[Termine] On c'était dit qu'avec de la chance on se retrouverait, la voilà. - Ft Nicholas

Il n'avait pas l'air de bien vouloir en parler et je le comprenais. On avait peut-être passé une semaine géniale à New-York mais on ne se connaissait pas forcément. La preuve on ne savait même pas qu'on étudiait dans la même université et il avait raison l'important c'est que ça allait mieux pour lui. Je lui avouais alors que moi aussi ça n'avait pas été de tout repos côté santé et par déduction il me dit que c'était surement la "grippe". Il avait été touché également et il avait même été dans la première vague.
" Oui exactement, j'ai été dans la deuxième vague pour ma part, mais on va éviter de parler de cela je pense." Oui je préférais profiter de ses retrouvailles inattendues. Je lui proposais alors de venir avec moi chez mon père, il acceptait sans trop poser de question. Il aurait pu dire non directement quand je lui dis que c'était chez mon père, mais il travaillait alors on serait tranquille au moins pour quelques heures et qui sait plus.
Nicholas revenait vers moi après avoir parlé à son chauffeur. J'étais déjà retournée dans ma voiture, il posait un sac à l'arrière et montait à mes côtés.
"Je te rassure je n'ai pas des accidents tous les jours." Oui il pouvait avoir peur de monter avec moi après ce qu'il venait de se passer, mais j'essayais de le rassurer.
"Non, il n'habite pas loin dans un quart d'heure on y est." J’enclenchais le contact avant de démarrer et de prendre la direction de la maison en question. Quand on fut arrivé devant, on pouvait constater une belle villa, dans un quartier calme et bien situé.

Nick ne voulait pas se plaindre de son sort plus longtemps. Il avait été malade, assez gravement, bras cassé en prime, mais maintenant, tout cela était derrière lui et il voulait profiter à nouveau de la vie comme il sait si bien le faire. Jasmine aussi avait souffert de la maladie, ayant été dans la deuxième vague. Il se trouve plus de personnes ayant été malades à Harvard que de personnes ayant échappé à la maladie.

-Ouais, l'important, c'est que ça aille mieux maintenant.

Et il disait cela non seulement pour lui, mais pour elle aussi. S'il avait croisé Jasmine à l'hôpital, il aurait été bien triste honnêtement. Un peu plus tard, il pouvait grimper dans la voiture de la Cabot, bien qu'il ignorait encore à quelle maison elle appartenait, mais c'est une chose qu'il allait faire en sorte de régler rapidement. Sourire amusé sur les lèvres, il rétorquait à celle qui disait ne pas avoir d'accident tous les jours:

-Moi, tu sais, tant que tu arrives à destination...

C'était presque comme s'il ne la croyait pas. Faut dire qu'il riait un peu d'elle. Avoir un accident dans un parking, cela fait amateur, non? Surtout pour une fille intelligente comme elle. La voiture se mit en marche et effectivement, ils arrivèrent sans d'autre encombre à destination. En chemin, Nicholas posait un lot de questions comme à quelle maison elle appartenait, si elle avait quelqu'un dans sa vie, ce genre de questions, vous voyez?

J'étais dans la voiture essayant de dire à Nicholas que c'était rare que j'ai des accidents, mais cela n'avait pas l'air de le convaincre plus que cela. Je le comprenais d'une certaine façon car si on m'avait fait cela je ne croirais pas la personne non plus. De plus cela faisait vraiment débutante qui commençait de conduire pour avoir un accident sur un parking. Je devais vraiment être ailleurs à ce moment pour ne pas avoir vu cette voiture qui pourtant était largement visible et voyante. Ça m'énervait moi-même et en même temps je ne comprenais pas vraiment, mais Nicholas dit une phrase comme pour me convaincre qu'il s'en fichait.
Je démarrais alors, ne me souciant pas de ce problème. Pendant le trajet qui était court, Nicholas me posait des questions. Je lui apprenais alors que j'étais chez les Cabot, que je n'avais pas d’appartement et que je vivais chez les roses. D'où le faite que je n'ai que chez mon père comme autre logement. Je lui disais également que j'étais célibataire et je lui expliquait rapidement ma vie d'étudiante avant de lui retourner les questions et d'arriver sur place.
Une fois notre conversation terminée je l'invitais à aller dans la villa qui se dressait devant nous. J’ouvris la porte pour dévoiler un intérieur luxueux, moderne et chaleureux. Je posais mes affaires à l'entrée et je lui dis de faire de même avec les siennes. Mon mentaux dévoilait alors une tenue hivernale contrairement à New-York, mais qui restait chic et classe. Je me dirigeais en direction du bar.
" Qu'est-ce que je te sers ?" Je pris deux verres, un que je remplissais déjà qui était pour moi et j'attendais sa réponse. Je posais enfin mon regard sur lui pour le détailler. Je le trouvais toujours aussi charmant qu'à New-York et les images de ce séjour me revient et je ne pus m’empêcher de sourire.

