Thaïs était furieuse même si elle était habituée à ce genre de gamineries entre Caleb et Declan. Cela ne datait pas d’hier mais là, ce genre de bataille… pour sûr, Mallory ne devait pas trouver cela moins ridicule ! « J’exige un câlin parce que j’ai mal maintenant à cause de tes bêtises ! » grogna-t-elle légèrement essoufflée, sourcils froncés. « Tu n’es plus satisfait d’avoir des jumeaux ? » ne put-elle s’empêcher de lui demander.
« Tout de suite chaton ! » rétorquais-je avant de revenir la prendre dans mes bras, la berçant contre mon cœur. Je me sentais presque idiot mais nous nous étions lancés dans une compétition débile… « Bien sûr que si que je suis heureux d’avoir des jumeaux avec toi. Ce n’est pas parce que je déconne avec Declan que je ne suis pas heureux… J’ai même hâte qu’ils montrent le bout de leurs nez »la rassurais-je tout aussitôt avant de déposer un baiser sur son front.
Thaïs demeura silencieuse plusieurs minutes en se laissant doucement bercer contre Caleb, profitant de cette accalmie dont elle avait somme toute bien besoin. « Moi aussi j’ai hâte qu’ils naissent parce que j’ai vraiment peur de les perdre… » avoua-t-elle d’une petite voix avant de poursuivre, sur une note bien moins dramatique : « tu sais que Mallory aura toujours plus de poitrine que moi ? C’est juste évident, surtout si elle attend des triplés. »
« C’est pas juste… Je refuse qu’il gagne sur tous les plans »râlais-je mollement avant de la regarder avec un petit sourire. « Rien n’empêche que tu es la poitrine la plus ferme des deux et puis… notre vie sexuelle est bien plus remplie que la leur, j’en suis certain » énonçais-je avec fierté tandis que ma main se glissait sous sa chemise d’hôpital pour venir prendre un de ses seins en coupe et le masser. « Je veux un baiser Mme Weyss »
Thaïs secoua négativement la tête de gauche à droite mais cette fois-ci, il n’y avait pas de colère dans le fond de son regard, juste de l’amusement. « Disons qu’ils ne l’ont sûrement pas fait dans une église ni même chez leurs patrons… » ajouta-t-elle avec malice avant de frissonner face à l’attention de Caleb. « Tu sais que ce n’est pas le moment de me tenter de cette façon alors que je suis sensible puissance dix mille Monsieur Weyss ? » Néanmoins, elle s’empara de ses lèvres avec un mélange de douceur et de passion dévorante sans lui laisser le temps de répondre.
« S’il n’y avait que ça amour de ma vie » rigolais-je doucement non sans continuer à masser son sein, sentant peu à peu, la pointe durcir sous mes attentions. « Je sais… dis-moi d’arrêter et j’arrêterai… Je sais que nous ne pouvons pas aller très loin ce soir car tu dois te reposer mais j’aime te toucher, c’est plus fort que moi » avouais-je piteusement après qu’elle m’ait offert un baiser digne de ce nom. « Je ferais peut-être mieux de quitter la chambre, je n’ai pas envie d’être sage mais pas non plus envie de risquer la vie des jumeaux parce que je ne sais pas me retenir »
« Tu serais capable de me trouver toute une liste ! » s’exclama-t-elle avant de sentir Caleb s’éloigner peu à peu, craignant manifestement de la blesser. « Mais j’ai envie que tu restes avec moi. Je n’arriverais pas à dormir si tu n’es pas avec moi et j’ai besoin de toi Caleb… on a été trop séparés je n’ai pas envie que ce soit encore vrai ce soir. Reste… reste et je te dirai d’arrêter. » fit-elle en le retenant par le poignet, l’incitant à venir reposer sa tête contre son ventre arrondi où les jumeaux donnaient de vifs coups de pied.
