TG1 ✿ Soirée Vésuvius

La jeune princesse remarque que la hongroise semble aller mieux que la dernière fois qu'elles se sont vus, ce qui est vrai mais il y a à cela une explication plus que logique que la jeune femme ne manque pas de faire reconnaître dès qu'elle a l'occasion de prendre la parole. Ce qui ne tarde pas vraiment à être le cas.

"- Oui c'est vrai mais... la dernière fois que nous nous sommes vus c'était pour enterrer ma meilleure amie, je ne pouvais pas aller bien à ce moment là. Aujourd'hui, même si elle me manque toujours beaucoup et bien le temps a passé. Après tout c'était il y a un ans. Mais dis moi toi tu ne semble pas être au mieux de ta forme je me trompe ?"

Tout s’écroulait à une vitesse hallucinante. J’avais beau m’être imaginer cent fois la scène, je ne m’étais pas assez préparé à la peine que je ressentirais dans la réalité de ce tête-à-tête. J’étais toujours porté à river mes yeux sur le sol, mais je n’arrivais pas à me détacher de son visage torturer, je méritais de la voir ainsi, ce souvenir resterait à jamais graver dans mon esprit. « J'ai juste été trop bête de te faire autant confiance. Je voulais tellement y croire, je pensais naïvement que j'étais immunisée contre elle, mais je me rends compte que j'ai eu tord... »Je savais de quoi j’avais l’air, d’un parfait connard... mais j'espérais au fond qu’elle savait que je n’avait rien prémédité des événements. Je n’avais manipuler personne à rester à mes côtés et elle n’était certainement pas mon option de rechange au cas ou ça ne fonctionnerait pas avec Valentine. «Orlane, je suis désolé, je sais que je rien que je ne puisse dire ou faire ne t’aidera à me croire quand je te dis que tu es celle avec qui je souhaite partager mon avenir, mais je compte sur le temps pour m’aider... je ne vais nulle part, que tu le veuilles ou non je serai là quand tu auras un moment de faiblesse, je serai là pour te rattraper.» Il allait forcément en avoir un de ces moments où elle n’arrivait plus à me supporter dans sa vie et où elle craquait, d’une manière ou une autre je préférais largement sa colère à l’ignorance. En un geste complètement fou et audacieux je m’approchai d’elle pour la saisir d’une mèche. Elle clos les yeux pour accueillir mon geste, au moins elle ne me repoussait pas déjà.  « Je... Je ne sais plus si je dois te croire. Je voudrai tellement, mais qui me dit que tu ne recommenceras pas? Je ne peux nier le fait que tu sois... amoureux d'elle. Tu comprends maintenant pourquoi je n'avoue pas si facilement mes sentiments? Parce que j'ai peur de vivre des choses semblables... » J’aimerais lui dire qu’elle avait tord, mais je ne pouvais pas lui mentir. Valentine était et resterait dans mon coeur. Il n’y avait pas de remède magique outre le temps pour aider les maux du coeur. J’avais simplement pris la décision de vivre autre chose, je m’étais enfin cru digne de quelque chose de mieux. «Tu m’as donné le courage de croire que je valais mieux qu’une relation à sens unique, depuis que je t’ai rencontré je n’arrive plus à te sortir de ma tête... je te promet, tu ne te débarrassera pas de moi aussi facilement, je ne vais nulle part sans toi. D’ici là, considère moi comme ton esclave.» Nous en avions déjà parler, maintenant je méritais une peine deux fois plus énorme que l’initiale. Je méritais tout ce qu’elle voudrait bien me faire endurer. «De toutes manières on dormira dans le même lit ce soir alors...» Un fin sourire moqueur et fier se glissa au bord de mes lèvres. Elle ne pourrait rien faire contre ça. J’essayais d’alléger l’atmosphère dominé par son regard luisant de peine, c’était douloureux à survivre.

