(+ Declan) don't leave me now...

« Chef oui chef ! » brandit-elle aussitôt les mains en signe de défense, tout en sachant qu’elle n’avait plus aucune raison de vouloir se foutre en l’air désormais vu qu’il ne la détestait pas et qu’ils venaient plus ou moins de mettre les choses à plat. « Je crois que j’adoore quand tu m’appelles « ma femme » et je risque de ne pas m’en lasser… je vais éviter de te proposer l’abstinence alors » fit-elle non sans l’embrasser avec fureur, n’hésitant pas à déboutonner quelques boutons pour mieux caresser sa peau du bout des doigts.

Je crois bien que ce serait la première fois que je ferais l’amour à une femme dans un cimetière et pourquoi pas après tout ?! « Ne t’en lasse pas, je compte bien t’appeler souvent comme ça bébé » souriais-je avant de la repousser légèrement pour mieux prendre sa main et pénétrer dans le caveau histoire d’avoir un peu d’intimité. « Si tu savais combien j’ai envie de toi et de me dire que c’est le jour de notre mariage » murmurais-je en reprenant furieusement ses lèvres, déchirant légèrement sa robe pour la rendre encore plus échancrée au niveau de sa cuisse pour pouvoir la soulever dans mes bras.

« Il me tarde… » soupira-t-elle doucement contre ses lèvres, Mallory maudissant le fait que ce ne soit pas le jour de leur mariage et donc leur « avant nuit de noces ». « J’ai tout autant envie de toi et même si je dis pas que ça va être une partie de plaisir, je vais attendre sagement que tu me dises oui devant témoins… et que tu ne sois pas sombre ce jour là. » Elle sursauta légèrement lorsqu’il déchira sa robe sur le côté mais n’hésita pas à déboutonner son pantalon pour mieux lui offrir une compensation à l’aide de ses mains expertes.

« Ce jour-là, je serais le plus heureux des hommes bien au contraire. Si tu savais combien ta sœur m’a gavé, elle a déjà embrassé le vent à la mairie » rigolais-je doucement dans son cou car c’était bien le seul instant comique de cette cérémonie à deux balles quand elle avait voulu m’embrasser et que je lui avais serré la main. Je lâchais un gémissement de plaisir tandis que je lui arrachais sa petite culotte. Je n’avais pas le temps de faire dans la dentelle malheureusement. « Désolé… Je peux pas rester longtemps » m’excusais-je.

« J’ai vraiment hâte de voir ce que ça donne sur ton visage, d’être le plus heureux des hommes… mais tu ne l’as pas embrassée ? Si je pouvais je sautillerais de joie ! » plaisanta-t-elle avant de poursuivre sa caresse des plus provocantes, non sans pousser un gémissement lorsqu’il déchira sa culotte. « Hey, bébé je vais rentrer comment moi sur ma moto ?! » fit-elle non sans entourer pour autant les hanches de Declan à l’aide de ses cuisses divinement galbées. « Je te veux… »

« Non, je lui ai serré la main… Tu aurais vu la tronche de mister Hale ainsi que la sienne, je crois que c’était le moment le plus jouissif » rigolais-je car c’était effectivement le seul point positif à toute cette mascarade. On m’avait enchainé à une gamine et ça, je ne pourrais jamais l’oublier. « Je te filerai mon calbut si t’es sage »plaisantais-je tandis que je gémissais contre ses lèvres n’en pouvant plus. C’était peut-être cash, peut-être trop rapide mais je la voulais tellement que je ne pourrais souffrir davantage de l’attente alors, j’écartais sa main pour mieux la posséder. J’étouffais ses gémissements par des baisers tous plus sulfureux les uns que les autres. « Je t’aime, je t’aime tellement »

« Tu es quand même puissant ! Tu m’étonnes qu’elle n’ait pas aimé… m’enfin elle va te poursuivre de ses assiduités je la connais » fit-elle d’un ton las car cela la tuait par avance, surtout d’imaginer que Declan puisse partager ne serait-ce qu’un appartement avec sa sœur. « Je suis toujours sage » murmura-t-elle avant de se laisser posséder littéralement par leur étreinte, souhaitant clamer à nouveau sa possessivité sur lui avec toute la force de ses sentiments. « Moi aussi je t’aime Declan… je n’aime que toi, je ne veux que toi… sois à moi… »

« Elle peut se brosser jusqu’à luire, rien à foutre si elle croit que je vais jouer les pédophiles avec elle » grognais-je. Je ne voulais pas la toucher, je ne voulais même pas faire chambre commune avec elle. « Si elle croit en l’amour, crois-moi, je vais être son médicament » citais-je une chanson avant que la discussion ne devienne non verbale. J’avais tellement besoin de ne faire qu’un avec elle, de lui appartenir comme la savoir mienne. « A jamais bébé, a jamais » murmurais-je tandis que nos corps à corps s’intensifiaient jusqu’à nous faire chuter au sol tandis que je m’amortissais sa chute pour ne pas qu’elle se blesse.

« Son médicament, carrément ? » rigola-t-elle avant d’appartenir littéralement à Declan autant qu’il lui appartenait, au cours d’une étreinte qui les laissa l’un comme l’autre sans souffle… de la plus divine des façons. Une chance qu’il ait amorti sa chute sinon elle était bonne pour se faire un hématome d’anthologie. « Ça va être atroce d’imaginer que tu vis avec elle, je te jure, je vais finir par devenir chèvre… ma chambre à la Eliot va me paraître bien fade sans toi, mon chou. »

« Carrément madame » répondis-je, content de l’entendre rigoler car je sentais que cela allait le plus me manquer au cours des prochaines semaines. Oui semaine car je refusais de laisser perdurer cette connerie sur des mois. « Je compte bien venir la remplir ta chambre à la Eliot… C’est que j’ai une vie bien occupée, c’est con, je ne vais pas souvent être dans son appartement à la con. Sérieux, elle a fait une décoration pourrie, y a un poster des One Direction dans le salon !! » râlais-je avant de redevenir sérieux. « Je te serais fidèle bébé »