Pardonne moi ... je crois que je sais à quel point tu ... ♥ Shaira

J'étais mal, j'avais passé la journée la pire de ma vie, le néant, le vide, la mort ... Je me revoyais draguer cette jeune inconnue, elle était belle certes, charmante même, j'étais énervé, ma putain de fierté de merde avait eu du mal à supporter l'idée que Shaira voyait en moi rien d'autre qu'un coureur de jupons, charmeurs de ces dames ... Le pire surement était qu'elle m'avait sorti cela quelques minutes seulement après que je lui avoue ne plus vouloir draguer personne, parce que merde je crois que je l'aimais, ce petit bout de femme, cet Eliot qui était tellement différente de moi ...
Et puis j'avais fait le con, je lui avais donné raison et je me trouvais pitoyable, hier toute la journée j'avais pensé à elle, à ce que j'avais fait comme connerie, l'horreur je me détestais. Avançant d'un pas lent, je me mettais en direction de la chambre de Shaira, tapotant à la porte doucement espérant qu'elle soit là !

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...

pardonne moi ... je crois que je sais à quel point tu ...

Shaira s'était levé tard. Il y a quelques jours, elle avait passé un moment avec Matthéo, à la plage. Comme toujours, ils s'étaient engueulés. Mais cela n'avait pas duré longtemps. Elle pensait souvent à lui. Il avait été celui qui lui avait redonné l'envie d'aimer et de vivre. Elle tenait beaucoup à lui, énormément.
La brésilienne était dans la suite de l'hôtel à Punta Cana. Elle venait de faire couler un bain, et la vue était magnifique. Elle s'était fait livrer du champagne, la veille. Elle se servit une coupe et plongea dans le bain chaud. Puis, après quelques instant, elle entendit quelqu'un frapper à la porte, malgré la télé allumée. Elle hésita un instant et sortit de son bain. Elle enfila une légère serviette, assez courte et alla ouvrir. + Matthéo.. dit-elle doucement. Elle lui sourit en ouvrant un peu plus la porte et se dévoilant, avec simplement sur elle, sa serviette. + Entre, je t'en prie. Elle referma la porte derrière lui et l'invita à la suivre. Il semblait préoccupé. + Comment ça va ? Champagne ? demanda-t-elle simplement.

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sometimes i’m scared i suppose, if you ever let me go

pardonne moi ... je crois que je sais à quel point tu ...

Je n'avais pas attendu longtemps mais à dire vrai j'aurais préféré qu'elle soit partie avec ses amies, faire un tour, mais non elle était postée devant moi, une coupe de champagne à la main, seulement vêtue d'une serviette de bain, laissant ses jambes parfaites gambader dans sa chambre alors qu'elle m'avait laissé entrer. Je me sentais sale de lui avoir fait cela, de venir la voir après, elle avait le sourire aux lèvres, ces lèvres qui me hâtaient, m'appelaient chaque fois encore un peu, mais je ne pouvais céder après ce que j'avais fais. Certes elle ne devrait pas m'en vouloir alors que nous ne sommes pas réellement ensemble, et pourtant je savais que cela lui ferait mal, et mon côté connard était ressorti parce que j'avais voulu lui faire mal, être celui qu'elle voyait, un connard, un coureur. Je suis pas sûr qu'on ai quelque chose à fêté ... on s'est engueulé je te rappelle, et tu m'as clairement dit que j'étais qu'un connard qui veux toutes les femmes à ses pieds ... Je ne savais même pas comment aborder, je n'osais même pas poser mon regard sur elle ...

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...

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Elle posa son verre sur une table avant de s'asseoir sur un fauteuil. Elle invita Matthéo à s'asseoir face à elle. Mais il ne la regardait pas. Elle haussa un sourcil. Puis, finalement, après qu'elle lui ait proposé une coupe, il lui répondit. + Je suis pas sûr qu'on ai quelque chose à fêté ... on s'est engueulé je te rappelle, et tu m'as clairement dit que j'étais qu'un connard qui veux toutes les femmes à ses pieds ... Elle le regarda surprise. Elle ne comprenait pas ce qui lui prenait de lui parler de ça. + Il ne me semble pas avoir employé le mot connard. Et c'est vrai, que je te connaissais comme ça. Mais c'était un peu indélicat de ma part et je m'en suis excusée.  Ensuite, elle se leva. Elle ne comprenait rien. Il semblait ... différent. + Sue se passe-t-il, Matthéo ? demanda-t-elle en se levant. Elle prit son verre et le regarda.

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J'étais un mec, un italien donc bien sûr j'avais une fierté de merde, mais face à Shaira j'avais bien du mal, trop de mal à rester calme, à croire que ce qu'elle pouvait penser de moi avait une quelconque importance. Ben comme quoi tu aurais peut être pas du ... tu avais raison et c'est surement ça qui me fais péter un câble ... que tu saches que je suis un connard malgré tout ce que je fais pour que cela passe inaperçu ! Fallait que je lui dise, que je dise que j'avais passé une soirée avec une femme, alors que merde c'était avec Shaira que j'avais envi de passer mes soirées, mais elle m'avait piqué à vif, un gars blessé, c'est un gars con. Je relevais doucement la tête, sans pour autant la regarder, c'était trop dur.

