Elle m'aguiche. Genre totalement. Un sourire étire mes lèvres, je rentre dans son jeu sans trop y rentrer. Je vais pas lui céder, elle est saoule, elle se souviendra de rien demain. Moi de tout et dieu sait que j'aurais peut-être déjà craqué, si j'avais été défoncé aussi. Sauf que non. J'avais juste une vie bien ébranlée pendue à mon coup comme un chimpanzé. J'allais éviter ce genre de comparaisons à voix haute. C'était parfait pour plomber l'ambiance, ce genre de trucs. Moi, petit joueur ? Elle me rentre dans le lard, elle essaie de me taquiner. Humf. Ma fierté d'homme ressort. Bon sang, je suis en train de la laisser gagner. A croire que même si je suis le sobre des deux, ça m'aide pas plus. Du tout, je suis un grand joueur et aussi un amour. J'ai quand même sauvé une fille en détresse, ce soir j'argue, d'une voix caressante. J'arrête de me prendre la tête, car c'est trop tentant de rentrer un peu dans son jeu même si je sais que c'est bête de ma part. Je suis un homme, elle est bouillante et elle me plait bien, Deirde. Je commentais son odeur, ce qui la fit sourire. Elle se décolla de moi, chancelante, s'accoudant vite au mur histoire de ne pas tomber à la renverse. Je ne la lâche pas des yeux et c'est pas seulement pour être apte à la rattraper si elle s'écroute, ma grande maladroite. Elle se déplace lentement alors j'attends, je croise mes bras sur mon torse, mon sourire satisfait aux lèvres. Impressionnant, je te savais pas capable de marcher encore. Et tu vas ou, speedy ? Répondis-je, me moquant gentiment d'elle avant de commencer à la suivre. Bon, mon appart' était pas hyper spacieux, on allait vite faire le tour.
Ce soir, j'étais pompette, mais j'étais joueuse. Oui, j'ai envie de m'amuser et pourtant je suis encore consciente de mes faits et gestes. Bon, je ne suis pas en capacité de tous mes moyens et je ne sais pas si j'arriverais à me souvenirs de toutes les conneries que j'aurais pu sortir demain, l'essentiel était que je me trouve dans un appartement avec un inconnu et pourtant un mec plutôt pas mal dans son genre, je n'allais pas dire le contraire. Quelle fille ne craquerait pour son visage d'ange et ce regard qui me perturbait à chaque fois que j'osais le croiser ? « Toi ? Un grand joueur ? Il me faut des preuves, j'y crois pas une seconde » je jouais avec lui, j'aimais ce petit jeu dans lequel je me lançait même si j'étais un peu la seule à jouer, mais c'était qu'une question de temps avant de l'attirer dans mes filets. Pointant mon propre doigt contre ma poitrine, je voulais juste lui montrer que je n'étais pas une fille en détresse, je n'ai pas non plus demandé à avoir un chevalier pour venir me secourir. « Une fille en détresse ? Je sauve plutôt ta soirée » convaincu de ma parole, je ne me sentais pas comme une jeune femme en détresse, bien au contraire et pour le prouver, je me suis écarter de lui en lui montrant que je tenais encore debout -avec un peu l'aide du mur- mais j'étais encore capable de pas mal de chose « Je suis pleine de surprise honey » dis-je en me retournant avec un très grand sourire avant d'attraper sa main collé contre sa poitrine. Bon c'était plus une excuse pour pouvoir me tenir à quelque chose « Speedy part à l'aventure dans ta grande demeure, tu veux venir ? » le lâchant, je me suis retourner pour visiter les lieux. Si j'y passe la nuit autant connaitre l'endroit où je vais loger non ?
