(+ Bambi) Quand les secrets séparent deux coeur amoureux.

« Notre fils » la rectifiais-je presque par automatisme. Je ne savais pas ce que je devais ressentir. J’avais l’impression d’être sur un pilori dès que je gaffais auprès de Bambi et la situation en devenant réellement stressante. « Il a accepté de le faire, j’attends les résultats » lui répondis-je avant de me relever pour faire les cents pas, massant mes mains l’une contre l’autre. « On pourrait le lui demander ensemble. Après tout, nous sommes un couple, on fait les démarches ensemble. Ecoute mon amour, je ne suis pas parfaite mais j’ai la désagréable impression que tu vas me rejeter dès que je vais faire une boulette. Je sais bien que t’es pas démonstrative mais là, ça me bouffe, je n’ai même pas eu de bisou ou de câlin… » boudais-je. Je ne l’avais pas agressé bien au contraire. Je lui avais simplement livré mon ressenti.

Peut-être que Bambi avait besoin de lui entendre répéter qu’il s’agissait de leur fils et non pas uniquement de celui de Mina, surtout qu’elle allait s’en occuper pendant tout le temps où elle serait à Hawaï, toute seule comme une grande. « Je suis pour la demande commune » avoua-t-elle, car la jolie Mather stressait comme une dératée. « Quand j’ai mal j’aboie. Désolée… ce n’est pas vraiment uniquement contre toi c’est juste que là mon corps est une gigantesque douleur et qu’en prime je balise. J’ai l’impression de pas faire partie totalement de ce cocon que tu as avec Jack et ça me fait baliser. » Mais elle se releva pour s’approcher afin de la serrer dans ses bras. Bambi était longue à la détente, mais pas mauvaise pour autant, surtout pas avec Mina.

Je sentais bien que j’allais devoir souvent le lui répéter mais je serais capable de m’armer de patience pour elle car Bambi en valait le coup, notre famille aussi. Je ronronnais néanmoins lorsque me serra dans ses bras, lui rendant son étreinte avec tendresse et force mêlée. « Tu fais partie intégrante de sa vie ma Bambi sinon je ne te le laisserai pas durant mon séjour à Hawai. Je veux que tu sois sa deuxième maman » murmurais-je avant de déposer un baiser sur sa joue. « Tu devrais retourner t’allonger, cela te fera du bien »

Il ne fallait pas croire que Bambi débordait d’assurance et qu’elle aboyait parce qu’elle possédait une confiance en elle des plus débordantes. Souvent, c’était même plutôt le contraire. « Vrai que maman poule comme tu es, cela m’aurait étonnée que tu me le laisses dans le cas contraire. Mais tu sais qu’il ne risque rien. » Et puis la jolie Mather n’était pas inconsciente au point de boire avec Jack pas loin. Non, jamais. « Okay si tu m’accompagnes. »

« Je sais. J’ai entièrement confiance en toi et puis, il t’adore. Les bébés le sentent alors raison de plus pour partir l’esprit tranquille même si vous allez me manquer atrocement » lâchais-je avec une moue boudeuse avant de la regarder avec un sourire amusé. « Tu es consciente que rester allongée bien sagement à côté de toi va me demander un gros effort ? J’ai pas fait l’amour depuiiiiiiiiiis loooooooongtemps » pouffais-je même si les jouets avaient fonctionné à plein régime. « C’est bien parce que c’est toi namour » ajoutais-je cependant avant de déposer un baiser chaste sur ses lèvres et la tirer vers notre chambre.

« Mais on aura Skype puis le téléphone, t’en fais pas, ça va passer vite ! Puis une prochaine fois on partira tous les trois pour compenser » proposa-t-elle en se détendant progressivement malgré son mal de tête toujours aussi atroce. Comme quoi, Bambi avait réellement entendu les paroles de Mina. « Je suis pas sûre qu’on ait le même sens du mot « longtemps » trésor, tu es au courant ? Mais là, pour le coup, m’oblige pas à te repointer sous le nez la carte de la migraine hein ! » pouffa-t-elle légèrement à son tour en l’accompagnant dans la chambre pour mieux s’allonger avec des gestes approximatifs.

« Je saiiis mais ça n’empêche pas » boudais-je légèrement mais c’était plus pour la forme qu’autre chose. C’était la première fois que nous serions séparés tous les trois et ça me faisait un peu peur. Ce n’était pas en Bambi que je doutais mais de moi. Je craignais tellement de commettre une connerie loin d’elle. « Ouais ben moi au-dessus de 24h, ça fait longteeeeeeemps »marmonnais-je avant de rire de sa connerie, l’aidant à s’allonger pour mieux l’attirer dans mes bras. « Allez fais dodo namour, je veille sur toi » murmurais-je en massant son cuir chevelu pour aider à faire passer la migraine.

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