I BELIEVE I CAN FLY

Cette soirée était l’une des meilleures de toute ma vie, bien sûr je ne comptais pas me laisser aller à une confidence pareille devant Teodora ne voulant pas qu’elle pense que je pouvais l’apprécier encore plus que je ne lui avais fait savoir. Non, attendez, je n’étais pas non plus en train de tomber amoureux puisque je ne savais même plus comme ça arrivait depuis les cinq dernières années, la seule chose que je pouvais affirmer c’est qu’elle était différente à mes yeux, elle avait quelque chose de fort plaisant que je n’avais jamais trouvé chez quelqu’un d’autre. Elle me plaisait et pourtant je ne voulais pas me laisser aller à des désirs primaires, j’avais en quelque sorte envie de davantage. Etrange dans mon cas je vous l’accorde. A présent sous la douche j’étais à deux doigts de craquer, mon corps tout entier était en ébullition, ses mains contre mon corps me provoquaient des frissons que je peinais à refreiner. Je lui caressais le torse m’arrêtant à une distance raisonnable de son intimité alors qu’une petite voix m’ordonnait d’aller plus loin, je lui mordillais le cou sensuellement en remontant jusqu’à son oreille que je caressais à l’aide de ma langue. L’érotisme avait du bon mais ne pas franchir la limite entre l’érotisme et la pornographie était très difficile. « Je sais pas si je pourrais résister si tu continues ainsi, Soliman... » Je la regardais avec un petit sourire lui prenant le tube de gel douche des mains pour en prendre une bonne dose que je commençais à lui appliquer avec douceur et sensualité à la fois. « Je ne pourrais pas tenir une seconde fois... et je sais que ça sera encore meilleure que ma première fois.. je peux pas...même si je meurs d'envie que tu me caresses, que tu m'embrasses. À chaque fois, j'aurais envie d'aller plus loin avec toi... » J’étais face à un dilemme personnel, qu’allais-je faire, mon corps me mettait devant l’évidence, je mourais d’envie de lui faire l’amour et même si mon esprit était d’accord avec ce désir il me disait aussi d’être certain des envies de la petite blonde avant d’aller plus loin. Continuant de lui appliquer le gel sur son corps je me décidais à parler. « Je comprends… Mais j’ai une question… As-tu vraiment envie que je m’arrête ? Je pourrais continuer, j’en meurs d’envie mais je refuse de le faire si j’ai l’impression que tu le regretteras. »

Sérieusement, je me battais avec moi-même pour prendre la décision. J'avais envie, comme lui sûrement, de faire parler le désir ardent de coucher avec lui, que ce soit dans la douche, sur mon lit, ou même sur le sol glacé de la salle de bain. Mais, j'avais peur des « On Dit ». je venais à peine de perdre mon précieux sésame et je me jetais dans les bras d'un garçon que je connaissais à peine. J'étais déchirée. « Je comprends… Mais j’ai une question… As-tu vraiment envie que je m’arrête ? Je pourrais continuer, j’en meurs d’envie mais je refuse de le faire si j’ai l’impression que tu le regretteras. » Il me demandait ça... je savais pas comment répondre. En réalité, j'étais comme lui, j'en mourrais d'envie, mais j'avais peur que ce ne soit pas bien. Je le laissais me « nettoyer » le corps, ça ne m'aidait pas du tout, j'avais envie de lui dire de passer sur ma poitrine, mes fesses. Pour ma part, je caressais son dos et son torse avec le savon. Je n'avais pas répondu tout de suite à ce qu'il me demandait, c'était plutôt difficile. Puis finalement, tapotant du poing sur son torse (sans lui faire mal), je me décidais à parler. Moi aussi... j'ai envie de le faire. Mais... on se connait à peine, et si je couche avec toi, on va croire et même toi aussi, que je suis une fille facile qui couche avec n'importe qui. Mon premier s'est super bien occupé de moi... il a su me mettre en confiance... Je ris un peu, je me trouvais plutôt ridicule à lui expliquer ça, surtout vu la situation. Maintenant, je suis un peu trop confiante, je crois. Je le regardais dans les yeux, sentant bien que j'étais un peu bête sur le coup. Puis soudainement j'attrapais le Winthrop par la nuque pour l'approcher de moi, pour sentir son corps contre le mien. Je sentis vraiment, entièrement, son corps, même cette partie excitante ce qui faisait que je désirais encore plus de l'avoir contre moi...peut-être même...en moi ? Ma joue était contre la sienne, mon souffle frappait sa peau, et je ne savais pas comment je faisais pour résister pour ne pas faire plus que ça. Je glissais mes mains dans son dos pour caresser ses omoplates, puis ses côtes et finalement, je m'amusais à glisser mes mains sur ses fesses. J'écartais un peu mon visage pour le regarder dans les yeux, hésitant quelques secondes. Fais. lui dis-je alors en attrapant ses lèvres pour les embrasser, pour venir glisser ma langue entre ses lèvres et caresser sa jumelle. J'inhibais toutes pensées, toutes raisons qui m'arrêteraient dans mon élan. Je m'étais vraiment décidée...