Je me mordis la lèvre, définitivement, elle me cherchait. Définitivement. J'ai rien du tout à te prouver répliquais-je. Bah voyons, fallait me croire sur parole, moi. Elle pointa son doigt sur moi alors que je la qualifiais de fille en détresse, faisant allusion à la fille déchirée que j'avais trouvé en ville et que j'avais ramené chez moi. Et là, elle essayait de retourner la situation. J'eu un sourire amusé en plaquant une main sur mon torse, l'air offusqué. Toi, sauvant ma soirée ? J'ai une vie très palpitante et je viens d'arriver me défendis-je tant bien que mal. Dans le fond fallait bien admettre qu'elle avait pas tort. J'avais beau être nouveau à Cambridge, j'avais horreur de la solitude, d'ou mon incapacité à rester célibataire plus de sept jours depuis des années. J'avais besoin de compagnie et malgré elle, Deirde m'avait rendu un fier service en étant mal ce soir. Hors de question de le reconnaître en ce moment cependant, qu'est-ce qu'elle allait croire sinon ? J'arqua les sourcils alors qu'elle essayait de prouver qu'elle avait encore le contrôle. Ouais, sans le mur ce serait moins facile, mais je ne relevais pas, me continuant d'un "humhum" avant de la suivre, en cas qu'elle se perde, ou qu'elle tombe ou car j'avais tout bonnement pas envie de rester là comme un con et d'aller me mettre au lit, comme je l'aurais fait chez mes parents. C'était fou, ce besoin de défier leur autorité qui persistait, même après tant d'années. Je crois que c'est plus raisonnable, je voudrais pas te retrouver par terre en allant me brosser les dents. Me moquais-je en la suivant de près. Bon, on allait avancer à deux à l'heure, mais c'est pas comme si j'étais pressé.
Croire quelqu'un j'avais énormément de mal alors un homme ? Fallait même pas me poser la question et défoncé ou non, il n'y a pas de confiance sans preuve et puis je ne le connais pas, peut-être que c'est un fou même si il est plutôt mignon pour un psychopathe. « Je crois que ce que je vois, désolé chéri » dis-je, le sourire aux lèvres. Je savais très bien que demain j'allais regretter tout ce que j'aurais pu dire et pourtant je continuais encore et encore à parler et à sortir des choses qui ne me ressemblait pas. Il allait me prendre pour une pauvre fille ou pire et pourtant ce n'est pas l'image que je donnais avant d'arriver à Harvard. Si mon paternel ou pire mon frère me voyait dans cet état, ce mec aurait de gros soucis, mais je crois qu'ils vont m'enfermer dans une tour de plusieurs mètres pour ne plus jamais en sortir. « Je sais, je suis celle qui rend ta vie si palpitante, sauf que tu ne le sais pas encore » Quoi ? Faut bien avouer qu'il ne va pas s'ennuyer avec moi même si demain je n'oserais pas le regarder droit dans les yeux. « C'est tellement petit, tu ne vois même pas mes compétences. Douter de moi de la sorte ? Tu me déçois » haussant les épaules, je partais tranquillement à l'aventure, à mon rythme bien sûr, faut pas brusquer les choses non plus, j'ai toute la nuit devant moi non ? « Faut vraiment une fille dans le coin, t'as pas du tout de goût niveau décoration » dis-je en arrivant dans le salon. J'avais encore un peu de marge avant de vraiment sombrer, faut dire que je ne suis pas aussi morte que j'aurais pu le penser et je n'ai pas pu m’empêcher de me tourner vers mon "sauveur" en lui attrapant le bras pour me coller contre lui. Oui, ce contact me manquait, j'allais pas le nier « J'suis mieux comme ça. » Posant ma tête contre son torse, je suis soudainement devenue silencieuse.
