I BELIEVE I CAN FLY

Et une fête de passée, encore quelques jours qui avaient été sympathiques sans être mémorables parce qu’on avait tous une envie de perfection qu’on ne comblerait probablement jamais, j’étais difficile et je l’assumais mais il fallait tout de même saluer l’effort des deux jumeaux qui nous avaient offerts l’une des fêtes du mois d’avril, le cadre était idyllique, les invités agréables bien qu’un peu trop centrés sur leur connaissances sans aller trop vers les autres et quelques jeux qui m’avaient bien faire rire. Pourtant il était maintenant arrivé le moment où nous allions tous nous retrouver dans l’avion à repenser à chacune des soirées avec nostalgie, le soleil chaud et le sable allaient me manquer c’était certain mais j’allais très vite retourner à Hawaii pour combler ce manque de température, d’eau transparente et d’îles paradisiaques. Confortablement installé dans mon siège je n’étais pas d’humeur à rattraper mes heures de sommeil qui avaient été plus rares que le pétrole ces derniers jours, je n’étais pas un homme qui dormait énormément de toute manière. Vodka avec des glaçons –quelle chance dans un avion comme celui-ci– à la main et écouteurs aux oreilles je fredonnais les paroles d’une chanson de Gotye, il paraissait que je chantais divinement bien mais ça ce n’était pas des professionnels qui me l’avaient dit. Seul, personne n’étant placé sur le siège à ma droite je restais contre le hublot qui m’offrait une magnifique vue sur les nuages perdu dans mes pensées pourtant j’avais l’impression que quelqu’un me regardait.

Le week-end avait vraiment été mouvementé, j'avais du mal à me remettre de ce qu'il s'était passé. Je préférais me dire que tout allait bien se passer, que ça allait, c'était bien comme ça. Au moins, je savais que d'autres s'étaient amusés, pour ma part, j'hésitais encore. Je rêvassais depuis quelques heures, j'avais même failli ne pas entendre les filles de mon groupe me dire qu'il fallait embarquer. Je m'installais confortablement sur un des sièges de l'avion, je pensais que c'était le bon, je n'avais pas fais attention. Je regardais les photographies que j'avais fais sur les Seychelles, je ne comptais pas y revenir avant longtemps, j'avais d'autres envies à faire passer avant, mes cours ainsi que mes examens de fin d'année. Alors à peine allions-nous décoller, que l'hôtesse vint à me voir en me tapotant l'épaule. « Excusez-moi, mais je crois que vous vous êtes trompés de siège. » Je lui tendais mon billet, ne comprenant pas trop. « Il est par ici, je vous en prie.. » Je soupirais, suivant la femme qui me conduisait à coté d'un garçon. D'un coté, je n'étais pas à plaindre, il semblait très mignon, une agréable compagnie en sorte. Je lui lançais un sourire charmeur avant de m'asseoir, croisant les jambes en laissant bien évidemment le pan de ma robe tombé un peu, mes cuisses étaient nettement découverte pour lui laisser apprécier. Bien évidemment, je ne l'avais pas fais exprès. En bonne demoiselle bien éduquée, je me penchais vers le garçon, lui enlevant alors un de ces écouteurs pour qu'il me regarde. « ça ne te dérange pas si je m'assois à coté de toi ? Je ne voudrais pas te déranger alors que tu écoutes de la musique... » je me pinçais la lèvre inférieure, je risquais peut-être me prendre un vent monumental, je parlais à un inconnu après tout...

Être seul à ma rangée n’était pas du tout dérangeant, bon il est vrai que j’aurais préféré un peu de compagnie mais comme le disait si bien le dicton bien trop populaire pour que je l’emploi en temps normal, mieux vaut être seul que mal accompagné ! Perdu dans mes pensées je n’avais même plus l’impression d’être présent sur ce vol, les nuages me berçaient et je m’égarais chaque minute davantage dans le tas d’idées superflues qui me prenaient la tête en ce moment, je pensais à Vitor, même après ce qu’il m’avait fait il y a cinq ans j’avais l’impression de devoir prendre des nouvelles de lui. Etais-je stupide ? Non, je pense tout simplement être humain et oublier, tirer une croix sur quelqu’un avec qui on avait passé toute son enfance était bien plus compliqué qu’on pourrait bien vouloir le croire. Je m’évadais vite de mes rêves les plus profonds pour revenir à la réalité lorsqu’une présence vint me rejoindre, d’abord l’hôtesse de l’air puis une petite blonde, Teodora si mes souvenirs étaient exacts, sont petit sourire charmeur provoquait un petit sourire amusé que je lui adressais avec une attitude habituelle. « Ça ne te dérange pas si je m'assois à coté de toi ? Je ne voudrais pas te déranger alors que tu écoutes de la musique... » Je la toise un instant et lui fait signe de venir s’asseoir à côté de moi ce qu’elle fait sans hésiter, je sens que mon vol va être plus agréable. « Ma musique est nulle… J’ai envie d’une autre distraction, tu m’aides ? » Je lui souris amusé presque impatient de voir sa réaction, j’ai une envie subite d’animation.

