I BELIEVE I CAN FLY

Je n’avais pas eu besoin qu’elle le dise à haute voix pour comprendre qu’elle venait de perdre sa virginité, je n’étais bien sûr pas capable de définir quand est-ce qu’elle avait exactement fait l’amour pour la première fois mais apprendre des choses en la regardant, en l’écoutant était plus qu’à ma portée. Vous voulez le motif de cette facilité à lui parler de choses qu’elle gardait profondément ancré en elle ? Mes études de psychologie peut-être ? Je voulais en faire mon métier et bien avant de me lancer dans ce cursus j’avais des facilités pour comprendre les gens sans qu’ils aient besoin de discuter ouvertement de leurs problèmes, en cinq années d’études j’avais su faire le nécessaire pour améliorer ses quelques aptitudes que j’avais déjà pour être capable de m’en servir au mieux. Nous ne pouvions pas poursuivre notre petite conversation qui, je le sentais la gênait ce qui était fort compréhensible puisque parler des premières expériences n’étaient pas un sujet que les gens abordaient comme il était plus simple d’aborder un coup d’un soir pour quelqu’un dans mon genre à présent. Enfin c’est pour donner un exemple bien sûr puisque j’étais loin d’exposer ma vie sexuelle comme dans une mauvaise télé réalité. L’avion atterrissait bien vite et je me dirigeais au sein de l’aéroport pour récupérer nos valises, malgré ma richesse j’avais conservé des valeurs et parmi elles la galanterie. La petite blonde rougissait ce qui montrait qu’elle aimait mon geste puis elle me faisait signe de la suivre, nous montions dans une limousine après que j’ai aidé par principe le chauffeur à mettre nos valises dans cette grosse limousine digne d’un film sur les bourgeois. « T'es plutôt confortable... » Je souriais lui caressant le visage, elle était couchée, la tête sur mes jambes ce qui ne me dérangeait pas du tout. « On me le dit souvent oui… » Je laissais s’échapper un petit rire de mes lèvres. « ça te dit qu'on boive un petit verre ? Je crois qu'il y a quelques bières dans le petit frigo devant toi. Enfin, si tu veux boire... » Je la regardais un instant avec une petite moue boudeuse, je lui tirais la langue moi aussi. « Je vais prendre… Une petite bière, tu en veux une ? » Je n’attendais pas qu’elle réponde, je saisissais deux bières dans le petit frigo les décapsulant toutes les deux à la main avant de lui en tendre une. « A la tienne jolie blonde. » Je lui souriais amusé prenant une petite gorgée de ma bière.

On était bien à présent, j'étais posé avec lui, on allait rentrer chez les Cabots pour se reposer. Je fermais quelques minutes les yeux. Il me demandait alors si j'en voulais une, quelle question. Quelle question, bien sur que j'en veux une. Je me relevais, et prit la bouteille qu'il me tendait. Je souris, contente d'être là, à l'aise. Je buvais quelques gorgées après avoir fait signe avec ma bière en guise de « santé ». Je buvais quelques gorgées avant de poser ma tête sur son épaule. Qu'est ce qui t'a donné envie de venir avec moi ? Je veux dire, bon d'accord, je peux pas être modeste et dire, je suis une moche et tout... je sais ce que je vaux, mais... tu aurais pu ne pas te laisser approcher, non ? Après tout, je suis venue te draguer comme ça, et te mettre un vent énorme au final... Je l'avouais, je tentais le diable, je tentais de le séduire très érotiquement pour lui faire comprendre au final que je ne voulais pas coucher avec lui, et pourtant, il était vraiment pas mal au fond. Je glissais mes cuisses sur la siennes, en souriant, me blottissant alors dans ses bras. Sol...Désolé. J'étais sincère. Ne m'en veux pas... je … Je bus alors une gorgée de ma bière, me donnant un peu de courage. Je me suis laissée emporter. Je ris bêtement, posant ma tête sur son épaule, c'était pas la peine d'en dire plus.

