ATHINA&RUBEN. the best night of my life.

Ses lèvres étaient douces, agréables, parfaite en somme. Le baiser l’était tout autant. La main de la Quincy qui se baladait dans dos lui procura un énième frisson. Il voulait que se baiser dure une éternité, qu’il se cesse jamais. Mais ne dit-on pas que les plus meilleures choses sont les plus courtes ? A contre cœur, il mit fin au baiser, reculant un peu sa tête pour apercevoir au mieux celle d’Athina qui s’effaçait un peu plus à mesure que la nuit tombait. Les yeux pétillants de joie, il posa à nouveau son front contre le sien. Est-ce que ça veux dire qu’on… ? Oh, ça faisait tellement enfantin de dire sortir ensemble, ça faisait très années collèges. Alors il ne le dit pas, espérant que la jolie rousse comprenne. Mais il ne se faisait plus de soucis dessus, elle comprendrait.

Le baiser qu'on échangeait était doux, parfait en somme. Le contact de nos lèvres était électrisant, sa main, toujours sur ma hanche me faisait frissonner. J'appréciais ce moment de félicité de tout mon être. Puis il mit fin au baiser, pour mon plus grand malheur. Mais les choses le meilleures doivent bien se terminer à un moment... Nous restâmes front contre front encore. Un peu essoufflés par notre baiser. Je le regardais, j'avais désormais l'impression de mieux le connaitre, de mieux pouvoir l'appréhender. Alors, il me demanda si on... Si on sortait ensemble ? Je ris doucement en lui répondant : Oui, enfin j'imagine... J'etais à peu près sûr que notre baiser, notre discussion signifiait quelque chose pour lui comme pour moi. Après, peut-être n'était-ce pas sérieux à ses yeux, peut-être qu'il ne voudrait pas continuer de vivre ce que l'on vivait actuellement une fois de retour sur Harvard ? A cette pensée, mon coeur se serra... Je n'avais pas envie de perdre ce que nous venions de créer ensemble...

Oui, oui, oui. C’était un oui. Un sourire bêta se dessina sur les lèvres du Dunster. Voilà presque un an que les deux étudiants se connaissaient, et aujourd’hui ils venaient d’échanger leur premier baiser et, si on peut dire, officialiser leur relation. Un an, ça ne représentait rien sur toute une vie. Mais pour Ruben ce fut une longue année : celle pour conquérir le cœur de la jolie rousse, et il y parvenait enfin. Comme simple réponse, il déposa une nouvelle fois ses lèvres sur celles de la Quincy, lui offrant un doux baiser avant de la serrer dans ses bras, tout contre lui. Avouons que y’a pas plus romantique que toi et moi, au beau milieu de la savane ! lui souffla-t-il à l’oreille avant de rire. Il descendit sa main jusque celle d’Athina, entremêlant ses doigts aux siens. Elle était sienne maintenant.

Depuis que je connaissais Ruben, j'espérais bien qu'il puisse y avoir quelque chose entre nous. J'avais littéralement craqué pour le Dunster amoureux des animaux. Il me faisait me sentir bien et ressentir des choses que je croyais éteintes en moi ! J'avais envie de passer chacune de mes secondes avec lui, de discuter, ou alors juste ne rien dire, mais être avec lui... Et là, notre relation devenait officielle ! Rien de plus merveilleux ne pouvait nous arriver ! Maintenant, je serai toujours là pour lui, et je comptais bien ne plus le laisser seul, oh ça non ! Je souris quand il fit allusion au romantisme du lieu. C'est vrai qu'on aurait pu difficilement faire mieux : la savane africaine sous un coucher de soleil grandiose, Ruben et sa douceur légendaire, moi et mon coeur cassé sui commençait à se remettre en place... Tout était faut pour permettre à notre couple de naître ! J'avais hâte de voir comment les choses allaient se dérouler au campus. En tout cas, ce ne sera pas chez moi qu'on pourra revivre ce moment de félicité avec Chrissy et Éloïse comme coloc, ça allait compliquer les choses ! Je lui dis : C'est magique, installons-nous en Afrique, on construira une maison là exactement ici et on dira à Chrissy d'emmener Nut ! Et on vivra tous les trois là! Je ne pouvais pas oublier le chimpanzé qui partagezit son appartement avec Ruben !

Australie, Amerique, Afrique.. au final pourquoi pas: ces pays commencaient par la même lettre, ca ne pouvait qu'etre un signe! L'idée d'une petite case africaine avec Athina, Nut et Chrissy (oui, on garde Chrissy, ça briserait le coeur de ce pauvre petit chimpanzé qui, il en etait sur, avait porté son dévolu sur la jolie blonde si elle ne restait pas) n'était pas si mal, avouons le. D'accord. Mais pas ici. Y'a pas de réseau. dit-il en sortant son téléphone montrant à la rousse qu'il avait zéro barre, zéro! Et pas de réseau, pas possible! Meme avec Athina qu'il appréciait plus que tout il avait besoin de ses potes, nan mais oh. Chrissy et toi vous ferez a manger pendant que Nut et moi on se reposera après une longue journée de récoltes de bananes! Le jeune homme se mit à rire, posant ses deux mains sur la taille de la Quincy.