Je m'étais approché de lui, je ne faisais pas trop attention s'il était vraiment d'accord, il devait faire avec, et surtout avec moi. Je me montrais plutôt « ouverte » avec lui, j'avais toujours tendance à être directement avec les gens après tout. « Ma musique est nulle… J’ai envie d’une autre distraction, tu m’aides ? » Je souriais, compatissante sur le fait qu'il devait bien s'ennuyer seul. Je posais alors ma main sur sa cuisse, remontant jusqu'à son genou du bout des doigts. J'étais d'humeur plutôt séductrice, j'avais envie de jouer un petit. « Je t'aiderais même avec plaisir, même. » Je descendais ma main au fur et à mesure que mon visage approchait du sien, non je n'allais pas l'embrasser sur la bouche, ça serait irrespectueux de ma part d'embrasser un inconnu comme ça, je déposais juste mes lèvres sur sa joue, si proche de sa bouche. « je ne sais pas si tu me connais, je n'en suis pas sûre. Je m'appelle Téodora... mais je pense que tu peux m'appeler Téo... » J'avais presque atteint une partie proche de son intime partie, mais je m'étais reprise, remontant jusqu'à son genou pour finalement reposer ma main sur mes cuisses, le regardant sans broncher, lui rendant le même sourire malicieux et coquin. « hm Tu es à Harvard je suppose... Tu t'appelles comment ? C'est étrange que je n'ai pas fais ta connaissance avant. Tu as une tête qu'on oublie pas, tu es plutôt mignon dans ton genre. » Je me pinçais la lèvre, ce petit coté séductrice m'amusait, j'adorais jouer à ce petit jeu, et je m'en foutais de ce que pensait les autres, je trouvais ça amusant de tenter le diable. « Et... en quoi pourrais-je t'aider, si ce n'est pas...indiscret? »

J’avais pensé pendant un instant que ce vol serait agréable parce que j’aurais quelqu’un pour me tenir compagnie et même si cette personne avait été le pire cas social je me serais senti moins seul qu’en ce moment. Personne n’était vers moi, des inconnus dans les rangées derrière-moi, mes écouteurs dans les oreilles je regrettais de ne pas avoir mis une seule musique sur mon portable depuis deux bons mois, toute les chansons étaient démodées et je m’ennuyais, j’avais envie de chanter et c’est la première fois que j’allais faire en rentrant chez moi, mes amis avaient beau me dire que j’avais une voix exceptionnelle je n’y croyais pas, je n’avais pas confiance en moi, uniquement concernant la musique bien sûr. Heureusement quelqu’un avait fait une erreur et j’étais donc censé subir ce long voyage en compagnie d’une personne et pas n’importe laquelle… Une jolie blonde sur qui j’avais déjà plus ou moins louché pendant l’anniversaire d’Elia et Tyler. Je lui demandais de l’aide pour me distraire non sans une petite pointe de sous-entendus, autant dire que cette fille allait me plaire, sa main sur ma jambe remontant à quelques centimètres de mon intimité me faisait frissonner, me tenir allait être difficile surtout que l’envie était plutôt pour le contraire. « Je t'aiderais même avec plaisir, même. » Je souriais alors que ses lèvres venaient m’embrasser le visage, ma main venait très rapidement retrouver les jambes de la jeune Teodora remontant jusqu’à son ventre que je frôlais sensuellement tout en me mordillant la lèvre inférieure. « je ne sais pas si tu me connais, je n'en suis pas sûre. Je m'appelle Téodora... mais je pense que tu peux m'appeler Téo... » Sa main s’échappait de ma cuisse pour rejoindre la sienne, je lui souriais une petite moue boudeuse sur mon visage d’ange, je savais comment elle s’appelait grâce à cette soirée puisque j’avais entendu Keanu l’appeler. « Enchanté Téo… Et je connaissais déjà ton prénom mais je dois avouer qu’il sonne bien dans ta bouche. » Je lui adressais un petit clin d’œil faussement innocent parce que l’innocence et moi on faisait deux et encore plus depuis que je m’étais fait brisé le cœur cinq années en arrière. Oui, j’avais une réputation de Dom Juan qui n’était pourtant pas trop fondée puisque je savais me tenir plus que la majorité des membres des Winthrop. « hm Tu es à Harvard je suppose... Tu t'appelles comment ? C'est étrange que je n'ai pas fais ta connaissance avant. Tu as une tête qu'on oublie pas, tu es plutôt mignon dans ton genre. » Je souriais retirant ma main du corps de cette beauté divine au moment d’arriver à sa poitrine, j’avais envie de faire durer ce petit jeu, au moins jusqu’au milieu do vol. « Bonne réponse, je m’appelle Soliman… Et j’espérais avoir une occasion de te parler au lieu de baver comme un chien à l’arrière-plan. » Moi direct ? Totalement, je n’aimais pas tourner autour du pot. « Et... en quoi pourrais-je t'aider, si ce n'est pas...indiscret? » Je souris amusé et laisse tomber ma main contre ma jambe. « Il y a pas mal de choses que tu peux faire pour m’aider… On va dire que ça dépendra de beaucoup de choses… » Je la toise avec un petit regard coquin amusé par cette situation.