En chemin, Nicholas fit du rattrapage avec Jasmine, dans le sens où il apprit à peu près tout ce qu'il aurait su s'il avait appris plus tôt que comme lui, elle étudiait à Harvard. Jasmine était membre de la mine d'or pour hommes, c'est-à-dire, la Cabot House. Toujours célibataire, voilà une info qui ne tombait pas dans l'oreille d'un sourd. Elle habitait aussi toujours chez son père et avait une chambre sur le campus, comme l'étudiant moyen quoi. Nick put aussi donner quelques infos. S'il a une chambre sur le campus, il a aussi un loft à Cambridge, du côté de Harvard Square. Il est membre de la Mather, la meilleure maison, il le dit tout de suite, même s'il précise ensuite qu'il adore les Cabots. Il évoque d'ailleurs quelques amies à lui de la maison: Olympe, Sateen, Lilly-Jades, pour ne nommer que celles-ci.

Une fois arrivé sur place, Nicholas pouvait constater la beauté du lieu, mais il ne s'en étonnait guère, sachant que la famille de Jasmine est plein aux as comme on dit. Le jeune homme avait son petit sourire au visage, ayant récupéré son sac, il le posait dans l'entrée et enlevait son manteau pour se retrouver en shirt de laine. Il allait ensuite rejoindre Jasmine au bar et Nick, avec toute la franchise qu'on lui connait, allait sans doute offrir une réponse pour le moins étonnante.

-Tu peux me servir, mais honnêtement, j'ai envie de te dire: "sautons cette étape".

Ah Nicholas, c'est un sacré phénomène. Oui bien sûr, il aurait pu prendre le temps de discuter, faire ses retrouvailles dans les règles, mais autant être franc, il avait envie de casser la glace et de fêter en grand ses retrouvailles. Aussi, maintenant qu'il savait Jasmine à Cambridge, par un coup incroyable du destin, il ne comptait pas la lâcher. Sa vie de célibataire pesait bien plus lourdement depuis la maladie et là, il croit tenir une sacrée bonne candidate, si elle est intéressée bien sûr. Chaque chose en son temps, pour tout de suite, le jeune homme faisait son téméraire.

Je lui en disais alors un peu plus sur moi. Quand nous étions à New-York nous n'avions pas vraiment prit le temps de se connaitre plus que cela. Dans nos têtes c'était une histoire sans lendemain alors pourquoi chercher à connaitre l'autre alors que nous étions destinés à ne plus se voir. Après lui en avoir dit plus il fit de même à son sujet, j'appris alors qu'il était chez les Mather ce qui m'étonnait légèrement, ne le voyant pas spécialement là-bas. Nicholas avait un appartement en ville contrairement à moi, mais c'était par choix j'en avais pas besoin pour le moment. Il m'avouait aimer les roses et cela ne m'étonnait pas, quel homme d'Harvard n'aimerait pas les roses ? Nous étions quand même les plus belles femmes du campus. Il me dit certain prénoms qu'il connaissait dans la maison, des filles avec qui je n'ai pas spécialement d'affinité.
Nous arrivions sur les lieux et après avoir posé mes affaires et mettre dirigée en direction du bar, je lui demandais ce qu'il voulait. Il arrivait derrière moi et je fus un peu surprise par sa réponse soudaine. Enfin surprise était un grand mot, lors de notre première rencontre, nous nous gênions pas vraiment pour nous exprimer clairement. Je me tournais en sa direction, plantant mon regard dans le sien avec mon verre aux lèvres. Après avoir bu une gorgé je lui sourie en coin.
" Et l'étape suivante c'est quoi ?" Lui disais-je un peu joueuse.

Nick lui lança un petit sourire. Allons, elle devait se douter fortement de quel était l'étape suivante dans la tête du beau brun. Pour toute réponse, il se rapprochait de Jasmine, dans le genre très proche. Il prenait doucement le verre de la blonde et lâchait un petit:

-Tu permets?

Une fois qu'il avait le verre en main, il en prenait une gorgée, puis, le posait sur le bar, avant de poser ses mains libres sur la taille de la blonde. Où il en était déjà? Ah oui, à cette nouvelle étape qu'il avait évoqué lui-même.

-Hey bien... si tu n'y vois pas d'inconvénient... Tu me montres ta chambre et après, je te rappellerai des bons souvenirs de New-York.

C'était difficile pour lui d'être plus clair. Et le père de Jasmine qui risquait de se pointer? Pour tout vous dire, Nick ne s'en faisait pas vraiment et puis il imagine que la fille de celui-ci a le droit de vivre sa vie bien tranquille et de ramener des garçons à la maison, c'est une grande fille après tout.

J'avais forcément un doute sur son allusion, mais je suis quelqu'un de joueuse alors je faisais mine de ne pas comprendre. Nicholas se rapprochait alors dangereusement de moi, prenant même mon verre au passage pour y boire une gorgée. Il me demandait l'autorisation mais je le laissais faire avant que ses mains viennent à se poser sur mes hanches. Après sa phrase ses attentions ne pouvaient pas être plus claire. Je lui fit un sourire pleins de sous entendus.
" Rapide pour un tour du propriétaire." Je repris le verre pour boire une nouvelle fois avant de me dégager et de glisser mon index sous son col et l'attirer dans ma direction. Pour finalement monter des esca liés et arriver dans ma chambre. On pouvait y trouver un lit rond, un grand dressing, un bureau et une porte qui menait à une salle de bain. C'était la même ambiance luxueuse que la maison mais bien plus féminin. Je rentrais et me tournais vers Nicholas.
" Alors cette pièce te plait ?" Je me rapprochais de lui pour poser mes mains à plat sur son torse.
" Tu parles de bons souvenirs hein !  Tu veux dire ceux-là ?"
Je venais poser mes lèvres sur les siennes et l'une de mes mains venait à descendre sur son bas ventre pour que lui aussi comprend mon sous-entendus.

