TG #3 ► la piste de danse

Mon comportement eu l'air de beaucoup la faire rire et elle rentrait dans mon jeu, faisant elle même semblant de rentrer dans mon monde. Mes cours de théâtre n'étaient pas en rien à ma capacité de faire du cinéma et de me prendre pour quelqu'un d'autre. Son rire me réjouis puisque cela voulait dire que ce que j'étais en train de faire servait à quelque chose. Elle me répondit qu'elle souhaitait qu'on continue ce petit manège et me demandais au passage si ça ne me gênais pas. Ce qu'elle était attentionnée avec moi, je ne pouvais donc que l'être envers elle ! " Ça ne me gène pas, tous le monde aimerait être dans mes bras et je peux comprendre que tu n'échappes pas à la règle voyons ! ". Je continuais sur le même ton que j'avais employé auparavant pour la faire rire et continuais avec bon coeur, heureux d'être en train de danser avec elle au milieu de la piste. " Je pourrais peut être t'apprendre si tu es sage mais il faudra continuer la mission jusqu'à un point très intime pour me payer la leçon de danse " lâchais je, jouant de mes sourcils tel un aristocrate.

Grâce à Owen, Camille avait enfin retrouvé le sourire. A ses paroles, il plaisanta une nouvelle fois. Ça ne me gène pas, tous le monde aimerait être dans mes bras et je peux comprendre que tu n'échappes pas à la règle voyons ! Cette fois Camille rit aux éclats tellement son ami savait se prendre en dérision. Ce ton faussement prétentieux, il le faisait si bien en réalité, on le croirait presque. Ça doit être ça ! dit-elle entre deux rires tout en continuant de danser. Suite à sa remarque sur sa façon de danser, Owen enchaîna toujours sur le même ton: Je pourrais peut être t'apprendre si tu es sage mais il faudra continuer la mission jusqu'à un point très intime pour me payer la leçon de danse. Pendant un instant, sa remarque la dérouta. C'était, bizarre, non ? Mais après un instant de doute, elle rit denouveau en voyant la tête qu'il tirait et lui répondit: Si c'est comme ça que vous comptiez ramener des filles dans votre lit, permettez-moi de vous dire qu'à mon avis, ça ne marchera pas beaucoup ! Elle se mit alors à pouffer en se moquant gentiment du personnage que jouait Owen, perdu dans son délire. Du coin de l’œil, elle vit certaines connaissances les dévisager, se posant certainement des questions sur eux tellement ils dansaient collés-serrés. C'était juste parfait. Avec un peu de chance, on parlerait même d'eux dans la rubrique potins du journal d'Harvard.

Elle rentra dans mon jeu sans problème, se moquant même de mon personnage. " Si c'est comme ça que vous comptiez ramener des filles dans votre lit, permettez-moi de vous dire qu'à mon avis, ça ne marchera pas beaucoup ! " Même si je savais que cette remarque était destinée au personnage que je jouais, elle me vexa un petit peu, sans doute parce que je n'aurais eu aucun mal à m'imaginer dans un lit avec ma meilleure amie. Étais je fou ? Je me le demandais parfois mais je n'arrivais pas à savoir ce qu'il se passait entre nous deux. Tout ce que je savais c'est que quand j'étais proche d'elle, mon coeur s’accélérait et mes mains devenaient moites. Je souris à sa réponse et voulu lui répondre quelque chose d'autre mais une forte voix me coupa la parole, la musique s'arrêta. Il s'agissait du personnel d'Harvard qui nous avertissait des vents très forts présents dehors et qui nous demandait de rester dormir ici. J'étais inquiet sur le moment mais je ne voulais pas inquiéter Camille qui était selon moi une fille de nature stressée et pris sa main dans la mienne " Oh sans doute une précaution, rien de grave, lâchais je, non convaincus de ce que je venais de dire. Tu veux aller boire quelque chose ? " !