Je m'en voulais un peu de ne pas l'avoir vu pendant l'anniversaire d'Elia, du moins, au début, j'avais été trop occupée à m'amuser avec Andy en première partie, puis après j'étais occupé à m'amuser à couler Keanu dans la piscine de chocolat, enfin, je ne m'étais pas ennuyée quoi. Dans l'avion, j'étais passé du coq à l'âne, je passais de l'ennuie au plaisir, et à un jeu de séduction qui était vraiment intéressant. Autant je passais ma main sur sa cuisse pour le taquiner, autant il faisait de même et je ne pouvais pas cacher le fait que ça me plaisait, que je frémissais sous la caresse de sa main sur mon ventre. Il semblait très charmant, et tout aussi joueur que moi, j'adorais. « Enchanté Téo… Et je connaissais déjà ton prénom mais je dois avouer qu’il sonne bien dans ta bouche. » me dit-il alors. Ça me surprenait qu'il le sache, je ne cherchais pas vraiment à me faire connaître malgré mes sorties en soirée avec Keanu, qui lui était populaire. Je continuais de le séduire, j'adorais ce petit jeu. Il avait à peine retirer sa main que je la regrettais déjà, j'étais triste qu'il parte, si proche de ma poitrine, j'aurais cru qu'il se serait amusé. « Bonne réponse, je m’appelle Soliman… Et j’espérais avoir une occasion de te parler au lieu de baver comme un chien à l’arrière-plan. » Soliman... Un prénom peu commun, il ne devait pas être américain, ce qui rajoutait à son charme exotique. Il insinuait en plus qu'il avait envie de me voir, ça me séduisait, il s'y prenait vraiment bien. Je lui avais demandé comment je pouvais l'aider, je souriais alors. « Il y a pas mal de choses que tu peux faire pour m’aider… On va dire que ça dépendra de beaucoup de choses… » Et cela se rajouta un petit rire cristallin, c'était mignon de sa part, c'était touchant, séduisant, tentant même. Je captais son regard, répondant par un petit sourire. Et oui, j'avais envie d'être aussi directe que lui, et je n'allais pas être que par les paroles, ça ne serait vraiment pas amusant. Très sur de moi, je me rapprochais de lui, encore une fois, encore plus près comme lorsque j'avais déposer un baiser sur ses lèvres, fermant les yeux, j'approchais mes lèvres des siennes, je posais ma main sur son torse que je laissais descendre jusqu'à sa main pour entremêler mes doigts aux siens. Il ne restait plus qu'un centimètre, je sentais la chaleur de son souffle sur mes lèvres, c'est alors que je sentis une petite secousse. Nous décollions. Sous l'annonce de faire attention aux hôtesses, je glissais ma main jusqu'à sa ceinture pour la fermer, je m'écartais de lui avec regret, attachant ensuite ma ceinture. « Dommage. » Je souriais, me concentrant sur le moment désagréable de la monter dans le ciel, je ne supportais vraiment pas le changement de pression pendant que l'avion montait, ça me tuait les tympans. Seulement, en croisant les jambes, je glissais ma main jusqu'à la sienne, passant sur sa cuisse avec une insistance certaine pour prendre sa main, et l'approcher de moi, et surtout de mes cuisses. Je me mettais à le fixer, alors qu'avec mes mains, je le guidais sous ma jupe, seulement pour toucher mes cuisses, je ne faisais rien de plus, juste lui faire sentir la douceur de mes cuisses nues sous ses mains. Je me pinçais la lèvre, imaginant ce qu'on pouvait faire, personne nous regardait après tout. Silencieusement, je caressais ses mains avec tendresse, attendant le moment où nous serions plus tranquille et à l'aise, que tout le monde soit concentré sur ce qu'ils faisaient pendant le vol. « Seul Dieu sait ce que je penses, mais peut-être en as tu une petite idée ? » Je ne sous-entendais que toutes les possibilités que l'on pouvait faire dans cet endroit plutôt … public, je ne cherchais pas vraiment à faire des choses très osés, simplement m'amuser avec lui, et le jeu semblait bien parti. Je continuais de caresser sa main. « So-li-man... » Je me pinçais une énième fois la lèvre, lui envoyant un regard foudroyant, j'étais vraiment charismatique sur le coup. Pendant que j'avais prononcé son prénom, j'avais fais en sorte que sa main bouge, à l'aide des miennes. « So... » commençais-je. J'avais envie de gouter à une chose sur l'instant, ses lèvres...

