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(+Thais) Un Weyss peut en cacher un autre.

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L’inquiétude me gagnait crescendo à mesure que je me rapprochais de sa chambre d’hôpital. Le médecin que j’avais vu m’avait parlé du stress mais également des factures impayées. Naturellement, j’avais tout réglé car il était hors de question qu’elle ne reçoive pas les meilleurs soins à cause d’une mutuelle défaillante ou d’impayés. Durant plus d’une heure, il me fit un speech sur ce qu’avait réellement Thais, le fait que le bébé n’était pas bien accroché, l’effet désastreux de sa tension etc. Ce fut la première fois que je me rendis compte qu’elle attendait réellement un enfant. Jusque-là, l’annonce m’avait fait le même effet que celle pour mon mariage : rien n’était concret. Or, désormais, bien sagement calée dans la poche arrière de mon jean, se trouvait la photo de l’échographie qu’elle avait passé en urgence en arrivant ici. « Le médecin m’a tout expliqué oui… » répondis-je en caressant sa joue pâle. « Je suis toujours inscrit comme personne à prévenir en cas de danger… Je suis désolé Thaïs, tout est de ma faute mais je te promets que je vais prendre soin de vous deux »

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Thaïs n’avait pas imaginé une seconde que le médecin ait pu faire tout un speech à Caleb mais cela tombait pourtant sous le sens : il était son mari, le père de son enfant et sa personne à prévenir en cas d’urgence. Elle écarquilla cependant les yeux lorsqu’il lui avoua tout savoir, curieuse de savoir jusqu’où le « tout » pouvait bien aller justement. « Comment ça il t’a tout expliqué ? » demanda-t-elle, ne parvenant pas à sourire tant leur dispute précédente résonnait encore dans son esprit, ainsi que le fait qu’elle ait appris sa petite escapade sulfureuse avec une rouquine dont elle ignorait le nom. Vraiment, l’irlandaise ne voulait pas en savoir plus, elle estimait avoir déjà bien assez de détails comme cela ! « Vrai… j’aurais dû penser à ça. Pour être honnête, je n’avais pas forcément envie que tu me voies dans cet état désastreux m’enfin… je n’aurais pas dû m’énerver autant, c’est autant ma faute je pense. »
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« Tout, tout et tout. Je crois que je n’en ai jamais autant appris sur une femme enceinte qu’en passant une heure avec lui. J’ai même eu le droit de voir ton échographie » lui dis-je cette fois-ci avec une certaine admiration dans la voix. Elle était enceinte de moi. C’était étrange tant cela me fascinait d’un coup d’un seul, comme si voir ce bébé et entendre les battements de son cœur avait rendu son existence bien plus tangible. « On pourrait peut-être essayé de repartir sur un bon pied. On pourrait recommencer tout à zéro.. J’ai envie d’être avec toi Thaïs, de prendre soin de toi, d’offrir une famille à cet enfant que tu portes.. Nous pourrions être ensemble tous les deux » tentais-je malgré que je sentais qu’il n’y avait aucun espoir. Ses yeux rougis, cette tristesse que je percevais sur son visage, tout me laissait à croire qu’elle était en quelque sorte, en train de partir loin de moi. Avait-elle compris que son mari ne reviendrait jamais ? Pourtant, je voulais espérer encore, qu’elle veuille bien faire le deuil de son mariage pour recommencer une vie à mes côtés où nous aurions nos propres souvenirs. Rien que tous les deux.