Je n’aurais jamais pensé que tout ce passerait aussi bien, aujourd’hui en montant dans cet avion je m’étais fait à l’idée de m’ennuyer à mourir puis de sortir de l’aéroport de mauvaise humeur prêt à me bourrer la gueule ou à faire la fête voir combiner les deux options pour que cette fin de journée soit beaucoup moins pénible. J’avais trouvé un autre moyen de passer du bon temps et je ne parlais bien sûr pas de sexe, être avec Teodora était tout simplement un plaisir simple et qui me rendait de bonne humeur. Je ne regrettais plus d’avoir pris ce vol qui aurait dû être long et qui, tout compte fait était passé à une vitesse folle. « Quelle question, bien sur que j'en veux une. » Je souriais lui tendant une bouteille de bière, j’avais demandé si elle en désirait une par politesse me doutant bien qu’elle n’allait pas me regarder boire et refuser de se désaltérer à l’alcool. « Qu'est ce qui t'a donné envie de venir avec moi ? Je veux dire, bon d'accord, je peux pas être modeste et dire, je suis une moche et tout... je sais ce que je vaux, mais... tu aurais pu ne pas te laisser approcher, non ? Après tout, je suis venue te draguer comme ça, et te mettre un vent énorme au final... » Elle se demandait pourquoi est-ce que je me trouvais là et la réponse était très simple, je prenais donc une petite gorgée de ma bière passant l’une de mes mains contre mon torse. « Tu veux que je sois honnête avec toi ? Je ne pourrais pas te dire très exactement pourquoi est-ce que je suis là et le fait que tu m’aies un peu chauffé n’a rien à voir là-dedans. Je l’ai cherché et j’en ai fait plus que toi au niveau des caresses et tout… Non si j’ai accepté de venir c’est parce que j’ai un bon feeling avec toi, il est rare que je ne le provoque pas et puis… Est-ce que j’ai besoin d’une raison pour venir ? » Je n’avais pas vraiment répondu à sa question mais rester énigmatique sur quelques points était plus intéressant de toute manière à mes yeux. « Sol...Désolé. » Elle venait se blottir dans mes bras, je l’entourais donc de l’un d’entre eux l’écoutant attentivement. « Ne m'en veux pas... je … » Elle buvait une petite gorgée de sa bière alors que je buvais ses paroles, j’attendais la suite n’étant pas sûr de savoir de quoi est-ce qu’elle s’excusait. « Je me suis laissée emporter. » Je souriais amusé prenant une gorgée de ma bière. « T’inquiètes pas… Je sais que je suis sexy ce n’est pas de ta faute si tu avais envie de moi… » Je lui souriais restant sérieux quelques secondes laissant un petit gloussement lui prouver que je plaisantais bien sûr même si j’étais loin d’être dégueulasse physiquement.

Il était vraiment gentil, ou alors beau-parleur mais les paroles qu'il avait à mon égard me plaisaient. Je le regardais en rougissant, et même si je trouvais mignon ce qu'il disait, je m'en voulais quand même un peu de l'avoir chauffer et finalement, rien faire avec lui. T'es gentil. murmurais-je. Je buvais ma bière, et manquait même de m'étouffer lorsqu'il vint à dire que c'était normale que je m'étais approché de lui, qu'il était le mec sexy qui me donnait envie. Je m'essuyais les lèvres en riant. Il était vraiment sympa. Tu n'as pas à rigoler, c'est vrai que tu es plutôt sexy tu sais. Tu devrais faire du mannequinat. D'ailleurs, je veux bien que tu poses nu pour moi... mais j'aurais pas d'appareil photo... Je ris, avant de déposer un petit baiser sur le coin des lèvres. Je sentis alors que la voiture s'arrêtait, et le chauffeur ouvrait la porte. Allez, on y va! Je souris, et prit la main de Soliman pour sortir de la voiture, nous retrouvant alors devant la maison des Cabot. Je glissais mes mains autour de son cou en me rapprochant de lui. Faudra être silencieux, si on nous attrapes, on va se faire punir...sévèrement. Je pris un petit air coquin et très joueur. Mettez nos valises dans ma voiture, je les récupérerais demain. On va réveiller tout le monde avec les bruits de valises. dis-je à mon chauffeur avant de tirer le Winthrop par la main jusqu'à la porte d'entrée, où je me tournais vers lui pour l'embrasser rapidement. Pas un bruit, hein! Je souris et ouvrant la porte, je me dépechais de monter les escaliers, serrant sa main dans la mienne. J'ouvris rapidement la porte de ma chambre, je refermais à clef juste après. Je regardais Soliman en riant, avant de me rapprocher de lui, et instinctivement, me glisser dans ses bras. ça va devenir une mauvaise habitude de te faire tes câlins...