Cette fête d’anniversaire avait eu un bon succès, il y avait eu pas mal de monde et même si je ne m’étais pas très bien fondu dans la masse –peut-être justement parce que je n’étais pas le genre de mec qui aimait faire comme tout le monde– du coup j’avais plutôt trainé avec Kol et quelques autres amis que je connaissais d’avant ce week-end. Bon, j’avais bien sûr légèrement discuté avec d’autres personnes mais pas autant que je l’aurais voulu. Pourtant une petite blonde avait titillé mon regard pendant toute la fête, elle était jolie et semblait marrante, pas le genre de meuf qui se prend pour je ne sais quoi et ça me donnait vraiment envie d’aller faire sa connaissance. J’avais bien fait d’attendre puisque ce vol s’annonçait comme étant le meilleur de toute ma vie. Depuis une dizaine de minutes nous flirtions d’une manière plus ou moins discrète, de toute manière je n’étais pas un mec qui se tuait dans les sous-entendus que lui seul comprenait, ma franchise me perdrait peut-être un jour mais elle semblait plaire en ce moment. Pour répondre à mes dernières affirmations Teodora s’était approchée de moi, à quelques centimètres à peine de mes lèvres, mon corps tout entier était pris d’un frisson lorsque cette image vint prendre une place première dans ma tête. Ma main venait rapidement retrouver la sienne alors que nous étions sur le point de nous embrasser mais… Oui il y a toujours un mais et c’est les secousses de l’avion qui nous empêchaient d’aller jusqu’au bout. « Dommage. » Je lui adressais un petit clin d’œil suivi d’un sourire amusé en guise de « t’inquiètes ». Je n’étais pas trop fan des avions, le changement de pression n’était pas le moment le plus agréable d’un vol mais je restais toujours aussi détendu, une main vint m’agripper la mienne pour l’amener jusqu’à sa jupe, je tournais la tête vers Teodora mon petit sourire amusé toujours sur mes lèvres sucrées. Mes doigts trouvaient rapidement le chemin de ses douces jambes que je caressais sensuellement sans pour autant m’aventurer trop prêt de son intimité bien que je ne sois pas passé loin une ou deux fois lorsque je la caressais. « Seul Dieu sait ce que je penses, mais peut-être en as tu une petite idée ? » Je ne pourrais pas dire à quoi est-ce qu’elle pensait mais mes pensées n’étaient pas très catholiques, je me mordais la lèvre inférieure en continuant à lui procurer mes caresses. « So-li-man... » Elle était si sexy lorsqu’elle prononçait mon prénom comme ça, je commençais à avoir chaud et pourtant je n’étais pas un gars qui était excité pour un rien. « Je ne sais pas à quoi tu penses… Mais je vais te donner un indice sur ce que je pense personnellement. » Je lui souris avec un petit regard coquin qui en dit long sur mes intentions… Bon je ne compte pas lui faire l’amour sur ce siège un peu d’éducation mais l’idée m’avait traversé l’esprit quelques secondes. « So... » Je la coupais m’aventurait au creux de son cou sur lequel je déposais quelques baisers sensuels laissant ma langue s’aventurer sur cette partie de son corps qui me plaisait énormément. Mes mains restaient quant à elles contre les cuisses de cette petite blonde qui allait finir par me rendre fou.