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« Tu as passé une heure avec lui ? Je vois… et il s'est passé quoi quand tu as vu l'échographie ? » murmura-t-elle en fermant un instant les yeux, car Caleb devait avoir à nouveau conscience des risques liés à sa grossesse, de sa situation générale de santé et de tout le reste, notamment au sujet de ses finances. Cela aurait dû la soulager mais en vérité ça ne faisait que la paniquer davantage. « Il n’y a pas quelques heures tu qualifiais mon fils de « gosse » comme s’il n’existait pas vraiment. Qu’est-ce qui a changé ? Je veux dire… tu agissais en séducteur avec moi et là tout d’un coup tu parles de famille. » Il l’avait tout de même accusée de l’enfermer dans leur mariage, alors qu’en théorie, Caleb avait demandé sa main et non l’inverse. Thaïs était perdue et fatalement, la solution du divorce avait commencé à germer dans son esprit : et si le seul moyen pour qu’elle préserve au moins leur fils était de s’éloigner ?
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« J’ai.. j’ai vu notre enfant » bafouillais-je comme toujours quand on me demandait de mettre des mots sur mes sentiments. Je n’étais pas très doué pour parler de mes émotions et si, avec le temps, j’avais surmonté cet obstacle pour m’ouvrir à ma femme, pour l’heure, c’était un peu retour à la case départ. « Je sais ce que j’ai dit, il y a quelques heures. Tu sais, rien n’est vraiment concret pour moi. J’apprends des choses, on me met sur le fait accompli et je dois simplement dire amen, faire comme si tout cela me rendait fou de joie, comme si mes souvenirs étaient toujours là. Je ne sais pas comment t’expliquer mon ressenti… Je ne sais pas. Imagine que du jour au lendemain, tu apprennes que l’administration s’est trompée et que tu es marié à un parfait inconnu et que tu doives vivre avec lui et agir comme un couple marié. Tu ne le connais pas, tu ne l’as jamais vu mais on te demande d’être déjà amoureuse de cette personne… En une semaine, j’ai dû faire face à tout cela mais aussi à l’annonce de ta grossesse. Je sais que pour toi, tout cela est contradictoire, non logique car je suis à l’origine de ce souhait de paternité… mais pour moi, c’est frais, c’est nouveau… J’ai juste besoin de temps Thaïs…Que tu m’accordes ce temps et que tu me condamnes pas ! J’en suis venu à détester le Caleb que tu as connu et que tu as aimé car fatalement, il sera toujours un obstacle entre nous… J’ai l’impression qu’on a agité le bonheur devant mes yeux pour mieux m’en priver… Ne m’en prive pas Thais… Je pourrais changer, j’ai déjà changé une fois… Peut-être qu’avec le temps, je pourrais redevenir l’homme que tu as épousé » finis-je par lui dire même si rien n’était sûr. Je pouvais très bien ne jamais redevenir celui qu’elle pleurait depuis plus d’une semaine.

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Thaïs écoutait avec attention tout ce que lui disait Caleb, mais le simple fait qu’il s’inclut dans la paternité de Raphaël la choqua, à plus forte raison alors qu’elle se souvenait de tout ce qu’il lui avait dit quelques heures plus tôt. Comment oublier ? Elle aurait été ravie de pouvoir tout effacer pour recommencer mais contrairement au jeune homme, elle se souvenait de tout et ça n’en n’était que plus douloureux, plus insupportable. D’un côté ses paroles l’émouvaient et de l’autre, elle aurait l’impression de trahir son propre mari si jamais elle acceptait sa supplique… « Je ne peux pas comprendre ce que tu vis parce que je ne suis pas dans ta position mais j’ai beau essayer de me contrôler, de réfléchir avec discernement tout ce que tu me dis me fait mal quand même… je ne cherche pas à t’enfermer dans quoi que ce soit, j’ai même répondu à toutes les questions que tu m’as posé mais… je ne sais pas quoi faire. Je suis complètement perdue et j’ai peur… peur de perdre le bébé à force d’être tendue comme ça, à force de cogiter comme une folle sans savoir quoi faire ! »
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Je l’avais perdu. Je le savais. Thaïs avait beau dire qu’elle était perdue, qu’elle ne savait pas quoi faire, je n’en restais pas moins cruellement lucide. Elle allait partir, me quitter sans me donner la moindre chance car il était toujours là. Son mari. Je n’arrivais pas à le lui faire oublier. « Arrête Thaïs, j’ai compris »murmurais-je avec de la tristesse au fond de la voix. « J’ai essayé mais je n’ai pas réussi. Il sera toujours là entre nous deux. C’est très con d’être jaloux de soi-même mais je ne peux m’empêcher de détester ce type que tu as épousé car il t’empêche de voir combien nous deux, ça pourrait être chouette si on s’en donnait la peine mais dans un sens, je te comprends. Tu dois protéger ton fils enfin notre fils… Il y a peu, on m’a dit qu’il fallait savoir laisser partir ceux qu’on aime pour avoir une chance de les voir revenir alors si tu veux partir… pars mais ne cherche pas d’excuse » ajoutais-je sans méchanceté, avec douceur au contraire. Je déposais un baiser sur son front. « Je te demande juste de m’accorder une dernière nuit dans tes bras. Je veux juste te serrer une dernière fois avant que tu partes » lui demandais-je sans oser dire, avant d’être bouffé une nouvelle fois par la solitude.
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Caleb avait fini par lire entre les lignes et Thaïs en avait le cœur déchiré. Il n’y avait hélas pas d’autre solution : le patron du jeune homme avait pleinement raison, il fallait qu’elle parte même si l’espoir de le retrouver un jour lui semblait improbable. « Une dernière nuit » fit-elle la voix brisée, non sans savoir que cette fameuse nuit serait une nouvelle déchirure pour l’irlandaise. Et elle le fut… une fois que la blonde eut quitté l’hôpital et eut dormi une dernière fois entre les bras protecteurs de Caleb, elle se réveilla avant l’aube, le cœur serré, les yeux rougis par les larmes n’ayant eu de cesse de couler depuis quelques minutes. Elle embrassa néanmoins le front de Caleb dans un silence pesant, espérant qu’il ne se réveillerait pas car ça n’en serait que plus difficile encore. Par chance, il semblait dormir à points fermés, aussi put-elle prendre son sac de voyage, toujours dans un grand silence, déposant sur la table de nuit les papiers du divorce déjà signés de sa main. « Je t’aime Caleb… je t’aimerai toujours » murmura-t-elle avant de quitter l’appartement où elle avait vécu tant de merveilleuses heures et qui lui paraissait suffocant désormais. Elle prit son chien, direction l’aéroport et l’Allemagne, où les parents de Caleb avaient consentit à lui céder leur maison de campagne le temps qu’elle se repose et se remette dans de bonnes conditions.

