(+ Bambi) Quand les secrets séparent deux coeur amoureux.

« Fais pas la fine bouche et avale, c’est bon pour ce que tu as et ça sera toujours meilleur que de l’aspirine qui ne ferait que t’attaquer le foi ou l’estomac à cause du restant d’alcool qui s’y trouve »lui ordonnais-je butée. C’est que je pouvais être directive quand je m’y mettais –en parfaite italienne ; Néanmoins, cela m’empêcha pas de me glisser dans son dos pour masser ses tempes avec tendresse. « Tu sais que je ne t’empêcherai jamais de faire quelque chose dont tu as envie B. et surtout pas si cela concerne un enfant. C’est juste que je ne suis pas d’accord sur le fait de prendre un inconnu comme donneur. Cet enfant est en droit de savoir qui sera son père et je ne nous vois pas lui dire : un donneur anonyme, désolé mon bébé »soupirais-je avant d’entourer son cou de mes bras, plongeant mon regard dans son cou. « Je veux ce bébé avec toi, qu’on agrandisse notre famille »

« Mouais pas faire la fine bouche, pas faire la fine bouche… t’en as de bonnes toi ! » soupira-t-elle avant d’avaler cette espèce d’immondice cul sec, non sans grimacer violemment la seconde qui suivit tant c’était mauvais et qu’en prime ça lui laissait un affreux goût dans la bouche. Bambi ne pensait plus qu’à une chose : se rincer le gosier avec quelque chose de plus agréable, mais le problème c’était de trouver une boisson non alcoolisée qui ne lui flanque pas la nausée après ingestion. « Vrai que pour le gosse ce genre de réponse on oublie mais tu veux en venir où exactement ? Non parce que moi avoir cerveau imbibé donc sois claire » plaisanta-t-elle sans la repousser bien évidemment. Elle était juste dans un état à moitié second !

« Raaah avale ça et arrête de râler » bougonnais-je en la fusillant du regard pour mieux afficher un air satisfait. « C’est ignoble hein ?! Bah la prochaine fois, tu picoleras pas à t’en coller une gueule de bois » m’exclamais-je en adoucissant mes paroles d’un baiser sur sa joue, poursuivant mon massage de ses tempes avant d’enlacer son cou de mes bras. « Je dis en gros qu’il faudrait demander à l’un de nos proches d’être le donneur. Au moins, nous serons qui c’est » répondis-je en la contournant pour mieux venir m’installer à califourchon sur ses cuisses reprenant mon massage de ses tempes.

« Continue à te moquer et je me venge, et crois-moi, en mode gueule de bois, je risque pas d’être douce et gentille ! » la menaça-t-elle sans préciser la nature de sa vengeance mais avec Bambi, il valait mieux prendre ses menaces au sérieux. A ceci près que malgré le bien que faisait le massage de Mina contre ses tempes, elle manqua de s’étrangler en avalant sa salive. « Oh et tu as un gagnant de ton grand concours du donneur de sperme ? Non parce que si on demande à Caleb, Thaïs va nous arracher les ovaires à la tenaille, si c’est Declan, Mallory va nous brûler vives… j’ai pas une grande liste de « proches » vois-tu ! »

« T’es hargneuse quand tu as la gueule de bois… Ce n’est pas très excitant quoique… »haussais-je les épaules sans trop pousser le bouchon, me contentant de mon massage comme seul « contact ». Je préférais me faire petite voyez-vous. « Humm et dans tes meilleurs amis, y en a pas un de dispo ? Sinon, je pense bien à quelqu’un mais je ne sais pas trop s’il serait partant… Le père de Jack ? »grimaçais-je. Je ne savais pas trop si c’était une bonne idée ni même comment Bambi le prendrait mais je voulais tenter le diable. « Sinon on peut passer une annonce ? »

« Bah en même temps là je suis un peu aux abonnés absents en mode migraine et tout le bordel mais sans le côté bidon de la chose » avoua-t-elle en grognant à moitié, bien que Bambi doive avouer que le massage de Mina lui faisait beaucoup de bien. Contrairement à la conversation ! « J’ai pas envie de tomber enceinte d’un pote, bonjour le bordel après… mais le père de Jack je pensais que tu pouvais pas le sentir parce que tu avais peur qu’il te prenne ton fils ? Pour l’annonce… je savais même pas que ça se faisait. J’imagine le rendez-vous… ça te dis de te faire une petite branlette sans toucher à mon cul pour que j’ai un gamin d’un non inconnu ? »

« Oh crois-moi, ce n’est rien comparé à ce qui t’attendra durant ta grossesse »plaisantais-je mais ça, je lui laissais tout le loisir de la découverte sinon, ce ne serait pas marrant. « Je me suis expliquée avec lui à Punta Cana, tu sais quand je suis allée faire cette journée toute seule ? Bah il m’a suivi et on a beaucoup parlé. Il veut juste que Jack le connaisse, il ne va pas me l’enlever mais comme il a grandi sans père, il ne veut pas que notre fils connaisse la même chose » lui expliquais-je avant de la regarder avec un léger regard triste. « Sinon reste la bonne vieille méthode B. » murmurais-je à savoir, le faire naturellement.

« M’est avis que ça va pas être fun ce que tu sous-entends ! » Bambi écouta ensuite Mina s’exprimer sur le père de Jack, surprise qu’elle ne lui ait absolument rien dit en la matière. Pour le coup, elle se sentait légèrement exclue et fatalement, attrapa les poignets de l’italienne pour qu’elle cesse son massage. « Et tu allais me le dire quand que ça allait mieux, au juste ? Quant à ton sous entendu, pas envie de me faire troncher par un mec, non merci ! »

« Mais siii tu vas adorer être enceinte, c’est pas seulement qu’un parcours de combattant et puis je serais là pour t’aider »lui souriais-je avec amusement avant de faire une petite moue. « J’allais t’en parler mais comme rien n’est sûr à 100% que c’est le père biologique de Jack, je préférais en avoir la certitude avant de te le dire. Tu vas m’en vouloir ? Tu sais, j’ai pas forcément l’habitude d’être en couple non plus. C’est nouveau pour moi et sûrement que j’oublierai des détails car j’ai pas l’habitude de partager autant » lui fis-je une petite moue car si B. n’était pas habituée, je ne l’étais pas non plus. « J’aimerai tellement pouvoir te le donner cet enfant… C’est bien la première fois que je déteste être une femme »

« Je suis comme Saint Thomas, je crois ce que je vois » avoua-t-elle dans une légère moue avant de lâcher les poignets de Mina, lui accordant le fait de ne pas être habituée à ce genre de réflexe. Mais pour Bambi, ce n’était pas franchement un détail. « Ce n’est pas insignifiant ça puisque ça concerne ton fils quand même. Et je suppose que tu vas faire faire un test de paternité à ce mecton ? Pas la peine de détester d’être une femme, tu vas te faire du mal pour rien. Au pire, pose lui la question. Après tout, c’est un mec ! Je parle pour l’insémination, hein, va pas t’imaginer des trucs pas nets. »