HJ : Désolé pour cette réponse un peu... Pourrie :S

J'adorais ce petit moment, ça m'amusait de jouer avec inconnu, lui n'avait pas de préjugé sur moi, il savait profiter pleinement du petit jeu. Surtout que le fait de ne pas le connaître, ça amplifiait mon envie de « jouer » avec lui, je me montrais vraiment provocante. Si l'on pouvait me filmer, je me choquerais moi-même mais j'avais encore les petites excitations du week-end, j'étais tellement détendue. Surtout en sentant ses mains caressés mes cuisses, c'était vraiment très agréable. Je le regardais, continuant à le séduire avec un malin plaisir. « Je ne sais pas à quoi tu penses… Mais je vais te donner un indice sur ce que je pense personnellement. » Je souriais, essayant de voyant son petit regard, je comprenais bien où il voulait en venir. J'allais pour reprendre mon petit jeu avec son prénom lorsque je sentis ses lèvres dans mon cou, je me mis alors à frissonner. Surprise, je ramenais mes mains vers moi, emmenant celle de mon voisin en même temps, finissant par sentir la main chaude de Soliman contre mon sous-vêtement, sa main serrée entre ma chair et mes mains. Je ne me rendais pas compte de ce que je faisais, ses lèvres avaient eu le don de me surprendre et d'apprécier la douceur de ces caresses. Je tournais mon visage, descendant mes lèvres jusqu'à sa joue pour déposer un baiser dessus.

TEO « C'est un bon indice, je dois l'avouer... »

Je souriais alors, je me rendais compte de la position de nos mains, mais je ne faisais rien pour lâcher prise. Pire, j'aurais bien aimé qu'il passe au delà du tissus pour s'amuser un peu, mais on ne pouvait pas faire ça ici, c'était trop... on risquait de choquer beaucoup de monde. Mais je pouvais toujours tenter quelque chose de plus...normal, non ? Je prenais donc ma petite veste pour la mettre sur mes cuisses, puis je descendais mon visage vers celui de Soliman, frôlant alors ses lèvres avec les miennes.

TEO « La prochaine fois, je t'emmène dans un jet privé. »

Je me mis à sourire en capturant uniquement sa lèvre inférieur avec mes lèvres, la caressant goulument avec ma langue. Je ne l'embrassais pas de suite, ça m'amusait de jouer à ça, de chercher à aiguiser les sens du pauvre garçon. Si nous aurions été seul, je n'osais pas imaginer ce qu'on ferait à l'instant, je serais déjà en train de trouver de quoi nous « protéger » pour pouvoir aller plus loin que des petits bisous dans le cou. Malheureusement, nous fûmes interrompus par les hôtesses qui distribuaient le repas, je lâchais prise sa main, bien que je ne le jetais pas, je ne voyais pas pourquoi je le jetterais, on a bien le droit de s'amuser non? Je déposais un rapide baiser sur les lèvres de Soliman avant de me relever, me mettant droite pour laisser les hôtesses déposés nos repas.

