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Let's drink
L'ambiance avec Demyan faisait clairement... le yoyo. Un coup nous nous rapprochions, un coup l'ambiance se gelait, et là, Emrys venait de le refroidir considérablement. Et franchement ? Ben le voir jaloux me donnait presque envie de sourire, j'osais croire que c'était de la jalousie du moins et son "Mouais..." me le confirma un peu. Si il y a bien quelqu'un avec qui je n'avais aucune ambiguïté c'est bien Emrys, il n'avait aucun soucis à se faire. Lui au moins ne se mettait pas entre nous pour se faire passer pour mon cavalier... Je changeais de sujet, demandant donc ce qu'il y avait encore contre le fait que nous passions notre soirée ensemble si comme il le disait, il était venu seul dans l'espoir de me croiser. Et paf, métamorphose de l'expression du jeune homme qui s'adoucit pendant que je m'étais approchée de lui. "Oh et bien... Dis comme ça, ça change tout." Je me mordais la lèvre inférieur face au sourire en coin que Demyan m'accorda, et suivais du regard le chemin de ses doigts pour décaler une de mes mèches de cheveux vagabonde. Mais je te met en garde, si tu t'engages à finir la soirée avec moi la prochaine qui te tombe dans les bras va finir avec mon verre sur sa jolie robe. Je prenais un air innocent, puis en preuve de ma bonne foi, je terminais mon verre cul sec. Une idée de ce qu'on fait ? (Invité)
Syncro' on finissait donc nos verres en coeur avant qu'elle ne rit doucement en apprenant que mon fils était né cette nuit l'an passé avant de me répondre « Oh je vois! Alors on devra faire vite je suppose! », je souriais répondant dans la foulée "Oui voilà c'est ça." riant un peu en y pensant. Gad j'allais devoir la kidnapper demain voir après demain si ça se trouve, pour qu'elle vienne en boutique avec moi. Un sourire suite à mes questions concernant les bébés et elle répondait « Oui, j’aimerais en avoir. Comme je suis née dans une famille multiple, je crois que je n’aimerais pas finir en vieille fille tu vois! » avant de rire un coup récupérant son verre. "Ouais je vois assez l'image, elle ne te vas pas du tout d'ailleurs." À croire qu'elle avait compris mon sous entendu mais pas grave, j'assumais totalement mon pseudo rentre dedans. Mais d'un sens j'étais content de l'apprendre, les familles nombreuses il n'y avait que ça de vrai pour construire quelque chose de solide. Récupérant mon propre verre, je buvais une nouvelle gorgée avant qu'elle ne me demande à son tour « Et toi, tu aimerais en avoir d’autre..? », avalant je la fixais un instant avant de le lécher la lèvre et de répondre d'un petit sourire "Je crois que oui, j'aimerais bien. Une fille se serait nickel!" après tout lorsque Aby' avait risqué de l'être, j'étais paré pour un second enfant. De toute façon je ne comptais pas me contenter de Caleb. Il lui fallait des frères et sœurs.
Je sais j'étais un putain de chieur du sentimental mais ça datait pas d'hier. Je suis juste comme ça, moi même je crois que je ne sais pas ce que je veux faire de ma carcasse alors bon, la pauvre Roxy en payait le prix bien que je tâchais de faire des efforts mais les fails comme ce soir, ça pardonnait pas. Le fait que je jalouse ce soit disant meilleur ami semblait lui plaire à en voir son visage qui avait l'air de vouloir cacher un sourire mais bon l'ambiance vint s'adoucir d'elle même lorsqu'elle s'approcha de moi, se voulant réconfortante quant à la suite de la soirée. Se mordant la lèvre, elle pris son air innocente pour me répondre Mais je te met en garde, si tu t'engages à finir la soirée avec moi la prochaine qui te tombe dans les bras va finir avec mon verre sur sa jolie robe., là impossible de ne pas laisser aller un grand sourire voir un petit rire avant que je ne réponde de bien meilleure humeur "Sans problème ça m'va. Tu pourras te faire plaisir autant que ça te chante." avant qu'elle ne finisse son verre pour me demander Une idée de ce qu'on fait ?, d'une petite moue je tournais mon regard vers la piste de danse avant de sourire de nouveau "Une petite danse ça te dirais?" moi en tout cas oui!
Dire que mes parents complotaient tout ce temps afin de pouvoir me faire vivre mon premier bal. Je n'avais rien vu venir, rien remarqué, absolument rien, ils étaient bons comédiens je devais l'avouer. Je fis un tour sur moi-même pour mesurer l'ampleur de ma robe, mon rire rebondissait en chapelet dans la chambre, alors que je regardais mes parents. « Elle a dû vraiment vous coûter cher cette robe...vous n'auriez pas dû et puis ce n'est pas comme-ci j'avais si envie d'y aller. » Mensonge, mais pas question de le dire, car je ne voulais pas faire dépenser mes parents. « Ce n'est rien mon cœur et puis si cela peut te rassurer, elle était en solde. » M'avait avoué mon père. Malgré le handicape de vue de ma mère, celle-ci versa quelques larmes, elle ne pouvait pas me voir dans cette robe, mais elle savait et sentait qu'elle m'allait à ravir. « Tu ressembles de plus en plus à ta mère... Amuse-toi bien ma chérie, tu l'as bien méritée. » Un bisou déposé sur mon front par les lèvres de mon père et un autre sur mon nez, par celles de ma mère. J'enfilais le manteau de cette dernière, car dehors le temps était mauvais et le froid battait son plein. Mon père m'accompagna et bien sûre en bon papa poule et protecteur, il me demanda de faire attention et de ne pas trop tarder. Un petit sourire en sa direction et je me faufilais à présent dans ce bal. La salle était immense et haute. Tout était si brillant, si animé. Un énorme lustre en cristal éclairait les visages. Un grand buffet était dressé au fond de la pièce, offrant un assortiment d'amuse-bouches en toute saveur. Je me dirigeais vers le bar où je pris place pour observer avec la nette impression que cette soirée promettait d'être riche en émotion.
Avant de venir à cette soirée, Camille avait décidé de mettre sa morosité de côté. Mais là, en à peine quelques minutes elle avait l'impression qu'elle avait encore plus touché le fond. Dem était en colère contre elle, ne lui accordait aucune attention et préférait aller coller cette pouffe de Roxanna. Elle était tellement, tellement jalouse de cette fille. Mais alors qu'elle commençait vraiment à broyer du noir, Owen vint la réconforter comme il savait si bien le faire. Comme un parfait gentleman, il vint lui faire un baise-main comme dans les beaux films américains et lui demanda:M'accorderais tu une danse ma belle ? On a pas besoin de lui, tu peux t'en passer finit-il par lui chuchoter à l'oreille. En réalité non, elle ne pouvait pas se passer de Demyan. Mais avec cette simple phrase, Owen était parvenu à lui redonner le sourire. Elle ne pouvait décemment pas passer le reste de la soirée à se morfondre, on fêtait la nouvelle année bordel ! Owen était tellement gentil avec elle, il parvenait toujours à trouver les mots pour la mettre de bonne humeur. Avec joie ! répondit-elle. Et puis, ce n'était pas comme si elle n'aimait pas danser, au contraire ! Elle accepta donc qu'il lui prenne la main et se laissa emmener vers la piste de danse.