Devoir résister à cette tentation que Teodora représentait n’était pas de tout repos, au contraire j’avais tout le mal du monde à me contenir et au final je n’avais peut-être même pas la volonté nécessaire pour y parvenir. C’est vrai, étais-je vraiment dans l’optique de ne pas céder, de refuser l’idée ô combien plaisante de lui faire l’amour que ce soit dans cette douche, dans son lit, contre le frigo ou sur sa table voir les quatre options les unes après les autres pendant toute la nuit ? Je ne pourrais répondre à cette question que je me posais au moment de lui demander si elle était vraiment persuadée de ne pas vouloir aller plus loin. Je ne me comportais pas bien, la forcer à coucher n’était pas dans mes principes et je ne voulais surtout pas passer pour le mec seulement intéressé par le sexe. Il y avait tellement de choses qui me plaisaient chez elle que je ne voulais pas prendre le risque de tout gâcher pour un coup de bite. Non, je devais dompter cette excitation, pourtant si je devais lui faire l’amour je ne dirais rien contre, je voulais juste attendre le moment parfait pour que tout ce passe bien, qu’elle en garde un bon souvenir et non un goût d’amertume. « Moi aussi... j'ai envie de le faire. Mais... on se connait à peine, et si je couche avec toi, on va croire et même toi aussi, que je suis une fille facile qui couche avec n'importe qui. Mon premier s'est super bien occupé de moi... il a su me mettre en confiance... » Je l’écoutais attentivement, une main lui caressant son corps si sexy pendant que l’autre était accoudée contre le mur de la douche la bloquant en quelque sorte de manière à ce qu’elle soit proche de mon corps. « Maintenant, je suis un peu trop confiante, je crois. » Je souriais, je la comprenais totalement et je respectais cette décision. C’est à ce moment-là qu’elle m’empoignait par la nuque pour me coller à son corps, mon intimité entrait en contact pour la première fois avec celle de la jeune femme, un simple frottement qui m’excitait davantage. Je fermais les yeux, me mordillais la lèvre pour essayer de garder les idées claires mais impossibles. « Fais. » Elle prenait possession de mes lèvres alors que ses mains s’aventuraient sur mes fesses musclées et bombées. Je souriais amusé appréciant sa langue que je caressais sensuellement à l’aide de la mienne. Mes mains se faisaient plus baladeuses alors que je m’arrêtais à ses hanches pour la soulever et la bloquer contre le mur. Il était plus facile d’agir comme ça et pourtant… Je m’arrêtais, me mordillant la lèvre. « Je ne peux pas te faire ça… » Je luttais de toutes mes forces contre cette envie, en témoignait mon pénis en pleine érection. « J’ai l’impression de te forcer la main… C’est pas bien. » Je reculais. « J’ai envie de te faire l’amour, mais ça devra être naturel, je ne veux pas que tu le fasses par dépit tu comprends ? » Je m’approchais d’elle pour lui déposer un baiser même si le contact de ses lèvres me donnait encore plus envie d’aller plus loin. « Et quoi qu’il serait arrivé dans cette douche… Quoi qu’il puisse arriver cette nuit… Saches que tu n’es pas une fille facile à mes yeux ! » Je sortais de la douche, prenant l’une des serviettes qu’elle avait mise à notre disposition pour l’enrouler autour de ma taille, j’étais à peine moins excité… Mais il me suffisait de très peu pour me laisser aller et la violer sur place.

J'étais bien dans ses bras, et même très à l'aise. Je caressais ses fesses pour m'amuser tout en l'embrassant. Je sentais alors qu'il me serrait encore plus fort contre le mur, qu'il m'élevait. C'était sur que je ne pouvais pas partir, mais je m'en fichais, je comptais pas partir après tout. Nous étions donc parti pour une partie amusante ensemble ? Pourquoi pas, j'étais lancée et il me plaisait, je ne pouvais pas lui dire non. Mais au final, c'est lui qui s'arrêta. Il me disait alors qu'il ne pouvait pas coucher avec moi, mais pourquoi? Je cherchais à comprendre ce qu'il ressentait en le regardant, le fixant. Il semblait pourtant heureux de le faire, il semblait puisque ses mains s'étaient amusés à caresser mon corps, à ce qu'une partie de son corps témoigne parfaitement du plaisir et désir qui montaient entre nous deux. C'est alors qu'il m'expliquait son ressentiment sur ce qu'il se passait avec moi, qu'il ne pouvait pas le faire car il avait cette impression de me forcer. C'était faux, il ne me forçait pas, j'étais pas du genre à me laisser influencer. Il était trop loin de moi, j'étais déçue. J'avais envie de lui, je ne faisais pas ça par pitié, ce n'était pas mon genre. Je le faisais car j'en avais tout envie que lui. Je tapotais son bras lorsqu'il vint m'embrasser, et je le regardais. Il me réconfortait sur ce qu'il penserait de moi si ça se faisait ou non. Je me sentais bête, j'étais loin d'agir comme une petite vierge coincée du cul, au contraire, j'étais tout le temps la première à draguer un homme, à l'exception qu'à présent, je n'étais plus vierge, je pouvais ne plus regretter ma nuit avec un homme. Je le regardais me quitter, me laisser seule sous la douche. Je soupirais, et finis par lui faire dos pour me rincer. Je refermais le robinet et sortit de la douche. Je faisais comme lui, je m'entourais d'une serviette mais je venais jusqu'à lui pour le prendre dans mes bras, entourant son cou avec mes bras pour le serrer contre moi. Quoi qu'il se passe cette nuit...saches que je ne me sens pas du tout obligée de coucher avec toi. Je me retenais de sourire lorsque je répétais les mots qu'il avait eu avec moi. Je pris son visage entre mes mains pour l'embrasser, et à présent qu'il m'appartenait, je glissais mes mains le long de son torse pour descendre jusqu'à son bas ventre et je lui retirais la serviette. Mes mains revinrent taquiner les fesses de Soliman, j'adorais les toucher car elles étaient musclés, et bien fermes. Et alors que notre baiser se rompait, je m'écartais un peu de lui. Je lui fis un signe de la main pour me suivre dans ma chambre mais j'aimais pas être trop loin et je me retrouvais à le faire asseoir sur le siège de mon bureau. J'enlevais alors ma serviette qui rejoignit celle de Soliman puis je m'asseyais au dessus de lui à califourchon, prenant son visage entre mes mains pour l'embrasser langoureusement. Je ne savais pas si je regrettais ce choix ou non, mais c'était sur que je n'en parlerais à personne. Pour l'instant, je me contentais d'embrasser mon amant, collant mon corps contre le sien. J'avais chaud, très chaud.