À la remarque de Jasmine, Nicholas eut un sourire amusé. Rapide oui, c'est certain...

-Tu pourras toujours me faire faire le tour après.

Jasmine eut ensuite ce geste, sensuel et plein de promesse, en laissant glisser un doigt sur le col de son shirt. Le jeune homme eut un fin sourire, déjà, il reconnaissait bien là son amante de New-York. Il suivit la blonde, monta les escaliers et atteint finalement sa chambre qui se trouvait à l'étage. Le genre de chambre luxueuse idéale pour toute fille. Le lit rond, c'était original et si Nick regarde le plafond, c'est pour voir s'il ne s'y trouve pas un miroir, ahah! En entrant dans la pièce, le Mather sifflait comme pour laisser entendre l'impression qu'il avait. Si la pièce lui plaisait.

-Bien c'est le style de chambre qui plait aux filles. Pas mal le lit rond.

Puis, la blonde posait ses mains contre le torse du jeune homme, qui baissait les yeux pour les voir, avant de les remonter et de voir le visage d'ange, pas si angélique que cela, de Jasmine. Puis, ce baiser, qui annulait le baiser d'adieu sur lequel ils s'étaient laissés. Ce fut comme si New-York n'était qu'hier tellement il lui parut familier. Le beau brun porta une main sur la joue de la blonde, renoua et sentir son corps se tendre un peu plus lorsque la main de la Cabot se porta contre son bas-ventre. Les mois avaient passé, mais leur complicité était toujours là.

-Oui, c'est bien ce que j'ai en tête. On est sur la même longueur d'ondes, encore.

Avec son bras libre, Nick se reculait un brin pour faire fermer la porte et reprendre les baisers de plus belle après. Le jeune homme poussait même un peu la note. Se saisissant de Jasmine, il la retournait et la plaquait justement contre cette porte qu'il venait de fermer. Les baisers gagnaient alors en intensité, tandis que ses mains se baladaient sur le corps de la belle.

Nicholas me confirmait après mon geste plus qu'explicite, que c'était bien cela qu'il avait en tête. Après avoir dit que ma chambre ressemblait parfaitement à une chambre de femme. J'avais toujours l'une de mes main sur son torse et je remontais l'autre qui se trouvait plus bas au même niveau. Le baiser que l'on venait d'échanger me semblait encore familier, comme si ses mois passés n'avaient été finalement que quelques jours. Il me disait qu'on était sur la même longueur d'onde toujours. Il avait bien raison, j'avais l'impression que c'était comme si on ne c'était pas quitté. Je comprenais toujours ses envies et cela m'amusait. Cette relation que j'avais eu avec lui à New-York avait été particulière et maintenant qu'il était à nouveau en face de moi je pouvais à nouveau le constater.
Il se reculait un peu pour fermer la porte derrière nous, avant de reprendre mes lèvres entre les siennes, des lèvres que je connaissais déjà. Nicholas me plaquait contre cette même porte non sans ménagement, prolongeant et intensifiant les baisers échangés. Je sentais ses mains se promener sur mon corps, c'était agréable de les sentir à nouveau. J'en profitais pour passer ma main derrière sa nuque, pour finir dans ses cheveux soyeux, laissant diffuser son parfum. Un parfum que j’humectais avec délice, avant de passer mon autre main à plat sur son torse, son vente et les côtes.

En moins de deux, le duo d'ancien amants reprenait leurs bonnes vieilles habitudes. Pas si vieille que cela en fait et leur relation d'amants n'avait duré qu'une semaine, mais qu'importe, ça avait été une semaine intense et Nick était plus heureux que de renouer avec sa Jasmine. Sa Jasmine... en général, quand il pense dans ces termes, cela indique que... peu importe, on verra ça plus tard.

Nick avait plaqué la blonde contre la porte, mais après cet élan et les baisers qui s'ensuivirent, il se calmait un peu. La main de Jasmine alla trouver ses cheveux, tandis qu'il quittait les lèvres de la belle pour aller déposer de nouveaux baisers contre son cou, du haut près du menton, vers le creux. C'était si bon de la retrouver. D'ailleurs, les mains du jeune homme s'arrangeait maintenant pour détacher le pantalon, la jupe, peu importe, que la blonde portait, histoire de commencer à la déshabiller, lentement mais sûrement. Entre les baisers, on pouvait voir son sourire, mais aussi, ce regard qu'il avait pour elle, le regard d'un jeune homme qui se considérait bien chanceux tout à coup. La vie est décidément pleine de surprises.