Spoiler:

Cette perspective d'avenir m'enchantait pas mal à vrai dire. Chrissy allait déjà être ma coloc, alors qu'elle vienne vivre avec nous au beau milieu de l'Afrique ne me gênait pas. Mais bon : On enverra Chrissy et Nut chercher des bananes plutôt. Comme ça on aura du temps pour nous deux. Rien que toi et moi, comme maintenant. Y avait-il un sous-entendu derrière cette phrase ? Sûrement que oui ! Ah, cette nuit commençait vraiment à se rafraîchir... Ruben avait posé ses mains sur ma taille, je me rapprochai de lui et collai ma tête contre son torse, ça allait tout de suite mieux comme ça ! Comment décrire l'effet qu'il me faisait ? Merveilleux, je pense que ça suffit, un effet merveilleux... J'aimais tout en lui, sa voix, ses yeux, son corps aussi... Parfait. Physiquement et psychologiquement. D'un côté, on se ressemblait vraiment : j'étudais la médecine pour les humains et lui pour les animaux ! Je trouvais ça plutoto marrant !

Spoiler:

Ruben s'était imaginé aller cueillir des bananes avec Nut, son chimpanzé,  et alors qu'il se reposerait avec lui, les deux femmes de la maison leur préparerait un bon petit plat plein d'amour. Athina voyait les choses autrement, et en y pensant c'était une très très bonne option,  bien meilleure. Et qu'est ce qu'on fera, juste toi et moi? dit-il avec un sourire sur le coin des lèvres, plantant son regard dans le sien. Elle avait ube paire d'yeux magnifiques, ceux dans lesquels on pourrait se noyer encore et encore, sans jamais se lasser. Ruben ressera son étreinte autour de la Quincy lorsque celle ci se plaqua contre son torse. Elle avait froid et malheuresement Ruben ne pouvait pas faire grabd chose de plus. S' il lui donnait encore une couche de ses vêtements, c'est lui qui finirait par mourir de froid. Tu veux que l'on retourne près du feu? lui demanda-t-il en lui relevant le menton, non vraiment desireux de deja mettre fin au moments qu'ils partageaient tous les deux. C'etait leur moment desormais et il fallait qu'il dure, sans jamais s' arrêter.

Je laissais Ruben me serrer plus fort. Je n'etais pas une petite nature non plus, et quand j'etais contre lui comme ça, je n'avais plus vraiment froid. Peut-être mon subconscient essayait-il de convaincre Ruben d'enlever son pull ? Allez savoir ! Non, plus sérieusement, je ne voulais pas qu'il attrape froid non plus ! Je ris doucement avant de répondre à Ruben : Ah, je crois avoir quelques idées... Je dois l'avouer, jouer à ce petit jeu de sous-entendu me plaisait. Ce qui me plaisait encore plus c'était d'être là, avec lui, conte lui, dans ce petit coin de paradis... Quand mon beau Dunster me demanda si je voulais qu'on retourne près du feu, je sentais bien qu'il n'en avait aucune envie. Et ça tombait bien, parce que moi non plus. Je ne voulais pas rompre ce moment ! Par contre, j'imaginais bien ce que devaient raconter les autres à notre sujet ! Mais bon, comme à mon habitude, je le fichais complètement de ce que pouvaient bien dire les gens. En plus, ils étaient sympas et je suis sûre qu'ils avaient compris, pour la plupart, pourquoi Ruben m'avait invitée! Non restons là, c'est bien ici.. Et encore ! C'était un euphémisme : c'était plus que bien ! Tout était réuni pour ravir nos sens : l'odeur, les bruits de l'Afrique sauvage étaient uniques et mystérieux.

Moi aussi... dit-il avant de déposer un petit bisou sur la bouche de la jeune femme, sa petite amie. Ouais, il pouvait se la péter à dire ca maintenant. Il se voyait bien avec elle n'importe où dans la petite maison africaine tant qu'il etait avec elle, il ne desserrerait jamais son étreinte de la Quincy la gardant au plus près de lui le plus longtemps possible. Tu me fera à manger et je te regarderai de notre canapé. C'est à ça que tu pensais aussi n'est-ce pas? dit-il avec ce meme sourire en coin qui se voulait moqueur cette fois ci.Un soupire de soulagement s' échappa de la bouche du jeune homme lorsqu'Athina répondit qu'elle ne voulait pas retourner au feu. Ouf, Ruben non plus. Il ne souhaitait pas subir le très long interrogatoire que Ludwick lui préparait.. Ruben etait meme persuadé qu'il etait entrain de preparer une tornade de questions dans sa tête.. sacré Ludwick. T'as raison, dormons ici même! lâcha-t-il en riant, se decollant un peu de la jolie Quincy.

J'aimais sa façon d'imaginer un futur entre nous, fictif certes, mais ça prouvait la valeur de ses sentiments pour moi. Et je m'étonnais moi-même de ne pas fuir. Après sa réplique, prononcée avec un petit sourire en coin qui commençait à vraiment me plaire, je lui souris en retour en disant :Je crois qu'il faudrait mieux pour toi que ce soit l'inverse. Tu comprendras quand tu auras goûté à ma cuisine ! A part les gâteaux, je ne savais pas faire grand chose... Bon des pâtes à la rigueur, mais je n'étais vraiment pas douée en cuisine ! Lorsque Ruben me proposa de dormir ici, je lui répondis du tac au tac : Pourquoi pas ! avant de finalement jeter un coup d'oeil par terre pour me rendre compte que l'idée n'était pas forcément des meilleures : l'herbe rêche ne devait pas être des plus confortables. Qu'importe ? Même en retournant avec le groupe, c'est par terre que nous aurions fini de toute façon. A moins de tous dormir dans le bus. Ou alors: on retourne là-bas et on s'enferme tous les deux dans le car en laissant les autres dehors. Je pense pas qu'ils vont apprécier, mais bon... Je bénissais cette panne qui nous avait permis e nous avouer nos sentiments, même si un matelas quelconque aurait été le bienvenue pour le coup !