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Le Bar
Je ricanais en entendant Cory me dire de ne pas m'étouffer et attends qu'elles s'y mettent aussi. J'hausse un sourcils en entendant les paroles d'Emma. Moi, je déconnais un peu avec cette histoire de président mais j'avais l'impression qu'elle déconnait pas tellement elle. Elle avait remis le couvert ? Genre vraiment ? Moi qui la taquinait un peu, Qu'est-ce que t'as fais avec mon président petite cachotièèère ! Tu peux tout nous dire tu sais, Cory ne diras rien à personne... Je lui lance un regard de biais et souris. Ça me faisait rire. Je regarde la main tendu de Cory au haussant un sourcil. LA drogue, j'avais déjà essayé mais pas de truc comme ça. Un joint, c'est inoffensif. J'hésite, une demi-seconde puis j'entends les encouragements de ma meilleure amie. Soyons fou ! Je le prends, l'avale tout ronds avant d'avaler un shooter. (Invité)
Ce qui me plaisait en étant avec elles, c'est qu'elles se connaissaient vraiment et qu'elles commençaient à se charier comme Léo et moi on était capables de faire ! Elles avaient vraiment l'air d'être de très bonnes amies et ça me faisait sourire lorsqu'elles parlaient du président des Mathers que je n'avais pas encore rencontré. A ma grande surprise, Typhène accepta de prendre de la D. Mon regard se prit d'étonnement quelques secondes puis je me mis à sourire en avalant également le mien à l'aide d'un shooter. Tu verras, dis-je à Typhène, dans une vingtaine de minutes tu vas ressentir un effet pas mal ! Tu vas vouloir faire des câlins à tout le monde ! Je me mis alors à rire en me rappelant qu'une de mes premières soirées où j'avais pris de la D, je n'avais pas arrêté à faire des câlins au videur... Ah, et tu peux aussi vomir dans pas longtemps. Mais stresse pas, c'est une réaction chimique de ton corps. Ca arrivait quelques fois à certaines personnes, mais je lui disais ça plus pour la faire peur qu'autre chose. Après tout, c'était la première fois qu'elle testait ça, il fallait lui faire un peu peur.. 
Je pris la D que m'offrait Cory suivis d'un shot avant de répondre à Typhène, car oui, je ne pouvais rien lui cacher. J'étais pas d'humeur à me confier, mais Cambridge's Secrets avait déjà bien étalé notre aventure sur le sujet. On a fait de l'art, hahaha! si on pouvait appeler ça comme ça. J'étais contente de voir que Typhène se prêtait aussi au jeu, elle était avec nous ce soir et ça promettait de grandes choses! Je ris suite aux explications de la bizut mather. Mais ne t'en fais pas, ça ira mieux après. ça, c'est sur.
Kenny vit Anastasiya entourée de la petite population et son cousin Alek, il espérait que tout ne dégénère pas ce soir après tout il avait pas envie mais bon si quelqu'un osait s'en prendre à sa belle il était clair qu'il n'allait pas rester de marbre. "je suis aller chez le véto j'en reviens... Je pensais que tu m'attendrais !" dit il en la regardant un peu déçu pour le coup qu'elle soit partie sans lui. Alors qu'elle retirait les petits flocons sur sa tête, il la scrutait de haut en bas, elle était divine ce soir, il fallait vraiment qu'elle cesse de l'être car depuis la Russie, il avait un peu de mal à se tenir désormais. Le brun attrapait un verre qu'il avait commandé, un soda, il traquait avec le reste du petit groupe qu'ils venaient de former alors que sa main se logeait dans le creux des reins de sa belle. "Comment va le bébé ?" demanda le jeune homme à Alek complètement intéressé de savoir si eux aussi allait morfler plus tard même si chaque enfant était différent, les premiers temps ça sentait la galère totale.