Je fis la moue. C'est moche d'avoir des appréhensions comme ça. Quand on fait confiance aux gens, ça arrive que ça en vailles la peine soit, ça arrivait que ça n'arrive pas du tout non plus mais eh, faut vivre dangereusement. Si j'avais pas cette philosophie, je resterais chez mes parents, à les laisser planifier chaque jour de ma vie, jusqu'à la fin. Brr. Même si je sais qu'elle dit n'importe quoi, qu'elle est juste défoncée, elle me fait sourire. J'aimerais que toutes les filles soit comme ça, tout le temps. La langue bien pendue, pas soucieuse le moins du monde de cacher ce qu'elles pensent tout bas. Ca faisait bizarre, mais c'était bien. Au moins, tout était clair, dans notre discussion il n'y avait clairement pas de place pour la subtilité. Vraiment ? Répondis-je sans décoller ce sourire de mon visage. Si ça avait été une fille qui ne me plaisait pas, je l'aurais déjà couchée, mais elle, je la laissais divaguer, me rentrant dedans. C'était pas bien. Soit, c'était elle qui m'aguichait, mais elle était saoule et moi je devais jouer l'adulte de nous deux ce soir. Mais j'étais étudiant et on était en soirée et elle y allait vraiment pas par quatre chemins et j'en avais marre d'être seul et je voulais pas la laisser partir. Bon sang, j'étais désespéré ou bien quoi ? Je suis réaliste arguais-je gentiment. On commença à avancer doucement, moi juste derrière elle, au cas ou elle mette un pied devant l'autre un peu trop vite. Je fronçais les sourcils alors qu'elle commentait ma décoration. Eh. C'est très joli, ça me ressemble et t'as pas les idées claires, tu sais pas reconnaître une vraie preuve de bon goût défendis-je mon appartement. Bon, c'est clair que ça avait rien à voir avec un palace. Ma chambre chez mes parents était bien plus grande que tout cet appartement, mieux rangée, mieux meublée. S'ils avaient vu mon bordel, ils en auraient fait une attaque, mes géniteurs. Mais ils ne verraient jamais ça, alors je m'en moquais. Elle m'attrapa par le bras et vint se coller contre moi. Ca me fit sourire. Idiot commenta une voix dans ma tête. Tu m'étonnes, tu dois être crevée. Commentais-je en enroulant un bras autour d'elle pour la soutenir. Ca la colla à nouveau contre moi et je leva un peu la tête, essayant de détourner mon attention.
Il n'avait pas vraiment tord et pourtant je restais toujours méfiante avec les hommes. Faut dire que m'attacher, je préfère éviter. On fini toujours par trop souffrir et même si je suis jeune et que j'ai le temps devant moi, je ne suis pas tomber sur le mec qui réussira à me faire changer d'avis, à me rendre spéciale et unique à la fois « J'attends l'homme qui me fera changer d'avis » je me sentais toujours fière de ce que je pouvais sortir et pourtant je me laissais aller sans me prendre la tête. « Tu vas voir, demain tu vas me demander de rester » me retournant, je posais mon regard dans le siens, je laissais mes yeux se perdre dans les siens sans rien dire, silencieuse. Je voulais juste le regarder et me taire c'est rare donc autant qu'il profite de ce peu de silence non ? « Jolie ? Ça ? » dis-je en montrant le peu de décoration qui se trouvait dans la pièce et c'est en attrapant son bras que je me suis collé contre lui avec ce sourire au coins des lèvres. Je voulais jouer, le faire succomber et pourtant il résistait et c'est ce que j'adorais le plus, mais pourquoi autant résister ? Pourquoi ne pas se laisser tout bêtement aller ? « Au contraire, j'ai de l'énergie à revendre » dis-je au creux de son oreille avant de lui mordiller légèrement de de reculer mon visage. La drogue était encore présente, mais j'étais tout à fait consciente de mes faits et gestes.