Il est vrai qu’on pouvait me prendre pour un beau-parleur ce que j’étais un chouilla. Quoi ? Nous avions tous ce côté-là enfoui à l’intérieur de nous. Passons, peut-être que je la comblais de paroles élogieuses mais ce n’était pas dans le but de me la faire, non j’étais tout simplement sincère et puisque ma principale qualité était d’être cash je ne pouvais pas me retenir de lui faire savoir ce que je pensais d’elle. Teodora était chanceuse, elle me plaisait et je ne lui trouvais aucun défauts, imaginez celui que je ne pouvais pas voir, il le savait tout de suite et pas d’une manière très douce. « T'es gentil. » Je ne parvenais pas à retenir un petit gloussement. « C’est vrai ? Je n’ai pas l’habitude qu’on me dise ça… Je suis toujours le mec qu’on trouve horriblement méchant. » Je ne racontais pas de conneries, tout le monde aimait me décrire comme un garçon qui n’avait pas de cœur juste parce que j’avais les couilles de dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas, cette réputation ne me déplaisait pas non plus mais qu’on me complimente était très rare et c’en était d’autant plus touchant. Lorsque je me mettais à me moquer de mon physique elle manquait de s’étouffer ce qui me faisait rire davantage. « Tu n'as pas à rigoler, c'est vrai que tu es plutôt sexy tu sais. Tu devrais faire du mannequinat. D'ailleurs, je veux bien que tu poses nu pour moi... mais j'aurais pas d'appareil photo... » Un petit sourire coquin se dessinait sur mon visage, j’aimais flirter avec elle-même s’il n’y aurait peut-être pas de sexe au final, je m’en moquais… Passer du temps avec elle était bénéfique de toute manière. « Merci et… Tu sais tu n’as pas besoin d’un appareil photo, tu n’auras juste à me le faire savoir lorsque tu auras envie que je prenne la pose pour toi… » Je lui adressais un petit clin d’œil ne perdant pas le sourire, sur ce point on ne pouvait pas me reprocher de faire la gueule, je ne savais pas ce que c’était. La limousin s’arrêtait, Teo’ me prenait la main pour m’attirer à la sortie de la voiture. « Faudra être silencieux, si on nous attrapes, on va se faire punir...sévèrement. » Je souriais amusé, j’aimais les sous-entendus et les petits regards qu’elle pouvait m’adresser. « Oh… Et on aurait droit à quel genre de punition ? » Disais-je en m’approchant légèrement d’elle. Elle indiquait au chauffeur de laisser nos valises dans la voiture jusqu’à demain pour ne pas réveiller tout le monde, elle me reprenait la main me conduisant jusqu’à l’entrée du bâtiment cabot. « Pas un bruit, hein! » Je souriais, je n’avais même pas eu le temps de répondre à son baiser mais passons… J’accélérais dans les escaliers forçant sans le vouloir la jolie blonde à courir. Un réflexe de sportif dirons-nous. Une fois dans sa chambre elle fermait la porte à clef venant rejoindre mes bras dans lesquels elle se blottissait. Je la serrais contre mon corps musclé comme il le fallait. « Ça va devenir une mauvaise habitude de te faire tes câlins... » Je souriais amusé lui déposant un rapide baiser sensuel sur ses lèvres sucrées comme je les aimais. « Oh je vois… Parce que tu n’aimes pas les mauvaises habitudes ? » Je passais l’une de mes mains dans son dos m’arrêtant à sa chute de reins.

