Andrea et Elsy ♣ Petite frayeur du soir bonsoir.

La jeune femme a un petit air tout fier alors que l'homme lui demande si elle a fait les jeux. Et elle se permet de le corriger ensuite. "En fait non. Dire que j'ai fais les jeux c'est ne pas dire toute la vérité. J'ai fait les jeux oui c'est vrai. Je les ais surtout gagné. J'ai gagné les jeux olympiques. Trois médailles en or. Deux avec un homme pour la danse sur glace et le patinage en couple et une toute seule pour le patinage dame." sourit la demoiselle à l'attention de son interlocuteur, un brin fière de son succès c'est vrai et même si elle est très humble. "Et ouis je suis princesse. Mais pas la seule à harvard note bien."

Au fond de moi je suis plutôt fière, parce que je l'a fait parlé sur quelque chose qui a l'air de la rendre heureuse, de la faire changer les idées. J'ai réussis à trouver le sujet qui l'empêcherait de penser à son passé. Elle m'avoue avoir gagné trois médailles olympiques et là je regrette de ne pas avoir suivi le patinage à la télévision. Ca m'impressionne vraiment pour tout dire. " Championne olympique ? Wahou bravo ! Tu me montreras tes médailles ? Et là je suis sûr de pouvoir apprendre à patiner avec une triple championne olympique. " Dis-je en lui souriant, alors que j'apprennais ensuite qu'elle était aussi une princesse. " J'ai dans mes bras, une championne olympique et une princesse, si j'ai pas de la chance. " Je lui souris, déposant un baiser sur sa joue.

Le jeune homme semble pour le moins content même si la demoiselle ne se doute pas que c'est simplement qu'il est heureux de l'avoir faite parlé et d'avoir ainsi chassé les sombres pensées qui jusque là hantaient l'esprit de la demoiselle. Elle-même ne pense plus à ce qui s'est passé juste avant. Elle ne pense plus vraiment à son agression, concentré sur le patinage et elle rit quand l'homme se dit chanceux d'avoir dans ses bras une princesse triple championne des jeux Olympiques. La demoiselle ne se considère pas supérieure à qui que ce soit et ce malgré son triple titre, elle garde les pieds sur terre mais bon, elle n'est tout de même pas peu fière de ce qu'elle a accompli au nom de son amour de la glace.

En apprendre plus sur elle m'intéressait vraiment aussi, surtout si ça lui permettait de penser à autre chose qu'à son agression. Au moins elle arrivera peut être à se rendormir calmement par la suite. Mais pour le moment j'encaisse un peu ce qu'elle m'a appris sur elle. Triple championne du monde et princesse. Ca en fait des choses. Après je sais que chez les Eliot, beaucoup d'étudiant sont fils/fille de. " En tout cas, à te voir comme ça, on croirais jamais que t'es une princesse championne olympique. Enfin je veux dire t'es loin d'avoir la grosse tête ou se comporter du genre supérieur à tout le monde. " Et ça je trouve ça bien, combien d'atlhète prennent la grosse tête une fois des médailles olympiques en poche.

Heureusement que l'homme se rattrape bien vite car la brune aurait pût mal prendre ses propos comme quoi on ne dirait pas du tout qu'elle est une princesse championne olympique de patinage artistique. Mais il précise que cette pensée n'est basée que sur le mental de la demoiselle. Alors ça passe. Parce que physiquement on voit bien sa grâce, son port de tête, ses manières. On sait qu'elle a du savoir vivre, qu'elle a reçut une bonne et stricte éducation. Et parfois même son parlé auprès des autres jeunes est trempé de sa naissance même si elle essaye de parler le plus souvent possible comme les jeunes d'aujourd'hui, pour ne pas se sentir trop à part. Sitôt sortie d'havard et de son cocon ceci dit, son parlé noble revient au galop. "Je préfère. J'ai crû que tu niais mon... je veux dire je sais que j'ai des manières de princesse et l'allure qui va avec."

Je lui avais dis que mentalement parlant, on ne dirait pas une championne olympique et princesse, non elle ne se prenait pas la tête, elle n'avait pas pris la grose tête, ce qu'elle aurait pu faire quand on y repense. Beaucoup d'athlète l'auraient fait, donc. Elsy a cru que je parlais dans ses manières d'être, sauf que comme ça, je n'aurais jamais remarqué qu'elle était princesse. " Je n'y ai jamais fais attention, donc si tu m'avais rien dis, je n'aurais rien remarqué. " Bon en même temps je ne fais pas vraiment attention à l'allure des gens, à leur façon d'être. " Mais ça ne change rien, je t'aime bien quand même. " Je lui souris en la regardant dans les yeux.

Il dit qu'il l'aime bien. Heureusement. Maintenant ils sont liés pour toujours par ce lien bizarre qui les relie l'un à l'autre. La demoiselle l'aime bien elle aussi, il est fun en plus d'avoir fait preuve de beaucoup de courage ce soir. C'est géniale de rencontrer quelqu'un comme ça, d'aussi drôle aussi. Et qui cherche tant à vous mettre à l'aise, à effacer votre peine, à porter avec vous votre douleur pour vous aider à la supporter, vous aider à avancer en vous enlevant un peu du poids qui est sur vos épaules.

Notre relation est bien différente maintenant. La dernière fois que nous nous étions vu, je l'avais embrassé, et après m'être excusé auprès d'elle, nous avons passé le reste de l'après midi ensemble. Mais maintenant je me trouvais là à prendre soin d'elle, parce qu'elle allait mal. Enfin maintenant elle va mieux beaucoup mieux. Enfin du moins elle a l'air. Je la regarde droit dans les yeux, alors qu'elle est toujours à moitié allongé sur moi. " Malgré que je t'aime bien, je commence réellement à fatigué. " Dis-je en rigolant légèrement.

Le jeune homme dit être fatigué et la demoiselle est désolé de l'avoir privé de son sommeil. Il est déjà six heures du matin. La nuit va être courte. La brunette est désolée de s'être imposée comme ça, sans crier gare, dans la nuit de l'homme. Elle est désolé de l'avoir empêcher de dormir puis de l'avoir réveillé et de le maintenir ainsi dans un état d'action minimales. Désolé, vraiment, de lui avoir imposé tout ça. "Oh... oui, nous devrions dormir. Enfin, au moins essayer." reconnait la demoiselle avant de reprendre la parole. "Je suis désolé de... t'avoir mêché de rentrer chez toi te reposer..."

Evidemment je commençais doucement à fatiguer. J’ai fais la fête j’ai bu, et techniquement je devrais déjà être dans mon lit à dormir, mais non j’étais dans celui de la jeune femme, à la réconforter et à prendre soin d’elle pour qu’elle pense à autre chose qu’à son passé, qu’à ce qu’elle vécu dans le passé. « Hé c’est rien Elsy, je l’ai fais pour toi, sinon je serais déjà parti, et là je compte rester dormir ici. « Dis-je en souriant, pour ensuite déposer un baiser sur sa joue délicatement. Oui je fatiguais, mais je ne compte pas partir, je ne partirais que demain matin, pour rejoindre ma chambre et dormir à nouveau.