TG 1.2 ❥ Cours aux enfants du village

Les winthrop étaient les bienvenu à ce voyage. Heureusement j'ai envie de dire, car cela permis a Mattia d'aller voyager en Afrique avec des gens qu'il connaissait, pour faire quelques choses de bien. Bon l'afrique c'était pas le continent le plus stable au monde, mais apparemment dans ce coin, ça semblait paisible. Il arriva près des gens, ne semblant pas vraiment reconnaître qui que ce soit, il lança alors à peu près à tout le monde un salut général, avant de demander.
«J'ai raté quelques choses j'imagine?»
Ouais arrivé après la bataille c'est pas forcément utile dans un pays qu'on connaît pas. Mais pas grave, il avait décidé d'aider tout le monde.

Jorden, tel était le prénom de mon coéquipier. Cherchant l'origine de ce patronyme, je revins très vite à mes priorités, l'heure n'était pas aux devinettes de nationalité. Il y avait des petits africains qui réclamaient notre aide et si nous étions ici, c'était pour eux ! Flatté du compliment qu'il m'adressa, je me concentrai vite sur la tâche à faire en remarquant un groupe de cinq enfants. Faisant signe à mon coéquipier, je m'approchai d'eux pour les aborder Bonjour à vous ! Voici mon ami, Jorden et moi, c'est Lud ! Aujourd'hui, on va passer la journée ensemble et on va jouer ! Phrase dite dans un ton à la limite de la pédophilie et surtout ... savez t-il vraiment parler anglais ?

Il s’est présenté sous le nom de Lud aux enfants. Les pauvres ont eu l’air plus que choqué. J’ai ricanais un peu en retrait. Ok tu veux leur demander si ils veulent se faire violer, « Lud » ? Je suis passé devant lui puis je me suis agenouiller devant le petit groupe d’enfant. C’est sûrement pas les premier occidentaux qu’ils voient ou qui leur donner un cours. Est ce qu’il y en a un de vous qui sait lire ou écrire peut être même compter ? J’ai regardé Ludwick. Je te laisse prendre la relève moi je sais à peine écrire mon nom ! J’ai rigolé.

Okay, j'avais peut-être été maladroit dans mes propos mais pourquoi m'afficher de cette façon ? Regardant d'un ton mauvais Jorden, je me retournais vers les enfants avec un certain sourire. Pas de bataille aujourd'hui, juste de la joie et de la bonne humeur à envoyer aux enfants. Je me mis à rire à la remarque de Jorden , prenant le relais. Avec Jorden, on va vous distribuer des cahiers et des stylos et vous écrirez ce que vous voulez ? Des phrases, des formules.. Cela semblait être une bonne idée, non ?

Je ressentais toujours une tension palpable entre nous deux que j'avais crée de toute pièce afin de me protéger d'elle et de mes sentiments bafoués. J'avais donc du mal à parler librement ou du moins comme si de rien n'était en sa compagnie, ce qui me rendait prisonnier en quelque sorte. J'haussais un sourcil en écoutant ce qu'elle disait. Si seulement on serait rester plus longtemps ensemble, peut être qu'elle aurait su dire quelques phrases. Je soupirai contre moi même tandis que je me rendais compte que j'avais bien du mal à tourner la page, pas au niveau de mon amour pour elle puisqu'il s'était éteint, mais au niveau de la rancune. « Si tu veux. Ça pourrait être marrant, en effet. » Dis-je en souriant à l'entente de son accent si spéciale. C'était une vrai américaine en même temps. « Pas de soucis. » Dis-je en suivant le pointage de son doigt pour aller chercher les fameux cahier tout propre. J'avais d'ailleurs une certaine fascination pour ce genre d'objet. Un cahier vide pour moi, c'était une source d'inspiration, on pouvait faire tellement de chose avec les mots que je trouvais ça juste incroyable de pouvoir avoir un cahier vierge. J'en possédais d'ailleurs pas mal chez moi sans arriver à y écrire quoique ce soit. Une fois la charge prise en essayant de ne pas vaciller à cause du poids, j'attendais qu'elle prenne sa charge et que nous avancions. « C'est partie ! »