Vingt-quatre heures après son arrivée, désireux de ne pas la laisser seule à ruminer, le couple Weyss l’avait conviée à un gala, fait habiller, coiffer et maquiller pour qu’elle soit sublime mais au bout de dix minutes à peine, Thaïs prenait déjà l’air sur un immense balcon car le DJ passait LA chanson sur laquelle elle avait valsée pour la première fois avec Caleb… « Quelle torture ce n’est pas possible… » murmura-t-elle en ravalant ses larmes. Même à des milliers de kilomètres d’elle, il était tout de même si près…

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Thaïs avait accepté une dernière nuit dans mes bras et naïvement, j’avais espéré qu’elle dure à jamais, qu’elle se rende compte qu’elle pouvait rester au creux de mes bras pour l’éternité mais lorsque je me réveillais au petit matin, il n’y avait déjà plus de trace de la belle blonde. Je me levais péniblement, une sourde douleur dans la poitrine, comme si on venait de m’arracher le cœur mais ce fut pire lorsque je découvris les papiers du divorce. Aussitôt, un râle de douleur s’échappa de mes lèvres tandis que je tombais à genoux, une virulente migraine me clouant sur place. Des centaines d’imagines défilèrent dans ma tête comme si on venait d’ouvrir un barrage et qu’un tsunami dévastait tout sur son passage. Je ne contrôlais plus rien, ni les larmes de tristesse et de douleurs ni même ce flot de souvenirs continu qui me vrillait les tempes jusqu’à me laisser sur le sol froid de notre appartement, essoufflé, meurtri par cette solitude implacable. « Thaïs » murmurais-je mais il n’y avait personne. Je devais la retrouver. Il le fallait. Je devais retrouver ma femme… Weatherfield n’aurait jamais pu avoir autant raison en disant que par moment, il valait mieux consentir à un sacrifice pour mieux retrouver la valeur des choses ou des personnes. Aujourd’hui, la douleur d’une rupture m’avait rendu la mémoire et désormais, je n’avais qu’une idée en tête : sauver mon mariage. Il ne fallut guère de temps pour découvrir l’endroit où se cachait ma femme et je demandais à mes parents de ne rien lui dire. Nos retrouvailles ne devaient pas appartenir à quelqu’un d’autres qu’à nous. Je m’envolais rapidement pour l’Allemagne contre l’avis médical. Qu’ils aillent tous au diable !! Rien ni personne ne m’empêcherait de retrouver ma jolie blonde.

Le gala avait été bien sûr un obstacle imprévu mais qu’importe, j’étais prêt à tout pour la retrouver et la serrer dans mes bras même si cela voulait dire, serrer des paluches à n’en plus finir jusqu’à la chercher contre vent et marrée jusqu’à la retrouver sur la terrasse. Elle était toujours aussi belle malgré la tristesse évidente qui marquait ses traits. Je m’approchais d’elle, déposant mes mains sur ses épaules. « Danse avec moi jolie inconnue. » murmurais-je exactement les mêmes mots que j’avais prononcé dix ans plus tôt, à la jeune fille de treize ans qu’elle était.
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Thaïs était mue par une envie de hurler insupportable et il lui fallait tout son contrôle pour ne pas céder à cette tentation. Hélas, comment parvenir à profiter d’une telle soirée alors que son esprit n’était bloqué que sur une donnée : elle avait perdu l’amour de sa vie, l’autre moitié de son âme, son oxygène et le père de son fils. Caleb était tout cela pour elle et tellement plus encore… mais, subitement, comme si on répondait aux multiples prières qu’elle n’avait eu de cesse de formuler à voix basse, deux mains chaleureuses se posèrent bientôt contre ses épaules frêles, la faisant sursauter, tandis qu’une voix tant chérie s’élevait dans l’atmosphère. « Cette phrase… » murmura-t-elle en se retournant, l’émotion marquant ses traits tandis que ses mains tremblaient violemment. Pourtant, elle se laissa porter. En quelques secondes à peine, Thaïs semblait flotter plus qu’elle ne dansait, esquissant une valse comme au tout premier jour. Cette danse était à couper le souffle de justesse… tant et si bien que lorsque la musique termina, elle s’éloigna d’un pas, la respiration rapide. « Le Caleb sans mémoire n’aurait jamais pu danser comme ça ni dire cette phrase… »
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