ATHINA&RUBEN. the best night of my life.

Déjà cinq jours que étudiants américains squattaient les terres Africaine à la découverte d’un mode de vie qui leurs étaient totalement inconnus. Lorsqu’on avait dit à Ruben qu’il pouvait inviter quelqu’un avec lui, il n’avait pas hésité une seconde : Athina. Ca lui avait paru tellement évident. La jeune femme serait déjà en Afrique par le voyage organisé par la Quincy House lorsqu’ils arriveraient. Il n’avait pas eu l’occasion de passer plus de temps avec la jolie rousse que ça à cause de toutes ces choses d’organisées. D’un côté, cette panne lors du safari tombait plutôt bien. Ils allaient devoir passer la nuit à la belle étoile et Ruben allait en profiter pour passer un peu de temps avec son… amie. Il alla la chercher autour du feu qu’ils avaient allumé. Tu viens avec moi ? lui souffla-t-il à l’oreille alors qu’elle était assise à discuter.

J'avais rejoins les dunster en safari en Afrique dans la foulée du voyage humanitaire des Quincy, sur le demande de Ruben. Lui et moi étions amis et ça m'a fait vraiment plaisir quand il m'a invitée ! On se préparait pour passer la nuit à la belle étoile, ca faisait deux fois pour moi ! Bon, j'avais survécu une fois, la deuxième fois devrait bien se passer aussi, non ? Sans compter que cette foi, j' Ruben, expert en animaux pour me protéger ! Aucune raison de s'inquiéter. Je m'etais installée autour du feu, avec les autres participants au safari quand le jeune homme qui était la raison de ma présence ici arriva vers moi et me demanda de venir avec lui ? Son souffle proche me fit frissonner à cause de la différence de température : la nuit est fraîche en Afrique ! Je me levais donc, prête à le suivre jusqu'au bout du monde, j'avais une confiance implacable en ce garçon ! Je lui répondis : Oui, bien sûr. Ca me réchauffera un peu comme ça! On commença donc à s'éloigner du petit groupe.

Ses longs cheveux roux lui tombaient sur les épaules, elle était magnifique, même de nuit. Qui conque dirait qu’Athina n’était pas la plus jolie se verrait avoir des nouvelles du Dunster. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle se leva, acceptant de l’accompagner. Tu as froid ? lui demanda-t-il, en ôtant sa veste et la posant sur les épaules de la demoiselle. Ruben se retrouva juste en pull, mais ça va, il n’avait pas froid. Pas encore. Ils arrivèrent au niveau d’un énorme rocher sur lequel Ruben grimpa et aida son amie à le rejoindre. Alors comment c’était ce voyage avec les Quincy ? Il s’intéressait vraiment à ce qu’Athina faisait.

Ce garçon avait vraiment tout pour plaire. Lorsque je l'avais rencontré à une soirée chez Chrissy, il m'avait toit de suite plu. Je pensais qu'au fil du temps, des sentiments plus fort étaient nés chez moi, on pouvait pas vraiment appeler cela un coup de foudre, mais je ne pouvais pas le nier, sa prévenance et sa gentillesse naturelle me plaisait. Cela se vérifia encore ce soir-là lorsque Ruben, voyant que j'avais froid, me posa sa veste sur les épaules. Elle etait toute imprégnée de son odeur. Pourquoi le cacher ? Cela faisait naitre des papillons dans mon ventre. Je le remerciai en souriant, puis il m'aida à escalader un rocher. Lorsque nous fûmes en haut, Ruben me demanda comment s'était passé le voyage avec les Quincy. Je lui répondis : Oh, c'était bien ! Vraiment. On a aidé des gens dans plein de pays, amené de médicaments... Les gens sont super gentils ici! Ils nous ont accueilli à bras ouverts. Si bien que je me demande qui a aidé qui pendant ce voyage !

Il avait rencontré Athina lors d’une soirée organisée chez Chrissy, la drôle de blondinette qui gardait Nut, son chimpanzé pendant le safari des Dunster. Il avait tout de suite sympathisé avec la jolie rousse et au fil des jours, des semaines, des mois – pas tant que ça finalement – il avait appris à la connaître et l’apprécier, vraiment beaucoup. Il adorait passer du temps avec elle, plus qu’avec n’importe qui d’autre. Ce soir, elle était là, avec lui, assis sur un énorme rocher en plein milieu de la savane africaine. Si c’était pas mignon ça. Il buvait ses paroles, impressionné par toute sa générosité. Gentil, c’est même pas assez fort. dit-il en souriant, repensant aux quatre premiers jours qu’il avait passé ici. La famille chez laquelle il avait été hébergé avec Ludwick avait le cœur sur la main et s’était plié en quatre pour faire découvrir leur mode de vie aux deux Dunster. Il n’oubliera jamais cette expérience. J’suis content qu’tu sois là. dit-il en se collant à son amie. Après cinq jour, on a enfin un peu de temps pour nous. ria-t-il en se grattant la nuque.