Moi aussi ? Venait-il de m'avouer que lui aussi voulait profiter pleinement de ce voyage avec moi ? Oui, je n'avais pas rêvé. Décidément, je ne regrettais finalement pas de l'avoir accompagné et je voulais entendre encore plus, toujours plus, des aveux comme celui-ci, cela me procurait une joie incomparable. En guise de réponse, je lui offrais mon plus beau sourire, sourire que lui seul avait le droit de voir, car ce sourire-là, je ne le faisais à aucune autre personne, même pas à ma sœur. Suite à cela, je me déhanchais et dansait le plus collé/serré contre lui, voulant lui montrer qu'aucune autre ne pourrait danser aussi bien que moi, oui bon il y avait, mais je persistais quand même à être la meilleure et jamais aucune autre fille n'arrivera à lui procurer autant de désir rien qu'en bougeant son bassin et pour preuve, il se colla davantage à moi comme pour prouver au monde qui se trouvait autour de nous, que j'étais sa sienne et cela ne me dérangeait pas le moindre du monde, sauf un truc... Je puais la bière et je crois que de son point de vue, ce n'était pas sexy, car il ne voulait jamais plus toucher à l'alcool. Je devrais peut-être prendre exemple sur lui ? Eumm, peut-être pas toute suite, l'alcool était beaucoup trop libérateur pour que je m'en prive maintenant. Peut-être bien que lorsque je porterais un bébé un jour si cela arrivait, l'alcool serait dans mes options d'arrêter pour le bien du bébé. Mais là, j'avais tout le temps de profiter. Nikolaï affirma que ce n'était pas grave, mais qu'en revanche, il n'avait pas le droit de m'embrasser et BOUM ! une deuxième surprise, jn'aurais jamais cru l'entendre grogner ça, que le fait de ne pas m'embrasser serait comme une sorte de calvaire, enfin, ça sonnait comme ça à mes oreilles en tout cas. Heureuse et parce que j'avais envie de le taquiner, je repris aussitôt après lui. « Ne te l'avais-je pas dit ? Que tu deviendrais accro à mes lèvres !. » Tout comme moi je l'étais concernant les siennes. D'ailleurs j'aimais le sentir si proche de moi, son odeur était tellement si délicieuse et si enivrante, je m'y perdais totalement. J'arquais cependant un sourcil lorsqu'il répliqua en me faisant comprendre qu'on pouvait y remédier. Le winthrop m'attrapa comme un sac de patate, j'essayais tant bien que mal de descendre, mais rien à faire, j'étais beaucoup trop petit face à sa taille et ses muscles. « Descends-moi de là Hercule !. » Criais-je alors qu'il m'entraînait vers la mer et ni plus ni moins, me jeta à l'eau. A peine j'eus le temps de remonter à la surface qu'il kidnappa mon visage afin de poser ses lèvres contre les miennes. Okey, là j'étais totalement aux anges avec beaucouppppp de papillons au ventre. Mes mains glissèrent sur son torse, serrant sa chemise entre mes doigts afin de le coller encore plus à moi. Entre deux baisers je murmurais. « Umm...J'adore... » Étouffant de petits rires entre nos lèvres avant de prolonger ce baiser plus fougueusement et de l'attirer au fur et à mesure dans l'eau de sorte que nous puissions y être totalement trempés. Je séparais soudainement nos lèvres avant de sauter et d'appuyer mes mains contre son crane pour le faire couler au fond de l'eau. Mes rires se mélangeaient maintenant au bruit des vagues alors que je reculais en nageant pour fuir une éventuelle revanche de la part du winthrop.