Je la respectais pour le courage qu'elle avait d'affronter Konrad parce que quand on lui fait fasse, il peut se montrer comme étant un véritable salaud et je sais car ça m'est déjà arrivé donc je la respectais pour ça mais ce n'est pas pour autant que j'allai suivre son conseil. J'allai lui faire fasse une dernière fois, je me le devais à moi-même. Ouais j'y tiens et bien plus qu'il ne tient à moi apparemment, donc je préfère mettre fin à tout ça, quoiqu'il arrive ! Tant pis pour les conséquences. J'avais des gens autour de moi pour me réconforter et je le savais parfaitement alors dans le fond, tant pis. Enfin je dis ça, mais on verrait bien au moment venu comment j'allai réellement réagir face à lui. Ok alors buvant quelque chose de bien plus fort que ça ! Je ne savais pas trop ce qu'elle buvait car je ne portais pas mon attention sur ça. Je levais mon verre en direction de Mayra avant de le terminer d'une traite. Je me tournais vers le barmaid, lui faisait mon plus beau sourire et lui demandant de nous servir à toutes les deux un verre de whisky. J'étais bien là, je ne buvais plus seule.
Suite à mon compliment Davina me répondait avec un beau sourire touchée « Merci… c’est très gentil. Toi aussi t’es très classe. », avant que je ne l'invite à reprendre mon bras d'un sourire en coin charmeur afin de rejoindre le gymnase et surtout le bar. Elle pris les devant, commandant une vodka martini avant de se tourner vers moi « Et pour toi? », posant ma main sur le comptoir je demandais alors à mon tour "Et pour moi se sera un whisky bien sec." oui ce soir j'avais une envie de scotch bien serré. Je regardais autour afin de reconnaitre quelques visages familiers comme Anya, Kenny, Aaliyah et Roxanna par exemple. Je dis alors à ma compagne "Tu aime danser?" oui juste histoire de savoir si je pouvais te trainer sur la piste tout à l'heure.
Je ne pus m’empêcher de sourire lorsqu’il commanda son whisky bien sec. Non seulement il avait de la classe dans sa façon d’agir et dans ses fringues, mais en plus, il en avait dans ce qu’il buvait. Le whisky, ce n’était pas pour les petits jeunes inexpérimentés, mais pour les hommes. Le barman nous servit nos verres et je sirotai doucement le miens en regardant Romane. « Tu aimes danser?» Je le toisai un moment. Il me posait cette question par simple curiosité ou pour m’entrainer sur la piste tout à l’heure? Sûrement la deuxième option… « Seulement avec un bon partenaire. » Un sourire espiègle étira le coin de mes lèvres. Autant jouer jusqu’au bout avec lui, on verrait bien où ça nous menait!
« Je l’avais compris. » Soupirais-je désespérément lorsqu’il me fit partager le fait qu’être gentil craignait. C’est vrai ça, j’avais pu le comprendre. A chaque fois que je faisais un effort, cela me retombait dessus. A partir de maintenant, je ne ferais confiance qu’à mes amis et les autres n’auront aucune importance à mes yeux. Qu’est-ce que j’en avais à faire de ce qu’on pouvait bien penser de moi hein ? Nada, j’emmerde le monde ! Austin promettait à son tour de rester lui-même et ne changer pour personne. C’était une bonne résolution également. « Je trouve qu’on est très bien comme on est. On emmerde les gens qui veulent nous faire changer ! » Entre mathers, on se comprenait. Tous les amis que nous pouvions avoir en dehors de notre maison essayaient de nous faire changer, de nous remettre dans le droit chemin. Comme si on était paumés, on avait choisi ce qu’on voulait être, il fallait qu’ils apprennent à vivre avec ça. Je me mis à mon tour à réfléchir à une nouvelle contre-résolution. « Je fais la contre-résolution de donner une chance aux Eliots parce qu’apparemment, ils ne changeront jamais. » J’avais pu constater cela à de nombreuses reprises durant cette année. Je terminais mon verre d’une trêve avant de demander une bouteille au barman.