On se draguait, on se cherchait. Et ça m'amusait. J'adorais lui lancer la perche, lui dire ce genre de chose comme poser pour moi. Je l'avais regardé avec un grand sourire lorsqu'il me demandait quelle genre de punition que l'on pourrait avoir. J'avais l'impression d'être une enfant dans ses couloirs, le suivant sans vraiment me poser des questions. On se connaissait à peine, même pas 24h et je me retrouvais à présent seule avec lui. Je m'amusais à profiter de lui, profiter de son corps. « Oh je vois...Parce que tu n'aimes pas les mauvaises habitudes? » me dit-il alors. Je souris, me blottissant alors dans ses bras. Avec toi... Je pense pas que ce soit mauvais en faite... Je souris avant de me serrer encore plus contre lui et me mettre à l'embrasser langoureusement, profitant de la chaleur de sa langue sur la mienne. Je m'amusais bien dans ses bras, j'avais encore besoin de la chaleur d'un homme, je faisais juste retomber la pression. Je glissais ma main sur sa nuque, glissant mes doigts dans ses cheveux. J'avais envie de le pousser sur le lit et enlever nos vêtements, refaire encore l'étreinte que j'avais reçu d'Andy. Cette fois-ci, j'étais préparée, même si je n'avais pas autant d'assurances comparé à mon moment avec Andy qui avait réussi à me rassurer, à me mettre à l'aise. Je m'arrêtais soudainement, de peur d'aller trop loin, mais j'avais envie d'être coquine mais comment ne pas l'être sans coucher avec lui ? Une idée me vint à l'esprit, et je m'écartais de lui. J'enlevais rapidement mes chaussures et passais mes mains dans le dos pour descendre le zip de ma robe pour la faire tomber au sol. Je revins proche de lui, en souriant. ça te dit qu'on ailles prendre une douche avant d'aller se reposer dans le lit ? dis-je l'air timide.

J’aimais cette journée, pas que Teodora soit la première fille avec qui je flirte mais avec elle il y avait quelque chose de plus intéressant. Je n’étais pas seulement intéressé à l’idée de lui faire sa fête une petite fois comme ça, à l’arrache dans une pelouse ou même sur un banc parce qu’on n’aurait pas eu le temps de se rendre jusqu’à la chambre de l’autre. Non, le courant passait bien et même si j’étais d’humeur à jouer je savais où étaient mes limites. Mes mains à la limite de sa chute de reins je passais lentement mes lèvres contre les siennes tout en l’entourant de mes bras, il est vrai que me faire des câlins pouvait être considéré comme une habitude depuis le début du vol mais je doutais qu’elle soit mauvaise… A mes yeux en tout cas. « Avec toi... Je pense pas que ce soit mauvais en faite... » Je souriais, avant même d’avoir pu répondre à cette dernière phrase la petite blonde reprenait possession de mes lèvres dans un baiser langoureux, sa langue rejoignait la mienne et je me faisais un plaisir de prolonger ce baiser en y ajoutant une pointe de sauvagerie puisque je le concluais en lui mordillant la lèvre inférieure. Je n’avais rien fait qui aurait pu la rassurer face à une éventuelle suite plus… Sexuelle, c’était en quelque sorte intentionnelle puisque je ne voulais pas qu’elle regrette quelque chose qui pourrait se passer entre nous. Ma main descendait sur l’une de ses fesses sur laquelle je déposais une petite tape que j’accompagnais d’un petit rire. « Je ne sais pas si je te l’avais déjà dit… Mais tu as un joli petit cul. » Vulgarité quand tu nous tiens ? Non, juste un compliment à ma sauce. La petite blonde reculait pour enlever ses chaussures et sa robe, oh… Elle était vraiment très sexy, je me mordillais la lèvre inférieure. « Ça te dit qu'on ailles prendre une douche avant d'aller se reposer dans le lit ? » Je souriais. « T’es sûr que tu as envie qu’on prenne une douche ensemble ? » Merde mais qu’est-ce que je disais… Je voulais juste être persuadé qu’elle était sûre d’elle, et puis ce n’est pas comme si nous allions faire autre chose que de s’appliquer du gel douche. « En tout cas ça me plait comme idée. » Je laissais tomber ma veste contre le lit de la belle blonde ôtant mon haut rapidement, mes quelques tatouages étaient maintenant à sa vue. Mon jean ne tardait pas à rejoindre mes baskets au sol.