« Orlane, je suis désolé, je sais que rien que je ne puisse dire ou faire ne t’aidera à me croire quand je te dis que tu es celle avec qui je souhaite partager mon avenir, mais je compte sur le temps pour m’aider... je ne vais nulle part, que tu le veuilles ou non je serai là quand tu auras un moment de faiblesse, je serai là pour te rattraper. » Je baissais lourdement les yeux sur ces paroles. Je ne savais plus quoi faire, j'étais complètement perdue. Je lui en voulais terriblement, mais pas assez pour lui tourner les talons définitivement. J'étais de toute manière prise au piège, ne pouvant lui échapper tant que nous serions à ce voyage. Je devais faire un effort, je devais essayer de le pardonner. Tout deviendrait si sombre si je le bannissais de ma vie. Je n'avais aucune envie que ce bonheur sur lequel je planais ne se transforme en pluie. J'avais tout simplement besoin de lui dans ma vie. « Alors sois là pour moi en ce moment-même, rattrape-moi de cette chute et on verra comment le temps agira... » dis-je en relevant mon regard humidifié vers lui. Si je n'avais plus confiance en lui, j'avais toujours confiance en l'espace et le temps. Je voulais continuer à m'accrocher à cette possibilité entre nous, je ne voulais pas tout laisser tomber bien que je ne pouvais pas non plus fermer les yeux sur ses actes. « Tu m’as donné le courage de croire que je valais mieux qu’une relation à sens unique, depuis que je t’ai rencontré je n’arrive plus à te sortir de ma tête... je te promet, tu ne te débarrassera pas de moi aussi facilement, je ne vais nulle part sans toi. D’ici là, considère moi comme ton esclave. » Je prenais en considération chacun de ses mots, chacune de ses paroles en plongeant mon regard dans le sien. Je voulais voir la sincérité jaillir de ses pupilles, je voulais être sur que je pouvais lui donner une chance de se racheter. Il allait devoir faire ses preuves, retrouver cette confiance qui s'était volatilisée avant de me reconquérir à nouveau. « De toutes manières on dormira dans le même lit ce soir alors... » Il réussit à m'arracher un fin sourire des lèvres à travers toute cette peine affichée. Je séchais peu à peu mes larmes alors qu'un silence régna entre nous. Je réfléchissais à ce que j'allais lui dire, à la décision que j'allais prendre, je voulais être sur de ne rien regretter par après. Un long soupire s'échappa avant que je n'entrouve mes lèvres. « Je crois que je suis prête à faire des efforts, à passer au dessus de ça en te laissant une seconde chance Dexter... parce que je... » Les mots me brûlaient la gorge mais je ne trouvais pas le courage immédiat pour les verbaliser. Et c'est sur un élan audacieux que j'arrivais à prononcer ces quelques mots: « ... Parce que je t'aime. » Je n'en revenais pas d'avoir réussi à lui verbaliser mes sentiments. Je ne m'étais jamais entendue prononcer ces mots, j'avais préféré les bannir de mon vocabulaire, trop faible pour en faire une mélodie agréable à l'oreille. Je me sentais presque gênée de les avoir dit que j'aurai voulu me faire toute petite. « J'espère juste que tu en feras bon usage, c'est la seule et la dernière que je te fais. » enchaînais-je aussi vite pour passer inaperçu.

Je venais de dire à Emrys qu’il faisait du charme ouvertement à la jeune femme. Tout cela pour essayer de créer un petit rapprochement. Ce soir, j’étais d’humeur taquine. « Quoi, quoi, qu'est-ce que j'entends ? Tu reproches à Emrys de faire du charme ? Mais, monsieur le Président Winthrop, n'est-ce pas pourtant là une des valeurs essentielles de votre maison ? Et puis... C'est toi tout à l'heure qui m'a fait une sublime révérence en te proposant à mon service que je sache. » Je ricanais en l’écoutant parler ainsi. « Oh bien sûr que si ! Je ne faisais qu’une constatation orale madame » disais-je sur le ton de la plaisanterie, alors qu’elle me tapait faussement la tête. « Violente en plus ! Emrys, je crois que c’est ce qu’il te fallait ! » Moi, jouant les entremetteurs ? Pas du tout ! (a).

L’accueillant entre mes jambes, je lui verse un peu de téquila dans la bouche, amusé de le voir se prendre au jeu. Le faire boire ainsi, était une façon de détourner la conversation que nous avions eue quelques secondes auparavant. Etait-ce mal ? Alors que j’allais reposer la bouteille de téquila, il me la prit des mains, tout en me glissant quelques mots : « On partage ? » J’acquiesçais la tête, alors qu’une lueur sombre dansait dans mes yeux. Ouvrant légèrement la bouche, je le laissais me verser de la téquila. Puis, rapprochant dangereusement ses lèvres des miennes, il me donnait un baiser, aspirant un peu de téquila au passage. Resserrant mes jambes autours de lui, je prolongeais notre baiser, passant une main sur son torse nu.