COUCH OR BED ? ✭ (with Deirde)

Elle me retournait mes boutades. Tant mieux, sinon c'est pas drôle. Maintenant que je m'étais détourné du plan de travail, je me tenais à nouveau contre elle sauf que cette fois, c'était pas car elle avait besoin de moi pour marcher. On était totalement capable de se débrouiller tout seul et pourtant, à l'évidence, on avait encore besoin l'un de l'autre. Elles ont bon goût, enfin du moins ça leur arrive défendis-je avec un petit sourire. Essayant de lui filer de faux espoirs, j'enroula un bras protecteur et puissant autour d'elle, la collant davantage à moi, réduisant l'espace, aussi limité soit-il entre nous avant de l'embrasser le front, brisant toute la magie du moment telle que je venais de la créer, du moins. Elle fit un nouveau commentaire, sans pour autant s'éloigner, commençant à passer une main sous mon pull, me caressant la peau avec ses doigts. Et ça te plais, visiblement commentais-je. Ca me plaisait aussi. Bon sang, même si c'était que quelques centimètres de peau, sous mon sweat, j'adorais le contact de sa peau sur la mienne.

(c) darkdreams/marine

Ahah. Je levais au ciel, histoire de montrer une gentille exaspération. Tss. C'était drôle qu'elle avait faillit partir il y a quelques minutes et que, si je ne lui avais pas proposé un petit dej, je serais sans doute repartit me coucher, non sans avoir avalé un truc avant de repartir au lit. Mais non, pour mon plus grand plaisir elle avait accepté et j'avais cru bon de me r'habiller un peu. Ce qui, visiblement, ne ravissait pas la brunette en face de moi. Ce qui me ravissait. Cherchez pas à comprendre. Toi, tu es myope ou distraite ? Lui demandais-je en inclinant la tête, un petit sourire amusé au coin des lèvres. Et bien, oui. Car elle était restée et qu'elle cherchait à me déshabiller à nouveau. Ca voulait bien dire quelque chose. Elle m'attira soudain à elle, tirant doucement sur mon pull et mes lèvres vinrent effleurer les siennes. Lui répondant avec plaisir, je l'embrassa langoureusement. J'aurais pas pensé l'embrasser à nouveau, pas aujourd'hui, sûrement pas ce matin. Mais la vie est plein de surprise. Ignorant le bip de la cafetière m'annonçant que le café était prêt, j'enroula mes deux bras autour de la taille de Deirde, la tenant bien contre moi. Au bout d'un moment, à regret, il me fallu détacher mes lèvres des siennes. Le café est prêt murmurais-je.

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La suivant ou elle allait, je pris mon air de chien battu. Aww, ma pauvre. Commençais-je à geindre. Ce jeu ne pouvait mener que vers une voie évidente, à l'image de ce qui s'était passé la veille. Trop de tension, trop de désir, trop pour que ça ne nous éclate par la figure. Par chance c'était très agréable, comme éclatement. Lorsqu'elle s'approcha de sorte qu'il était devenu bien trop simple de s'embrasser, je céda joyeusement, toujours vêtu de mon pull, en l'embrassant tendrement. On ne faisait rien de mal. Après tout, elle avait pas de mec, je le lui avais demandé la veille et j'étais tout autant libre comme l'air. On se faisait plaisir, voilà tout. Ca n'avait pas à être plus compliqué que ça, non. Au bout d'un premier baiser, la machine à café se mit à biper. Hum. Je ne put m'empêcher de le souligner, même si c'était pas forcément le moment. A mieux y réfléchir, pourquoi j'avais ouvert ma bouche ? Elle me r'embrassa à nouveau avant que j'ai eu le temps de répondre à sa question. Elle avait sa main sur ma nuque et ce contact me déconcentrait. J'avais envie de l'embrasser à nouveau. Je pensais qu'à ça. Pas vraiment, non acquiesçais-je avec un haussement d'épaules.

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A croire qu'on pouvait pas rester quelques minutes ensemble sans que ça reparte. Bon soit, elle m'avait cherché. Voui voui. Je pensais pas déclencher ce genre de pulsions matinales en ayant la courtoisie de me couvrir un peu avant d'aller nous préparer deux tasses de café. Café qui allait définitivement refroidir car voilà qu'on était à nouveau coller l'un contre l'autre et j'avais aucune envie de mettre un peu de distance entre nos deux corps. J'étais amoureux du contact de sa peau sur la mienne et le fait qu'elle me caresse le torse et me chatouille la nuque... Fallait pas que ça s'arrête et tant pis pour le café. De toute façon, elle avait bien raison : je crois que c'était vraiment devenu optionnel, j'en avais plus du tout besoin. C'est clair. T'es définitivement plus efficace que le café pour me réveiller. Lançais-je, un sourire sur les lèvres avant de l'embrasser à nouveau. A la fin du baiser, je détachais mes lèvres et je recommençais une seconde fois. Je reculais à nouveau doucement ma tête. J'étais amoureux de ses baisers et j'aimais bien me sentir comme ça, c'était vraiment agréable. En revanche, la sensation de manque quand elle allait partir n'allait en être que plus désagréable mais je ne voulais pas y penser.

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Je souris à sa réponse. Si elle savait, c'était déjà foutu, j'étais déjà complètement accro et j'allais avoir toutes les peines du monde à accepter qu'elle passe le pas de la porte. Fallait qu'elle fasse gaffe, si elle me chauffait trop, elle allait jamais réussir à sortir d'ici. Comme si elle l'avait sentit, alors que je l'embrassais joyeusement, ne supportant plus de garder trop longtemps mes lèvres ailleurs que contre les siennes, elle fit soudain quelque chose qui me refroidit nettement. Elle se mit  à éternuer. Naturellement, vu la distance entre nos deux, je me vis attribué dans cette scène le rôle du mouchoir. J'eu quand même le réflexe de fermer les yeux, ne pouvant dissimuler une petite grimace de dégoût. Beurk. Y avait pas d'autres mots. Elle se recula contre le plan de travail en se confondant en excuses. Bon, ça avait fait chuté la côte de glamour de la scène et j'avais d'urgence besoin de m'essuyer le visage mais bon c'était pas la fin du monde. J'alla attraper le rouleau de sopalin et en décrocha plusieurs feuilles, m'essuyant le visage. Une fois plus ou moins propre, de toute façon j'irais prendre ma douche bientôt, je jeta le papier et me tourna vers elle pour la rassurer. T'inquiètes. Tu couves peut-être un truc, avec tous ses microbes qui traînent dis-je.

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