Malgré ma réputation d’homme à femmes je restais étonnamment sage dans la vie de tous les jours, je ne me tapais pas une fille tous les jours bien au contraire il fallait quand même reconnaitre que depuis quelques semaines je ne faisais pas énormément parler de moi sexuellement parlant, j’avais uniquement fait l’amour avec Maxwell et j’en gardais un très bon souvenir d’ailleurs. Bref, je n’étais pas non plus un mec qui couchait sans savoir un minimum de choses sur mon partenaire, pourtant aujourd’hui il en faudrait très peu pour que je zappe cette règle, j’étais indéniablement attiré par Teodora et elle savait comment s’y prendre pour me rendre fou, j’en connaissais suffisamment à son sujet non ? Son prénom, son âge et quelques trucs que j’avais entendu sur elle par mes amis. Alors que ma langue s’aventurait sur sa gorge chaude –non je ne suis pas un vampire– je sentais ma main remonter contre la partie intime de cette petite blonde, un petit sourire se dessinait sur mon visage et même si l’envie de passer en dessous du morceau de tissu me brûlait l’intérieur je restais sage, ma main remontait juste lentement pour redescendre et effectuer quelques petites caresses à son intimité bien que le tout reste très sage. « C'est un bon indice, je dois l'avouer... » Je souris et ne peut retenir un petit gloussement amusé lorsqu’elle fait tomber sa veste sur ses jambes, je ne compte pas aller plus loin parce qu’on est dans un avion et pourtant j’en meurs d’envie. Elle s’approche rapidement de mes lèvres qu’elle frôle, cette fille est sadique et le pire dans tout ça c’est que je prends mon pied, j’ai presque hâte de me retrouver seul avec elle pour montrer mon côté sadique à moi aussi. « La prochaine fois, je t'emmène dans un jet privé. » Je souris et m’approche de son visage que j’embrasse en attendant de pouvoir atteindre ses lèvres, les hôtesses passent pour nous proposer quelque chose à manger, je refuse poliment et attend quelques minutes pour reprendre les choses là où je les avais laissées. Pendant quelques secondes j’avais été en contact avec sa langue, ses lèvres et j’en voulais plus. « Au faite tu fais quoi une fois arrivée ? On pourrait aller quelque part ? » Lui disais-je presque innocemment ce que j’étais loin d’être je vous l’accorde. Mes lèvres venaient capturer les siennes, il était temps que je m’amuse moi aussi, ma langue s’aventurait contre celle de Teodora et après lui avoir offert un baiser sensuel je me reculais lentement.

Ce moment était vraiment … horrible, mais dans le bon sens. Soliman prenait un malin plaisir à caresser l'intérieur de mes cuisses, c'était horrible de ne pas pouvoir y répondre, de pas se rapprocher encore plus, et de ne pas pouvoir franchir les barrières. J'avais envie d'aller plus loin, le jeu me rendait ainsi, j'avais envie de plus et toujours plus. Si seulement on pouvait s'isoler tous les deux, si seulement on pouvait pour faire l'amour, ou juste s'embrasser, j'avais envie de m'amuser un peu, à présent que je me sentais libre de m'amuser, j'avais envie de profiter un peu de la vie, même si je devais l'avouer que je n'allais pas vraiment coucher avec tous les mecs que je pouvais maintenant que j'étais libre, mais j'allais en profiter quelques fois et Soliman était peut-être l'un d'eux. « Au faite tu fais quoi une fois arrivée ? On pourrait aller quelque part ? » me demanda t-il soudainement. Je le regardais en souriant, je ne m'étais pas vraiment poser la question. A vrai dire, je me serais surement rendu dans la maison des Cabot, et je me serais allongée sagement dans mon lit pour dormir et me reposer. Je me pinçais la lèvre, désireuse par le sous-entendu qu'il me faisait. Il s'approchait de moi pour m'embrasser, je répondis avec un malin plaisir, et même vivement, caressant passionnément sa langue avec la mienne. Seulement, il s'écartait de moi, je n'aimais pas ça.

TEO « Hey. » intervenais-je.

Je l'attrapais par le col, et le ramenait vers moi férocement pour l'embrasser, glissant mes lèvres sur les siennes, jouant avec ma langue sur la sienne pour l'embrasser comme je le pouvais, au diable les gens qui remarquaient qu'on se bécotait, il m'avait donné envie, qu'il assume. Je rompais le contact que j'avais imposé, le regardant dans les yeux, j'avais ce petit sourire au coin que j'arborais fièrement.

TEO « Je comptais me reposer...Je suis une Cabot, à Harvard. Donc, je serais allée dans ma maison. Tu pourrais venir avec moi pour te reposer, non ? »

Je pris sa lèvre inférieur entre les miennes, revolant une nouvelle fois ses lèvres pour l'embrasser. Je défaisais ma ceinture, nous étions tranquille pour l'instant, je pouvais aisément bouger, et là, j'avais juste envie de me faire plaisir. Je le poussais pour qu'il retrouve correctement sa positon assise, et je me glissais sur ses genoux, posant mon manteau sur mes bras, comme ci j'avais une couverture, pour me sentir à l'aise. Je glissais ma tête dans le creux de son cou, profitant de lui juste de par une étreinte de la sorte. Si j'avais envie de l'embrasser, je n'avais qu'à lever la tête et le faire, pour l'instant, je ne faisais que fermer les yeux et profiter un peu de lui.