sais que tu penses à ça, tu n'assumes pas le fait de vouloir mon corps tout simplement, qui a dit que j'étais beau tout à l'heure ?" J'étais totalement fier désignant mes pectoraux qui pointaient le bout de leurs nez de plus en plus rapidement vu que j'avais décidé de reprendre le sport avec accord médical. "Ouais enfin au rebord pas non plus sur les boutons, je veux pas que tu es des marques même si je reconnais que ça me fait rire d'avance !" Je riais aux éclats, m'imaginant le postérieur royal d'Anastasiya avec pleins de petites traces rouges. "Quoique je pourrais jouer les médecins, te mettre de la crème, je réfléchirai si je laisse les boutons alors !" Je lui caressais ses cheveux lentement, mes yeux se plissaient un peu comme à chaque fois que je la regardais de manière romantique. "Tu es ma première passion, je préférai ne plus rien savoir chanter ou jouer que de te perdre !" Et pourtant quand on savait que c'était une partie importante de ma vie la musique, on pouvait voir ainsi une belle déclaration d'amour. Je fermais les yeux sous son bisou sur le nez, j'adorais quand elle me le faisait, c'était enfantin et mignon. "Quoi ?" Je n’eus pas le temps de réaliser qu'elle se mit en route, parlant de natation et de Doyen. "Tu veux qu'on fasse une activité avec le Doyen ? Ce vieux crouton ? Je passe mon tour et toi aussi, je partage pas ma femme !" Je fronçais les sourcils, elle s'habillait, j'avais la flemme. Je restai allongé prenant la bouteille pour la reposer. Trop d'alcool pour ce soir mais une petite gorgée ne me tuerait pas si ? Tant pis, je pris un peu de ce liquide si bon qui coulait le long de ma trachée. "J'ai pas envie de bouger…"