Il suffisait de respirer. Inspirer, expirer. Charlie et moi pouvions aisément passer un moment sans nous entretuer même si je n’avais rien à lui reprocher. En réalité, je le craignais plus qu’autre chose car c’était peut-être idiot mais je savais par avance qu’une rancune tenace pouvait pousser une personne à commettre l’irréparable pour se venger. Je ne disais pas par-là que Charlie allait me faire du mal mais qui sait ?! Il était en droit de vouloir me punir pour le mal que je lui avais fait mais pour ma part, je voulais aller de l’avant, essayer de m’accorder le droit d’être heureuse avec Bambi sans culpabiliser de mes erreurs passées. Charlie lança le top départ juste au moment où un autre étudiant arriva (Mattia). Ce dernier demanda en quelque sorte ce qu’il avait raté. « Bonjour… En fait, on a tous décidé de se mettre en binôme pour donner des cours mais si Charlie est d’accord, tu pourrais peut-être te joindre à nous ? » lui proposais-je avant de me retourner vers mon binôme (Charie). « Qu’est-ce que tu en penses ? Plus on est fou et moins y a de riz » lui souriais-je.

Prêt à partir, et à m'éclater avec des enfants, même si je n'aimais pas vraiment ce genre de chose, j'avais tout de même le sens du devoir. Mais alors que nous nous apprêtions à rejoindre un petit groupe, non loin d'un bâtiment, Mattia, un winthrop que je connaissais plutôt bien étant donné que nous avions eu le même mentor, Emrys et que je l'appréciais beaucoup. En voyant que Mina l'invitait volontiers, j'avais l'impression que je faisais quelque peu peur à la jolie Dunster. A croire que je ne pouvais pas encore lui parler seul à seul puisque c'est presque précipitamment qu'elle le prit sous son aile. Faignant l'indifférence, je préférais accepter, après tout je n'avais rien contre le Winthrop. « Hey Mattia ! Oui, viens avec nous ! On a besoin de quelqu'un avec de gros bras, il reste encore un tas de cahier ! » Dis-je en souriant naturellement, tandis que la charge prise commençait peu à peu à peser son poids. « T'as raison Mina, plus on est fou, plus on rit. » Dis-je en montrant mon enthousiasme naissant.

Qu’est-ce que j’avais fait ? En invitant Mattia à se joindre à nous peut-être que j’avais foutus en l’air toutes mes chances de me réconcilier avec Charlie. Je n’avais pas réfléchi sur le moment et c’était plutôt le besoin d’intégrer tout le monde qui avait parlé avant toute réflexion. J’espérais vraiment que Charlie ne le prendrait pas mal et n’irait pas s’imaginer que je cherchais un moyen de l’éviter ou que j’avais peur d’être avec lui. D’une certaine façon, c’était un peu le cas. Il faut dire qu’il m’impressionnait toujours autant et que je craignais toujours sa rancune. Heureusement, il ne sembla pas le prendre mal et invita de lui-même le jeune homme à se joindre à nous. Il me souriait même et je me détendis. « Désolée, je me suis dit qu’il serait dommage qu’il reste seul dans son coin. Il appartient à ta confrérie non ? » demandais-je à Charlie

   IN

Si il y a bien une activité de ce voyage qu'elle n'aurait manqué pour rien au monde , c'était bien celle-ci : donner des cours aux enfants du village. Ça, elle savait faire. Elle l'avait déjà fait pour des étudiants mais surtout pour des enfants , notamment lors de ces précédents voyages. Et puis, c'était une cause à laquelle elle avait toujours été sensible , une cause qui lui tenait à coeur. Alors oui, tout naturellement , elle était pressée de partir à leur rencontre , de donner de son temps pour les autres , d'être utile.  Sans aucune superficialité , en toute simplicité. Certains enfants étaient déjà pris en charge par des étudiants d'Harvard , Dunster ou Winthrop , par binôme. Mais, ce qui attira son attention , c'était ce petit garçon , assis seul dans son coin , qui semblait un peu timide , un peu réservé , éloigné du reste de ses camarades. C'est donc naturellement qu'elle se dirigea vers lui et commença à échanger avec lui.

Nous (Charlie & moi) devions penser contenue alors j'avais demander avec une certaine timidité ce qu'il voulait faire et directement, il essaya de trouver en proposant des idées, des bonnes idées, je reconnaissais bien là, son coté pleins d'idée et intelligent. « On peut peut-être y aller avec de l'anglais ? La lecture et l'écriture ? L'orthographe... Ce genre de chose. Au pire leur faire faire une dictée ?! » Je souriais et me dit que c'était pas une mauvaise idée et qu'au moins, nous étions sure de savoir le faire, de ne pas se tromper. Je souriais au jeune homme et lui répondais : Voilà une affaire qui roule alors ... Tu préfères qu'on départage encore le groupe en deux genre trois et trois et qu'après un peu de temps on échange ... par exemple, tu fais cours d'anglais moi la dictée ou l'inverse ?