Sérieusement, c'était inhumain de résister à la chaleur de son corps. J'avais envie de le pousser sur le lit et regouter au plaisir que pouvait me procurer un homme. Je rougissais lorsqu'il me tapotait les fesses, me félicitant d'avoir un beau corps et surtout des jolies fesses. J'étais nue devant lui, je montais soudainement la température. Il vint à me demander si je voulais vraiment prendre ma douche avec lui. Ça me fit rire un peu, ça me surprenait de sa part. Bien sur que oui...idiot va.. lui dis-je en souriant et aussi en regardant le Winthrop qui finissait par avouer que l'idée de la douche lui plaisait. Je le regardais enlever ses vêtements, et je ne pouvais empêcher mes yeux de mater le corps du bel âtre que j'avais devant moi. Je remarquais les tatouages, les jolis muscles, ça me faisait presque baver. A présent en sous-vêtements tous les deux, je m'approchais de lui pour venir l'embrasser langoureusement, glissant mes doigts dans ses cheveux. Allons-y, babe. je souris et glissais ma main dans la sienne pour l'emmener dans la salle de bain. Je dégrafais mon soutien-gorge, puis laissait ma petite culotte se glisser jusqu'au sol. Je revenais vers lui, posant mon bassin contre le sien, et de mes mains, je retirais son caleçon tout doucement. Mon corps trembla quelques secondes au contact de son intime partie contre mon corps, chaud. Je remontais mes mains jusqu'à son visage pour approcher son visage du mien et l'embrasser langoureusement. Allez viens, avant que je finisse par te violer... Il était beau, il était simplement magnifique, le voir nu ça ne pouvait pas me rendre indifférente et j'essayais de prendre sur moi-même pour ne pas sauter dans ses bras. J'allumais l'eau chaude et tirait le Winthrop contre moi pour l'embrasser, encore et encore. J'adorais abuser de ses lèvres, ça me réconfortait, ça me faisait tellement de bien.

J’étais surement faible, il n’y avait pas d’autre explication à cette sensation qui me parcourait entièrement lorsqu’elle enlevait sa robe, son corps était à quelques centimètres du mien et malgré les deux seuls sous-vêtements qu’elle avait encore sur son physique de déesse j’étais comme appelé, je la désirais encore plus. La chaleur montait crescendo avec la tentation qui allait bientôt être à son comble, je n’en oubliais pourtant pas mes allures de gentleman lui demandant si elle était vraiment certaine de vouloir prendre sa douche avec moi. Pas que je ne sois pas d’accord mais je me souciais de ce qu’elle pouvait désirer ou non car n’oublions pas qu’à la base j’étais un mec posé, un mec qui avait crû en l’amour pendant les trois années de sa seule et unique relation sérieuse et qui s’était retrouvé avec le cœur brisé lorsqu’il avait débarqué dans sa propre chambre pour avoir une vue panoramique de son meilleur ami Vitor baisant celle qu’il s’apprêtait à demander en fiançailles. Cette erreur m’avait permise de profiter de ma jeunesse en m’envoyant en l’air mais au fond je savais très bien qu’un jour ou l’autre j’allais redevenir sérieux, l’amour pouvait tout changer. En attendant j’allais tout simplement savourer ma jeunesse. Bref, j’arrêtais de parler pour enlever mes vêtements me retrouvant simplement vêtu de mon boxer Calvin Klein blanc et rouge, un peu sexy je vous l’accorde en plus de mouler légèrement mes formes mais que voulez-vous, il y en a certains qui portaient mal les caleçons et d’autres qui, au contraire les portaient à merveille. C’était mon cas ! Je prolongeais son baiser langoureux, la mauvaise habitude c’est moi qui allais la prendre en appréciant les baisers qu’elle m’offrait. « Allons-y, babe. » Je souriais lui prenant la main pour la suivre jusque dans la salle de bain, une fois à l’intérieur je