I BELIEVE I CAN FLY

Je ne pourrais pas dire que j’étais totalement rassasié par cet échange sexuel entre Teodora et moi-même, pas parce qu’elle n’avait pas été à la hauteur mais parce qu’à mes yeux l’être était bien impossible en sa présence. J’aurais pu lui faire l’amour encore et encore jusqu’à ce que je ne sois plus capable de trouver la force nécessaire pour accomplir cet acte fort plaisant. Allongé à côté d’elle j’avais senti que quelque chose la tracassait et je n’avais pas eu besoin d’attendre longtemps avant qu’elle ne m’informe de ce qui l’empêchait de profiter pleinement du moment. La petite blonde était en effet un peu stressée à l’idée que je puisse m’en aller sans prévenir durant la nuit comme si elle était un vulgaire coup d’un soir. Cette idée me faisait rire, ce n’était pas du tout ce que je pensais la concernant et j’allais rester avec elle jusqu’à ce qu’elle me fasse comprendre qu’il fallait que je m’en aille soit demain en début d’après-midi je suppose. Je ne voulais surtout pas paraitre envahissant et je ne savais pas encore sur quel pied danser avec elle. « Merci. Je t'apprécie du coup... j'ai peur que ce soit pas réciproque et que tu ne sois pas là à mon réveil. Mais ça va aller. Passes une bonne nuit, Soliman. » Je souriais, à présent je savais qu’elle m’appréciait ce qui me rassurait, déposant un dernier baiser sur les lèvres attractives de Teodora je venais me blottir contre elle la prenant dans mes bras musclés qui lui garantissaient une certaine « sécurité », en quelques minutes je trouvais le sommeil, j’avais tout pour dormir dans de bonnes conditions, un lit, une magnifique personne à mes côtés… Le bonheur quoi ! Le soleil ne m’avait jusqu’à présent pas réveillé, j’étais encore endormi mais les quelques baisers que déposaient Teodora avaient pour effet immédiat de me sortir de mon sommeil en plus de me mettre de bonne humeur. « Bonjour, bel inconnu. » Je levais péniblement les yeux la lumière d’un coup importante m’aveuglant, en quelques secondes je m’habituais. « Bonjour jolie blonde. » Je m’approchais de ses lèvres pour l’embrasser tendrement passant l’une de mes mains contre la sienne.

Un si bon...matin. Je m'étais amusée à l'embrasser pour le réveiller, j'aurais pu faire pire, il y en a qui s'amusaient sur la couette pour réveiller des garçons. Moi je faisais dans le soft, et puis, ce n'était qu'un ami, je n'allais pas faire que ça avec lui. Je souriais en voyant le Winthrop se réveiller et me répondre. « Bonjour jolie blonde. » ça me fit sourire, il était si gentil, il était même encore là. Ce n'était pas simplement une coucherie avec lui, et ça me plaisait. Même si nous avions couché ensemble, nous pouvions être amis, et je trouvais ça plutôt sympathique. Je glissais mes doigts entre les siens lorsqu'il vint sa main dans la sienne puis je me roulais sur moi-même après le baiser pour revenir dos à lui, pour me glisser dans ses bras. tu es pas parti... dis-je timidement, n'osant même pas le regarder en face. De ma main libre, je caressais la sienne du bout des doigts, pensant à tout ce qui m'était arrivé hier. Andy...Soliman... des moments plus que merveilleux, j'avais encore du mal à y croire. Je me souvenais encore de chaque moment passé, et je comptais vraiment pas les oublier. Je sortis de mes pensées, et reprit. J'espère que tu as bien dormi... j'attendais que tu te réveilles pour savoir ce que tu voudrais manger au petit déjeuner... Puis finalement, je lui refaisais face en souriant. ça te dit en premier lieu, des bisous de Téodora...ensuite...des câlins de Téodora...et...j'avoue que pour la suite, je suis un peu à court... ou pas du tout. Mais ses arrières pensées, la Cabot se les gardait pour elle. On peut déjà commencer par le début... je souris et attrapait les lèvres de Soliman en tendant le visage pour l'embrasser, et me serrer plus contre lui. La matinée s'annonçait vraiment bien.

Que demander de plus pour rendre un réveil parfait ? Rien du tout, ouvrir les yeux et sentir les douces lèvres de Teodora sur les miennes, ses mains contre mon torse… Pas besoin de plus pour que je sois de bonne humeur, passer du temps avec elle était un réel plaisir et j’étais persuadé qu’il y avait quelque chose de plus entre nous qu’une simple coucherie. Bien sûr j’avais pris plaisir à lui faire l’amour, je n’avais pas ressenti autant de plaisir au lit depuis très longtemps mais je me concentrais sur une possible amitié avec quelques avantages bien sûr. Est-ce que c’était possible ? J’étais prêt à tenter l’expérience. Elle se retournait pour finir dos à moi s’allongeant contre mon torse musclé, mon souffle chaud s’écrasait contre le cou de la jolie blonde que je couvrais de baisers tendres l’entourant de mes bras pour retrouver ses mains sur lesquelles je laissais s’aventurer mes doigts. « Tu es pas parti... » Je souriais lui répondant du tac au tac. « Je te l’avais promis, et puis… Je n’ai pas vraiment envie de partir, je suis bien ici… Dans tes bras ! » Je souriais une nouvelle fois, j’étais joyeux en ce début de matinée et c’était un exploit venant de moi qui en temps normal était de mauvaise humeur avant d’avoir petit déjeuner. « J'espère que tu as bien dormi... j'attendais que tu te réveilles pour savoir ce que tu voudrais manger au petit déjeuner... » Elle avait de bonnes intentions à mon égard ce qui me touchait d’ailleurs énormément. « J’ai très bien dormi et… Je m’occupe du petit déjeuner. » Moi avoir une idée en tête ? Totalement, j’avais une idée de ce que j’allais lui faire à manger, des gaufres par exemple ? Elle se retournait me faisant enfin face. « Ça te dit en premier lieu, des bisous de Téodora...ensuite...des câlins de Téodora...et...j'avoue que pour la suite, je suis un peu à court... » Je souriais amusé passant mon bras contre son dos pour la rapprocher de mes lèvres. « Oh, tu es vraiment à court d’idées ? » Je souriais coquinement, bon je gardais quand même mes idées à l’intérieur de ma tête, pour quel pervers est-ce que j’allais passer sinon ? « On peut déjà commencer par le début... » Je retrouvais facilement le chemin de ses douces lèvres que j’embrassais sans dissimuler mon plaisir, ma langue venait caresser celle de Teodora sensuellement. « Tu es vraiment la meilleure pour réveiller les gens. » Je gloussais un instant reprenant possession des lèvres de ma camarade.