Je me mordis la lèvre, brusquement un peu sérieux. De l'avis de mes exs, j'étais davantage le mec qui leur casse leur vision du prince charmant qu'autre chose. Je ne couchais pas avant de me tirer, en bon crétin de base, non moi j'étais pire, je m'attachais, je la laissais s'attacher et puis je plaquais, car je me lassais. Et je faisais mal, même si c'était pas forcément ce que je voulais. Je ne voulais pas blesser les autres. Et je voulais pas la blesser, elle non plus. Mais je divaguais. On verra bien répondis-je en la couvant brièvement du regard, un petit sourire taquin aux lèvres, même si mon regard était un peu ailleurs. Fallait que j'arrête de réfléchir, moi. Elle tourna la tête vers moi, me regardant avec une intensité soudain qui me ramenait totalement à la situation présente. J'entrais dans son jeu, la dévorant du regard. Je fut rassuré qu'elle change de sujets, histoire de dénigrer mes talents de décorateur. Oui insistais-je en approuvant d'un mouvement de tête décisif, comme pour me donner un peu de contenance. Bon, ok, j'étais pas un super décorateur. Elle se colla à moi et en essayant de la soutenir, je ne faisais que réduire encore davantage l'espace entre nous. Elle voulait que je fasse quelque chose, elle ne le cachait pas et j'étais pas totalement attardé, je savais ce qu'elle voulait. Elle vint me murmurer quelques mots à l'oreille avant de la mordiller. Je ferma les yeux, savourant ce contact. Bon sang, elle savait comment émoustiller un mec, celle-là. Et j'étais pas aussi coincé d'habitude. J'avais pas envie de l'être, c'était tellement pas moi et puis qu'est ça faisait si je cédais, un petit peu ?... Ca pouvait pas être si... Grave. Je me pencha, juste un tout petit peu et vint coller mes lèvres sur les siennes. L'embrassant avec une tendresse qui allait peut-être la désarçonner. Au bout de quelques instants. Je me recula. Excuse-moi marmonnais-je. Je savais pas pourquoi je m'excusais. Elle me cherchait, c'est pas comme si je provoquais tout ça tout seul.
Sur le coup, je ne cherchais rien en particulier, mais faut avouer qu'il est plutôt mignon et puis qui ne craquerait pas en le regardant ? Je n'avais plus trop envie de parler, faut dire que j'étais trop bien concentrer à le regarder, à contempler son visage, mais surtout son regard qui me paraissait plus net à force que je laissais mon regard posé sur lui. Me rapprochant de César, je lui ai murmuré quelques mots à l'oreille avant de la lui mordiller naturellement. J'aimais prendre les devant et faut dire que mon état me donnait encore plus envie de me dépasser, mais c'est aussi dans mon tempérament et puis ce n'est pas pour le déplaire. Après tout, je me retrouvais collé contre son torse et je sentais sa main me tenir dans le bas du dos. Un geste inoffensif, mais qui pouvait dire tellement de chose. Croisant son regard de nouveau, je n'ai pas eu le temps d'ajouter quoi que ce soit que le contact de ses lèvres me faisait perdre tout mes moyens. Un baiser tendre comme on peut en avoir très rarement lors d'une simple rencontre et pourtant c'était le cas. Lorsqu'il se recula, je me mordillais la lèvre inférieur en souriant légèrement et en l'écoutant s'excuser. Qu'il est mignon à vouloir s'excuser, si à chaque fois qu'il m'embrasse il s'excuse, je ne vais pas arrêter de suite. Posant mes deux main sur sa nuque, je me rapprochais doucement de son visage en murmurant doucement « Tu es désolé pour... » posant mes lèvres contre les siennes, c'est avec tendresse que je l'embrassais en sentant ces frissons parcourir mes bras, étonnante sensation non ? Me détachant légèrement, je restais proche de lui « ça ou... » et je recommençais cette expérience qui me donnait envie encore et encore de goûter à ces lèvres, comme un fruit défendu « Ça ? » dis-je en m'enlevant de ses lèvres.
J'étais pas désolé. Car ce baiser avait été bien, le genre de baisers auquel j'avais pas eu droit depuis l'Angleterre et ça m'avait sérieusement manqué. J'étais comme ça moi : j'avais besoin de ce genre de bisous pour vivre. C'est tellement bon qu'à force, y a que de quoi en devenir dépendant. Elle avait dut trouver ça mignon que je ressente le besoin de m'excuser après l'avoir embrassée, cédant à mes pulsions car elle me taquina en m'embrassant encore, tout en me demandant pour quoi j'étais exactement désolé. Je me sentais mal car j'arrivais pas à m'ôter de la tête qu'elle était pas tout à fait elle-même, mais je n'étais pas désolé, car j'avais envie de ce genre de baisers et là, tout de suite, j'avais furieusement envie d'elle. Lorsqu'elle détacha ses lèvres à nouveau, pour une courte pause, j'en profita pour rouvrir la bouche. Je ne suis pas désolé. Ses mains étaient sur sa nuque, un contact qui me brulait de façon agréable. Je l'embrassa à nouveau, plus fougueusement ce coup-ci. Je n'étais pas fatigué de ce contact, j'avais envie qu'il dure, j'avais envie que cela ne s'arrête pas. Pourtant, même si tout mon corps criait "vas y", ma tête persistait, me faisant ouvrir la bouche entre deux baisers. T'es célibataire, au moins ? Demandais-je. Je me faisais l'effet d'être ma mère à l'époque de l'adolescence lorsqu'elle me posait des dizaine de questions, alors que j'essayais de la baratiner après être sortie en cachette. A quoi je jouais là ? En fait, j'avais juste envie de m'assurer qu'elle regretterait pas trop ce qui était sur le point de se passer chez moi.