manquais de me prendre la bouche dans le tapis tellement j’avais fait un arrêt sur image lorsqu’elle s’était totalement déshabillée, Teodora était nue et moi je n’avais envie que d’une chose, lui faire l’amour sauvagement dans cette salle de bain. Je me mordais la lèvre inférieure pour essayer de me calmer mais le fait qu’elle s’approche, qu’elle se colle à moi et que mon intimité soit directement mise en contact avec la sienne une fois mon boxer enlevé me déconcentrait, ananas, ananas… ou comment essayer de refreiner une érection qui pourrait être dérangeante dans ce contexte. Lorsqu’elle m’embrassait une nouvelle fois je n’y répondais pas trop occupé à m’imaginer des trucs dégoutants pour en quelque sorte me refroidir. « Allez viens, avant que je finisse par te violer... » Je la regardais amusé ne pouvant m’empêcher d’être à la fois marrant et honnête. « Pour que ce soit un viol il faudrait que je ne sois pas consentant ce qui… Est loin d’être le cas. » La belle blonde allumais l’eau chaude me tirant contre elle pour me déposer une nouvelle série de baisers, sans prévenir j’avançais la forçant en quelque sorte à se coller contre le mur de la douche, elle ne pourrait pas m’échapper, c’était ma crainte, qu’elle s’échappe sans prévenir. Mes baisers se faisaient plus langoureux, mes mains lui caressaient chaque parcelle de son torse dénudé alors que je passais lentement contre sa poitrine que je ne me gênais pas pour embrasser et même lécher d’une manière volontairement sensuelle. Elle me plaisait, ce n’était plus un secret pour elle.

Je ne m'étais pas imaginé une soirée comme celle-là. Soliman se montrait très sympathique avec moi. Il se disait être consentant dans le cas où je le violerais, si j'essayais, il dirait oui. Pour ma part, j'essayais de me contenir, de me contenter de caresses et de baisers langoureux, mais c'était difficile de résister, surtout qu'à présent, nous étions seuls. D'ailleurs, je n'avais pas le temps de me calmer que je sentis qu'il me poussait jusqu'à ce que je rencontres le froid extrême de la paroi de la douche, frissonnant tout le long de mon échine. J'entourais le cou de mon partenaire qui se montrait très entreprenant avec moi : il parcourait mon corps entier avec ses mains, il cherchait à me connaître aussi parfaitement que personne d'autre jusque là. Je le laissais faire, j'étais bien là, à sentir l'érotisme de ses mains sur mon corps, de ses lèvres qui étaient descendues jusqu'à ma poitrine pour y gouter. Je me cambrais à cette douceur, à ce plaisir inhumain que je ressentais. Pour ma part, j'essayais de ne pas céder à la chaleur de notre étreinte. C'était comme avec Keanu, je cédais à la chaleur humaine mais je ne voulais pas y céder, Andy avait eu la chance de me soulager de ce bonheur, ce n'était pas pour qu'il soit le premier d'une longue liste. Je poussais alors Soliman pour qu'il y ai un espace entre nous deux. La respiration haletante, j'essayais de reprendre mes esprits. Je sais pas si je pourrais résister si tu continues ainsi, Soliman... Je le regardais en souriant, le fixant avant de prendre du gel douche. J'en mettais une bonne quantité dans ma main pour venir en mettre sur le torse de mon ami, mon nouvel ami. Je ne pourrais pas tenir une seconde fois... et je sais que ça sera encore meilleure que ma première fois.. je peux pas...même si je meurs d'envie que tu me caresses, que tu m'embrasses. À chaque fois, j'aurais envie d'aller plus loin avec toi... Je continuais de lui appliquer le savon, regrettant le corps de Soliman, de ne pas pouvoir gouter plus que je ne l'autorisais, de ne pas accepter le fait que j'adorais ça, finalement. S'il continuait, je savais que je céderais à l'envie qui me tenait depuis des heures.