Et ses mains continuèrent de toucher mon corps, virevoltant autour de ce corps que je n'assumais plus totalement pourtant il me faisait tant de bien mentalement comme me rendant moins malade de tout. Il était mon anti-dépresseur, je crois. Je l'étonnais, je le voyais. Je le stressais, ça aussi, je le voyais mais je sentais aussi un grand désir qui me donnait ainsi toute confiance en moi bien que je restais un tout petit peu douteuse de tout. Je ne savais comment faire, je ne savais plus simplement. Nos corps se mouvaient de tel sorte que je prenais un plaisir infini et que je retrouvais des sensations que j'aurai eu trop peur de vivre avec un autre. Il me rassura me demandant de ne pas penser que je le décevrais car je le sentais dans ses yeux, je ne pouvais pas le faire. Le décevoir restait alors impossible d'après son timbre de voix à l'instant meme. Et je sentais mon souffle se coupait, non pas que j'étais mal mais parce que j'étais impressionnée tout en étant ravie de tout. Je me trouvais presque enfin belle en sous-vêtements, presque je le dis parce que jamais, une personne comme moi pourrait se trouver assez bien mais il arrivait un peu à le faire pour mon plus grand plaisir et bonheur, j'étais fière ; oh dieu. Je le regardais droit dans les yeux en l'embrassant, échangeant un sentiment, un désir, un plaisir et soudain, il me surprit reprenant alors le dessus, faisant lever mon cœur, faisant tournoyer mes cheveux dans les airs un instant alors que je gémissais ma surprise. Je sentis ses mains sur mes jambes et je sentis dans son regard un plaisir immense à les toucher mais il n'était pas contenté. Il se pencha, attrapa son pantalon et chercha quelques choses. Je le devinais et pensais à ce que j'imaginais : l'acte véritable était imminent et des flash revenait à ma mémoire, encore et encore. Sa main plaquait contre ma bouche pour que je ne puisse crier, une partie de son avant-bras profitant pour bloquer mes bras en l'air, sa queue qui s'enfonce en moi et me détruit car je ne peux que résister et alors bêtement mais par résistance me blesser. Pourtant, là, il est question de Jackson mais je ne peux pas oublier, je ne peux que voir ses images en tentant de les combattre pour réussir à l'accepter lui en moi ; ne plus avoir peur. Je prends une inspiration le regardant enfiler ce qu'il a trouvé : Le préservatif. Je le regarde gloussant de peur, avalant avec difficulté et alors que je sens qu'il va doucement commencer à se rapprocher de trop de l'antre interdite, je maintiens son bras un instant comme pour qu'il patiente :
J'ai tellement peur Jackson ... Je sanglote un instant et le regarde dans les yeux en acquiesçant doucement signe que je le veux malgré mes pleures. Je respire, j'inspire, je le regarde et je tente un sourire qui se veut petit mais présent. Ma pression sur son bras devient tendre caresse et je regarde ensuite le plafond pour ne plus l'effrayer de mon regard mouillé ;
Je suis désolé ... crois-moi, je le veux Jackson... je te veux toi! Une dernière fois, mon regard change d'orbite. Je rejoins son regard qui m'hypnotise en posant une main sur son torse alors que le tendre moment se voit proche.