Comment rester calme lorsqu'un mec plutôt mignon vous héberge pour une nuit ? C'est compliqué de résister a ses pulsions et pourtant je ne me suis pas sentie aussi moi-même depuis que j'ai sentie ces lèvres contre les miennes. Faut dire qu'il n'y allait pas sauvagement comme pourrait le faire certain mec, non c'était autre chose... Quelque chose de totalement différent et j'adorais ça. Je ne sais rien de lui et pourtant je suis accroché à son cou telle une adolescente qui sort de boîte au bras d'un mec. J'aimais ce contact sur mes lèvres et à mon plus grand plaisir, j'ai pu goûter de nouveau à ce plaisir si intense en sentant cette pression devenir plus fougueuse. Je ne voulais pas que ça s'arrête et pourtant je le voyais reculer à mon plus grand regret. Posant mes yeux dans les siens, je n'ai pas pu m'empêché de sourire en l'écoutant le demander si j'avais un copain. On se croirait encore au collège. Je suis peut être sur mon petit nuage en ce moment-même, mais j'ai encore toute ma tête. « Hum... Pas que je sache. Après tout personne n'est venue me chercher a part toi, je me trompe ? » être en couple est quelque chose a laquelle je ne pense pas. Je préfère m'amuser et profiter plutôt que de devoir écouter les leçons d'un mec « T'as peur qu'un mec vienne frapper a ta porte ? »
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Elle m'aguiche. Genre totalement. Un sourire étire mes lèvres, je rentre dans son jeu sans trop y rentrer. Je vais pas lui céder, elle est saoule, elle se souviendra de rien demain. Moi de tout et dieu sait que j'aurais peut-être déjà craqué, si j'avais été défoncé aussi. Sauf que non. J'avais juste une vie bien ébranlée pendue à mon coup comme un chimpanzé. J'allais éviter ce genre de comparaisons à voix haute. C'était parfait pour plomber l'ambiance, ce genre de trucs. Moi, petit joueur ? Elle me rentre dans le lard, elle essaie de me taquiner. Humf. Ma fierté d'homme ressort. Bon sang, je suis en train de la laisser gagner. A croire que même si je suis le sobre des deux, ça m'aide pas plus. Du tout, je suis un grand joueur et aussi un amour. J'ai quand même sauvé une fille en détresse, ce soir j'argue, d'une voix caressante. J'arrête de me prendre la tête, car c'est trop tentant de rentrer un peu dans son jeu même si je sais que c'est bête de ma part. Je suis un homme, elle est bouillante et elle me plait bien, Deirde. Je commentais son odeur, ce qui la fit sourire. Elle se décolla de moi, chancelante, s'accoudant vite au mur histoire de ne pas tomber à la renverse. Je ne la lâche pas des yeux et c'est pas seulement pour être apte à la rattraper si elle s'écroute, ma grande maladroite. Elle se déplace lentement alors j'attends, je croise mes bras sur mon torse, mon sourire satisfait aux lèvres. Impressionnant, je te savais pas capable de marcher encore. Et tu vas ou, speedy ? Répondis-je, me moquant gentiment d'elle avant de commencer à la suivre. Bon, mon appart' était pas hyper spacieux, on allait vite faire le tour.
(c) darkdreams/marine