Cette fille me faisait un effet de dingue, si j’avais assumé ma bisexualité aussi facilement c’est peut-être parce que j’avais retrouvé cette attirance plus… Disons dévastatrice qui te faisait perdre tous tes moyens quoi que tu puisses dire ou faire. Après la rupture d’avec ma seule ex sérieuse je m’étais en quelque sorte bloqué concernant les femmes gardant ce goût amer mais Teodora me faisait éprouver un désir nouveau. Je me résignais à ne pas lui faire l’amour regrettant instantanément ce choix que je faisais, il me paraissait bon dans un sens mais mauvais dans l’autre. Je ne voulais pas avoir de doutes, je ne voulais pas avoir cette impression d’avoir été un mec lourdingue qui avait juste envie de baiser puisque je n’étais pas dans cette optique ce soir. Dire que je n’avais pas envie de lui faire l’amour sauvagement ferait rire tout le monde néanmoins puisque j’en mourais d’envie. Je pouvais lire toute la déception face à ma décision dans le regard de la jolie blonde, si elle savait à quel point je regrettais moi-même ce choix que je venais de faire. Je cherchais à voir le bon côté des choses, si nous ne couchions pas ensemble ce soir ça finirait tout de même par arriver et ce moment-là serait unique, lorsque la tension sexuelle arrivée à son comble était lâchée. Ce jour promettait d’être sauvage et très sensuel. Je ne pouvais pas rester dans cette douche, gêné d’être encore tout excité alors que je me contrôlais physiquement en général, j’entourais une serviette autour de ma taille restant à une distance raisonnable de Teo’. Je ne voulais pas prendre trop de distance, étrange mais agréable comme sensation. Après avoir quitté la douche la petite blonde me rejoignait entourant mon cou de ses bras, je passais une main dans son dos conservant mon petit sourire comblé. « Quoi qu'il se passe cette nuit...saches que je ne me sens pas du tout obligée de coucher avec toi. » Je souriais amusé, elle avait repris le même début que moi mais ça devait être efficace, je n’étais pas un mec qu’on avait besoin de rassurer mais pour le coup… J’étais rassuré. Je m’approchais pour prendre possession de ses lèvres d’une manière sensuelle venant communier avec sa langue alors que je sentais ses mains venir me retirer ma serviette et s’aventurer une nouvelle fois sur mes fesses bombées. « Avoue-le… Tu les aimes mes fesses ! » Je laissais s’échapper un petit gloussement reprenant possession de ses lèvres pour un nouveau baiser plus rapide cette fois. Je la suivais prenant place assise sur la chaise qu’elle m’indiquait. Je la voyais enlever sa serviette ne me lassant pas de redécouvrir ce corps sexy et excitant au possible. Elle tentait le diable en venant s’asseoir à califourchon sur moi, nos deux corps étaient à deux doigts de communier. Ses lèvres venaient retrouver les miennes alors que mes mains se faisaient plus entreprenantes m’arrêtant sur ses fesses que je caressais, je ne pouvais plus tenir… Il y avait une tension sexuelle trop importante, la chaleur m’envahissait. Sans prévenir je me relevais soulevant ma camarade que je conduisais contre la table qui se trouvait face à nous, je l’aidais à s’allonger la couvrant de mille baisers plus sensuels les uns que les autres, ma langue s’aventurait contre sa poitrine descendant jusqu’au nombril… Je voulais y aller en douceur tout en l’excitant, je m’arrêtais à son intimité que je venais couvrir de baisers laissant l’une de mes mains lui caresser le torse. Un retour en arrière était inimaginable à présent.