C'était dingue cette façon dont Ruben buvait mes paroles ! Le jeune homme m'écoutait avec une attention sans faille, quoique je puisse dire. Ca me changeait des abrutis qui m'avaient servis de petits amis. Souvent des garçons très charismatique pour lesquels je me transformais en groupie insipide... Mais il semblait alors que ce cercle vicieux puisse avoir une fin, grâce à Ruben. Bon, j'etais méfiante vis à vis de mes sentiments et ça ne me semblait pas très sérieux, même si j'aimais beaucoup la façon que le jeune homme avait de se rapprocher de moi comme ça... Je ressentais quelque chose pour lui, sûr. Lorsqu'il me dit qu'il est content qu'on soit tous les deux, je lui répondis : Oui, c'est vrai que ça fait du bien... Surtout dans ce cadre ! Je me rapproche encore un peu de lui et je passe mon bras sous le sien pour récolter un peu plus de sa chaleur. Le paysage autour de nous est grandiose : la nuit commence à tomber sur les immenses plaines africaines.

Le cadre était magnifique, c’était certain. C’était romantique à souhait, peut-être même un peu trop, mais c’est ça qui était génial. L’endroit, Athina, les zèbres que l’ont pouvait voir galoper au loin.. tout ça semblait tellement parfait. Un frisson le parcouru lorsqu’elle passa son bras par-dessous le sien, sa main avait effleuré celle du Dunster, elle était gelée ! Il serra sa main dans la sienne, histoire de lui donner un peu de sa chaleur. En y pensant, il ne s’était jamais retrouvé aussi proche d’elle, aussi collé à elle, et il aimait ça. Les papillons dans le ventre ? Vous connaissez cette sensation ? C’est celle qu’il ressentait là, tout de suite, maintenant. Tu sais, j’me sens bien quand j’suis avec toi. dit-il en se mordillant la lèvre, tout gêné. Il n’avait jamais vraiment été doué pour exprimer ce qu’il ressentait .. On aurait dit un gamin entrain d'avouer à une copine de sa classe qu'il était amoureux d'elle, la honte quoi.

C'était tellement mignon de voir Ruben être gêné comme ça, vraiment. Ca me changeait des garçons pour lesquels je m'etais pâmée qui en matière de séduction n'avait su jouer qu'avec mes sentiments pour ensuite m'embrasser, comme une chose qui leur appartenait. J'etais optimiste : je voulais être celle qui révèlerait leur part de bonté, j'y étais arrivée, parfois. Avec Ruben, tout etait tellement plus simple. Il me prit la main. C'était dingue la chaleur corporelle que pouvait dégager ce garçon ! J'appréciais ce moment où on était nous deux, sans faux semblants et sans complication... Puis, je me tournai vers lui pour dire : Tu sais, moi aussi ça me plait beaucoup. puis après quelques secondes de réflexion, j'ajoutai : Tu me plais beaucoup ! Ce n'était pas un mensonge, loin de là! Depuis qu'on se fréquentait, j'avais évité de parler de lui à mes amies, pour éviter de gâcher ce que l'on avait en y racontant, en formulant à haute voix ce que je pensais, ce que je ressentais...

Quoi ? Avait-il bien entendu ? N’était-ce pas le bruit de la savane qui lui jouait des tours ? Impossible, à part quelques rires des étudiants autour du feu un peu plus loin, il n’y avait pas de bruit, tout était silencieux. Alors elle avait vraiment dit qu’il lui plaisait ? Non mais plaire, ça pouvait dire beaucoup de chose, comme ça pouvait rien dire du tout. Il tourna la tête pour la regarder. Je te.. plais ? balbutia-t-il, encore plus gêné qu’il ne l’était déjà. Non pas qu'il manquait de confiance en lui, mais lorsqu'il ressentait quelque chose pour la personne et qu'on lui faisait comprendre que ça pouvait être réciproque, il devenait tout timide, malgré lui. Il détestait ça.

Avais-je été trop brusque avec Ruben. En fait, je m'étonnais moi-même d'avoir dit ça, mais le cadre etait idyllique et je le sentais pousser des ailes en sa compagnie... Je ne savais pas si c'était réciproque, mais sa main dans la mienne, nos épaules en contact, sa veste sur mon dos... Tout portait à croire que oui. Je détachais mes yeux du paysage pour le regarder lui, son visage doux et interloqué, ses yeux bleu-verts magiques... J'avais pour projet de dire quelque chose, mais l'immensité de son regard m'enveloppa toute entière. Je repris mes esprits pour dire : Heu, oui... Oui, Ruben, tu me plais... J'aime bien être avec toi, tu es gentil et à l'écoute et ça me rend heureuse. Je ne précisai pas qu'il le plaisait aussi physiquement, je sentais qu'il devait s'en douter. J'espérais que le fait d'avoir précisé ma pensée lui ôterait cette gêne que je percevais en lui.