Andrea et Elsy ♣ Petite frayeur du soir bonsoir.

S'endormir. C'est ce que le jeune homme lui conseille de faire mais la brunette ne peut pas s'y résoudre, c'est trop dur. Même si elle se sent en sécurité entre les bras du jeune homme, l'idée même de fermer les paupières la fait trembler de tout ses membres. "Je... je... J'ai trop peur... Je ne peut pas Andrea... je ne peut pas..." souffle la jeune femme alors que son coeur se met à battre la chamade, gagné par l'affolement à l'idée d'être dans le noir, de fermer les yeux, de voir de nouveau ces images s'imposer à son esprit. Fichu maladie. Car elle sait qu'elles seront là.

Je lui conseillais de s'endormir, maintenant qu'elle avait l'air calmé et en confiance avec moi. C'était la solution à faire à vrai dire. Il le faut, et elle en a besoin. Mais au lieu de ça, elle recommence à paniquer, disant qu'elle ne pouvait pas s'endormir. J'attrape alors son visage entre mes mains. " Hé Elsy, regarde moi... Juste ferme les yeux et concentre toi sur ma voix, mes caresses et mes battements. Concentre toi là dessus et tout ira bien. " Du moins je l'espérais de tout coeur. Je la reprends dans mes bras, chuchotant des paroles à son oreille, caressant alors son dos de ma main.

Comme la demoiselle dit ne pas pouvoir dormir car elle a peur, le jeune homme lui dit de se concentrer sur sa voix, ses caresses, de prendre en quelque sorte confiance en lui. Il veillera sur son sommeil ? oui, la brune le comprend. Elle comprend qu'une fois qu'elle sera endormis, il va rester auprès d'elle au cas où en s'éveillant elle aurait besoin d'aide, besoin de lui. Elle comprend qu'il ne va pas essayer de filer en douce, qu'il ne va pas l'abandonner sitôt qu'elle aura les yeux fermée. L'idée qu'il restera auprès d'elle, qu'il va tenir cette promesse, aide la brunette. Considérablement. Parce qu'elle accepte alors de fermer ses paupières. Et Malgré quelques grimaces elle essaye de s'endormir.

J’avais essayé de la rassurer pour qu’elle puisse s’endormir. Je lui avais conseillé de se concentrer sur moi, lui faisant bien comprendre que je ne risque pas de partir de sa chambre. Non je compte bien rester dormir ici, pour prendre soin d’elle si jamais elle vient à se réveiller. Je souris en la voyant m’écouter et en la voyant fermer les yeux pour tenter de s’endormir. Je continue de lui chuchoter des phrases à l’oreille, tout en caressant mon dos, mais à mon tour je viens à fermer les yeux, après un dernier baiser sur son front. Je ferme les yeux, finissant par me laisser emporter par la fatigue. Il est tard après tout, donc je suis réellement fatigué, mais je sais que je pourrais me faire réveiller par Elsy si jamais elle se réveille et qu’elle se sent mal.

La demoiselle s'est enfin endormie, après quelques efforts et quelques longues minutes à attendre. La nuit enveloppe les deux jeunes gens qui dorment alors tout deux. Mais les démons ne sont jamais très loin et tout à coup la jeune femme, une heure après s'être endormie, se redresse d'un coup dans son lit, en sueur, en criant de frayeur après un cauchemars. Son cœur bat la chamade, elle a du mal à retrouver un rythme de respiration régulière. Sa peur est revenue, l'empêche de se rendormir maintenant. Elle se sent étouffée, prise à la gorge par ses souvenirs et se met à pleurer doucement, la tête dans ses genoux.

Je viens à m'endormir à mon tour, tout en la gardant dans mes bras. Mais finalement, je viens à me réveiller par un cri. J'ouvre mes yeux doucement, et là je vois Elsy relever, complètement en panique. Je me redresse à mon tour, passant ma main dans son dos délicatement. " Hé hé Elsy, calme toi, respire tranquillement, ce n'était qu'un mauvais rêve, calme toi. " Essayais-je de la calmer, je l'attire dans mes bras une nouvelle fois, déposant quelques baisers dans ses cheveux. " Ca va aller... " Encore une fois je lui chuchote des paroles à son oreille pour la calmer.

La jeune femme est en larmes alors que ce mauvais rêve avait l'air si vrai aux yeux de son esprit endormis. Le jeune homme à ses cotés se réveille lui aussi et ce à cause des cris de panique de la jeune femme. Il la prend de nouveau dans ses bras, la pressé contre son coeur. Il est prévenant et cherche clairement à faire en sorte que la demoiselle oubli ce cauchemar qui vient de les éveiller tout deux. Elle est haletante sous le coup de la vive émotion qu'elle a ressentit. Elle se serre contre lui et pleure sur son épaule. Elle a eut si peur à dire vrai. Il faudrait qu'elle se rendorme mais elle est effrayée.

Je m'étais réveillé en l'entendant crier, certainement dû à un mauvais rêve. Moi qui pensait que ça allait passer, et bien non. Mais bon je lui avais dis que je resterais ce soir, et tant pis si je dors pas. Je la reprends directement dans mes bras pour essayer de la calmer, sans grand succès une nouvelle fois. Je me rallonge dans le lit, l'entrainant avec moi et à moitié sur moi. " Ca va aller, ça va passer... " Mais bon je ne peux pas comprendre ce qu'elle ressent en ce moment même. J'ai jamais été dans un tel état et ça me déchirait le coeur de la voir comme ça. J'avais juste envie de la voir endormis dans son lit et paisible.

Peut-être qu'elle le gonflait. Peut-être qu'elle le gonflait à mort même. Il avait sûrement envie de dormir mais non, il fallait qu'elle le réveille, avec sa peur, avec ses cris, avec ses hurlements de terreur. Mais si Andrea était agacé il n'en montrait toutefois rien. Et Elsy lui était reconnaissante pour ça. Même si pour le moment elle ne le lui disait pas, encore trop hébétée par ce que ses songes venaient de lui faire vivre. Mais il était doux avec elle et prévenant avec ça. Un amour, comme on peut dire. "J'ai... j'ai peur..." murmure la brunette en se serrant davantage contre lui.

Evidemment j'aurais aimé dormir un peu plus longtemps, mais bon, je ne pouvais pas faire semblant de n'avoir rien entendu et la laisser pleurer et tremblante. Je la prends dans mes bras, chuchotant quelques paroles à son oreille, essayant de la calmer une nouvelle fois, alors que je me rallonge sur le lit, l'entrainant avec moi, et à moitié sur moi. " T'as pas à avoir peur Elsy, je suis là et plus rien ne t'arrivera. " Lui chuchotais-je à l'oreille doucement. Ma main se logeait à nouveau dans son dos où j'effectuais de douces caresses du bout de mes doigts.