Owen sourit à sa moquerie et s'apprêta à lui répondre lorsque soudain l'intercom de l'université retentit dans tout le bâtiment, lui coupant la parole. La voix du doyen annonçai une forte tempête à l'extérieur ainsi que des routes impraticables. Apparemment c'était du sérieux puisque l'électricité était coupée dans la moitié de la ville et qu'ils ne pouvaient plus sortir du bâtiment ! Et clou de la soirée, il devraient passer la nuit là. Déroutée, Camille regarda Owen un peu inquiète et pensive. Super, ils allaient devoir dormir sur place. Oh sans doute une précaution, rien de grave. Tu veux aller boire quelque chose ? Owen lui avait l'air plus détendu qu'elle, mais soudain Camille fut prise d'une angoisse. Et si Demyan n'était pas à l'intérieur ? Et si il était sortit ? Elle regarda alors autour d'elle ainsi qu'en direction du bar où il était resté avec Roxanna un peu plus tôt dans la soirée, mais il n'y avait aucune trace d'eux. Elle se pinça la lèvre, ne sachant pas quoi faire. Euh, oui d'accord faisons ça répondit-elle à Owen, un peu ailleurs. Elle était tentée de lui envoyer un sms pour s'assurer qu'il n'était pas en danger, mais d'un autre côté elle ne souhaitait pas lui montrer qu'elle s'inquiétait pour lui alors qu'il était peut-être bien occupé avec Roxanna en ce moment même...

Zouuuuu ! Bras dessus, bras dessous sur la piste de danse. Saoule oui mais heureuse, joyeuse. Enfin bref, arrivait sur le centre de la piste de danse où jouait des projecteurs de toutes les couleurs qui te faisait légèrement partir dans un espèce de voyage où tu aurais pris trop de LSD avec tous ces graphismes inattendus qui se formaient au sol. Commençant donc à bouger ton corps, tu essayais de faire quelque chose d'harmonieux, de sensuelle mais tu étais trop sec pour te rendre compte que certes tu bougeais plutôt bien ton cul mais tes yeux étaient partis dans un délire complètement ailleurs. C'était comme-ci qu'il y avait ton buste, tes jambes et ton esprit tout cela en trois morceaux bien distinct. Regardant Alexys dansait tu rigolais, elle était pire que toi, car elle sautillait vraiment. C'est donc avec plaisir que tu accompagnais ton amie dans son sautillement de niaise. On dirait une geek qui vient pour la première fois dans une soirée. Elle voudrait donc se décoincer mais ne sait pas vraiment comment faire alors elle sautille.

J’avais promis une danse à Grace alors bien sûr que j’allais l’accompagner sur la piste de danse. Nous faisions des cavalières plutôt… Etranges mais charmantes aussi ! C’est vrai, on était un brin saoules mais en vue des sourires que l’on affichait, c’était pas si moche à voir. Ce truc, c’est que la danse et moi, on était pas trop copines et je nous voyais mal danser un slow comme certains couples ici présents d’ailleurs, j’ai toujours trouvé ça ridicule, allez savoir pourquoi ! Je me mis donc à sautiller dans tous les sens, comme prévu. Un coup sur le pied droit, un coup sur le pied gauche puis, d’avant en arrière et ensuite, un tour sur moi-même. Ouais, j’étais fin fraîche comme ça mais qu’est-ce qu’on s’en balançait, demain, personne se souviendrait de rien. « T’es jalouse parce que j’danse mieux que toi ? » Demandais-je à Grace qui essayait de suivre mon… Pseudo rythme. Je me pus m’empêcher de rire suite à ma question qui était complètement ridicule car demander à un lapin de danser la macarena serait bien plus beau que d’me jeter au beau milieu d’une piste avec de la musique électro.

Alexys était une folle ça c'était sûre. Décidant d'aller danser tous les deux, tu ne savais pas à quoi tu t'exposais. Rien de grave, juste un fou rire énorme. Cette fille était belle comme un cœur mais elle bougeait son corps comme un poulpe. Riant à n'en plus finir, tu l'as regardais l'imitant quelques peu. «  Putain Carpenter tu chies dans la colle sérieux ! T'as un gros cul mais tu sais pas le bouger.  » Tu riais de plus bel même si cela était complètement faux. Alexys n'avait pas du tout un gros cul, loin de là. Au fur et à mesure que vous dansiez, tu voyais les gens désertés la piste un par un. Mais où allait-il ? Se coucher ? Tu regardais Alexys en souriant bizarrement.  «  C'est quoi le délire on se souhaite bonne année et on va au lit.  » Tu regardais les gens bizarrement, avant de regarder l'horloge qui trônait dans le gymnase. Effectuant un mini décompte dans ta tête, tu te retournais vers ta copine.  «  BONNE ANNÉE GROS TAS !  » Tu l'as prenais dans tes bras, embrasser ses deux joues et sautaient de joie avec elle. Oh mon dieu qu'est ce que tu pouvais être cruche par moment.