TG #2 ► le bar

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Il voulait juste se prendre un autre verre loin de la table, un peu tout seul pour essayer de se retrouver avec encore une fois son téléphone qu'il avait du mal à lâcher ce soir seulement quand il arrivait proche du bar, ses yeux se posaient sur… Abygaëlle ! Il n'en revenait pas. Depuis quand elle était ici ? Pourquoi personne ne lui avait dit ? Certes, Kenny était de nature à protéger sa famille de loin mais il détestait le fait de savoir que tout le monde devait savoir sauf lui. Alors là, Kenny pestait encore plus, prenant un autre verre qu'il bu cul sec. L'alcool et lui ne ferait surement pas bon ménage en plus de son traitement pour sa tumeur, quelque chose lui disait qu'il aurait besoin de sa fiancée pour rentrer même s'il couvait encore une petite bronchite qu'il refusait de transmettre à Alessia, sa fille.

May me rejoint et me serra contre elle et aussitôt mon sourire s’élargit. « Ca va et toi ? » répondis-je avant d’avoir le droit à des louanges sur mon allure pour la soirée. Je la contemplais à mon tour et ne pus que lui retourner le compliment : elle était superbe. « Toi aussi tu es resplendissante May et ça sera un honneur de danser avec toi. » assurai-je alors à mon amie. « Par contre je suis pas sur que ton cavalier soit d’accord. Il risque pas d’être jaloux le petit Owen ? » demandai-je sur un ton taquin. D’ailleurs, à part une blonde sexy (Bambi) qui ne correspondait en rien à la description d’Owen, je ne repérai aucun jeune homme pouvant ressembler au cavalier de May : «Au fait, je le vois pas. Il devait pas t’accompagner ce soir ?»

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Le bal, trop cool cela me permettra de décompresser énormément! J'accompagnais Typhène et c'était bien la meilleure chose de la soirée qui m'arrivait, le seul point positif. J'étais venue la chercher en voiture et maintenant nous avions décidé d'aller traîner un peu au bar. Je détestais mettre un costard et j'avais l'impression que ma cravate m'étouffait. Une fois près du bar, je regardais Typhène avait un regard horrifié. Je crois que j'ai mal mis ma cravate, je sais à peine respirer. Tu peux m'aider? je me retenais de pouffer de rire. Je voulais pas que les gens me prennent pour un gogole non plus. Je voulais ressembler à quelque chose moi. J'en profitais pour détailler ma cavalière de haut en bas et je la trouvais magnifique.

Priape me complimenta à son tour et je ne pouvais m'empêcher de rougir, ça faisait toujours du bien d'être complimentée. Je souris, amusée lorsqu'il mentionna Owen, me demandant si ce dernier ne risquerait pas d'être jaloux en me voyant danser avec lui "Il risque d'être jaloux effectivement, mais tu lui demanderas la permission du coup." fis-je à mon ami un clin d'oeil rempli de malice. "Il ne devrait pas tarder, tu sais, c'est un homme, il a besoin de temps pour se préparer, tout comme toi." rajoutais-je en taquinant Priape "Tu veux boire quelque chose au fait ? Et toi Bambi ? "

"Sys' ramène toi, j'ai envie d'embêter des gens." Ouai s'était plus fort que moi que voulez vous et puis à ma table même s'il y avait les personnes qui me sont cher y a aussi du monde que je connais pas et je me sentirai pas d'être moi même, enfin bref tout ces Eliot qui pète pas plus haut que leur cul, ça me gonfle. J'avais embraqué Chrissy pour le bar, où je retrouvais Rhys et d'autre. Je me permis même de lui déposer un bisous sur la joue de ce dernier en rappelle du bon temps en Afrique.

Mallory avait aperçut Kenny au bar et forcément, elle y avait vu une formidable occasion de présenter Declan à son frère de cœur. « Viens chéri je vais te présenter à un excellent ami à moi ! » lui avait-elle dit avec un sourire radieux sur les lèvres, juste avant de tapoter gentiment l’épaule de l’Eliot. « Kenny hey ! Je t’avais promis que je te présenterais ma moitié… et bien voilà, Declan, voici Kenny, et Kenny, voici Declan ! »

Oula les présentations avec les amis. Vu tout ce qu’on m’avait raconté sur le sujet, je n’y allais pas vraiment avec enthousiasme mais qu’est-ce que je ne ferais pas pour faire plaisir à ma femme ? Je crois bien que Mallory était la seule à pouvoir me trainer n’importe où et surtout à me faire faire n’importe quoi. Je l’avais dans la peau cette femme ! L’homme en question s’appelait Kenny. « Enchanté. Mallory m’a beaucoup parlé de vous » lui dis-je en usant du vouvoiement même si ce genre de choseries guindées me donnaient de l’urticaire.