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Elle le regardait toujours. Elle ne pensait pas qu'elle l'avait blessé à ce point. + Ben comme quoi tu aurais peut être pas du ... tu avais raison et c'est surement ça qui me fais péter un câble ... que tu saches que je suis un connard malgré tout ce que je fais pour que cela passe inaperçu ! Elle le regarda, à nouveau, ne sachant pas ou il voulait en venir. + Pour que cela passe inaperçu ? Tu le clamais haut et fort, je te ferais remarqué. Et il me semble que tu as dis que c'était fini, non ? Je te taquinais juste. Je ne pensais pas que ce que je pouvais dire t'atteindrait autant. Elle s'éloigne de quelques pas, puis revint. + Ou veux-tu en venir ? le questionna-t-elle.

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Je le clamais haut et fort pour voir ta réaction Shaira ... j'adore quand tu démarres au quart de tour, je pourrais te faire croire n'importe quoi !   Je me levais finalement du canapé pour partir vers la baie vitré, voir l'horizon, me noyer dans cette eau azur tellement belle, je voudrais fermer les yeux et que tout ce soit résolu. Je sais que je vais lui dire, qu'elle va me détester, crier ou pleurer, être vexée, ou va vouloir me taper. J'ai fais le con Shaira ... j'ai couché avec une inconnue ... alors que merde quoi c'est toi que je veux !   Je me prenais la tête dans les mains, je venais de lui avouer qu'elle était peut être plus qu'une amie pour moi, plus qu'une ex, je rendais les armes .... peut être trop tard !

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 + Je le clamais haut et fort pour voir ta réaction Shaira ... j'adore quand tu démarres au quart de tour, je pourrais te faire croire n'importe quoi ! Elle se tourna vers lui. Il se leva afin d'aller se poster face à la baie vitrée. Le paysage était magnifique avec cette eau d'une couleur bleu azur. + Si je démarrais au quart de tour, c'était peut-être parce que ça me faisait chier de te savoir avec d'autres ! Indirectement, elle venait de lui avouer qu'elle aimerait peut-être d'être avec lui. Mais, il ne s'arrêta pas là. Ce qu'il allait lui dire, allait complètement la boulverser.  + J'ai fais le con Shaira ... j'ai couché avec une inconnue ... alors que merde quoi c'est toi que je veux ! Son verre vint se briser sur le sol. Elle avait l'impression que son cœur venait de sortir de sa poitrine. Il se prit la tête entre ses mains. Elle resta silencieuse. Mais la rage commençait à monter. + Tu as quoi ? Elle le tua du regard. + C'est moi que tu veux et tu couches avec une autre ? cria-t-elle. D'abord les cris, après viendraient les larmes. Elle l'avait blessé. Mais jamais autant que lui ne venait de le faire.

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pardonne moi ... je crois que je sais à quel point tu ...

Tu vois on arrive même pas à communiquer ... ! Il y a toujours des sous entendus, des conneries, des jeux, jamais rien de clair ...    Comme si le fait de me l'avouer maintenant allait arranger les choses, j'avais dérapé, putain que j'avais fait le con ... Le verre s'était fracassé au sol en un bruit, tout allait partir en vrille, je le sentais. Ca me soûlait que tu me prennes pour un coureur de jupons, alors que je t'ai dis que je voulais plus draguer, plus jouer ... tu m'as pas cru ... tu as peut être bien fait bien fait ! Je savais que si elle avait pas dit cela, je ne serais pas sorti ce soir là pour boire, faire la fête, et faire la pire connerie de ma vie. Je me retourner pour la regarder, je voulais qu'elle réagisse, me tape, me crie dessus, me déteste, qu'elle se libère de toute la colère qu'elle avait eu par le passé et à ce moment même.

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...

pardonne moi ... je crois que je sais à quel point tu ...

 + Tu vois on arrive même pas à communiquer ... ! Il y a toujours des sous entendus, des conneries, des jeux, jamais rien de clair ... Elle lui fit face. Elle l'écoutait parler. + Alors arrêtons ! Nous sommes des adultes. Bordel Matthéo !  Elle lui en voulait terriblement. Ils n'étaient pas ensemble mais c'était comme si il l'avait trompée ! Elle souffrait. Tellement fort. Les larmes lui montèrent aux yeux.  + Ca me soûlait que tu me prennes pour un coureur de jupons, alors que je t'ai dis que je voulais plus draguer, plus jouer ... tu m'as pas cru ... tu as peut être bien fait bien fait ! Elle rugit. + Apparemment oui, j'ai bien fais ! Elle ne se contrôlait plus. Si bien qu'elle commença à prendre les cousins se trouvant sur son lit et à lui balancer. + Bordel Matthéo ! Comment t'as pu me faire ça ? Dès que je t'ai revu quelque chose en moi c'est allumé. Tu m'as redonné envie de vivre, envie d'aimer. De t'aimer toi ! Et à la première contrariété, tu vas voir ailleurs ? Tu crois pas que j'ai assez souffert comme ça ?  Tout en parlant, non, en hurlant, elle lui lançait tout ce qu'elle trouvait. Puis, elle se laissa tomber au sol et se mit à pleurer. Elle en avait marre de souffrir, marre d'être trompée. Elle avait eu assez avec son mari, dont elle ne voulait plus entendre parler.

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